Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (/showthread.php?tid=7) Pages :
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RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 08-09-2024 Un rare pianiste Du haut de ses dix-huit ans nouvellement acquis... et renforcés par sa mention bien au bac, Anicet avait catégoriquement refusé de suivre ses parents dans leur tournée familiale de ce début d'été. Accordé !
Or donc il traînassait, en ce premier jour de liberté — il y en aurait quinze en tout — en compagnie de son meilleur ami, le fluet Paolo, gracieux p'tit brun d'origine italienne, dont il était inséparable depuis la seconde.
Cet enfant se vantait de ses origines turinoises et affirmait réussir des pizzas meilleures que celles de Naples ; et doué d'une vaste imagination culinaire, il faisait le bonheur d'Anicet et de quelques autres. On en était donc là en ce vendredi soir de forte chaleur.
Dans le salon du pavillon, on avait ouvert en grand la croisée, et soudain Paolo s'exclama :
— J'vais faire comme ton voisin, tiens !
— Hein ?
— Ben oui : il est torse nu, alors pourquoi pas nous ? conclut-il en montrant la maison d'en face, où effectivement un mec était torse nu, et, pour ce qu'on pouvait en deviner, jouait sur un clavier.
Mais sa fenêtre était fermée, malgré la chaleur. Paolo ôta son haut, et son bermuda aussi, paraissant dans un boxer somme toute un peu moulant... que remarqua Anicet.
Car Paolo était ordinairement, ès vestiaires du lycée, fort pudique, au point qu'Anicet ne l'avait jamais vu nu. Et comme ce garçon se vêtait ordinairement de larges caleçons...
Là, rien de tel : son boxer laissait deviner un membre d'importance, pas moins !
— Joli spectacle, en tout cas ! remarqua Paolo, ça arrive souvent ?
— Chais pas... Il est pas là depuis longtemps, et quand les vieux sont là, je suis plutôt dans ma chambre.
— P'têt' qu'y va pas faire du piano toute la soirée la fenêtre fermée ! Si on pousse un peu la fenêtre, on pourra mater en douce, non ?
— T'es voyeur, toi ? fit Anicet en souriant. Toi si sérieux, d'habitude ?
— Ouais ! Ben là, c'est les vacances... et tu vas pas me dire pas que tu refuses de mater quand y a quèque chose à voir ! Oh p'tain ! Il est a poil !
Le mec venait en effet de quitter son salon, et la légère pente de l'endroit donnait l'avantage aux voyeurs... On poussa donc la fenêtre et l'on organisa un poste de surveillance, non sans que Paolo eût préparé une pizza à sa façon.
Revenant à son clavier, le mec montra une super et sportive académie, aussi finement sculptée que délicatement velus ; il pouvait avoir vingt-cinq ans. Il se caressa lentement le torse, fouilla dans sa touffe abondante, et se prit la quéquette, tirant sur son prépuce... avant de se remettre à jouer. Les minets avalèrent leur salive en silence, et Paolo souffla :
— Tu sais quoi ? Au cas où, j'avais pris le litron de genièvre belge rapporté par mon cousin... mais mes parents n'aiment pas ça ! Et là, j'crois que la situation est grave ! Allez ! Aboule le cristal local !
On sirota donc... et ces minets étant aussi de frêles choses, ils eurent vite leur petit pompon, comme on disait. Presque fermée, la fenêtre leur assurait un anonymat... supposé.
Paolo se posa la main sur le boxer, et Anicet constata que cet enfant semblait particulièrement bien équipé. Il souffla, regardant devant lui :
— Ça... te plaît ?
— Ben... ouais, pas toi ?
— Si, si...
— Moi, je vois pas ça de chez moi, alors...
— Mais au bahut ?
— C'est pas l'endroit pour tout mater... ni tout montrer, le bahut !
— Et... ici ?
— Pourquoi pas ? Oh, regarde !
Cet échange hyper feutré cessa, car le voisin venait d'ouvrir sa fenêtre et regarda des deux côtés. Sa touffe et sa bite dépassaient juste du rebord... Puis il s'étira lascivement, et se remit à jouer. Maintenant on l'entendait :
— Mozart, dit Anicet.
— Haydn, fit Paolo... en se sortant carrément le kiki.
Anicet sentit son cœur s'accélérer, en apercevant le somptueux gourdin de son ami.
— Pas mal, souffla Paolo.
— Et toi t'es... génial.
— Merci. Y m'excite, ce con-là ! Et... Ben toi aussi, tiens !
Incertain, Anicet se contenta de sourire. Il n'était pas trop fixé sur ses goûts, étant puceau et se raccrochant à l'idée que seule l'expérience l'éclairerait. Néanmoins, force est de dire qu'aucun de ses regards ne s'égarait jamais sur ces demoiselles... et qu'il les fuyait consciencieusement.
Bien sûr, qu'il y avait songé, à Paolo ! Mais la pudeur affichée d'iceluy l'avait maintenu dans une fâcheuse incertitude. Et là... boum ! Les deux loupiots bandaient comme les ânes les plus lubriques, et se paluchaient avec application. Mais sans se regarder : on matait en face
Paolo murmura enfin :
— T'es pas choqué ?
— Ah non ! pouffa Anicet, faudrait êt' con, je crois !
— Tu me rassures. Putain ! Y m'excite, ce connard !
En face, le mec semblait se croire seul au monde, qui multipliait les étirements, et les postures lascives... ne manquant jamais une occasion de se prendre la bite, ou le prépuce... Bref : spectacle assuré... avec le son ! Car quand il prenait des poses, il jouait aussi des bribes de Mozart (ou Haydn), debout...
Mais le voisin quitta son salon, et l'on comprit qu'il avait dû aller dîner : on en fit autant, en prenant soin de le faire au salon, au cas où...
Surprise ! Quand l'autre reparut, il bandait comme une chef. On avala précipitamment les dernières bouchées de la pizza du chef, pour se ressaisir vitement le chibre, pensez !
D'ailleurs, le mec se branla aussi un peu avant de se rasseoir pour jouer. Mais maintenant, dans la carrée, les perspectives avaient changé : car ces jeunes gens s'entremataient d'importance, sur fond de sonate classique...
— J'aime bien ta queue, souffla enfin Paolo.
— La tienne vaut le détour, encore plus, je pense...
— T'es gentil... Tu veux la toucher ?
On était dans deux petits fauteuils des années septante et hautement ringards, et côte à côte. Paolo vint prendre la main de son pote pour la poser sur son superbe engin, puis il alla quérir le mignon objet d'Anicet, qui frémit.
— Tu veux pas ? souffla-t-il.
— Mais si, bien sûr ! Mais... enfin, tu comprends, non ?
— Première fois ? — Anicet opina — Ben... moi aussi.
On se branla fort doucement, et en silence... Tout juste si l'on n'entendait pas battre les cœurs de ces jeunes messieurs ! Et l'on avait oublié les notes venues d'en face.
— À quoi tu penses, osa Paolo après un long silence.
— T'es beau.
— Oh... merci. Je peux t'en dire autant ?
— Ouais, c'est sympa. Oh ! Mate le mec !
Le pianiste était debout... et la queue en l'air. Ah, le beau spectacle que ce sportif se saisissant le vit pour lui donner quelques coups de poignet, avant se de repencher sur son clavier, en alternance ! Puis le mec saisit une bouteille dont il fit péter le bouchon : des bulles ! Il s'en servit dans un superbe verre de cristal coloré et but, non sans se tenir la bite de l'autre main...
Le jour déclinait, et il avait depuis un moment mis les grandes lumière, aussi ne ratait-on rien de son spectacle.
— Tu crois qu'il nous a vus ? demanda enfin Paolo, dont le gland ogival était fort mouillé.
— Tu penses qu'il fait ça pour nous ?, Je sais pas. Mais bon ! On en profite, c'est tout...
Et la représentation dura encore une bonne heure, avant que les lumières de la fête s'éteignissent en face.
On avait joui en se matant de près, et l'on fit réchauffer les restes de la pizza de Paolo, en faisant un dernier sort à la bouteille de genièvre.
Un peu pété, le Paolo ! Aussi Anicet lui proposa-t-il de dormir céans.
— Ouais... mais t'emmerde pas, je prendrai le canapé, ça ira !
— Et tu seras surtout aux premières loges pour mater l'érection matinale du voisin !
— J'te préviendrai, s'tu veux...
On s'en tint là pour ce soir, et l'on se coucha, bien rêveur...
Au matin, Paolo entra dans la chambre d'Anicet, qui ne l'avait d'ailleurs pas fermée, et découvrit son pote dormant nu et avec un joli gourdin matutinal... qu'il vint effleurer du bout des doigts.
— Oh, c'est toi... soupira Anicet en s'éveillant. Reste ! ajouta-t-il alors que Paolo avait ôté sa main.
— T'es sûr ?
— Viens.
Ainsi commença un nouvel épisode de la grande épopée humaine. Mais cet épisode ne constitua pas un chapitre, il s'en fallut de beaucoup ! Car ces minets manquaient d'estomac, c'est le moins qu'on puisse dire, et ils se branlèrent comme des débutants, oui ! Sans aller jusqu'à la crue finale, eh non ! Des amateurs, je vous dis.
Et ce fut la queue roide (qu'il avait fort belle, oui-da) que Paolo alla ouvrir en grand la fenêtre du salon... juste au moment où le voisin ouvrait la sienne... et la queue en l'air.
Bref, un moment d'émotion, de part et d'autre de la rue. Le mec envoya un large sourire à Paolo, qui dut bien y répondre... et laisser la fenêtre grand ouverte. Où parut alors Anicet, tout aussi dépouillé... mais vous savez que les maisons n'étaient pas au même niveau.
L'autre leur fit alors signe de venir, tout sourire, et insistant ; on se regarda et, sur un nouveau geste de l'autre, on opina.
Où l'on, arriva, tout fraîchement douché, et dans ses petits souliers, façon de parler. L'autre reçut nu, à l'étonnement des deux puceaux... qui n'en menaient pas large.
Ah ! Il était nomdedieusement beau, ce pianiste-là ! Fin mais musclé, délicatement velu, légèrement hâlé, et d'un souriant ! À damner les Trônes, voire les Principautés ! [deux des neuf chœurs des anges]
— Salut les mecs ! Moi, c'est Rodolphe. Vous excusez ma tenue, mais la chaleur ! Faites en autant, si vous voulez : y a pas de voisins, et on est entre hommes, ah ! ah !
Les minets se regardèrent et Paolo se contenta d'ôter son p'tit haut, imité par Anicet. L'autre reprit :
— Je marche aux bulles... C'est pas la meilleure idée uand y fait chaud, m'enfin... Ça vous tente ? Il est tôt, mais...
Incapables de souffler mot, les minets acquiescèrent par défaut...
— Quand j'ai vu l'auto partir, j'ai cru qu'il n'y avait plus personne, et je me suis permis d'ouvrir... car tout le monde n'aime pas le piano ! Puis je vous ai vus, et... j'ai été content d'avoir des auditeurs... et spectateurs.
— C'était Mozart, ou Haydn ? osa Paolo, désireux de paraître cultivé devant la splendeur.
— Pas loin ! Mais c'était Kuhlau... Je vous en rejouerai.
Mais décidément, c'était le physique de l'artiste qui fascinait les deux puceaux, et il s'en rendit compte tout de suite. À la stupéfaction des mectons, il demanda alors :
— Vous êtes ensemble, j'imagine, ou ça va pas tarder ?
Les minets se regardèrent, et rougirent fortement.
— J'ai dit une bêtise ? Pourtant... oui, je vous verrais bien ensemble. Vous... vous vous êtes quand même déjà amusés ensemble, non ?
Tétanisés, les minets firent un petit non de la tête.
— Bon ! À boire ! fit Rodolphe en allant à la cuisine.
— Tu veux te barrer ? souffla alors Paolo.
— Ah non, alors ! Et toi ?
— Ah non, alors !
Rodolphe reparut alors avec un plateau, et fit signe aux mecs de lui faire une place entre eux sur le canapé. Puis il servit et l'on trinqua en silence.
— J'ai pensé que je m'ennuierais, en venant dans cette rue... mais avec mes p'tits voisins, ce ne devrait pas être le cas ! Tchin ! conclut le pianiste en posant sa main libre sur la cuisse de Paolo... qui se sentit immédiatement bander.
Il était tôt, et il faisait déjà chaud : l'effet des bulles ne se fit pas attendre... et les minets se mirent à sourire bêtement. Changeant sa flûte de main, Rodolphe, prit la main d'Anicet pour se la mettre sur la touffe et il souffla à l'oreille de Paolo :
— Toi aussi, tu veux ?
L'artiste pizzaïolo ne se le fit pas répéter. Ayant alors posé son verre, Rodolphe vint malaxer les entrejambes de ces jeunes gens, où il ne fut pas déçu ! Il se mit à bander, et ce fut Paolo qui premier osa l'empoigner...
La suite vous est déjà connue : Rodolphe mena ses jeunes gens vers des destins immédiats qu'ils n'eussent imaginés une heure plus tôt... mais qui rencontrèrent si pleinement leurs intimes aspirations !
Plus précisément, Rodolphe prit alternativement les poignets de ces garçons pour leur poser la main sur d'autres cantons... mais pas les siens. Et il lui parut qu'il avait visé juste, car les minets ne se perdirent point en vaines palabres !
Bref, il organisa là une journée de « bienvenue au club », arrosée de musique (il avait des tas de CD de Kuhlau), de première bourre... si j'ose dire. Car ce fut aux minets de le défoncer en alternance, et avec un ravissement certain.
Là-dessus, il fallut bien prendre des mesures quant à l'avenir de ces folies : où Rodolphe révéla que son jardin donnait, à l'arrière, sur un petit chemin qui serait bien pratique, si ces garçons décidaient de revenir, après le retour des parents d'Anicet...
Or donc, ces. jeunes gens passèrent la nuit chez le beau pianiste, où ils en apprirent de belles ! Et là, pas question de nier l'évidence : ils avaient des trucs à se dire, ce deux-là !, Mais le lendemain commença au café... avant qu'on se remît à l'étude Et pas celles de Kuhlau ! Et en vingt-quatre heures, ces deux loupiots passèrent de l'état de puceau intégral à celui de p'tit vicelard urbain !
Ce soir-là, c'était le grand jour : une semaine après le début de ces folies, on allait s'enculer gentiment. Certes, les minets avaient déjà défoncé Rodolphe à qui mieux mieux, mais il les avait convaincus de s'y mettre aussi... Selon les règles universellement admises, ces jeunes gens s'entrebouffèrent la rondelle avec ardeur, avant de passer aux choses sérieuses : succès sur toute la ligne.
Il fallut bien que les parents rentrassent : c'est là que le p'tit chemin au bout du jardin entra en scène. Depuis, ça nique à tout va, entre deux sonates de Kuhlau et consorts...
RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 08-09-2024 Coucou les gens, A date du 22 septembre, ACSH reprendra sa vitesse de croisière habituelle, avec une nouvelle photo. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 08-09-2024 Je ne serai jamais trop fan de bulles, ni vraiment des torses (même finement) poilus, mais toujours et absolument de la tendresse et de la douceur des récits de Louklouk! Le bad boy du squat est très mignon, miam-miam RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 08-09-2024 Pour le dernier (?) récit du pianiste, déjà le vieux prénom Anicet est dès le début un indice sur l'auteur et sa façon de raconter l'histoire et son déroulement général est typique des des récits de Louklouk, ce qui confirme la première impression. Anicet et Paolo sont vraiment timides. Heureusement que Rodolphe prend l'initiative de mes inviter. Mais se retrouver face à face en tenue de peau en ouvrant la fenêtre le matin ne peut que faciliter un premier contact. Je laisse maintenant la parole à inny-2. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - inny-2 - 08-09-2024 (08-09-2024, 02:25 PM)fablelionsilencieux a écrit : Coucou les gens,Si j'ai d'abord hésité à proposer ce récit sans avoir à l'écrire, c'est en me demandant s'il était opportun de publier dans "À chacun son histoire" des textes déjà parus sur slygame. Je me suis d'ailleurs aussi demandé si en proposant le titre "Les nouveaux voisins", fablelionsilencieux n'avait pas pioché l'idée dans le récit en question. Mais finalement, la rubrique "À chacun son histoire" a été assez peu active durant l'été et donc j'ai choisi de publier ce récit qui est presque le début d'un autre beaucoup plus long dont le vrai auteur est inny qui n'a plus donné de nouvelle sur doctissimo après le 16 mai 2013. Plusieurs lecteurs ont souligné la conjonction de circonstance improbables, mais personne, même pas KLO7514 qui fut un commentateur régulier du récit n'a fait le rapprochement avec Sombres secrets. Etant entendu que bech ne devait rien dire à ce sujet jusqu'à ce que fab donne l'auteur du récit. Par rapport aux probabilités fortement improbables, Jeremy et François sont en réalité de vrais jumeaux issus d'une fécondation in vitro et d'un don d'embryon. Une partie de la quête de François dans laquelle Jeremy suivra sera de connaître la cause de leur ressemblance. Mais d'autres péripéties à partir de la rencontre entre Bruno et Jeremy lourde de conséquences avec notamment un accident en traversant la route, un don de sang sans que le donneur ose avouer qu'il prend un traitement préventif contre le VIH se rajouteront. Mais ce traitement est-il vraiment utile et l'accident était-il vraiment accidentel ? Ce récit d'inny a par certains aspects des allures de roman policier. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 18-09-2024 Défi titre : Le Renard et le Lapin — Ça t’a plu, Jonas ? — C’était délicieux, marraine, je n’avais jamais mangé coréen, mais c’est pour moi cette fois, j’insiste, ai-je dit, alors que le serveur venait prendre mon payement à table, en me regardant timidement avant de porter le regard sur le dessin de mon tee-shirt, un renard qui dit ‘’Fox me, big bad wolf’’, un jeu de mot un peu nul sur ‘’Fuck me, grand méchant loup’’ qui ne fait rire que moi, et en tout cas pas ma marraine, prof de maths, et nulle en langues. Je l’ai fixé en retour, pour remarquer une sorte de broche, au revers de son veston, une bestiole aux longues oreilles, remonter sur son visage impassible et, par provocation, lui glisser ‘’Qui dévore qui, à votre avis ?’’ avec un clin d’œil. — Vous… Enfin, le vôtre… C’est mon signe du zodiaque, a-t-il murmuré, pour se raidir et, avec un signe de tête respectueux, s’enfuir, avant que mon attention soit attirée, à ma droite, par une présence imposante. — Bonsoir, madame Dutilleul, vous ne vous souvenez pas de moi, mais… a dit un grand mec qui a directement calé ses yeux marrons dans les miens. — Mais bien sûr, Antoine, ce n’est pas si vieux. Que deviens-tu ? — Après le lycée… et encore merci de m’avoir accordé la moyenne dans votre cours, je suis maintenant à la fac, en STAPS. Alors qu’il ne me lâchait pas du regard, j’ai furtivement pensé que ce serait péché de ne pas consacrer sa carrure et ses muscles à une profession liée au sport. Nous avons quitté l’établissement, non sans que j’aie glissé au jeune, timide et toujours impassible Asiati’ ‘’C’était… parfait, qui sait, à bientôt’’ avec un nouveau clin d’œil appuyé, un peu gratuitement, en espérant le déstabiliser. En raccompagnant ma marraine à sa voiture, elle m’a demandé si je connaissais Antoine. — On est vingt mille étudiant à l’université… — Évite-le, Jonas chéri, il était un étudiant charmant, pas terriblement brillant, mais il avait la réputation… eh bien… de préférer les garçons. — Vraimeeent ? Lui ? Je ne peux pas y croire, ai-je ironisé, pour ajouter ‘’On les imagine chétifs, en tee avec des messages à double sens, faisant des clins d’œil à tout-va… Incroyable.’’ — Protège-toi de ces gens, mon filleul adoré. ‘T’inquiète, j’ai trois capotes en poche en permanence, marraine’, ai-je pensé, avant de me diriger vers le Gay-Pied et sa faune arc-en-ciel. Après une demi-heure, mon smartphone a sonné au milieu de la musique et du brouhaha ambiant, et l’écran a dévoilé un numéro inconnu. — Oui ? — Salut, tu… crrr… staurant. Désolé… crrr… tard, mais tu voudr… crrr… encore… crrr… un verre ? — Réception pourrie, ici, c’est qui ? — An…crrr…ane. — Ah ! Bien sûr que oui ! Je suis au Gay-Pied, là, tu vois ? — Je… crrr… vingt minu… crrr… ok ? ‘Punaise, mais oui, l’ancien élève de marraine, le mètre quatre-vingt de testostérone et peut-être, s’il a le défaut que la légende prête au milieu du sport, blindé de stéroïdes !’ J’ai rêvé un instant de ses yeux bruns calés dans les miens alors qu’autre chose, ailleurs… avant d’être ramené à la réalité de la conversation avec ce petit mec pâle et décoloré, par son doigt qui glisse sur le dessin de mon tee, et accessoirement sur mes pectoraux, pas beaucoup plus développés que les siens, en réalité. J’ai fini par repousser sa main, et expliqué que ‘’Non, décidément, aucune chance que je devienne ton grand méchant loup ce soir’’. Il a grimacé de dépit, avant de détourner le regard sur ma gauche et d’ajouter ‘’En tout cas pas pour moi.’’ Je me suis tourné sur… le jeune Asiatique de la Perle de Corée, bien plus souriant, là. — C’est sympa, je ne savais pas si tu accepterais… — Ben oui, naturellement… euh… cool, oui, cool… tu bois quoi… euh, excuse-moi, ton prénom, je n’ai… ? — Twan. En complet, c’est Ânh-Twan, ils sont doubles, chez nous. Tu me plais beaucoup, tu sais… Je kiffe déjà beaucoup les mâles Européens, aux yeux clairs comme toi, et dotés d’autres… détails anatomiques. Wow ! Il y va cash ! Mais qu’est-ce que j’ai fait aux dieux, moi ? Je ne me souviens pas avoir pissé dans un temple ou sur un totem, pourtant… Après le peroxydé d’il y a deux minutes, et surtout, mon ex qui, après deux ans, m’a benné comme un laid pour chercher ailleurs… euh… je cite, ‘le plaisir que je lui donnais trop rarement’, je m’étais lentement résolu à explorer l’autre configuration, celle où j’offre mon corps à l’invasion par un autre, idéalement pourvu du double de ma masse musculaire, nommé Antoine, et voilà que je me retrouve potentiellement coincé dans mon… ‘rôle’ habituel, avec son presque homonyme. Je suis maudit ! Finalement, Twan est un garçon intéressant, et j’ai lentement été séduit par son esprit, avant que mon intérêt glisse doucement sur la perspective de découvrir ce que son costume de service pouvait cacher. — Mais, mon 06… Comment ? Tu as rempli la fiche pour être tenu au courant des occasions particulières au restaurant, la plupart des gens se contentent d’un nom et d’une adresse email, mais toi, tu l’as mentionné. — Je vois… Au fait, quelles sont les caractéristiques du signe du lapin, dans ta culture ? — Sociable… tendre… romantique… — Ici, ils ont la réputation de… plusieurs fois par jour… — Ça aussi… Il en faut beaucoup pour m’épuiser, Jonas. ‘C’est lui qui va finir par le faire’, ai-je pensé plus tard, enfoncé en lui pour la seconde fois, ses bras minces serrés sur mon torse, ses cuisses frêles remontées sur ma taille, ses talons pressés sous mes fesses, à peut-être commencer à me laisser imaginer que je lui donne réellement plus de plaisir que mon ex en admettait, du bout des lèvres, sur un mois. J’ai déjà relégué Antoine-en-un-mot, l’autre, le grand bouclé, dans la case des fantasmes qui ne resteront que ça, je ne vais pas m’ennuyer de sitôt de ce petit mec avide aux cheveux raides… En tentant de faire évoluer ce que nous construisons, jour après jour, vu que la légende urbaine sur leurs dimensions ne rend pas entièrement justice aux Asiatiques, Twan ne risque pas de me bousculer le coude du côlon, mais côté épaisseur, à ce que je vois… RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 18-09-2024 Je dirais : Jérémie ? RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 19-09-2024 Exact. Ça devient trop facile ce jeu. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 19-09-2024 Il lui a fait le coup du lapin, certes mais du "chaud lapin"! Si Twan est japonais d'origine, je penserais aussi à "lapine au kyo" et, s'il se lève aux aurores, à Tôt-Kyo...! RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 19-09-2024 RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 25-09-2024 Un dernier défi, Liste de mots : Bérenger fait des miracles
— Dans ta grande mansuétude, t'aurais pas une poudre de perlimpinpin à me refiler ? demanda Armel à son pote Vincent.
Ces deux minets étaient inséparables depuis la seconde, mais pas si intimes que ça, voyez-vous... Oh ! bien sûr qu'on s'était souvent vu à poil au vestiaire de la piscine du lycée, m'enfin, ça n'allait pas plus loin.
Surtout, on n'avait jamais abordé les sujets importants... le premier, sans doute : garçons, ou filles ? Certes, on se savait puceau, mais bon... Cela restait indicible.
— Qu'est-ce qui t'arrive encore ?
— Y m'faut un philtre d'amour.
— Ah ! Alors pour ça, il me faut le nom de la personne, son âge, son sexe, et ses quartiers de noblesse depuis la Révolution liégeoise !
— Hein ? s'écria Armel, tu déconnes, là ?
— Je rigole. Je ne fais pas dans la droguerie de village, moi ! Mais si tu me dis qui c'est, alors je peux t'élaborer des stratégies gagnantes, comme disent les politiques.
— Ah ! oui, c'est ça qui me rassure !
— Du calme. Donc, t'es amoureux. Et de qui ?
— Ben... fit Armel en regardant le tapis.
— Je la connais ?
— Euh...
— Donc c'est oui. Bérenger ?
— Hein ? Mais...
Armel rougit violemment et baissa le nez jusqu'aux chevilles. Il parvint cependant à articuler :
— Pourquoi tu dis ça ?
— Parce qu'il est éblouissant, beau, bien foutu, déconneur et même clownesque... Le rêve de tous les gentils garçons, quoi !
— Mais, Vincent....
— Bon ! Ma proposition n'est pas encore caduque, tu sais ? J'ai rien de mirobolant à te proposer, m'enfin... ça coûte rien d'essayer. On n'a plus que ça à faire de nos vacances, n'est-ce pas ? En espérant qu'il reste en ville lui aussi !
— Justement... J'ai appris qu'il avait un mi-temps tout l'été, pour se faire un peu de fric, et...
— Parfait ! Moitié du temps, y bosse, et l'autre moitié, galipettes !
— Vincent !
— Écoute ! J'ai assez vu comment tu le regardais depuis des mois pour être sûr de mon coup, allez ! Et puis... au fond, j'aimerais bien être à ta place.
— Hein ?
— Ouais... Faut du culot pour être amoureux d'un mec pareil.
— Mais pourquoi ?
— Hétéro, toutes les filles de la fac à ses trousses... et la bite qu'a pas le temps de sécher entre deux chattes !
— Vincent ! cria Armel, mais pourquoi tu dis des trucs pareils ?
— Peut-être parce que j'aurais jamais ce courage.
— Oh ! Pour ce que j'en ai, du courage ! Et pis tu viens bien de le dire, c'est la connerie absolue !
— N'empêche que je vais t'aider, tiens! Ça nous occuper c't été ! Et si c'est une connerie, je la ferai avec toi !
— T'es... Oh, t'es gentil, murmura Armel, laissant la place à un petit silence ému.
Ces jeunes gens terminaient leur première année de fac. Ils n'avaient pas de sous pour partir en vacances, et pas le courage de bosser... Au reste, la perspective de rester en ville pendant l'été leur agréait assez, au terme de leur première année de liberté.
Et devant un Armel épaté, Vincent se mit à échafauder mille stratégies plus fantaisistes l'une que l'autre...
Puis il se mit immédiatement au boulot : Armel savait le nom de la boîte de Bérenger, et il alla tout simplement planquer devant dès le lendemain midi. Bingo ! Faisant les cent pas, il n'avait pas l'air d'attendre, et il fut effectivement hélé par l'incomparable Bérenger.
— Je passais, mentit-il.
— Moi j'ai fini ! Tu fais quoi, là ?
— Je zonais...
— On peut bouffer ensemble, s'tu veux.
— Ben... ouais, sympa.
Il avait l'air ravi de trouver Vincent, le rude Bérenger, dont le t-shirt moulant donnait déjà des idées à Vincent. .Et après un arrêt à la supérette, on monta dans sa piaule. Quoique que passablement bordélique, l'endroit était accueillant.
— Quand j'ai une meuf, évidemment, je pousse à droite et à gauche, mais là, elles sont toutes parties faire bronzer leurs petits nénés sur la côte !
— T'as donc repris contact avec la Veuve Poignet ? fit Vincent, saisissant l'occasion.
— Ouais, m'enfin... c'est mieux de se faire tripoter... et pomper, aussi !
— T'as vraiment rien en ville, à c't' heure ?
— Non, et si ça continue, j'vais finir au Gay cochon rose !
— Ce serait p'têt' pas la pire idée de la semaine, après tout !
— Oh putain !... Me faire sucer par un pédé... Pfff... Chais pas, vraiment.
— On dit que les mecs sucent mieux que les nanas, pourtant.
— Ouais, ouais, je sais... mais c'est pas une légende urbaine, ça ?
— Je peux te garantir que non, mentit Vincent... sans doute aidé par la Leffe qu'il avait en main.
— Oh ! Tu t'es fait pomper par un mec, toi ?...
— Ben... plus d'une fois, oui ! rementit le minet.
— Oh p'tain... Ton pote Armel ?
— Hein ? Euh... non, non !
— T'emmerde pas, ça reste entre nous.
Sur ce, Bérenger termina sa chope, et émit un énorme rot, qui les fit éclater de rire.
— Tu sais quoi ? fit Bérenger en se levant, j'vais aller me doucher, fait trop chaud. Et t'as bien fait de voir large, je sens que j'ai soif !
Et de se déloquer sous l'œil intéressé et gêné à la fois d'un Vincent qui eut peur de se mettre à bander, car... il était réellement beau de partout, ce cochon-là !
Et même... Vincent eût juré qu'il en avait une à demi dure sous le nez... Peut-être suite à la conversation ?
En tout cas, il tut que les réserves de bonne belge étaient inscrites au compte de son Armel de commanditaire !...
Cinq ou six minutes plus tard réapparaissait le superbe sportif, dont je n'ai pas précisé que les poils, harmonieusement disposés, soulignaient parfaitement une musculature pas du tout excessive, quoique bien que réelle...
Mais là... Bérenger bandait, et pas qu'un peu ! Bel objet droit et lisse, et tout à fait dans les fantasmes de Vincent...
— T'y vas aussi ?
— Non, non, ça ira !
— T'y vas ! ordonna Bérenger, allez, j'te désape vite fait !
Et de joindre le geste à la parole, saisissant d'abord le t-shirt du garçon, avant de lui baisser vigoureusement le bermuda avec le slip.
— Nooon ! gémit Vincent.
Qui l'avait demi-dure... et n'imaginait pas prendre la poudre d'escampette !
— T'y vas, ou je te savonne moi-même !
— Oh ! Tu serais cap' de savonner un mec, toi ? lâcha Vincent sans y penser.
— Tu vas voir, p'tit con !
Le moment fut vif, d'abord, avant que Bérenger se calmât et savonnât Vincent plus doucement, beaucoup plus doucement... Un Vincent qui bandait comme jamais.
— P'tain, t'es monté, toi ! souffla Bérenger.
Vincent n'avait plus rien dans le crâne : il était tout entier aux mains de cette splendeur, et... Et advint ce qui devait arriver : il s'agenouilla et prit en bouche le bel objet d'iceluy. Qui ne lésina pas sur les décibels !
On changea enfin de position, en sorte que ce bel enfant eut la quéquette de Vincent à portée de main, et qu'il entreprit de le manipuler... non sans talent.
Enfin, les belligérants se firent jouir l'un l'autre... et Vincent avala tout le plaisir de Bérenger, qui soupira enfin :
— P'tain, t'es trop bon, toi ! Première fois qu'on m'avale le jus !...
Vincent, lui, n'était pas plus fier de lui que ça... car il pensait à ce pauvre Armel. Mais on grignota, non sans picoler aussi, et Vincent fut bientôt gêné des gestes de tendresse appuyés du beau Bérenger... Lorsqu'on eut fini la collation, celui-ci demanda :
— Tu reviens demain ? P'tain... Tu sais quoi ? Tu m'as donné envie de sucer...
— Ah ! fit Vincent en s'efforçant de sourire largement.
Dans la rue, Vincent avait les esprits dans tous les sens... mais il ne tarda pas à décider de tout dire à son ami, tout !
Il fila directement chez iceluy : il n'était pas quatre heures. Ça tombait bien qu'il fût un peu gris, car ça lui donnerait le courage de tout déballer : pas question de trahir son ami !
Vincent fut bref et sans fioritures, et Armel accusa le coup.
— Bon... J'ai plus qu'à fermer ma gueule, quoi... lâcha-t-il après un temps d'abattement.
— Non ! Ce mec est hétéro, c'est sûr ! M'enfin... il est du cul, surtout, et t'as toutes tes chances, du moins cet été !
— Mais... souffla Armel, défait.
— Il m'a convoqué demain : tu viens aussi, et hop ! Y dira pas non, j'te jure !
— Maiiis, maiiis... bêla Armel... tu nous vois... tous les deux...
— Si tu veux, je fermerai les yeux !
— Ooooh !... Je... Je sais pas...Non, non... murmura le garçon, mourant.
— Allez ! Je t'assure que tu ne regretteras pas l'expérience !
On continua sur ce thème un petit temps avant de se séparer... où Vincent reçut un appel de Bérenger.
— P'tain, tu m'as bien chauffé, mon p'tit ccohon ! Tu repasserais pas ce soir ? J'ai la pine à l'agonie, depuis ton départ !
— Oh ! Ben... Oui, pourquoi pas ?
Pour sûr que ce mignon puceau n'allait rater la chance de sa jeune vie! Mais il balança, s'il allait ou non en parler à Armel.
Il opta pour le oui et l'appela incontinent.
— Eh ben... Vas-y... et tu me raconteras.
— Viens !
Mais Vincent ne réussit pas à convaincre son ami.
Avait-il éveillé une vocation chez le bel hétéro ? Toujours est-il que celui-ci le reçut en boxer moulant, et avec bulles et petits fours de classe... Vincent opta pour une nouvelle stratégie... après la première flûte :
— Tu m'as demandé si j'avais fait des trucs avec mon pote Armel... Non, mais en fait... je suis sûr qu'il adorerait être là, ce soir.
— Sérieux ? Pour s'amuser, aussi ? Eh ben, pourquoi tu l'appelles pas ? fit Bérenger, l'œil brillant.
Vincent minauda un peu... ce qui eut pour effet que Bérenger insista, l'air tout excité, et il appela enfin son ami. qui refusa tout net.
— Dis-lui qu'on débarque chez lui ! fit Bérenger.
Après de longues négociations, agrémentées d'insolents mensonges, Vincent finit par emporter le morceau :
— Arrête ton vieux refrain ! Bien sûr que tu peux, et vite ! Allez, hop ! Sans vouloir te vexer, t'entendras pas crépiter les flashes des paparazzi en sortant de chez toi !
— Ah ! Ah ! Ah ! éclata Bérenger, quand Vincent eut raccroché. Il est aussi bien monté que toi, ton copain ?
— Justement, je sais pas encore...
— Super ! T'as envie de te le faire, avoue ! — Vincent opina. On va s'éclater, je crois. Jamais vu deux mecs baiser ensemble, moi !
— T'emballe pas !
— Trop tard ! fit Bérenger en virant son boxer, pour montrer son beau chibre en toute sa splendeur.
Et les opérations commencèrent sur le champ. Comme annoncé, Bérenger s'exerça à la sucette... pour laquelle il montra des talents certains ; au reste Vincent ne lésina pas sur les encouragements ni sur les louanges !
Une demi-heure plus tard sonnait Armel... penaud comme tout. Bérenger lui versa une demi-chope de crémant, que l'impétrant dut vider d'un trait, tandis qu'il était déloqué fissa. Il regardait ailleurs, le pauvret, quand Bérenger lui empoigna la quéquette... qui crût promptement, jusqu'à ce que Bérenger émît un long sifflement.
— Ouh ! En ben la Nature t'a pas raté, toi ! Tu mates ça, Vincent ?
Là, les deux minets durent échanger un regard incertain.
— Bon ! Qui fait quoi ? poursuivit Bérenger.
— Eh ben... On te pompe, et toi, tu nous branles, déclara Vincent sur un ton volontaire.
Ainsi fut fait, ce qui amena les garçons à échanger d'inattendus coups de langue, le long de la bite à Bérenger. Et puis les choses évoluèrent selon la courbe naturelle de ces choses... Bérenger demanda :
— Envie d'essayer de sucer... (mensonge, comme vous savez). Vincent, tu me montres comment on fait ? demanda-t-il en désignant la queue d'Armel.
Vincent évita les regard de son ami et plongea vite fait sur son magnifique engin, à l'immense soupir d'iceluy.
— Ouais, p'tain ! Pompe le bien ! Ça m'excite à mort, les mecs ! beugla Bérenger, qui se pencha soudain sur la biroute à Vincent.
Et peu après, Vincent fit signe à Armel de s'emparer de celle dudit... Puis on changea de sens, ce qui eut pour effet de mettre la bite à Vincent dans la bouche d'Armel...
Bérenger se mit à donner des ordres, et les minets obtempérèrent sans renauder : caresses partout, bisous partout, léchouilles partout... et pour finir le baiser bavouilleux... que ces Messieurs espéraient sûrement depuis longtemps, à les voir agir !
On se resuça, rebranla et relécha, avant de jouir ensemble en de forts ahanements.
— Embrassez-vous, les mecs, ça m'excite de vous voir !
On ne se fit pas prier, croyez-m'en !
— Sûr que j'aime les chattes, m'enfin... si vous avez rien de mieux à faire c't été... on recommence quand vous voulez !
— Pourquoi pas ? minauda Vincent, au sourire d'Armel.
La vie changea pour ces jeunes gens, du tout au tout : désormais, on s'amusa tous les jours avec le beau Bérenger, qui présida à toutes les expériences de ces garçons, à commencer par leurs premières pénétrations... auxquelles ils prêta ensuite le secours de son beau gourdin.
Avant quinze jours, les minets s'étaient avoué de tendres sentiments. Aujourd'hui, Bérenger reste l'ami de cœur... et de cul pour ce mignon petit couple.
RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 25-09-2024 Sans aucun doute un texte de Louklouk, ce qui en fait trois aujourd'hui. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 25-09-2024 De fait, il n'y a que Louklouk pour rendre le plus hétéro des hétéros au moins sympathisant, sinon complice, et parfois participant aux jeux entre garçons, avec autant de naturel. Comme pour écrire un texte fluide avec des termes incongrus imposés. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 26-09-2024 Toutes ces soirées commencent "molto bene" puis le bouquet final les laisse presque exsangues avant de recommencer le lendemain. Quelle vigueur ! Mais à ces âges, on a de l'endurance à revendre. . Hé bien, qu'ils en profitent, les bougres ! RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 01-10-2024 Coucou les gens, Je vous confirme que : Un rare pianiste était de @louklouk et le défi titre " Le Renard et le Lapin" a été proposé par @lelivredejeremie et, en fin, que le dernier défi : Liste de mots était de l'incomparable @Louklouk, maitre en ce domaine. ♂♂♂♂♂♂♂♂♂♂♂♂♂♂ ACSH reprend sa vitesse de croisière habituelle, avec la nouvelle photo. |