Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (/showthread.php?tid=50) |
Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 27-12-2020 Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel ( 8 ) Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil Frédéric, Koen et Peter marchèrent au bord du lac jusqu’à 9h30, heure à laquelle ils avaient rendez-vous avec Martin, le masseur des architectes. Il faisait beau, pas trop chaud, l’eau rafraîchissait l’atmosphère. Les amis enlevèrent leurs chemises. Graf & de Bruson étaient très éclectiques, le pavillon au bord de l’eau était recouvert de plaques d’ardoise grise, à l’intérieur comme à l’extérieur. Il avait forme d’un parallélépipède rectangle, perpendiculaire à la rive du lac, la paroi donnant sur celui-ci était une baie vitrée, ouverte en cette saison. Un escalier descendait jusqu’à une plage de sable. L’intérieur était occupé par un sauna finlandais, un bassin d’eau froide, une douche, des toilettes et la table de massage, recouverte d’un drap blanc. Martin les attendait, il n’était vêtu que d’un slip blanc minuscule. Koen admira ses pectoraux et eut la crainte d’être broyé. Frédéric remarqua la page déchirée d’un carnet, encadrée contre le mur. Il lut le texte suivant : En ce 6 juillet 1822 quatre jeunes amis invertis se sont baignés nus dans le lac et se sont touchés. Que nous restions amis au-delà de la mort. Eudes von R., Johann H., Olav et Georg. En dessous, il y avait des esquisses des quatre hommes, avec le pénis en érection. Martin donna des explications : — Ce papier a été retrouvé lors de la construction du pavillon, enterré dans une boîte. Nous disons depuis que c’est le premier camp naturiste gay de Thurgovie. — Le seul aussi, dit Frédéric en riant, et pas seulement pour le canton. Savez-vous qui étaient ces gens ? — Non, peut-être qu’on retrouvera un jour d’autres documents qui nous expliqueraient le but de leur voyage. Ils devaient voyager car il n’y a pas de nobles « von R » dans la région. Vous savez ce qu’il vous reste à faire pour perpétuer la tradition du camp naturiste gay. Je ne pense pas que vous soyez plus prudes qu’en 1822 et vous semblez bander tout aussi bien qu’à cette époque. Martin montra l’exemple et enleva son slip. Son pénis non-circoncis n’était pas très gros, le prépuce recouvrait entièrement le gland. Koen le regarda avec attention. — Tu peux le mater, mais pas le toucher. Cela ne me dérangerait pas, mais lors d’un massage tu dois rester passif. Et le masseur ne bande normalement pas, mais avec vous trois ce sera difficile. — J’aimerais bien que tu bandes, dit Koen, c’est juste pour mes statistiques. — Tu es incorrigible, fit Frédéric. Martin se plia aux désirs de Koen, il était royalement payé pour être très prévenant avec les invités de ses patrons. Son pénis érigé était dans la moyenne. Frédéric se demanda s’il se contentait de masser les architectes ou s’il les sodomisait aussi. Les trois jeunes gens enlevèrent rapidement leurs habits et les pendirent à des patères. — Qui désire se faire masser en premier ? demanda Martin. — Je propose notre pâtre grec, dit Frédéric. — C’est vrai qu’il ressemble à un pâtre grec avec ses cheveux et ses poils pubiens bouclés, tu es d’accord, Peter ? — Oui. — On peut tout te faire ? — Euh… je pense. Que veux-tu dire par tout ? — Mettre nos doigts dans tous les orifices de ton corps. Je vais laisser aussi Koen et Frédéric essayer. Si ça ne te plaît pas on arrête tout de suite. Tu n’es pas obligé non plus d’éjaculer. Je te conseille de pisser avant. Après s’être soulagé, Peter se coucha sur le ventre. La table de massage, dessinée spécialement par Graf & de Bruson, avait un trou au milieu afin de laisser pendre le pénis et les testicules, c’était plus agréable, ils n’étaient pas comprimés. Koen admira le petit cul rebondi de Peter et ne put s’empêcher d’écarter les fesses. — Ça va, docteur ? pas d’hémorroïdes ? de fistules comme Louis XIV ? demanda Frédéric en souriant. — Ce ne serait pas très prudent de le masser s’il en avait, expliqua Koen. — C’est quoi cette histoire de fistule ? s’enquit Martin. — La seule fois qu’un cours d’histoire m’a intéressé, quand notre professeur nous a expliqué très sérieusement comment elle avait été guérie après de nombreux essais sur des indigents. — Et Louis XVI avait des problèmes de prépuce, ajouta Koen. — Fort intéressant, dit Martin, mais je vous propose de commencer les massages. Martin montrait les mouvements à effectuer, Koen et Frédéric essayaient ensuite de l’imiter, chacun d’un côté de la table de massage. Ils commencèrent par les jambes, puis les fesses, le dos et les bras. Peter s’impatientait, il voulait découvrir la sensation des doigts dans son anus. Il n’avait jamais osé s’enfoncer autre chose qu’un crayon, caché dans le grenier de la maison de sa grand-mère lorsqu’il était en vacances chez elle. Il avait aussi découvert les agréables sensations lorsqu’il caressait son pénis dressé. L’évocation de ces souvenirs le fit bander. Le masseur distribua des gants jetables, il trouvait que c’était plus hygiénique et cela évitait d’interrompre la séance pour se laver les mains. Il écarta un peu les jambes de Peter, toujours couché sur le ventre et passa une lavette humide entre les fesses. Koen regarda sous la table dans quel était la queue. — Peter bande, dit-il, et il mouille. — Tu ne touches pas, fit Martin, il doit se concentrer sur les sensations que lui procure sa prostate. Le masseur fit couler de l’huile dans la raie et le répartit sur toute la longueur, ses doigts se rapprochèrent ensuite de la rondelle pour l’assouplir. Frédéric banda, imaginant que c’était son pénis qui allait déflorer le pâtre. Ce fut le doigt de Martin qui s’enfonça lentement, explorant toute la cavité. Peter mit quelques instants avant de s’habituer à cette sensation nouvelle. Le masseur n’insista pas trop longuement, ses élèves devaient aussi s’exercer. — Ça va ? demanda-t-il à Peter. Je laisse tes amis officier ? — Ça va, j’ai bien aimé. — Qui continue ? — Je veux bien continuer, dit Koen. Peter pourrait-il se mettre à quatre pattes ? J’aimerais bien voir sa queue et ses couilles pendant que je le masse. Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 28-12-2020 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Belle suite. Frédéric, Koen et Peter se rendent au pavillon en vue de se faire masser par Martin. C'est la découverte du pavillon. Ensuite Martin se met nu tout comme les trois garçons. C'est Peter, le pâtre grec, qui s'y colle en premier. Il va découvrir le massage de la prostate tout d'abord pratiqué par Martin et ensuite par Koen. Il est certain que les deux autres vont aussi y passer. Nous attendrons la prochaine suite! Merci Daniel pour cette suite très suggestive. Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 28-12-2020 (28-12-2020, 10:37 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire. Ils ont de la chance, un cours de massage pour agrémenter agréablement la matinée. Ils vont tous y passer, mais je ne vais pas raconter trois fois la même chose. Comme dans beaucoup de mes récits la découverte est importante, les « premières fois » qui peuvent être très diverses. Dans ce récit j’essaie en plus d’imaginer un cadre très agréable. Je pense aussi que cette suite est suggestive, si j’en crois les réactions de mon propre corps lorsque je l’écrivais. Je t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 03-01-2021 Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (9) Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil Graf & de Bruson entrèrent à ce moment-là dans le pavillon, accompagnés du professeur Latte, ils restèrent en retrait, chuchotant de ne pas faire attention à eux. Frédéric pensa qu’ils avaient l’art d’arriver au bon moment pour mater leurs jeunes invités. C’était bien pour cela qu’ils les invitaient, plus que pour leurs talents. Peter suivit la suggestion de Koen et se mit à quatre pattes. Sa queue n’était qu’à moitié bandée, un filet de liquide suintait du gland, ses couilles pendaient encore assez bas. Koen passa un gant avant de remettre de l’huile dans la raie et d’assouplir à nouveau la rondelle en utilisant deux, puis trois doigts. Koen massa ensuite longuement la prostate avec un seul doigt. Peter gémit de plaisir et eut un orgasme. — Eh bien, dit Martin à Koen, tu es déjà un pro, je n’ai plus rien à t’apprendre. — C’est inné chez lui, fit Frédéric, un don. Ils renoncèrent à un troisième massage anal et passèrent directement au pénis, Martin avait peur que Peter ne pût pas tenir s’ils massaient d’abord les jambes ou le ventre. L’apprenti était couché sur le dos, sa bite était très dure, le gland humide entièrement dégagé. Comme les couilles pendaient toujours, Martin les serra à leur base afin de bien tendre la peau et les effleura légèrement. Peter gémit à nouveau de plaisir. Le masseur s’attaqua ensuite au pénis, alternant les mouvements, tantôt la hampe qu’il frottait entre ses paumes, tantôt le gland qu’il pressait comme un citron ou le frein qu’il pinçait. Il passa ensuite le relais à Frédéric. Peter ne put se retenir bien longtemps et il éclaboussa son ventre et son torse de longs jets de sperme. Martin le recouvrit avec une serviette et le laissa se reposer seul quelques minutes. Les autres sortirent du pavillon. Graf alluma une cigarette et en offrit. Personne n’accepta. — C’est très dangereux de fumer, dit Koen. On peut attraper des graves maladies. — Je sais, répondit Graf, mais ma grand-mère disait qu’il faut bien mourir de quelque chose. — Vous vous êtes acclimatés ? demanda de Bruson. — Oui, répondit Frédéric, cet endroit est magnifique. Pourriez-vous aussi me construire une maison identique au bord du lac Léman ? — Tout ce que tu voudras, mais nous ne sommes pas des philanthropes. Bon, je sais que ta famille est riche. — Il faudra quand même que je demande un ou deux millions à mon père. Peter s’était levé et les avait rejoints. — Ça va ? demanda Graf. Pas mal au derrière ? — Ce n’était qu’un doigt, fit le masseur, pas une bite. Tu en as déjà eu une dans le cul ? — Non, répondit Peter, la première sera celle de mon ami. — Stefan ? — Peut-être. — Si ça vous dérange de le faire au Sensorium, expliqua de Bruson, Martin vous indiquera où il y a une chambre dans la maison, vous serez plus à l’aise en étant seuls pour une première fois. Les architectes et le professeur laissèrent ensuite les jeunes gens seuls avec le masseur. Le cours se poursuivit, d’abord avec Koen puis avec Frédéric. Alors que ce dernier jouissait, un nouvel arrivant entra dans le pavillon. C’était un homme dans la vingtaine, maigre, de longs cheveux noirs, barbe de deux jours, vêtu d’un seul slip de bain rouge moulant qui dévoilait ses formes. — Désolé de vous déranger, dit-il, on m’a dit que mon chanteur était ici. — C’est moi, fit Peter. Vous êtes le pianiste ? — Oui, je suis Alexandre, je suis Français. Excusez mon allemand hésitant. — Enchanté. — Vous aimez les massages ? demanda Koen. Je pense que nous avons encore le temps avant le repas. — Pas de massages de mes doigts, ils sont très fragiles. Je ne venais pas pour ça, je ne voudrais pas interrompre votre cours. Je voulais discuter avec Pierre du programme. — Nous avions terminé, fit Martin, ils sont trop émotifs et jutent rapidement. Je change le drap et c’est à vous. Vous pourrez discuter pendant le massage. Alexandre se coucha sur le dos sans enlever son slip de bain. — On peut aussi masser la prostate dans cette position ? demanda Frédéric. — Oui, dit Martin. — Je m’en charge, fit Koen qui allait enlever le slip de bain. — Attends, intervint le masseur, on demande avant si la personne massée est d’accord. Tout le monde n’aime pas les massages naturistes. — Je suis d’accord, dit Alexandre en riant, je sais qu’il faut laisser sa pudeur au vestiaire quand on vient ici. J’aime bien quand on me déshabille. Ça me rappelle des souvenirs. Koen baissa le slip de bain, dévoilant une fine bite blanche reposant sur de grosses couilles, elle était terminée par un long prépuce. Koen le fit coulisser plusieurs fois. — Ne sois pas si pressé, fit Martin, vous pourriez lui masser les jambes et le buste avant. C’était plus difficile que la bite, Frédéric et Koen avaient déjà oublié tous les conseils de Martin, celui-ci les répéta pendant que Peter discutait avec Alexandre. Koen put enfin passer aux choses sérieuses et enfoncer son doigt dans le rectum du pianiste qui ne sembla pas très réceptif, il n’eut pas d’orgasme, par contre il bandait déjà, sa queue était de belle taille. Alexandre proposa que ce fût Peter qui la massât, afin de « renforcer la communion artistique qui les unirait ». Frédéric se demanda si cette pratique était habituelle dans le monde lyrique, si les chanteurs et chanteuses couchaient avec le chef d’orchestre pour se détendre avant les représentations. Peter voyait plutôt ceci comme un entraînement qui lui permettait de se faire la main, il pensait déjà au lendemain où il aurait la bite circoncise de Stefan sous ses doigts, le pauvre devait suer dans la cuisine. Le pianiste n’était pas pressé, il mit très longtemps avant d’éjaculer. Ils se baignèrent ensuite dans le lac avant de remettre un short pour aller manger. Les massages leur avaient creusé l’appétit. Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 04-01-2021 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Belle suite. Les massage se poursuivent. Graf et De Bruson viennent voir les jeunes qui suivent le cours de massage enseigné par Martin. Effectivement c'est pour eux l'occasion de se rincer l’œil et de voir de beaux corps d'ados. C'est alors l'arrivée d'Alexandre, le pianiste attendu pour la soirée musicale. Il s'entretient avec Peter. C'est alors l'occasion pour Alexandre de se faire masser. Koen s'y met sans préambules, Martin lui rappelle qu'il ne faut pas passer les étapes lorsque qu'on masse! Un petit passage par le lac avant d'aller manger. Merci Daniel pour cette suite. Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 04-01-2021 (04-01-2021, 10:44 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member]. Merci pour ce résumé. Les architectes profitent en effet des corps d’ados, mais tout est transparent et sans contrainte. De Bruson propose d’ailleurs une chambre privative à Stefan et Peter pour qu’ils soient plus à l’aise. S’ils choisissent cette possibilité, cela n’empêchera pas le narrateur omniscient d’y faire un tour. Alexandre, le pianiste, ne doit pas venir se produire pour la première fois et il accepte spontanément de se faire masser intimement, même s’il faut lui baisser son slip de bain, un moyen fort agréable de faire connaissance avec Peter. Encore une explication au sujet des architectes Graf & de Bruson : j’ai choisi leurs noms en pensant aux architectes suisses Herzog & de Meuron, quant au pianiste c'est Alexandre Kantorow. Je précise toutefois que toute ressemblance avec ces personnes ne serait qu’une coïncidence, je ne suis pas au courant de leur vie privée. Je t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 09-01-2021 Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (10) Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil Ils se rendirent directement à la cuisine pour voir où en était Stefan. Il avait terminé les tartes aux pommes et expliqua qu’il ferait encore des crèmes au chocolat et à la vanille l’après-midi. Le reste serait livré par un traiteur. Stefan leur présenta le cuisinier, Yves, un Français d’une trentaine d’années. Alex lui fit la bise, ce qui intrigua Frédéric. Le repas de midi était aussi prêt : du poulet rôti accompagné d’une salade et de chips, sans oublier de la bière belge. Ils prirent chacun une portion et une bouteille pour aller sur la terrasse où deux longues tables étaient déjà en place. — Alors, demanda Stefan tout en dégustant une cuisse, c’était bien ces massages ? — Génial, répondit Peter, tu verras demain, on sera trois pour s’occuper de toi. — S’il peut encore bander, fit remarquer Koen, la nuit ne va pas être triste, je pense. — Oui, fit Peter, nous pourrons même avoir une chambre rien que pour les deux. — Mais nous raterions l’ambiance du Sensorium, objecta Stefan, il doit aussi s’y passer beaucoup de choses. — Vous n’avez qu’à y rester un moment, proposa Frédéric, et vous éclipser, comme les époux lors de la nuit de noces. — On regardera demain s’il y a du sang sur les draps, dit Koen. — Ce serait préférable qu’il n’y en ait pas, dit Stefan en riant. — Pas de souci, fit Koen, je vous soignerais, Dominique m’a donné du Baume du Lion Silencieux. Graf & de Bruson arrivèrent aussi, ils avaient un autre menu, des céréales et des graines macrobiotiques. — On espère ainsi vivre jusqu’à 100 ans, expliqua Graf. — Ouais, dit Koen en faisant la moue, arrêtez d’abord de fumer. — Doit-on aussi arrêter de baiser ? — Non, vous pouvez le faire sans modération. — Je précise que nous ne le faisons jamais en présence de nos hôtes, dit de Bruson, nous sommes un peu vieux jeu. — Cela ne vous empêche pas de les mater, sauf votre respect, dit Frédéric. — Tu as remarqué ? Nous ne sommes pas très discrets. Ça t’a dérangé ? — Non, depuis le début des vacances il m’est arrivé tellement de choses que je m’attends à tout. Je ne compte déjà plus les personnes qui ont vu ma bite bandée. Je peux vous demander quelque chose ? — Au sujet de nos bites ? — Non, au sujet des douches et des pissoirs, les copies de ceux de l’internat où vous vous êtes connus. De Bruson but une gorgée de bière, se tourna vers Graf qui acquiesça : — Nous n’aimons pas parler de ça, mais on fera une exception pour le fils de notre ami Charles. Que voudrais-tu savoir ? — Comment se déroulait la vie dans l’internat ? J’aimerais comparer avec l’école Hinterhoden. — C'est une école rattachée à une abbaye bénédictine, je viens du canton de Fribourg et de Bruson de Lucerne, nous sommes catholiques. — J’ai toujours aimer dessiner, continua de Bruson, je dessinais donc des thermes romains au lieu de faire mes devoirs, mes parents sont tombés un jour sur ces dessins. — Ils ont dû comprendre l’intérêt que tu avais pour l’architecture, dit Koen, moi je dessinais toujours des pénis et mes parents ont compris que je voulais devenir urologue, ils m’ont encouragé. — Oui, mais il n’y avait pas que des thermes vides, il y avait aussi des éphèbes nus qui s’enculaient sur mes dessins, ça les a dérangés. Ils m’ont donc envoyé dans l’internat pour la dernière année avant le bac, en me disant que les Bénédictins se chargeraient de calmer mes ardeurs. — Et cela a fonctionné ? demanda Stefan. Graf & de Bruson éclatèrent de rire : — Comme tu peux le voir, dit Graf, pas vraiment, nous organisons toujours des orgies. — Pourtant, fit de Bruson, il y avait toujours un moine qui nous surveillait, qui regardait qu’on ne bande pas sous la douche et qu’on ne se branle pas pendant la nuit. — Et si vous étiez surpris ? demanda Frédéric. — On devait se confesser, tout raconter dans les moindres détails. Par jeu, nous avions décidé d’en rajouter, nous racontions que nous couchions ensemble, alors que ce n’était même pas vrai. Je crois que ça les excitait. — Finalement ils ont compris que nous affabulions et ils ont arrêté de nous confesser. — Et c’est à ce moment-là que nous avons vraiment commencé à coucher ensemble, avec l’aide d’un moinillon qui avait eu pitié de nous. Il nous avait indiqué où il y avait un endroit discret pour nos ébats. — Qu’il regardait d’ailleurs par un trou percé dans le mur. Voilà notre histoire, tu es satisfait ? — Oui, merci, dit Frédéric. On pourrait écrire un roman avec votre histoire. — Un écrivaillon le fera peut-être un jour, ou nous raconterons nos mémoires. Tiens, quand on parle du loup, on en voit la queue… Un homme venait d’arriver, il était plus âgé que les architectes, grand, cheveux courts, vêtu d’un pantalon patte d’eph et d’une chemisette à fleurs. — Voici le Père Emptoire, dit Graf, un Bénédictin, notre moinillon, qui a pris de la bouteille. — Bonjour Messieurs, dit celui-ci. — Comme vous le voyez il est en civil, un vrai hippie sauf les cheveux, et ce n’est pas son vrai nom. Mais il nous est resté fidèle et vient faire souvent des retraites ici. — C’est exact que tu nous regardais baiser par un trou ? demanda de Bruson. — Oui, et je me branlais en vous regardant. Nous étions jeunes… — Et beaux… Nostalgie. Le Père Emptoire écrit aussi dans le magazine Der Ring, des conseils pour concilier religion et homosexualité. — Je vais vous chercher à manger, dit Stefan, du poulet ou des graines ? — Le poulet, je préfère de la chair pour la chère. Koen demanda discrètement à Frédéric : — Il a dit que quand on parle du loup on en voit la queue. Pourrais-je voir celle du Père Emptoire ? Je me demande si les bites des religieux sont plus petites que celles du reste de la population. — Tu es incorrigible, ce n’est qu’une expression. Il est peut-être soumis à la règle de chasteté et il ne vient que pour surveiller que tu ne te branles pas et entendre ta confession. Les convives terminèrent le repas en faisant plus ample connaissance. Frédéric appréciait cette ambiance, il se voyait déjà dans sa propre villa Graf & de Bruson au bord du Léman, reprenant le flambeau de ces invitations, alors que les architectes seraient trop âgés. Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Philou0033 - 10-01-2021 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Belle suite. Nous apprenons ce qui se passait dans l'internat où se trouvaient Graf et De Bruson. Cette "surveillance" exercée par l'un ou l'autre moine pour vérifier que les jeunes ne se branlent pas la nuit et qu'ils ne bandent pas sous la douche n'a pas eu l'effet escompté! Un des moine s'est bien occupé de nos deux ados (Graf et De Bruson) en leur trouvant un endroit pour s'aimer! Quelle bonne idée de que rencontrer ce moine qui arrive et rejoint le groupe. Bien entendu, comme il se doit, Koen souhaite connaître la mesure du pénis du dit moine! Bon dimanche! Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 10-01-2021 (10-01-2021, 03:33 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member]. Je cherche encore quelques personnages pour la soirée et j’ai eu l’idée de ce moine qui serait resté en relation avec les architectes depuis l’internat, une amitié durable. Je pourrais raconter plus en détail la vie de ces personnages, je le ferai peut-être un jour, mais ce ne serait pas mon premier récit se déroulant dans un internat et probablement pas le dernier non plus… Pour résumer, il y a les contributeurs du magazine « Der Ring », plus âgés, et les jeunes qui viennent en tant qu’artistes invités ou simplement par hasard. Je vais m’arranger pour que tous aient un partenaire pour la nuit et que la curiosité de Koen soit satisfaite. Je te souhaite un bon dimanche hivernal et je t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Nostalgique - 10-01-2021 Pour ta recherche de personnage, je peux te faire deux propositions : - Un inconnu qui se trouve dans les environs pour une raison x (il se promène, il est perdu...) En plus, il pourrait être hétéro modéré qui avec réticence se laisserait finalement entraîner dans une relation particulière - Un inconnu "secret" invité par le Professeur qui accompagne nos jeunes, éventuellement d'une certain âge, voire même d'un âge certain... Bonne fin de dimanche. Ce récit vaut bien un baiser, il est magnifique (le récit, bien sûr !) Nostalgique Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 10-01-2021 (10-01-2021, 06:46 PM)Nostalgique link a écrit :Pour ta recherche de personnage, je peux te faire deux propositions : Merci [member=146]Nostalgique[/member] pour tes compliments, ton baiser et tes propositions. J’ai déjà prévu un personnage en rapport avec le professeur (je ne vais pas le dévoiler pour ne pas gâcher le suspense), il pourrait effectivement être d’un âge certain, en tout cas plus âgé que je ne l’avais prévu. La question qui se pose : aura-t-il des relations sexuelles intergénérationnelles avec des jeunes ? J’ai commencé à y réfléchir et j’ai une idée. L’idée du promeneur est bonne, je la mets aussi de côté. Heureusement que tu trouves mon récit magnifique. J’ai parfois des doutes à son sujet, j’en ai déjà parlé, mais je vais le continuer et il me faudra encore des mois (ou des années…) pour le terminer. Bonne fin de dimanche et ton commentaire vaut aussi un baiser. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 16-01-2021 J’ai suivi ta proposition, [member=146]Nostalgique[/member], et introduit un nouveau personnage âgé. Je ne sais pas s’il correspondra à ce que tu attendais ou si tu t’étais imaginé autre chose. L’avantage avec ce récit est que Koen et Frédéric sont prêts à faire des expériences sexuelles avec différentes personnes sans trop se poser de questions, tout en se fixant quand même des limites. C’est la raison d’être de cette deuxième partie, donc pourquoi pas un épisode avec un homme âgé ? Chapitre 3 - Week-end culturel et sensuel (11) Samedi 25 juillet 1964, maison Graf & de Bruson, Kesswil Stefan retourna à la cuisine après avoir bu le café, Peter et Alexandre allèrent vers le piano pour répéter. Le professeur Latte sortit soudain de sa torpeur, il se leva pour accueillir un nouvel arrivant que Martin était allé chercher à la gare de Romanshorn. — Le Dr. Freud ! s’exclama le professeur. Tu es venu ! — Tu m’as convaincu. Ils se firent l’accolade. Graf & de Bruson, ainsi que le Père Emptoire, se levèrent aussi pour l’embrasser. Le Dr. Freud était petit et maigre, appuyé sur une canne, il avait des cheveux blancs encore longs et abondants, des petites lunettes rondes, il avait mis un costume de lin beige, deux pipes dépassaient de la poche de sa veste. Le professeur expliqua : — C’est le psychiatre du magazine Der Ring. Il habite Zurich et ne voulait plus participer à nos soirées, il se trouvait trop vieux. Quel âge as-tu ? — J’ai plus de huitante ans. — Tu en parais dix de moins. — Je ne peux plus bander… — Pas de souci, dit Koen, on peut toujours éjaculer et avoir des orgasmes sans érection. — Toi, je pense que tu es Koen, le phénomène néerlandais dont m’a parlé le Prof. Latte. — Il vous a parlé de moi ? — Oui, tu peux me tutoyer. C’est ce qui m’a poussé à venir, j’ai toujours aimé les sujets qui sortent de l’ordinaire. — Je suis flatté, fit Koen. Que pourrais-je faire pour vous… euh, pour toi ? — Je pourrais t’offrir une séance sur le divan. — Eh bien, dit Graf, tu n’as pas changé avec les années, tu as toujours envie de psychanalyser de jeunes patients avec tes méthodes disons… assez spéciales. — En tout bien tout honneur. Je n’oblige personne. — Tu as dîné ? — J’ai acheté au minibar ce qui était censé être un sandwich. Je prendrais bien un café et des petits fours. Le vieil homme s’assit et alluma une pipe, puis il dit : — Alors, Koen, d’accord pour une séance sur le divan ? — Je n’ai pas de problèmes psychologiques. — Pourtant, objecta Frédéric, tu m’as dit que tu voulais faire une psychanalyse. — Moi ? Je t’ai dit ça ? Pourquoi ? — Tu n’es pas assez ouvert aux émotions, tu ne considères les autres personnes que comme des bites à étudier. — C’est possible. — Ne crains rien, dit le Dr. Freud, on ne fera cette séance que si tu es d’accord. — Je suis d’accord, fit Koen. — J’aimerais bien y assister, dit Frédéric. — Pourquoi pas ? dit le Dr. Freud, si Koen me délie du secret médical. — Je te délie, je ne cache rien à Frédéric. Le Père Emptoire intervint et dit à Frédéric : — Tu pourrais également te confesser avec moi pendant la psychanalyse de Koen. — Je ne suis pas catholique. — Pas de souci, j’ai un protocole spécial pour les mécréants. — Et qui consiste en quoi ? — Tu verras. Koen pourra aussi écouter si tu es d’accord, dans ce cas il n’y a pas de secret de la confession. Une fois que le Dr. Freud eut fini son café, de Bruson lui demanda : — Vous voulez aller dans une chambre ? Celle de Stefan et Peter et encore libre. Ce ne serait plus pratique que sur le divan du salon puisqu’ils répètent au piano. — Allons au bord du lac, je suis enfermé tout le temps dans mon appartement. Koen donna le bras au vieil homme sur le chemin caillouteux qui menait à la plage. — Tu es bien galant, dit le Dr. Freud, le gendre idéal. — Il faudrait qu’il puisse bander avec la fille, dit Frédéric en riant. — Personne n’est parfait. Ils arrivèrent sur la plage. Le professeur Latte et Martin les avaient accompagnés tandis que Graf & de Bruson étaient restés dans la maison pour accueillir les derniers invités. Le masseur sortit quatre chaises longues d’un coffre et les installa à l’ombre des arbres : deux à droite pour Koen et le Dr. Freud, deux à gauche pour Frédéric et le Père Emptoire. Le professeur Latte aurait bien aimé rester, mais Martin lui avait promis un massage et ce fut avec regret qu’il suivit le masseur dans le pavillon. Le Dr. Freud se coucha après avoir enlevé sa veste et ses chaussures, il avait une chemise blanche sans cravate, des chaussettes de deux couleurs différentes, une jaune et une verte. Koen rit en les voyant. — La seule petite excentricité que je me permets, dit le psychiatre, cela détend l’atmosphère lorsque mes patients les découvrent. — Tu pratiques toujours ? À ton âge ? — Seulement pour des patients que j’ai depuis des années, et qui sont aussi vieux que moi. Je pense qu’ils viennent plus par amitié que pour être soignés. Enlève ton short et tes chaussures, tu seras plus à l’aise. Koen était resté torse nu depuis le matin, il se retrouva donc rien qu’en slip bleu, tenue un peu incongrue sur une plage naturiste, mais il n’osa pas l’enlever. Il se coucha sur la chaise longue à côté du Dr. Freud. Le Père Emptoire et Frédéric les avaient observés. Le jeune homme demanda : — Je me mets aussi en slip pour la confession ? — Confession entre guillemets. Si tu veux, pour la symétrie, moi je me déshabille entièrement, pour une fois que je peux le faire. — Tu ne peux pas être nu à l’abbaye ? — Oui, mais que dans ma cellule ou sous la douche, pas en plein air, ce n’est pas un camp naturiste. — Tu mates toujours les élèves en te branlant ? demanda Frédéric. — Je croyais que c’était moi qui te confessais, fit le Père en riant. Les mœurs ont un peu évolué depuis l’époque des architectes, le nouveau prieur ne tolère plus de gestes déplacés envers les élèves, contrairement à ce qui se fait toujours ailleurs. Il tolère par contre les relations entre les moines majeurs et les laisse se débrouiller avec le Seigneur pour le salut de leur âme. — Il sait que tu es ici ? — Graf & de Bruson sont très généreux, ils aident les élèves dans le besoin à payer leurs études en souvenir de leur passage dans notre abbaye. Il leur sera beaucoup pardonné. — Pour gagner leur place au paradis, ajouta le Dr. Freud, les indulgences n’ont pas disparu des siècles après la Réforme. Tout en discutant, le Père Emptoire s’était déshabillé, dévoilant un gros sexe qui ne s’était pas atrophié suite aux longues années de célibat, bien au contraire. Koen fit remarquer : — Tu as une grosse bite pour un moine. — Ah bon ? Tu en as vu beaucoup de bites de moines ? — Non, si tu pouvais donner la moyenne, ça m’intéresserait. Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Nostalgique - 16-01-2021 Salut Daniel ! Merci de me donner une sorte de priorité pour cette mise en scène d'un nouveau personnage d'un âge respectable qui va faire la paire avec le Père Emptoire (dont je ne me rappelle plus l'âge). Les présentations sont faites et le décors planté, la partie disons plus croustillante est encore à venir ! L nouveau venu à 80 ans, il doit dont être malgré tout limité dans ses facultés physiques ce qui ne devrait pas l'empêcher d'aimer les bites, surtout fraîches et jeunes, etbien fournies, de se livrer à des attouchements recherchés et pleins de jouissance pour les bénéficiaires, lui compris qui pourrait éventuellement à parvenir à une demi-molle. Je l'imagine tenir des propos salaces, profiter des ces corps qui s'offrent à lui et se donnent, même si les jeunes sont un peu réticents ! Mais les "vieux" peuvent avoir des ressources insoupçonnées, une science acquise par une grande habitude et donner une très grande volupté à ces jeunots habitués à ce que tout aille très vite ! Voilà les quelques réflexions, ou idées, que me procure ton texte. Allez, Daniel, tiens le coup dans cette période si difficile et, comme le vicieux que je conçois avec le Prof Freud, j'aurais envie de t'embrasser sur tout le corps : donc je t'embrasse ! Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Lange128 - 16-01-2021 (16-01-2021, 10:30 PM)Nostalgique link a écrit :Salut Daniel ! Salut [member=146]Nostalgique[/member] et merci pour ton commentaire très rapide. Oui, je vais écrire la scène suivante en reprenant certaines de tes idées, j’avais en partie les mêmes, mais je n’ai pas encore tous les détails, j’improvise toujours au moment où j’écris. Quelque chose que je n’ai jamais dans mes récits, ce sont les propos salaces. Je dois être trop cérébral et pas assez instinctif. Je vais y réfléchir, sans toutefois tomber dans la vulgarité. Je vais essayer de tenir le coup ces six prochaines semaines, ça ira déjà mieux lorsque le temps sera moins glacial et que je pourrais sortir pour marcher dans la nature. Je devrais aussi reprendre un rythme d’écriture plus soutenu, c’est un excellent moyen d’oublier les soucis. Je t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie (gay) - Nostalgique - 17-01-2021 J'ai employé, à tort je m'en aperçois, le terme de salace dans le sens de coquin et en aucun cas de celui de vulgarité... Alors, s'il te plaît, ne change pas ton style et oublie le mot salace ! Bonne nuit. |