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Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable

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Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - bech - 15-02-2021

J'ai découvert cette histoire il y a quelques années à partir du titre, bien que je n'ai jamais été chez les scouts.

Toutefois, la partie scout semble courte pour ensuite dévier sur les relations entre Phil et Henri. J'avais donc trouvé le titre inadapté et n'avais pas tout lu.

J'ai recommencé la lecture de cette histoire en Janvier, pensant que, comme tu as écris une histoire qui s'appelle Julien, celle-ci pourrait s'appeler Henri.

Au début, c'est effectivement l'histoire d’un camp où suite à un orage, le groupe se réfugient dans une grange et ils se frictionnent mutuellement la dos pour se réchauffer. Dans ce but, Phil et Henri dorment dans le même duvet, les autres reprennent l'idée. Lendemain, il y a une branlette commune. Phil et Henri ouvrent le corps de l'autre chaque nuit et se donnent du plaisir entre garçons.

Il y a aussi leur B.A dans une propriété avec Alexandre un jeune de leur âge et une piscine dans laquelle ils se baigneront tous nus et feront une branlette partagée.

Les chapitres sur le camp scout s'arrêtent vite, la suite raconte le grand amour qui se développe entre Phil et Henri.

Pour la première semaine des vacances, la famille de Phil part en Vendée et décide d'inviter Henri dont les parents sont d'accord. La quasi totalité de la semaine se passe bien. Ils revoient même Alexandre et profitent des plages naturistes. Moi, je ne connais dans le coin que celle de St Hilaire de Riez.

Mais peu avant la fin, lors d'un arrêt a vélo, ils se roulent une pelle ce qui ne plaît pas à trois autres jeunes. Phil préfère mettre Henri à l'abri en lui demandant de partir chercher du secours. Au départ, les 3 jeunes mettent Phil à terre, lui pissent dessus et se branlent sur lui, mais quand celui qui a pris l'initiative veut le pénétrer avec un morceau de bois, les 2 autres lui disent qu'il va trop loin et se désolidarisent de lui en partant.

Philippe qui a perdu connaissance un certain temps est retrouvé par un médecin puis sa famille arrive.

Un grand classique qu'on retrouve dans l'histoire de Julien, Philippe fait pipi au lit la nuit suivante. Bon, là, il y avait de quoi être perturbé. Mais lorsqu'il s'agit de raconter ce qui s'est passé aux policiers, Henri se pissera dessus également.

En dehors de ce gros problème, tout marche bien entre Phil et Henri. Mais un soir, un appel téléphonique avertit que Henri a été tué dans un accident avec une voiture.

Encore une similitude avec l'histoire qui s'appelle Julien (mais il y a aussi l'Histoire de Michel et du gendarme François qui traite d'un accident de voiture et de ses conséquences). Dans ma famille, les décès plus ou moins jeune, ça a été surtout des cancers, même ma marraine tamponnée lorsqu'elle était jeune conductrice aurait eu une santé fragile après cet accident mais est finalement morte d'un cancer une trentaine d'années après.

Une maladie au risque d'issue fatal, on s'attend au résultat. Pour un décès par accident de la route, ça doit être bien pire car absolument pas prévu.

Lorsque Phil revient dans son groupe de scouts, ça se passe normalement avec la plupart, mais Roland le traite de salle pédé et s'en prend aussi au chef Jean Luc en le traitant de même.

Ça fait beaucoup en peu de temps pour Phil qui, de retour chez lui, tente de se suicider avec du whisky et des médicaments. Mais son jeune frère Jean le trouve dans sa chambre. 3 semaine de coma.

Jean Luc au courant de ce qui s'est passé fait le point avec Roland en lui apprenant notamment l'agression en Vendée. Roland en vient a regretter son geste et ira visiter Phil chaque jour à l'hôpital alors qu'il est toujours dans le coma. Finalement, quand Phil se réveille, il estime les excuses de Roland sincères mais n'est pas pressé renouer avec lui (je ne l'aurai pas été non plus).

Dès le début de sa rééducation, Phil flashe sur un beau blond aux yeux bleus de son âge qui l'a remarqué lui aussi. En plus, ils ont été mis dans la même chambre. C'est le début d'un grande amitié réciproque avec des plaisirs partagés qui fait que Benoît devient pour Phil le garçon qui remplace Henri.

En plus, Ben est dans un autre groupe de scouts et il y invite Phil qui y est bien accueilli. Du coup, le titre de l'histoire "le camp scout" recommence à se justifier et Phil a une opportunité pour continuer une activité de scouts sans fréquenter Roland qui a tout de même eu une attitude exécrable.

Je continuerai à suivre la suite.


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 15-02-2021

(15-02-2021, 01:11 AM)bech link a écrit :J'ai découvert cette histoire il y a quelques années à partir du titre, bien que je n'ai jamais été chez les scouts.

Toutefois, la partie scout semble courte pour ensuite dévier sur les relations entre Phil et Henri. J'avais donc trouvé le titre inadapté et n'avais pas tout lu.

J'ai recommencé la lecture de cette histoire en Janvier, pensant que, comme tu as écris une histoire qui s'appelle Julien, celle-ci pourrait s'appeler Henri.

Au début, c'est effectivement l'histoire d’un camp où suite à un orage, le groupe se réfugient dans une grange et ils se frictionnent mutuellement la dos pour se réchauffer. Dans ce but, Phil et Henri dorment dans le même duvet, les autres reprennent l'idée. Lendemain, il y a une branlette commune. Phil et Henri ouvrent le corps de l'autre chaque nuit et se donnent du plaisir entre garçons.

Il y a aussi leur B.A dans une propriété avec Alexandre un jeune de leur âge et une piscine dans laquelle ils se baigneront tous nus et feront une branlette partagée.

Les chapitres sur le camp scout s'arrêtent vite, la suite raconte le grand amour qui se développe entre Phil et Henri.

Pour la première semaine des vacances, la famille de Phil part en Vendée et décide d'inviter Henri dont les parents sont d'accord. La quasi totalité de la semaine se passe bien. Ils revoient même Alexandre et profitent des plages naturistes. Moi, je ne connais dans le coin que celle de St Hilaire de Riez.

Mais peu avant la fin, lors d'un arrêt a vélo, ils se roulent une pelle ce qui ne plaît pas à trois autres jeunes. Phil préfère mettre Henri à l'abri en lui demandant de partir chercher du secours. Au départ, les 3 jeunes mettent Phil à terre, lui pissent dessus et se branlent sur lui, mais quand celui qui a pris l'initiative veut le pénétrer avec un morceau de bois, les 2 autres lui disent qu'il va trop loin et se désolidarisent de lui en partant.

Philippe qui a perdu connaissance un certain temps est retrouvé par un médecin puis sa famille arrive.

Un grand classique qu'on retrouve dans l'histoire de Julien, Philippe fait pipi au lit la nuit suivante. Bon, là, il y avait de quoi être perturbé. Mais lorsqu'il s'agit de raconter ce qui s'est passé aux policiers, Henri se pissera dessus également.

En dehors de ce gros problème, tout marche bien entre Phil et Henri. Mais un soir, un appel téléphonique avertit que Henri a été tué dans un accident avec une voiture.

Encore une similitude avec l'histoire qui s'appelle Julien (mais il y a aussi l'Histoire de Michel et du gendarme François qui traite d'un accident de voiture et de ses conséquences). Dans ma famille, les décès plus ou moins jeune, ça a été surtout des cancers, même ma marraine tamponnée lorsqu'elle était jeune conductrice aurait eu une santé fragile après cet accident mais est finalement morte d'un cancer une trentaine d'années après.

Une maladie au risque d'issue fatal, on s'attend au résultat. Pour un décès par accident de la route, ça doit être bien pire car absolument pas prévu.

Lorsque Phil revient dans son groupe de scouts, ça se passe normalement avec la plupart, mais Roland le traite de salle pédé et s'en prend aussi au chef Jean Luc en le traitant de même.

Ça fait beaucoup en peu de temps pour Phil qui, de retour chez lui, tente de se suicider avec du whisky et des médicaments. Mais son jeune frère Jean le trouve dans sa chambre. 3 semaine de coma.

Jean Luc au courant de ce qui s'est passé fait le point avec Roland en lui apprenant notamment l'agression en Vendée. Roland en vient a regretter son geste et ira visiter Phil chaque jour à l'hôpital alors qu'il est toujours dans le coma. Finalement, quand Phil se réveille, il estime les excuses de Roland sincères mais n'est pas pressé renouer avec lui (je ne l'aurai pas été non plus).

Dès le début de sa rééducation, Phil flashe sur un beau blond aux yeux bleus de son âge qui l'a remarqué lui aussi. En plus, ils ont été mis dans la même chambre. C'est le début d'un grande amitié réciproque avec des plaisirs partagés qui fait que Benoît devient pour Phil le garçon qui remplace Henri.

En plus, Ben est dans un autre groupe de scouts et il y invite Phil qui y est bien accueilli. Du coup, le titre de l'histoire "le camp scout" recommence à se justifier et Phil a une opportunité pour continuer une activité de scouts sans fréquenter Roland qui a tout de même eu une attitude exécrable.

Je continuerai à suivre la suite.

Bonjour [member=27]bech[/member] !
Merci pour ton com !

Je suis heureux d'apprendre que tu as repris la lecture de ce récit.

Oui le titre "Au camp scout" se justifie car il faut évidemment lire les suites.
Ce récit n'est pas encore fini, il touche à sa fin, j'écris les dernières suites (entre 15 et 20).
Actuellement j'ai publié 123 pages du récit. Il en compte actuellement 850 !!!
Les activités scoutes vont se multiplier au fur et à mesure du récit qui s’étale sur quelques années!

Je ne vais pas re-commenter ton beau résumé, il est finalement assez complet et il va à l'essentiel.

Henri reste et restera toujours dans l'esprit (le cœur) de Phil, jusqu'à la fin!
Je ne vais tout dévoiler, tu découvriras cela de suite en suites.

Merci de me suivre dans ce récit qui comporte beaucoup de faits réellement vécus!

Je t'embrasse!

Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 16-02-2021

La semaine se passait bien, je pensais régulièrement à Benoît. Avec Marie nous discutions de l’avenir, de savoir comment j’allais pouvoir vivre avec un garçon et toutes les difficultés et les quolibets auxquels nous serions confrontés. Marie m’avait dit qu’elle serait normalement toujours présente pour nous et que nous resterions amis pour la vie.

Souvent le soir à la maison j’étais dans la lune. J’avais Benoît en tête. J’avais beau me résonner en me disant que je devais être plus présent lors des discussions lors du repas du soir, mais c’était plus fort que moi. Il faut dire que c’est lors du repas du soir que nous avions la possibilité de parler en famille de ce que nous avions fait durant la journée ou alors nous parlions d’autres choses relatives à la vie quotidienne etc.

Après le repas et après avoir débarrassé la table, souvent je montais dans ma chambre pour finir d’étudier pour l’école. Je mettais souvent un disque comme musique de fond.

Puis un soir, alors que j’étais couché sur mon lit dans ma chambre. J’étais dans la lune. Je pensais à Benoît et je me demandais si tout n’allait pas trop vite. La première réunion s’était très bien passée chez les scouts. Benoît était heureux que j’aie accepté de venir dans sa troupe. De plus nous étions dans la même patrouille. La seconde réunion s’était elle aussi très déroulée.

On frappait à la porte. J’avais dit d’entrer. C’était maman. Elle me regardait et elle m’avait dit :

Mam : « Toi Phil tu es dans la lune, tu penses à quelque chose qui t’embête. Tu sais que je suis ta maman et que je vois très bien que tu as un souci. Tu sais que tu peux tout me dire mon grand.

Moi :  Oh oui maman, je sais que tu ressens beaucoup de chose. Oui il y a quelque chose qui me chagrine.

Mam :  Tu veux me dire quoi !

Moi :  Maman c’est délicat. Je ne sais pas si je dois ou pas…, enfin je suis perdu.

Mam :  Tu ne sais pas si tu dois ou pas quoi. C’est dans ta tête, tu penses à Henri, ou alors c’est autre chose.

Moi :  Oh maman, non ce n’est pas Henri, mais peut-être, c’est compliqué.

Mam :  Je vois que depuis quelques jours tu es songeur. Tu peux tout me dire, je suis ta maman et je t’aime.

Moi :  Bon, maman tu sais Benoît alors qui était dans la même chambre à l’hôpital, il m’a bien aidé à remonter la pente.

Mam :  Oui et tu vas dans sa troupe scoute depuis peu de temps.

Moi :  Oui, mais tu sais que depuis que je l’ai vu à l’hosto, à la première seconde, j’ai eu comme un flash. Je crois que je suis tombé amoureux de lui.»

Mam :  Ah bon, maintenant je comprends. C’est ça, tu te demandes ce que nous allons penser de toi après avoir aimé Henri.

Moi :  Oui Maman, c’est ça. J’ai peur d’aller trop vite, j’ai peur que vous ne me compreniez pas, que vous pensiez de moi que je suis un ingrat d’oublier si vite Henri. Mais maman, Henri est dans mon cœur pour toujours. Mais je dois vivre, penser à autre chose et cet autre chose c’est Benoît.

Mam :  Merci de m’avoir dit ce qui te passait par la tête en ce moment. C’est vrai que tu ne dois pas aller trop vite en besogne. Tu dois peut-être laisser encore un peu de temps au temps. Mais je vais te dire autre chose, c’est que je serai de ton côté pour que tu puisses t’épanouir avec Benoît si c’est ce que tu veux.»

Moi :  Tu sais maman, les parents de Benoît ne sont pas au courant qu’il est homo. J’ai peur de la réaction de ses parents.

Mam :  Ah bon, mais il faudrait que Benoît en parle à ses parents. Ce n’est pas évident. Tu crois que je dois leur parler ?

Moi :  Non, je crois que c’est à lui à le faire. Mais je ne suis pas à l’aise.

Mam :  Je te comprends, il faut que benoît réagisse avant qu’il ne soit trop tard.

Moi :  Je vais lui en parler au plus tard ce week-end.

Mam :  Je crois que c’est mieux. Puis je pense que pour lui il y aura un poids en moins sur le cœur ou sur la conscience.

Moi :  Oh merci maman, je pense que tu as raison. Je t’aime tu sais, je t’aime et toute la famille aussi. Mais ne dis rien aux autres pour le moment.

Mam :  Pas de souci mon grand. Aller, viens dans mes bras mon bébé.

Moi :  Oh maman, arrête, je ne mets plus de lange !»

Mam : Mais c’est pour te taquiner mon grand. »

Nous nous étions enlacés et maman m’avait donné un baiser sur le front. J’adorais ma maman, elle avait le don de me faire parler et à chaque fois, j’avais comme un poids qui disparaissait.
Il fallait maintenant que Benoît dise quoi à ses parents. J’allais avoir l’occasion de lui en parler ce week-end car j’allais loger chez lui samedi soir, la veille de la réunion chez les scouts.

Le reste de la semaine s’était bien passé. J’avais parlé avec Marie lors d’une récré au bahut. Je lui avais dit :

Moi : « Tu sais Marie, ma mère avait tout deviné. Elle s’était rendu compte que je n’étais plus comme avant.

Mar :  Oui, tu sais Phil une maman c’est comme ça, elle ressent beaucoup de choses. Elle a donc su que tu étais une nouvelle fois, amoureux !

Moi :  Oui, c’est ça. Comme étais souvent dans mes pensées, elle avait deviné qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Puis je lui ai finalement expliqué que j’aime Benoît, mon ami avec qui j’avais sympathisé à l’hosto.

Mar :  Ah, et puis de son côté à Benoît, il a enfin dit quoi à ses parents ?

Moi :  Non, il n’a rien dit et ils ne sont même pas au courant qu’il est gay.

Mar :  A mon avis, c’est mal barré. Il est grand temps qu’il réagisse car aussi non vous allez être confronté à un gros problème. S’ils sont homophobes, ses parents, je ne donne pas cher de votre peau, façon de parler.

Moi :  Je sais, je ne vais pas le faire à sa place.

Mar :  Mais tu peux insister, car aussi non, je crois que ça ne va pas le faire !

Moi :  Merci Marie. Bien sur tu restes muette, il ne faut pas que les autres de l’école apprennent que je suis gay. Je peux te faire confiance ?

Mar :  Mais grand bêta. Je serai muette.

Moi :  Merci Marie, tu es vraiment, super comme amie.

Mar :  Ne t’inquiète pas mon Philou, tu peux avoir confiance en moi. »

Marie et moi nous nous étions donné une bise sur la joue. D’autres gars de l’école nous avaient vu et chantaient : « Il est amoureux, elle est amoureuse, … » Finalement ça allait faciliter les choses. Je ne serais pas pris pour un « pédé » comme ils avaient l’habitude de dire face à certain qui apparaissaient un peu efféminés. Je ne le suis pas, efféminé, heureusement !

J’étais soulagé après les paroles de Marie. Il fallait que je convainque Benoît de dire qu’il était homo à ses parents avant d’être confrontés à une réaction inconnue et donc imprévisible.

Nous étions déjà le samedi, en fin d’après-midi. J’avais préparé mon sac en vue de me rendre chez Benoît pour passer la nuit avant la réunion chez les scouts.
Maman m’avait bien dit de faire attention, car les parents de Benoît pouvaient très mal réagir s’ils découvraient que j’avais une relation avec leur fils.
Mes parents étaient partis avec Anne et Jean dire bonjour à une tante éloignée qui voulait absolument les voir. Moi j’avais échappé à cette corvée.

J’étais arrivé chez Benoît. Yves, le papa de Benoît, m’avait accueilli. Il était content de me voir et il me demandait comment j’allais au point de vue santé. J’avais répondu que ça allait déjà bien mieux. Puis j’avais été saluer la maman de Benoît, Arlette, ainsi que sa sœur Christine. Nous avions, Arlette et moi, parlé deux minutes, elle me demandait comment j’allais, si j’avais bien récupéré. Puis c’est enfin mon ami Ben qui avait pointé le bout de son nez. Il était toujours aussi beau avec sa chevelure blonde et ses yeux d’un bleu profond. Il y avait de quoi fondre face cette belle créature. Il fallait que je me domine et je lui avais serré la main en guise de bonjour. Lui, de son côté, avait très bien compris en me voyant que je n’avais d’yeux que pour lui.
Nous étions montés dans sa chambre où bien entendu il y avait un matelas placé à côté du lit de mon aimé.

Une fois la porte fermée, nous nous étions enlacés. Nos bouches s’étaient retrouvées, nos lèvres s’étaient ouvertes et elles avaient laissé libre passage à nos langues pour qu’elles puissent se toucher, se lécher, se mélanger, en un mot danser entre elles. J’étais à nouveau heureux. Mon Ben était là devant moi et nous nous embrassions. Nous étions restés collés l’un à l’autre durant dix bonnes minutes. Nous ne nous étions pas vus depuis une semaine. Pour nous c’était trop long, mais nous ne devions pas attirer l’attention des parents de Benoît.

Nous avions décidé de rejoindre les autres au rez-de-chaussée pour rester un peu en famille. Nous étions installés au salon et nous parlions de sports, de l’école et des activités annexes comme les sorties culturelles qui étaient parfois organisées dans les écoles ou même les soirées cinéma qui étaient suivies d’un débat. Bref nous avions échangé pas mal de choses, nous n’avions pas parlé politique, je pensais de toute façon que ce n’était pas trop bien vu chez Benoît. Je supposais que Yves et Arlette avaient leur opinion mais qu’ils ne souhaitaient pas en parler.

Nous nous étions mis à table pour le repas. Arlette avait fait des croques-messieurs accompagnés d’une salade composée et des carottes râpées. Nous avions très bien mangé et en guise de dessert c’était une coupe de glace vanille – chocolat.

Nous avions Benoît et moi aidé sa maman pour débarrasser la table et mettre le tout dans le lave vaisselle. Ensuite une soirée télé, soit une pièce de théâtre de boulevard. Nous avions bien rit.
A l’issue de cette pièce nous étions allés prendre une douche, l’un après l’autre avant d’aller dans la chambre. Benoît s’était couché dans son lit et moi j’étais allé me mettre sur le matelas pneumatique.
Nous avions bien fait, car la maman de Ben était venue voir si tout allait bien et également pour nous souhaiter une bonne nuit.

Une fois le calme régnant dans la maison, j’avais expliqué à Ben qu’il était urgent de mettre les choses au clair avec ses parents. Il devait leur dire qu’il était homo et également dire que j’étais son petit copain. Benoît hésitait encore. Je lui disais que cela devait difficile de se cacher, encore ce soir, si nous avions été dans le même lit en train de faire n’importe quoi, nous aurions été très mal à l’aise, et ce sans compter la réaction éventuelle de Yves ou d’Arlette. Nous avions décidé de ne pas dormir ensemble bien nous en avions follement envie. Il nous avait fallu du temps avant de trouver le sommeil.

Au matin, vers 07h30 je m’étais réveillé car j’avais entendu du bruit dans la maison. Ensuite Benoît m’a dit avoir entendu la voiture partir pour aller à la boulangerie, c’était semble-t-il Yves le papa de Ben. Nous nous étions alors levés pour aller prendre notre douche matinale. Nous étions donc nus dans la douche italienne. L’eau coulait sur nos corps, elle était chaude juste comme j’aimais. Puis nos sexes s’étaient réveillés eux aussi. Ben s’était rapproché de moi, il avait posé ses lèvres sur les miennes, elles se sont ouvertes pour laisser nos langues danser entre elles. Nos mains n’étaient pas en reste elles caressaient nos corps, nos fesses et ensuite elles étaient passées sur nos attributs dressés. Puis nous nous étions mis à nous masturber mutuellement, doucement avec volupté. Nous étions heureux d’enfin pouvoir nous faire du bien.

Puis d’un coup la porte de la salle de bain s’était ouverte. La père de Ben entrait et nous avait trouvé en train de nous donner mutuellement du plaisir. Après quelques secondes d’arrêt il s’était mis à crier :

Yves : « Ah non pas de ça chez moi. Je ne veux pas de « pédé » sous mon toit. Benoît dans ta chambre et Phil tu t’habilles et tu fous le camp de chez moi. »

Nous n’avions pas pu prononcer un mot. Nos sexes s’étaient dégonflés et Ben commençait à pleurer. Je m’étais essuyé, puis habillé. J’avais pris mon sac et j’étais descendu. Yves m’attendais dans le hall d’entrée, il avait ouvert la porte d’entrée sans un mot et l’avait refermée derrière moi.



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 16-02-2021

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Douche froide pour Phil et Ben puisqu’Yves les surprend en train de se caresser. Encore un homophobe…

Les ennuis recommencent et je pense que les prochains jours vont être très difficiles pour les deux amoureux.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 16-02-2021

(16-02-2021, 07:09 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Douche froide pour Phil et Ben puisqu’Yves les surprend en train de se caresser. Encore un homophobe…

Les ennuis recommencent et je pense que les prochains jours vont être très difficiles pour les deux amoureux.

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Oui Daniel, c'est la douche froide pour Ben et Phil! Yves surprend les deux garçons occupés à se caresser l'un l'autre. Les propos tenus sont en effet ceux d'un homophobe.
Il crie et demande à Phil de quitter sa maison.

De nouveaux ennuis commencent, des problèmes sont à craindre, d'autant plus qu'on sait que Phil a déjà attenté à ses jours !
Les prochains jours seront cruciaux pour les deux ados!

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire !

Je t'embrasse!

Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 17-02-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
La maman de Phil vient le trouver dans sa chambre. C'est l'occasion pour elle de discuter avec son fils car elle se rend compte qu'il est souvent dans la lune. Phil lui dit finalement qu'il aime Ben et que les parents de Ben ne sont pas au courant qu'il est gay.
Même Marie se rend compte que Phil a changé, il lui dit qu'il est amoureux de Benoit.
Phil se rend chez Ben la veille au soir de la réunion scoute. La nuit se passe bien, les deux garçons dorment séparément.
C'est au matin que ça se gâte, le père de Ben surprend les deux garçons nus sous la douche occupé à se masturber mutuellement. Il crie sur eux et met Phil à la porte.
Il est évident que Phil est dans le désarroi le plus complet. Il ne faut pas oublier qu'il a tenté de mettre fin à ses jours.
J'ai hâte de lire la suite.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 17-02-2021

(17-02-2021, 03:44 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
La maman de Phil vient le trouver dans sa chambre. C'est l'occasion pour elle de discuter avec son fils car elle se rend compte qu'il est souvent dans la lune. Phil lui dit finalement qu'il aime Ben et que les parents de Ben ne sont pas au courant qu'il est gay.
Même Marie se rend compte que Phil a changé, il lui dit qu'il est amoureux de Benoit.
Phil se rend chez Ben la veille au soir de la réunion scoute. La nuit se passe bien, les deux garçons dorment séparément.
C'est au matin que ça se gâte, le père de Ben surprend les deux garçons nus sous la douche occupé à se masturber mutuellement. Il crie sur eux et met Phil à la porte.
Il est évident que Phil est dans le désarroi le plus complet. Il ne faut pas oublier qu'il a tenté de mettre fin à ses jours.
J'ai hâte de lire la suite.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Tu as très bien résumé cette suite. Tout y est !
La maman de Phil sait maintenant que son fils est amoureux de Ben. Elle sait que les parents de Ben ne sont au courant de rien.
Marie, la confidente, sait que Phil est amoureux.
Phil va loger chez Ben avant la réunion scoute. C'est au matin sous la douche que les deux garçons sont pris en flagrant délit de masturbation mutuelle par le père de Ben.
Phil est mis à la porte.

Comme tu le soulignes, Phil est en plein désarroi. Il a déjà tenté de mettre fin à ses jours! Il faudrait qu'il puisse avoir du soutien de la part de sa famille ou d'une tierce personne sur qui il pourrait compter.
Nous en saurons plus dans les suites à venir!

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois !

Je t'embrasse!

Philou



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 18-02-2021

Troisième partie.      DESCENTE AUX ENFERS


Chapitre 1 : Au bord du gouffre.

J’étais dehors, le jour commençait à se lever et me trouvais à la rue, seul, avec les larmes aux yeux. Cette phrase résonnait encore dans ma tête : « Je ne veux pas de pédé sous mon toit. », « Je ne veux pas de pédé sous mon toit. », « Je ne veux pas de pédé sous mon toit. » ! Cela me rappelait ce que j’avais entendu de la part de Roland lors de la réunion à mon ancienne troupe. Je marchais droit devant moi, les yeux humides, la tête prête à exploser. J’avais l’impression de descendre dans un trou sans fond. Dans ma tête j’entendais : « J’en ai marre de voir ta sale gueule de sale pédé, dégage, rentre chez toi et va te faire voir chez les grecs. », c’étaient les parole de Roland, « J’en ai marre de voir ta sale gueule de sale pédé, dégage, rentre chez toi et va te faire voir chez les grecs. », j’avais la tête qui tournait, qui tournait.

Je savais que j’allais vivre une nouvelle fois des moments difficiles. J’allais encore une fois en prendre plein la gueule, c’était pour moi une nouvelle descente aux enfers. J’allais perdre Benoît, j’avais perdu Benoît. Un grand vide s’était une nouvelle fois fait autour de moi. Mais quand pourrai-je enfin vivre tranquille, sans avoir peur de perdre les êtres que j’aimais. Mais pourquoi fallait-il que le sort s’acharne ainsi sur moi et ceux que j’aimais.

Au même moment chez Benoît
.

La maman de Benoît revenait d’avoir été à la boulangerie où elle avait acheté les petits pains ainsi que les croissants. En entrant elle vit son époux, Yves, assis sur les marches d’escaliers menant à l’étage. Il avait la tête entre les mains. Elle se demandait ce qui était arrivé, elle demandait alors :

Arl : « Oh, Yves, il y a quelque chose qui ne va pas ?

Yve :  Je crois que j’ai merdé. Je ne sais pas ce qui m’a pris.

Arl :  Oui, mais quoi, tu as fais quoi ?

Yve :  J’ai mis Phil à la porte !

Arl :  Mais pourquoi tu l’as mis à la porte ?

Yve :  Je l’ai trouvé avec Benoît, dans la salle de bain, sous la douche avec Phil, ils s’embrassaient et se masturbaient mutuellement !

Arl :  Merde alors, mais tu sais que je m’en doutais, je savais que Ben aimait Phil. Mais qu’est-ce que tu as fait Yves. Il est où Phil maintenant et Benoît il est où ?

Yve :  Benoît est dans sa chambre et Phil, je ne sais pas.

Arl :  Mais tu te rends compte que Phil est encore si fragile, il a tenté de mettre fin à ses jours et toi le mets à la porte, mais tu es fou ou quoi !

Yve :  Je sais, je n’y avais plus pensé, mais je ne sais plus quoi faire.

Arl :  Bon je vais téléphoner chez lui. Mais tu as intérêt à aller voir Benoît. Je me doutais qu’il était homo, mais ce n’est pas pour ça qu’il faut le rejeter, au contraire, il faut le soutenir, merde alors !

Yve :  Pourquoi tu ne m’as rien dit.

Arl :  Je voulais en avoir le cœur net, et voilà c’est fait, mais pas dans des conditions comme celles-ci. »

Arlette avait pris le téléphone pour avertir les parents. Mais personne ne répondait, car ils étaient partis pour la journée avec la sœur et le frère de Phil.

Benoît était sorti de sa chambre et avait été trouver sa maman. Il était en pleur, il était très mal dans sa peau. Il ne savait plus quoi faire ni penser. Il s’était réfugié dans ses bras. Il pleurait à chaudes larmes.

Arl : " Allez Benoît, allez, calme-toi, calme-toi.

Ben :  Mais Phil, où est Phil, je suis désolé maman, mais je l’aime.

Arl :  Je sais Ben, je sais que tu l’aimes, je m’en étais rendue compte.

Ben : ‘Excuse moi maman, mais je me suis bien rendu compte que j’étais homo lorsque j’ai vu Phil à l’hosto.

Arl :  Tu n’as pas à t’excuser, tu es mon fils et je t’aime tel que tu es. Le plus important c’est de retrouver Phil au plus vite.

Ben :  Oh, merci maman.

Yve :  Je suis tellement désolé Benoît, j’ai réagi comme un con, j’ai merdé, je veux m’excuser de t’avoir fait du mal. Je t’aime Benoît, je t’aime mon fils.

Yves le papa de Benoît avait pris son fils dans les bras et lui avait fait un énorme câlin. Il ne restait plus qu’à retrouver Phil.

Arl :  Bon Yves, il faut aller à la recherche de Phil, il n’y a personne chez lui, il faut faire le tour du quartier pour le retrouver.

Yve :  Bon, passe-moi les clefs de l’auto, je vais y aller.

Ben :  Papa, je peux venir avec toi ?

Yve : «Oui Benoît, oui vient, nous allons chercher Phil ensemble. C’est ton ami, je suis tellement désolé. Pourras-tu un jour me pardonner.

Ben :  Tu sais papa, je suis comme je suis, tu m’acceptes c’est très bien, mais Phil a déjà tellement souffert, j’ai peur pour lui. On parlera ensemble plus tard. Je veux retrouver Phil, c’est ce qu’il y a de plus important maintenant ! »

Benoît était donc parti avec son père à ma recherche. Ils avaient sillonné tout le quartier. Puis en désespoir de cause ils étaient allés voir au local de la troupe scoute. Plus personne n’était là. Vers 13h30, ils étaient revenus chez eux. Arlette quand à elle avait tenté de contacter mes parents mais en vain.

Au même moment du côté de Phil, dans la rue.


J’avais parcourus pas mal de chemin. Puis je m’étais retrouvé près de la maison. Je m’étais souvenu que mes parents étaient partis pour le week-end chez une tante. Ils me l’avaient dit, mais j’avais oublié. Pas de clef pour rentrer. J’avais poursuivi mon chemin sur les trottoirs du quartier. Puis je m’étais rendu compte que j’étais près de chez Marie. Une fois chez elle, personne non plus. J’étais alors allé faire un tour vers le bois et vers la forêt.

La nuit commençait à tomber, il était près de 17h15. J’avais un peu froid malgré la veste que je portais. J’avais décidé de marcher pour me maintenir un peu au chaud. Je commençais à avoir faim. Puis j’avais gardé une bouteille d’eau dans mon sac, j’avais donc pu boire un peu.

Ayant assez marché, ayant envie de m’arrêter, je me suis assis sur un banc dans le parc. Je pensais toujours à ce que le papa de Benoît avait dit : « Je ne veux pas de pédé sous mon toit. » et en alternance l’autre phrase prononcée par Roland : « J’en ai marre de voir ta sale gueule de sale pédé, dégage, rentre chez toi et va te faire voir chez les grecs. ». J’avais la tête qui tournait, je ne savais plus où j’en étais. J’en avais assez de vivre comme ça, j’étais rejeté car j’aimais les garçons, car j’étais homo, j’étais un « pédé » !

Au même moment chez Benoît.


Yves et Ben avaient encore et encore tourné dans les environs sans me trouver. Ben disait à son père que les scouts devaient être rentrés à cette heure ci. Ils se rendaient au local où les scouts se trouvaient, ils étaient revenus de leur grand jeu.
Yves demandait alors à Jean-Pierre si j’étais venu à la réunion. La réponse fut « non ». Jean-Pierre se demandait pourquoi Benoît et moi nous n’avions pas été présents aujourd’hui. C’est Yves qui avait répondu qu’il y avait eu un souci à la maison. Il ajouta qu’il m’avait mis à la porte et que par la suite il regrettait son geste. Benoît pris alors la parole :

Ben : « Jean-Pierre, je peux compter sur toi !

J-P :  Oui, je vois qu’il y a quelque chose d’important qui te pèse.

Ben :  Jean-Pierre, je suis homo et mon père nous a trouvé Phil et moi sous la douche ce matin. Mes parents n’étaient pas au courant, mais voilà, Phil a disparu. Il faut le retrouver, il faut qu’il revienne, je suis perdu.

Des larmes coulaient sur les joues de Benoît. Yves le pris dans ses bras pour le consoler, mais rien n’y faisait, Ben continuait à pleurer.

J-P :  Si j’entends la moindre chose, je te préviens. Je vais aller faire un tour de mon côté.

Yve :  Merci, vous ne savez pas comme je m’en veux d’avoir réagi de la sorte. Phil est si vulnérable.

J-P :  Ne vous inquiétez pas, tout ce que je viens d’apprendre reste entre nous. Je ne dirai rien aux autres scouts, mais il faut que les autres chefs soient aussi mis au courant.

Ben :  Merci J-P, merci à toi. »

Au même moment à la maison.

Mes parents étaient rentrés avec Anne et mon frère Jean. Ils avaient préparé le repas du soir et attendaient le retour du scout de la maison d’un moment à l’autre.
Ne me voyant pas rentrer la maman avait pris contact avec Arlette par téléphone. Arlette était fort émue et ne parvenait plus à parler convenablement. Elle pleurait, maman lui avait dit qu’elle arrivait.

Chez Benoît.


Benoît et Yves venaient de revenir chez eux. Ma maman arrivait juste après. Elle avait été accueillie par Arlette. Elles se connaissaient et elles s’étaient embrassées sur les joues.
Arlette avait alors tenté d’expliquer ce qui s’était passé, mais elle n’y arrivait pas. C’est alors Benoît qui avait pris la parole :

Ben : « Voilà Jacqueline, je ne sais pas si Phil vous a dit ce qui se passait entre nous.

Jac :  Oui, je suis au courant depuis peu de temps. Et toi Ben, de ton côté, tu l’as dit à tes parents.

Ben :  Non, c’est ça le problème. Cette nuit nous avions dormi dans des lits différents pour éviter tout problème. Mais c’est ce matin, sous la douche nous nous sommes, enfin, nous nous sommes embrassés et puis nous avons, enfin nous …

Des larmes coulaient sur les joues de Ben. La maman de Phil voyait qu’il était très affecté. Puis ayant repris un peu de courage et d’aplomb, il avait poursuivi :

Ben :  Nous nous sommes masturbés ensemble. C’est alors que papa est entré dans la salle de bain !

Jac :  Merci Ben d’avoir été franc pour me le dire. Je vais te dire que je m’en doutais, je me doutais de votre amour naissant.

Yve :  Bonjour Jacqueline, la suite c’est à moi à la raconter. J’ai merdé, j’ai gaffé au plus haut point. J’ai crié que je ne voulais pas de « pédé » chez moi. J’ai envoyé Ben dans sa chambre et j’ai mis Phil à la porte. J’en suis désolé, je regrette, je ne sais pas où il est depuis ce matin. Nous n’avons pas arrêté de le chercher dans le quartier et les alentours, nous sommes même allés voir chez les scouts, il n’y était pas.

Jac :  Oh mon dieu. Oh non pas ça. Vous ne savez pas tout sur Phil, vous ne savez pas pourquoi il était hospitalisé, ou en partie seulement.

Ma maman avait les larmes aux yeux. Elle a du s’assoir pour ne pas tomber. Puis en reprenant ses esprits elle avait poursuivi :

Jac :  Je vais vous expliquer. Durant les vacances Phil avait invité Henri, son ami, son petit ami, a venir en Vendée avec nous. Oui Phil est homo. Et alors qu’ils revenaient de la plage à vélo, une fin d’après-midi, ils se sont fait agresser. Henri a pu s’échapper grâce à Phil. Mais Phil a été battu et molesté et ensuite violé.

Maman a du s’arrêter. Benoît pleurait d’entendre ce qui était arrivé. Arlette elle aussi avait les larmes aux yeux. Puis maman a poursuivi :

Jac :  Puis il y a eu le décès de son ami Henri, ça vous avez appris. Mais après, lors de la première réunion chez les scouts de son ancienne unité, il avait été traité de « pédé » et allusion avait aussi été faite sur la relation entre Henri et Phil. À la suite de cette réflexion, Phil avait quitté la réunion pour revenir à la maison où il a …. il a…,il a tenté de se suicider.

Benoît s’était effondré. Il ne le savait pas, il ne connaissait pas toute l’histoire.
Yves était devenu blanc comme un linge et avait failli s’évanouir en comprenant que ses paroles avaient pu avoir un impact énorme sur le moral de Phil.

Yve :  Mais ce n’est pas possible, ce n’est pas possible. Je suis un monstre. C’était à moi qu’incombait le devoir de les protéger et de les soutenir et à la place je gueule et j’en mets un à la porte. Mais qu’ai-je fait, qu’ai-je fait. »

Pendant ce temps là Christine était restée assise sur les marches d’escalier. Elle pleurait en silence. Elle comprenait la gravité de la situation. C’est Benoît qui avait été vers elle. Il l’avait prise dans ses bras pour la consoler, bien que lui aussi pleurait. Benoît n’en revenait pas d’avoir appris ce qui était arrivé à son ami Phil.



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 18-02-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Quelle suite!
Phil est super mal, il disjoncte, il répète en boucle les mots qui lui ont fait mal, ceux de Yves mais aussi ceux de Roland qui ont été prononcés il y a déjà quelques mois.
Errer comme ça sans but, par le froid et le mauvais temps n'arrange rien pour Phil.
Yves et sa famille, dont Ben, apprennent ce que Phil a vécu et dont il n'a jamais parlé. C'est alors la douche froide pour ceux qui l'aiment.
Il faudrait que Phil se ressaisisse au plus tôt.
Cette suite me fait mal au cœur.
J'ai hâte de lire les suites pour avoir des nouvelles de Phil.
Je t'embrasse
Philippe 


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 18-02-2021

(18-02-2021, 04:29 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Quelle suite!
Phil est super mal, il disjoncte, il répète en boucle les mots qui lui ont fait mal, ceux de Yves mais aussi ceux de Roland qui ont été prononcés il y a déjà quelques mois.
Errer comme ça sans but, par le froid et le mauvais temps n'arrange rien pour Phil.
Yves et sa famille, dont Ben, apprennent ce que Phil a vécu et dont il n'a jamais parlé. C'est alors la douche froide pour ceux qui l'aiment.
Il faudrait que Phil se ressaisisse au plus tôt.
Cette suite me fait mal au cœur.
J'ai hâte de lire les suites pour avoir des nouvelles de Phil.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Oui Phil est très, très mal. Les mots font souvent beaucoup plus mal que le coups !
C'est la douche froide pour les deux amoureux. Ils sont seulement au début de leur histoire que déjà de gros nuages noirs assombrissent leur vie.
Comme tu le dis, il faut que Phil se fasse aider, qu'il trouve une âme serviable pour le soutenir et le sortir de se très mauvais pas!

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois !

Je t'embrasse!

Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 19-02-2021

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Épisode dramatique puisque Phil erre dans la rue et ne trouve personne pour l’aider. Le père de Ben a compris qu’il a fait une grave erreur. Les parents vont tout faire pour retrouver Phil, espérons que ce ne sera pas trop tard.

Je te souhaite un bon week-end.

Je t’embrasse.
Daniel.


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 20-02-2021

(19-02-2021, 06:10 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Épisode dramatique puisque Phil erre dans la rue et ne trouve personne pour l’aider. Le père de Ben a compris qu’il a fait une grave erreur. Les parents vont tout faire pour retrouver Phil, espérons que ce ne sera pas trop tard.

Je te souhaite un bon week-end.

Je t’embrasse.
Daniel.

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Oui, suite dramatique, Phil est dans la rue, personne chez lui, personne à qui s'adresser pour l'aider.
Le père de Ben a compris son erreur, mais c'est trop tard le mal est fait.
La famille, les amis sont à la recherche de Phil.
Arriveront-ils à le retrouver et dans quel état?

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois !

Très bon week-end également!

je t'embrasse!

Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 20-02-2021

Dans la rue.

Je m’étais levé du banc et j’avais quitté le parc. J’étais une nouvelle fois sur les trottoirs du quartier. Je marchais, errant sans but, avec un mal de tête assez fort. Puis au fil des rues et des avenues, je me suis retrouvé près de chez Marie. Je me souvenais qu’une fois alors que j’étais allé étudier et revoir mes cours avec Marie, chez elle, elle m’avait fait découvrir l’abri de jardin situé au fond du terrain de sa maison. Elle m’avait montré où la clef était cachée. Je m’étais dit qu’il serait plus prudent de me mettre à l’abri car il recommençait à pleuvoir. J’étais passé par le long de la haie et j’avais retrouvé le passage vers le fond du jardin. La très faible lueur du réverbère m’avait permis de trouver la clef et d’entrer dans cet abri de jardin. J’avais trouvé les coussins des chaises du salon de jardin et je m’étais préparé un semblant de lit de fortune. Comme je commençais à avoir froid, j’avais enfilé tous les vêtements qui se trouvaient dans mon sac. J’avais déjà un peu plus chaud. J’avais aussi mis sur moi, en guise de couverture, la toile qui servait de parasol et qui était placée durant l’été sur une partie de la terrasse.

Je m’étais endormi, là sur ce lit de fortune, fatigué d’avoir marché presque toute la journée. Je me sentais comme apaisé.

Au même moment chez Benoît.

Maman était dans tous ses états. Les parents de Benoît ne savaient plus que faire. Benoît quant à lui tournait en rond, s’inquiétant pour moi.
Puis c’est maman qui avait eu l’idée de contacter mes amis en vue de voir se je n’étais pas chez eux. Elle avait dans son sac à main son agenda avec la liste des numéros de téléphone de ses amies et des parents des élèves de ma classe et d’autres connaissances.
Elle sonnait aux personnes de son répertoire, sans avoir pu me localiser. Puis encore une fois, maman avait pensé que j’aurai pu aller chez Marie. Elle avait tenté de téléphoner, mais la ligne était semble-t-il en panne. Maman avait alors décidé de s’y rendre pour en avoir le cœur net. Elle avait dit au revoir aux parents de Benoît et avant de quitter les lieux elle avait embrassé Benoît sur les joues en lui disant :

Jac : « Oh mon Benoît, nous allons tout faire pour retrouver Phil. Je sais que tu l’aimes et nous allons faire l’impossible.

Ben :  Merci Jacqueline, il faut absolument le retrouver, il fait déjà noir, il fait froid et de plus il pleut.

Jac :  Ne te tracasses pas Benoît, dès que j’ai des nouvelles je te téléphone.

Yve :  Merci Jacqueline, vous pouvez même sonner au milieu de la nuit, il faut que nous sachions si Phil a bien été retrouvé.

Jac :  Allez Yves, nous allons le retrouver.

Yve :  Je vais refaire un tour en voiture. Ben tu veux venir avec moi ?

Ben :  Oui papa, je viens avec toi ! »

Maman était partie chez Marie, tandis que, Yves et Benoît refaisaient les rues et les avenues déjà parcourues à plusieurs reprises durant la journée.

Chez Marie.

Maman était arrivée chez Marie. Il y avait de la lumière au rez-de-chaussée. Elle avait sonné à la porte. C’est Marie qui avait ouvert la porte. Marie a semblé très étonnée de voir ma maman à cette heure avancée de la soirée.

Mar : « Bonjour madame, entrez. Il y a quelque chose de spécial ?

Jac :  Bonjour Marie, tes parents sont-ils présents ?

Mar :  Oui, ils sont là, je vais les appeler.

Les parents de Marie avaient invité maman à enter dans le salon. Maman s’était assise dans un fauteuil et elle pris alors la parole :

Jac :  Marie me connait, je suis la maman de Philippe, enfin Phil pour ceux qui le connaissent.

Mar :  Oui Phil est dans ma classe, c’est lui que j’avais aidé à se remettre à niveau après sa sortie de l’hôpital il y a presque trois semaines à un mois.

Parents :  Oui, je vois maintenant, votre fils Phil est très gentil et c’est un amour, il est toujours très calme et très poli.

Jac :  Oui, merci. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, mais Phil a disparu depuis ce matin.

Mar :  Oh non, que c’est-il passé ?

Jac :  Marie tu es une amie de Phil, tu sais qui est Phil et ce qu’il a subi ou pas. Dis-moi exactement ce que tu sais.

Mar :  Oui et bien, je sais que Phil est homo, qu’il avait un petit ami Henri. Henri est mort à la fin des vacances. Je sais qu’il l’aimait bien et qu’Henri était avec vous en vacances. Puis je sais que, enfin alors qu’ils étaient à deux à vélo...ils ont…enfin.

La voix de Marie avait changé, elle était émue. Elle avait les yeux pleins de larmes. Elle était devenue un peu plus pâle.

Papa.M :  Marie, tu sais tu peux tout nous dire. Reprends-toi.

Mar :  Je sais qu’ils ont été attaqués par des homophobes et que Phil a su faire partir Henri, et ensuite que Phil a été battu, malmené, humilié et qu’il a été vi…vi…violé !
Marie fondait alors en larme. Maman était étonnée que Marie en sache autant. Puis maman demanda à Marie si elle en savait plus.

Jac :  Marie, tu en sais beaucoup, mais est-ce que Phil t’a parlé d’autre chose.

Mar :  Oui, il m’a dit qu’à la suite du décès de son ami Henri, qu’il avait été très malade et que c’est pour ça qu’il avait été hospitalisé.

Jac :  Merci Marie. Tu sais au sujet de son hospitalisation, ce n’est pas tout à fait comme cela que les choses se sont passées. En fait à la première réunion chez les scouts, il a été traité de « pédé » et on lui reprochait sa relation avec Henri. Phil ne l’a pas supporté. Il avait quitté la réunion et il était rentré à la maison. Et là, il a tenté de se suicider.

Marie éclata en sanglots. Elle n’était pas au courant. Elle pleurait en disant :

Mar :  Mais ce n’est pas possible, mais pourquoi ils ont fait ça, il est si gentil. Puis il est gay et alors c’est mon ami. Mais ce n’est pas possible.

Jac :  Heureusement que son frère Jean était rentré plus tôt et qu’il avait pu faire appel aux secours. Tu sais Marie, Phil est resté 23 jours dans le coma.

Mar :  Je n’en savais rien. Je voyais qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas mais je ne savais pas quoi. Maintenant je comprends.

Jac :  Tu ne sais pas où est Phil. Tu sais que ce week-end il était chez Benoît.

Mar :  Oui, je sais que Phil est amoureux de Benoît.

Jac :  Les parents de Benoît ne savaient pas que Benoît lui aussi est homo. Et ce matin c’est le papa de Benoît qui les a trouvés sous la douche dans la salle de bain occupé à s’embrasser et à se caresser. Il a crié en disant qu’il ne voulait pas de « pédé » chez lui et il a mis Phil à la porte. Depuis nous le cherchons.

Mar :  Mais ce n’est pas possible, il ne va pas encore tenter de mettre fin à ses jours, mais ce n’est pas possible. Mais non pas lui !

Marie était devenue blême, transparente. Elle pleurait. Les parents de Marie restaient sans voix.

Mar :  Je vous jure, je n’ai pas vu Phil aujourd’hui. Et je ne sais pas où il pourrait être»

Jac :  Merci Marie. Si Phil te contacte, averti moi directement, c’est très important.

Mar :  Oui, sans problème. Si de votre côté vous le trouvez, avertissez-moi. »

Marie est partie se réfugier dans les bras de sa maman.


Dans l’abri de jardin.

Il se faisait de plus en plus tard. Je n’avais aucune notion de l’heure qu’il était. Je dormais puis je me réveillais car j’avais froid ; puis je me rendormais. Je ne percevais presque plus la lumière du réverbère. J’étais comme dans les nuages, dans la brume. Je tentais tant bien que mal de me réchauffer, je me frottais les mains l’une contre l’autre. Puis je commençais à avoir
Froid aux pieds. Je ne m’inquiétais pas, j’allais revenir à la maison quand les premières lueurs du jour apparaitraient. Finalement je m’étais assoupi pour de bon.

Il faisait clair à l’extérieur, mais je ne savais plus bouger, j’étais transi de froid. Je ne parvenais plus à parler ou à crier. J’étais là, couché dans l’abri de jardin au fond de la propriété des parents de Marie.

A la maison.

Maman et papa étaient restés éveillé toute la nuit. Ils avaient téléphoné aux hôpitaux de la ville et au service de police du quartier. Une patrouille était passée à la maison et les policiers avaient pris tous les renseignements me concernant. Ils avaient dit qu’ils feraient des recherches entre la maison de Benoît, le local scout et la maison, tout en n’omettant pas les autres endroits susceptibles d’être contrôlés.

Anne s’était levée très tôt, elle n’avait presque pas dormi. Elle était inquiète. Jean lui dormait encore car maman lui avait donné un somnifère, car il était tellement anxieux et sur les nerfs, avant qu’il ne soit monté dans sa chambre et dans son lit.
Benoît avait téléphoné à la maison pour avoir des nouvelles. Il était très inquiet lui aussi. Il n’avait pas su dormir de toute la nuit. Il avait dit que Yves, son papa, avait encore circulé dans les rues jusqu’à trois heures du matin.

La vie continue.

Ce matin ni Marie, ni Benoît, ni Anne, ni Jean n’avaient pris le chemin de l’école. Ils étaient chez eux à attendre de mes nouvelles.
Juste avant de reprendre les cours, le directeur avait réuni tous les élèves sous le préau.

Dir : « Voilà mes élèves, vous connaissez Philippe ou pour les familiers « Phil », il a disparu hier matin. Ses parents sont inquiets. L’un d’entre vous a-t-il vu Phil dans le quartier durant la journée d’hier ? »

Pas de réponse. Personne, aucun élève ne m’avait vu dimanche en journée dans le quartier.



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 20-02-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Suite toujours aussi difficile et dramatique.
Personne ne sait où se trouve Phil. La famille, Ben et les siens, ainsi que les élèves de la classe n'ont aucun idée sur le lieu où Phil se trouve et se cache.
Il est urgent de le retrouver.
J'ai hâte de lire la suite.
Bon week-end mon cher ami.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 21-02-2021

(20-02-2021, 02:58 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Suite toujours aussi difficile et dramatique.
Personne ne sait où se trouve Phil. La famille, Ben et les siens, ainsi que les élèves de la classe n'ont aucun idée sur le lieu où Phil se trouve et se cache.
Il est urgent de le retrouver.
J'ai hâte de lire la suite.
Bon week-end mon cher ami.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Oui suite difficile, Phil erre et se terre alors que les autres (familles et amis) sont à se recherche!
Il est temps que Phil rentre car les conditions hivernales risquent de plonger Phil en hypothermie !

Merci Philippe de commenter le récit à chaque fois !

Bon dimanche Philippe.
Je t'embrasse!

Philou