Récits érotiques - Slygame
GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Version imprimable

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Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 11-09-2020

Je veux croire que ce n’est qu’un jeu de domination, et juste de la menace entre un beef et un minet soumis, ce serait dommage de laisser des traces sur le bubble-butt de Rhonin (qui me plairait assez (¬‿¬) )
La plus brimée dans l’histoire, c’est Alduine, qui voit parfois passer des mecs basés comme Burydan, mais qui veulent juste taper au fond de jolis garçons ¯\_(ツ)_/¯
L’inspi pour le petit blond aux yeux bleus, ce ne serait pas le Rourke de Zilv Gudel ? Je demande, juste comme ça, hein… (¬‿¬)
Merci pour cette histoire tjs passionnante, et des bisous  Wink


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - gaetanbg - 12-09-2020

merci Moloch pour ce récit toujours aussi prenant et intéressant .



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 12-09-2020

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour vos coms les zamis.

Merci mon gros minet, correction effectuée, et oui, je sais, je suis un sadique... merci du compliment...

En effet bech, j'ai pas fait gaffe au taux de change... je suis un misérable...

Oh oui Sohaibe, cravache moi ! Fais moi crier grâce !

Mon petit renardeau adoré, j'étais sûr que tu adorais les bubble-butt... et les blondinets mignons et fins... mais Rourke, bof, ce que je préfère chez lui c'est... son hunk... Zilv à de beaux muscles et l'un des plus beaux culs que j'ai jamais vu (mis à part celui de mon blondinet qui est tout simplement parfait) musclé et bien rebondi...

J'ai recherché un petit minet mignon sur le hamster jovial (clin d'oeil aux lecteurs de''fluide glacial''). Si les minets épais comme des cerceaux et en déficience musculaire étaient ma came (ce qui n'est pas, mais alors vraiment pas le cas) je pencherais plus pour Austin Young (qui est malheureusement brun) ou Daniel Hausser...

Merci pour le compliment, gaetanbg...

Mon cher ALain, tu sauras si Burydan est de nouveau en mode ''brute violente'' dans la suite...

Attention mes agneaux, chapitre extrêmement long et 100% sexe... et un peu de mythologie pour le saïpong...

PS : j'accepte vos bisous avec volupté et vous les rends...


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 12-09-2020

Damned... mon post est trop long... fait ch... je vais essayé en deux parties...


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 12-09-2020

CHAPITRE LXXXI  1/2

''Et tunc teneritudine''



Rhonin ne put retenir un petit hoquet de surprise en sentant sur sa peau... les lèvres de Burydan. Son maître déposait de gros baisers mouillés sur ses petites fesses toutes douces, accompagnés bientôt de coups de langue. Les mains chaudes de Burydan caressait ses reins, ses hanches et ses cuisses.

Rhonin était... perplexe. Son maître léchait-il son petit cul avant de le fouetter ? Mais Burydan n'avait jamais eu l'intention de cravacher son petit minet. Il s'en voulait un peu d’avoir joué avec les peurs de Rhonin, mais il n'avait pas pu résister... Certes il était un mâle dominant et un peu... brutal, de temps à autres, mais de là à le cravacher...

il continua à caresser, embrasser, lécher et mordiller le jolies petites fesses de son esclave. Sa peau était douce et chaude et avait une saveur presque sucrée. Son joli petit cul bien rebondi était un appel aux caresses.

Il écarta de ses pouces les deux globes charnus. Sa bite durcie un peu plus à la vue du petit trou rose tendre. Il saliva abondamment et plongea en avant. Sa langue slaloma dans le sillon de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, arrachant des petits couinement à chaque fois qu'elle butait contre son entrée.

Burydan, après avoir bien lubrifié la raie de Rhonin, se recula. Le petit trou n'était plus rose mais rouge. Comme s'il rougissait de ce que Burydan venait de lui faire. Il saliva de nouveau et replongea, s'attardant sur l’œillet de son minet.

Rhonin n'en revenait pas. Pas de coups de cravache, mais des caresses humides. Qu'est que c'était bon. Aucun de ses clients précédents ne lui avaient fait ça. Il se contentait de cracher sur son petit trou pour pouvoir y enfoncer leur bite, comme des brutes, mais là son maître lui faisait découvrir un plaisir insoupçonné. Certes, il était toujours pieds et poings liés à une croix, et ne savait pas s'il allait se faire fouetter par la suite, mais des vagues de plaisirs le submergeaient et il se mit à gémir à chaque lapement. Et se laissa aller.

Les gémissements que poussaient Rhonin à chaque coup de langue étaient foutrement excitants. Une fois l’œillet dégoulinant de salive, Burydan testa la résistance du muscle de la pointe de sa langue. Et Rhonin feula quand la langue de son maître entra en lui. Burydan la fit aller et venir lentement.

Bordel ! Il était en train de le déflorer de sa langue. C'était la première fois que Rhonin sentait une langue en lui. Bon, elle était pas profondément enfoncée, mais il la sentait aller et venir en lui. Il la sentait tournoyer. Et il sentait son cul s'ouvrir sous les assauts humides. Et il gémit encore plus fort.

Burydan ressortit sa langue et contempla le petit trou entrouvert qui palpitait. Il suçota un de ses doigts, le couvrit de salive et appuya tout doucement. Une de ses phalanges se retrouva bien au chaud. Le cul de Rhonin se convulsa un peu sur cet intrus, mais juste pour la forme. En quelques secondes le doigt de Burydan commençait à aller et venir dans son minet.

- Oh !

C'est tout ce que pu dire Rhonin quand un doigt fouineur devint deux. Il les sentait aller et venir en lui et faire des mouvements de ciseaux pour élargir son fourreau. Il savait que, une fois bien ouvert, son maître allait le pénétrer. Comme ça, là, les poignets et les chevilles attachées. Comme l'esclave qu'il était. Comme une bête. Comme un morceau de viande.

Burydan bandait tellement fort que ça lui faisait presque mal. Le petit trou de Rhonin était tout ouvert. Et ça l’excitait pas mal de voir ce petit minet, offert à ses envies, même les plus viles. Le baiser comme ça, bras et jambes bien écartés, chevilles et poignets attachés. Il cracha dans sa main et lubrifia sa queue. Il allait se relever pour pénétrer son esclave mais s'arrêta. Il réfléchit... pourquoi pas, après tout... il était là, il savait qu'il allait se prendre sa queue, il était là pour ça... mais non... pas comme ça...

Burydan détacha les chevilles de Rhonin. Il se releva en couvrant son dos frêle de baisers mouillés, l'embrassa sur la nuque et dans le cou et détacha ses poignets. Le saisissant par les hanches il le fit se retourner face à lui.

- Tu m'en veux, hein ? Tu m'en veux de t'avoir fait peur ?
- No... non, maître...
- Si tu m'en veux. Je le vois dans tes yeux... mais je vais me faire pardonner...

Burydan saisit son esclave par la taille et l'attira contre lui. Il caressa doucement sa joue, posa sa main sur sa nuque et approcha son visage de celui de Rhonin Le minet se figea et ouvrit des yeux ronds. ''Allons bon, se dit Burydan, ses clients ne l’embrassent pas ? Peut-être pas, en fait, il se rappelait que peu de ses clients, quand il se prostituait, l'embrassait.''

''Qu'est ce qu'il va faire ? M'embrasser ?''. Aucun des clients précédents de Rhonin ne l'avait embrasser. Sa bouche, pour eux, n'avait qu’une seule utilité : un antre chaud et humide où ils pouvaient fourrer leur bite. Point. Pas de bisous, pas de câlins. ''Suce, chienne, et applique toi si tu ne veux pas tâter du fouet''. Et là son maître approchait son visage du sien et allait... allait...

Les lèvres de Burydan caressèrent celles de Rhonin Lentement. Juste un effleurement. Rhonin avait arrêter de respirer et semblait surpris. Burydan lui sourit. Il s'approcha de nouveau et passa sa langue sur les lèvres de son minet... nouveau regard de surprise... Burydan butina les lèvres de Rhonin, les pinçant entre les siennes... puis les bouches s'accolèrent. Rhonin entrouvrit la sienne, par réflexe, et Burydan s'y faufila.

Rhonin sentit la langue de Burydan titiller la sienne, puis la caresser lentement. Il laissa la langue de son maître s'emmêler à la sienne.

Burydan le serra un peu plus fort contre lui et fit gémir son minet en approfondissant encore le baiser. Et Rhonin fondit entre ses bras.

''Que c'est bon... et qu'il embrasse bien... c'est doux... c’est tendre... c'est... parfait...''. Rhonin se laissa aller dans les bras de son maître. Collé contre son corps musclé et chaud, il sentait sa queue dure appuyée contre son ventre. Et Rhonin se surpris à aimer ce contact. Il était presque fier de susciter un tel désir chez Burydan. Et il se mit à bander à son tour.

Burydan sentit son esclave se mettre à bander. Il sourit.

- Allonge toi sur le lit...

Rhonin obéit.

- Non, pas comme ça, allonge toi sur le dos... oui, bon garçon...


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 12-09-2020

CHAPITRE LXXXI 2/2

Burydan contempla son minet, corps lisse et doux, bite dure couchée contre son ventre, cuisses écartées...

- Que tu es beau, bébé... regarde l'effet que tu me fais... je bande comme un malade... j'ai tellement envie de toi...
- Moi aussi, maître, j'ai envie de vous...

Burydan se coucha de tout son long sur Rhonin et l'embrassa passionnément. Il se tortilla pour frotter son érection phénoménale contre la bite dure de Rhonin, le faisant gémir à chaque fois que leurs glands se frôlaient. Il commença à couvrir son cou et sa gorge de gros baisers mouillés et de grands coups de langues. Et Rhonin poussa de longs soupirs de plaisir.

''Il est doux... il est tendre... et j'aime ça... du moins, pour l'instant...'' il sentit son maître descendre progressivement. Il couvrait sa poitrine de baisers et...

- Hmmmm...

Burydan sourit. Il venait de happer un petit téton rose. Rhonin n'avait pas un gramme de muscle, les pectoraux ne se devinant que par deux petits tétons tout rose qui se détachaient parfaitement sur la peau laiteuse. Et Burydan commença à en lécher, suçoter et mordiller un tout en pinçant doucement l'autre entre deux doigts. Il passa de l'un à l'autre, les faisant gonfler et durcir, les pinçant entre ses lèvres, les aspirant dans sa bouche et les mordillant doucement de ses dents. Et Rhonin aimait ça, et le lui montra en gémissant.

''Personne ne s'est jamais occupé de mes tétons... que c'est bon... pourvu qu'il fasse ça un long, un très long moment...''

Et c'est ce que Burydan fit, passant de l'un à l'autre inlassablement. Une fois la poitrine luisante de salive, il repartit à ses pérégrinations lubriques.

Le ventre de son minet était d'une douceur indicible, la peau veloutée, et chaud. Chaud de la chaleur qui brûlait ses entrailles ? Peut-être pas encore. Burydan voulait faire brûler son esclave de désir. C'était sa mission, son but, sa quête. Il voulait voir, dans ses yeux bleus, le désespoir de ne pas encore sentir le sexe de Burydan aller et venir en lui.

Son maître léchait lentement son ventre et il ne pu retenir un petit

- Oh oui...

quand la langue de son mâle s'enfonça dans son nombril. Il creusa le ventre en disant :

- Oh, c'est bon maître...

Burydan sourit. Cette façon qu'il avait de l'appeler ''maître''. Il lécha le nombril de son minet un long moment avec application.

Il se retrouva en face de la bite de Rhonin Une belle queue de  15 ou 16 pouces, plutôt fine, d'un rose tendre. Le gland, joufflu, d'un rose un peu plus soutenu, pointait la tête hors du prépuce. Burydan caressa la bite de Rhonin du bout des doigts, en tirant un peu sur la peau douce pour dégager complètement le beau fruit mûr.

Rhonin frémit en sentant le bout des doigts de son maître caresser sa tige. Il n'aurait jamais imaginé bander à ce point avec un de ses clients. Il n'avait jamais été autant excité avec les autres. Il faut dire que aucun d'eux ne l'avait caresser comme Burydan venait de le faire. Les autres, trop impatients de le baiser, oubliaient les préliminaires et le prenaient sur le champs. Mais lui, son beau mâle, prenait son temps. Le caressait. L'embrassait et se montrait doux et prévenant. Et Rhonin se laissa aller, profitant de ce moment de douceur et de tendresse qu'il n'avait jamais connu.

Burydan ne s'attarda pas sur la queue raide de Rhonin Du moins pas encore. Il descendit et lécha lentement l'intérieur de ses cuisses, jusqu'à l'aine, qu'il lécha également avec application. Rhonin gémit et Burydan vit sa bite agitée de soubresauts.

- Passe moi un oreiller, dit Burydan.

Rhonin obéit. Burydan plia le coussin en deux et le glissa sous les reins de son esclave docile. Petit cul tout rond offert, jolie petite bite palpitante, jolies petites couilles toutes rondes. Sur quoi se jeter en premier ?

Burydan s'approcha de l'entrejambe de son minet. Partant de la base de la raie de ses fesses, il remonta lentement le long du périnée, dessinant la couture de la pointe de sa langue. Rhonin gémit. Burydan répéta ce manège un long moment, alternant les léchouilles de la pointe puis de toute la largeur de sa langue, remontant de plus en plus haut et jouant avec les belles petites couilles de la pointe de son nez.

Les gémissements de Rhonin s'intensifièrent quand Burydan commença à lécher ses couilles. Lentement. Tout doucement. Une fois dégoulinantes de salive, il les avala, les goba, les suçota, les berça de sa langue. Il en recrachait une pour se jeter sur l'autre, avant de revenir à la première, encore et encore et encore. Les gémissements de Rhonin s'étaient transformés en petits cris que Burydan trouva terriblement excitants. Il sourit en regardant Rhonin empoigner les draps et plaça sa langue à la base de sa queue. Il remonta le long de la jolie bite raide et dure d'un long coup de langue, s’attarda un peu sur le gland, avant de redescendre et de remonter.

Rhonin prit appui sur ses avant bras pour regarder son maître. Il était en train de lécher sa queue et... Oh mes dieux ! Il venait de la prendre en bouche... Son maître, son mâle, était en train de le sucer. Lui, le soumis, se faisait sucer par lui, le dominant. C'était... bon... divin... phénoménal... et il se mit à crier comme un perdu...

Burydan enroulait sa langue autour du gland de Rhonin, puis engloutissait sa bite entièrement, en gorge profonde. Il attendait ainsi un petit moment et remontait en serrant bien les lèvres. Il laissait ressortir un petit bout du gland avant de l'aspirer de nouveau. Rhonin criait et était en transe. Il se tortillait en poussant des :

- Oh oui, maître... oh, c'est bon, maître...

Burydan suça son esclave avec application un long moment, alternant les rythmes, en prenant soin de ne pas faire jouir son petit minet. Il se délectait de sa belle petite queue, certes, mais avait envie de plus. Beaucoup plus.

Il recracha la bite brillante de salive et la reposa sur le petit ventre de Rhonin. Les yeux bleus le regardaient, luisants, exorbités.

- Tourne toi...

Rhonin s'allongea sur le ventre. Burydan plaça le coussin pour relever le petit cul de son esclave. Il écarta les fesses de Rhonin et se jeta sur l’œillet le lapant comme un affamé. Rhonin gémit, émit un petit hoquet de surprise quand la langue fut remplacée par un doigt fouineur, puis par un deuxième, qui l'ouvrait par degrés.

Burydan regarda le petit trou qu'il venait d'ouvrir de sa langue et de ses doigts. Et, alors qu'il pensait ça impossible, il banda encore plus fort. Il cracha sur le petit trou puis dans sa main pour bien lubrifié sa bite. Il approcha de son esclave, mit son gland sur la pastille, poussa tout doucement et pénétra Rhonin.

Son esclave émit un petit :

- Oh !

quand le gland de Burydan entra en lui. Rhonin n'avait jamais aimé la sodomie. Certes, il était là pour ça, pour se faire mettre comme une traînée et assouvir les fantasmes de ses clients, même les plus vils. Et la sodomie faisait partie de son travail. C'était même pour ça qu'on le louait. Mais il n'aimait pas ça. Ça faisait mal et ses clients le baisaient généralement comme des brutes en se foutant pas mal de ses cris de douleur. Certains étaient même excités en l'entendant souffrir. Mais là... Burydan... jusqu'à présent il lui avait fait des choses qu'aucun autre ne lui avait fait. Et Rhonin avait adoré ça. Son maître avait été doux, tendre, attentionné et prévenant... alors il décida de serrer les dents et de taire ses gémissements de douleur. Il lui devait bien ça...

Burydan pénétrait Rhonin, lentement, tout doucement. Il ne rencontra aucun obstacle dans sa progression, pas de crispation, pas de cri de douleur, rien. Et c'était ça qui l'inquiétait, Rhonin ne réagissait pas.

Son bas ventre s'écrasa sur le petit cul tout rond. Il était enfoncé profondément en Rhonin et resta ainsi un petit moment, en appui sur ses bras musclés. Il se recula de quelques pouces, en douceur, qu'il remit tout aussi doucement. Il commença à limer son esclave tout doucement, lentement, avec des mouvements de plus en plus amples. Et, enfin, Rhonin gémit.

Rhonin venait de gémir. Mais pas un gémissement de douleur, cette fois. Il avait ressenti les mêmes sensations que d'habitude, au départ. Le grosse bite qui le pénétrait et qui écartait les parois de son fourreau, la sensation de gêne et d'inconfort quand son maître se retrouva entièrement en lui. Et puis il y avait eu autre chose. Une nouvelle sensation. Les va et vient de son maître en lui, lents et doux, avait fait ressentir à Rhonin quelque chose d'inconnu. Des picotements, d'abord diffus, qui remontaient en agréables frissons. Au fur et à mesure que la bite de Burydan le limait, les picotements s'intensifièrent puis se densifièrent en agréables vagues de plaisir. Et Rhonin commença à aimer ces sensations. La douleur et la gêne passèrent au second plan et Rhonin commença à gémir... de plaisir...

Burydan sourit. ''Bon, il aime ça. C'est pas le moment de tout foirer, comme tu le fais d'habitude. Reste doux et tendre. Prends ton temps.'' et c'est ce qu'il fit.

Au fur et à mesure que le plaisir montait, il varièrent les positions. Rhonin se retrouva à quatre pattes, allongés sur le côté, sur le ventre, assis sur Burydan, changeant de position à chaque fois que le plaisir menaçait de les submerger. Burydan voulait que ça dure le plus longtemps possible.

Burydan était entre ses cuisses et l'embrassait fougueusement. Tous les sens de Rhonin était comblés. La vue des muscles massifs de son maître, ruisselants de sueur, l'odeur de cette sueur qui se mêlait à la sienne, les gémissements et les cris qu'ils poussaient à l'unisson, les siens aiguës et ceux de son maître, plus rauques, la douceur de la queue en lui, et le goût de leurs langues qui s'emmêlaient, et celle de la peau de Burydan, quand Rhonin étouffait ses cris en mordant son épaule.

Burydan aimait tout chez son petit esclave. Cette façon qu'il avait de s'abandonner totalement, son petit corps fluet couvert de sueur, ses cris à chaque coup de reins, ses mains qui caressaient Burydan, palpant ses muscles, ses pectoraux en particulier, ses cuisses enroulées autour de ses reins et ses talons appuyés contre ses fesses et qui l'invitaient à venir en lui encore plus profondément, la saveur de sa langue et de la peau fine de son cou mollet. Il était au Tiantang.

- Oh oui maître... ooooh....oohhh... c'est bon maître.... c'est bon ce que vous me faites, maître.... oui, baisez moi, maître.... baisez votre esclave.... ooooh... plus vite, maître.... s'il vous plaît.... plus vite....

Burydan accéléra ses coups de reins.

- Oh oui, maître.... oooohhhh.... encore..... plus fort.... par pitié, plus fort....

Burydan s'enfonça aussi profondément que possible en Rhonin

- Oh oui... oui.... oui....

Burydan se relava sur ses genoux. Il regarda Rhonin, qui s'abandonnait totalement au plaisir. Il le saisit  par les hanches et l’empala sur sa queue.

- Branle toi, esclave, branle toi !

Rhonin saisit sa bite et se mit à se masturber frénétiquement.

- Oui, vas-y, branle toi bien comme il faut, je veux te voir jouir.
- Ooooh.... ooohhhhhh.... oooooooooohhhhhhhhh....

Et Rhonin jouit intensément, sa queue explosant en un geyser de foutre qui stria son petit corps fluet de plusieurs longs traits de sperme sirupeux.

Burydan se coucha sur lui, enfoui la tête dans son cou, lui donna un, deux, trois coups de reins puissants et jouit dans un grand cri rauque libérateur. Il se laissa aller sur Rhonin, le faisant s'enfoncer dans le matelas comme dans des sables mouvants.

Sa bite sortit des confins du corps de son minet après un long moment de pure extase. Burydan releva la tête et regarda Rhonin Sourire aux lèvres et yeux bleus brillants. Il lui caressa la joue et l'embrassa passionnément.

Il s'affala à côté de son esclave. Il était couvert de sueur et de sperme, et était bien... foutrement bien, d'ailleurs...

Rhonin bondit sur ses pieds, disparu dans une petite pièce attenante, et revint avec un linge humide. Il allait nettoyer son maître mais Burydan retint son poignet :

- Lèche d'abord...

Rhonin sourit, puis, de sa petite langue rose, il lécha le torse massif de son maître. Il passa ensuite le linge humide sur le corps de Burydan, puis sur le sien.

Burydan écarta les bras :

- Viens là bébé.

Rhonin ne se fit pas prier. Il se pelotonna contre son maître, posa sa tête sur l'un des énormes pectoraux et se mit à caresser le ventre bosselé. Burydan referma ses bras sur lui et le serra fort.

- Je... je vais bientôt m'endormir, maître, dit Rhonin après un petit moment.
- Et alors ?
- Eh bien, vous avez payé cinq simeris pour moi, alors si vous avez de nouveau envie de me...
- Dors, bébé, le coupa Burydan. Si j'ai envie de te faire de nouveau crier, je te réveillerai. Mais j'aime t'avoir dans mes bras. Alors dors tout ton saoul. Prends des forces, parce que je vais t'épuiser de plaisir avant l'aube. Tu verras, esclave tu demanderas grâce.

Rhonin sourit, couvrit de baisers le torse puissant de Burydan, se coucha contre ses pectoraux et s'endormit.

Burydan le réveilla en effet avant l'aube, lui fit l'amour intensément jusqu'à ce que Rhonin demande grâce, le fit jouir avec sa bouche et sa langue, avant de crapahuter jusqu'à son visage et se masturber frénétiquement, son sperme chaud striant la belle petite gueule de Rhonin.

La montre horloge sonna. Il était six heures, c'était l'heure pour Burydan de partir. Il se leva et s'habilla. Rhonin, toujours nu, lascivement couché sur le lit, le regardait. Cet homme lui avait appris qu'on pouvait prendre du plaisir dans les bras d'un client. Ou plutôt dans ses bras à lui. Il savait qu'un maître comme lui c'était rare.

Burydan s'approcha de son minet et lui déposa un petit bisou tendre sur les lèvres.

- Vous avez aimé, maître ?
- Je n'ai pas crié assez fort, ? répondit Burydan en souriant.
- Donc vous direz à dame Alduine que j'ai été un bon esclave bien docile ?
- Me le demandera-t-elle ?
- Oh oui, maître.
- Et que se passera-t-il si je dis le contraire ?

Rhonin baissa la tête et répondit, d'une petite voix :

- Eh bien elle demandera à deux de ses hommes de me fouetter jusqu'au sang puis de me prendre violemment pour m'apprendre à être un esclave bien obéissant...

Burydan pâlit.

- Ne t'inquiète pas, bébé, je dirai à dame Alduine la vérité : tu as été... phénoménal.
- Ainsi vous reviendrez, maître ?
- Il y a peu de chances, je pars demain pour la capitale. Et je ne sais quand je reviendrai ni même si je reviendrai...
- Ah, dit Rhonin, avec une telle note de déception dans la voix que le cœur de Burydan se serra. Vous savez, maître, de tous les clients que j'ai eu, vous avez été le plus tendre, le plus doux et le plus attentionné. Et vous êtes le premier avec qui je n'ai pas simulé le plaisir.
- Merci bébé. Et je te promets que, si je repasse par ici, je viendrai de nouveau faire l'amour à mon joli petit esclave...

Nouveau petit bisou tout tendre et Burydan sortit. Dame Alduine lui demanda comment avait été Rhonin, il lui répondit qu'il avait été parfait. Elle envoya un de ses hommes vérifier que Burydan n'avait pas abîmé la ''marchandise'' et Burydan retourna à son auberge.

Il se déshabilla. Il ne se lava pas, aimant sentir sur son corps l'odeur de la peau de Rhonin. Il aurait aimé sortir le petit minet des griffes de dame Alduine. Le prendre avec lui. Le racheter ? Les dieux seuls savent combien elle en demanderait de sa ''marchandise'', si même elle accepterait de s'en séparer. Burydan s'endormit, en repensant au plaisir de dingue qu'il avait pris entre les cuisses de son petit minet.




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 12-09-2020

MYTHOLOGIE UTOPIENNE 10

Petit précis de mythologie utopienne. Dixième partie.


MÉTIS



Fille de Hodin et de la mortelle Lycra. Déesse de la sagesse et de la stratégie guerrière.

La naissance de Métis est... bizarre. Enfin, encore plus bizarre que le reste, quoi.

Zia, folle de jalousie, transforma Lycra, maîtresse de son mari, enceinte, en mouche et Hodin l'avala par inadvertance. Lycra accoucha d'une petite fille dans l'estomac du roi des dieux (quand je vous disais que c'était bizarre). Grandissant et se sentant un peu à l'étroit, elle se changea en pensée (ouais, les dieux peuvent faire ça) et remonta le long de la colonne vertébrale de Hodin et se logea dans son cerveau. Elle devait se sentir encore plus à l'étroit, Hodin ayant un cerveau minuscule... (si jamais vous lui répétez ça, je nierai l'avoir jamais écrit).

Métis commença à tambouriner contre le crâne de son père, y donna des coups de pieds et de poings en hurlant ''laissez-moi sortir !!!''

Hodin, évidemment, fut saisi de violents maux de tête. Zia et Démétria s'en inquiétèrent quand elles virent qu'il ne terminait pas sa troisième douzaine de pancakes.

- Ça ne va pas, mon chéri, demanda sa femme.

Hodin gémit en se prenant la tête.

- J'ai une atroce migraine...
- Tu ne manges pas assez de céréales, dit Démétria.
- Tu veux du doliprane, demanda Phébus (qui était également dieu de la médecine)
- On n'a pas encore inventé le paracétamol, crétin, le rabroua sa sœur Diana.
- Tu veux que je t'ouvre le crâne, demanda  Kagutsuchi, le dieu forgeron.
- Ne te moque pas de ton père, dit Zia.
- Mais je ne me moque pas, s'il a mal au crâne, autant l'ouvrir pour voir ce qui cloche. En plus c'est un dieu, il ne risque rien...

Tous les dieux regardèrent  Kagutsuchi comme s'il était un illuminé, mais Hodin poussa un cri de douleur.

- Vas-y, fends moi le crâne, je n'en peux plus !

Kagutsuchi sortit une hache et fendit le crâne du roi des dieux. De la fissure sortit une brume grise scintillante, qui se matérialisa en une femme grande, blonde, les yeux gris, en armure, armée d'un casque, d'une lance et d'un bouclier.

- Salut tout le monde, je suis Métis, déesse de la sagesse et de la stratégie guerrière... on mange quoi ?

Zia tordit le nez, son divin époux venait de sortir de son cerveau une fille qu'elle était sûre de ne pas avoir conçue.

Pattonne, pragmatique, dit :

- Eh, mais c'est moi le dieu de la guerre...
- Je suis la déesse de la stratégie guerrière,  la ruse quoi. Je te laisse les massacres de masse...
- Ah, ça me va...

Hodin demanda à tous les dieux et déesses d'accueillir sa fille avec tous le honneurs dus à son rang et Métis devint une olympienne.

Métis, tout comme Frigga et Diana, décida de rester vierge. Mais elle eut tout de même un enfant d'une manière... bizarre...

Kagutsuchi était tombé follement amoureux d'elle. Casque, bouclier, lance, armure... une femme couverte de métal, c'est idéal pour un dieu forgeron.

Il se jeta à ses pieds, mais Métis le repoussa.  Kagutsuchi embrassa ses jambes en pleurant comme un gros bébé. Métis s'enfuit. Elle remarqua que son amoureux éperdu avait laisser tomber sur ses jambes des larmes et de la morve. Elle dit ''gvorivkjiu !'', ce qui en vieil utopien, veut dire à peu près ''beurk !''. Elle s'essuya avec un mouchoir qu'elle jeta du haut de l'Olympe. Le mouchoir, couvert d'un mélange morvo-lacrymal d'un dieu et de quelques gouttes de sueur d'une déesse, donna naissance à un joli bébé joufflu. Je vous l'ai dit, c'est... bizarre. Pas aussi bizarre que le nom que lui donna sa mère : Érichtonios. Je ne vais pas m’étendre sur lui, parce c'est une horreur de taper son nom. Sachez juste qu'il devint roi de la cité d'Ath'Tenns, l'une des plus grandes cités de l'époque.

Métis, en tant que déesse de la sagesse, enseigna aux hommes de nombreuses choses : le calcul, le tissage, la traction animale et se brosser les dents trois fois par jour.

Mais, comme la plupart des dieux et déesses, Métis était un brin vaniteuse. Entendant parler qu'une certaine Arachné prétendait être plus douée en tissage qu'elle, Métis alla la voir et lui proposa un concours. Elles se mirent à tisser comme des dingues et comparèrent leurs ouvrages. Et, craignant la colère de la déesse, on la décréta gagnante, alors que la tapisserie d'Arachné valait bien celle de Métis. La jeune femme, de désespoir, se pendit.

Métis, prenant le suicide comme une faiblesse, la ressuscita et la transforma en araignée immortelle pour qu 'elle continue à tisser pour l'éternité.

Mais il ne fallait pas trop lui marcher sur les pieds. Sa colère face à Méduse et sa querelle avec Poss et Idon pour Ath'Tenns le prouvent. Mais ça, c'est une autre histoire...

















Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - AL gayman - 13-09-2020

Whoua notre Burydan a été impérial avec Rhonin. Il l'a traité tel un doux amant et lui a fait découvrir ce que c'est de faire l'Amour. Le temps qu'ils ont passé ensemble restera à jamais gravé dans le corps et la tête de Rhonin, lui simple travailleur du sexe dans un bordel, découvrir ce que c'est de faire l'Amour est absolument magique et Burydan y a pris un plaisir monstrueux au point de ne pas se laver de suite pour garder les odeurs de leurs ébats sur lui (perso j'adore ça et retarde au maximum la douche car ce doux mélange d'Amour est à la fois aphrodisiaque, enivrant et même rassurant, permettant d'être sur un nuage de douceur calme et serein, bref en état de béatitude).
L'idée de racheter Rhonin traverse l'esprit de Burydan mais pas sur que la mère maquerelle laisse filer une si belle "marchandise" aussi facilement sauf à un prix exorbitant.
Merci Moloch pour ce chapitre divin dans tous les sens du terme.

Lâchage des chevaux pour la nouvelle partie de la mythologie Utopienne. Tu t'en es donné à cœur joie pour notre plus grand plaisir encore une fois. C'est à mourir de rire et je suis persuadé que tu dois être plié de rire en les écrivant. L'humour ravageur de Maitre Moloch a encore frappé. UN GRAND BRAVO.

Pleins de gros Bisous tendres et doux

ALain


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Mako - 13-09-2020

Très jolie suite


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 13-09-2020

C’est légèrement perturbant, il y a cette étrange notion de relation maître-esclave, mais aussi du respect, Burydan satisfait de sa position de dominant, Rhonin soumis, dans son rôle…  O.O
Mais aussi, il y a cette ‘logique’ de respect des minets blonds, à qui il fait l’amour en se souciant de leur plaisir, plutôt que les baiser sauvagement… Son cousin (et premier amour) n’y est p-ê pas pour rien, ou bien est-ce un élément autobiographique (¬‿¬)
Le POV de Rhonin est intéressant, en ce qu’il découvre une autre facette du sexe, plus respectueuse, plus ‘partagée’, où le plaisir de l’autre participe de l’attention de l’actif, et de son plaisir Smile
J’aime bien que la suite ne soit pas ‘édulcorée’, l’inconfort passager et inévitable, puis les sensation qui montent lentement, entre douleur et plaisir, c’est terriblement réaliste, ce qu’on accepte pour un bonheur ultime… Smile
Pourquoi ne rachète-t-il pas Rhonin ? Sinon, quitte à partir, pourquoi ne l’emmène-t-il pas avec lui ? Plutôt que le laisser dans ce bordel à matelots où il sera maltraité… :\



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 15-09-2020

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour vos coms les zamis.

Merci mon chaton, corrections effectuées.

En effet ALain, les petits précis de mythologie (très largement inspirés de la grecque) sont ma récréation. Même si je prends beaucoup de plaisir à écrire ce récit, je me lâche dans la mytho.

Mon renardeau chéri, acheter Rhonin oui, mais combien ? Il rapporte beaucoup à dame Alduine, alors même si elle consent à s'en séparer, elle en demandera un prix prohibitif. Burydan à de l'argent, soit, mais s'il veut continuer son voyage il ne peut pas se permettre de se dégarnir inconsidérément.

Tout de suite, la suite. Bonne lecture.

PS : pardonnez-moi pour les noms des différents royaumes de Simeria, mais je n'ai pas pu résister.


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 15-09-2020

CHAPITRE LXXXII


''Discite omni tempore''



Burydan se réveilla après un sommeil agité. Il avait rêvé de Rhonin. Son petit minet était attaché à la croix en X et un homme, gros, gras et d'une laideur repoussante, le fouettait en affichant un rictus mauvais à chaque cri de douleur du blondinet.

Il ne savait pas pourquoi Rhonin l'obsédait à ce point. Et il ne se reconnaissait plus. Lui qui se montrait généralement viril, brusque, brutal, voire même violent avec les minets qu'il payait pour les baiser, avec lui il s'était montré doux, tendre, prévenant et attentionné. Et il ne savait pas pourquoi.

Il essaya de le chasser de ses pensées, mais il revenait tout le temps. Ses cheveux blonds dorés, ses grands yeux bleus, cette petite lueur inquiète qui brillait dans ses prunelles, quand il ne savait pas ce que Burydan allait lui faire ou lui faire faire, sa voix douce et ses ''maîtres'', sa docilité, son obéissance, son petit corps tout fragile, sa peau de lait d'une douceur indicible, ses soupirs, ses gémissements et ses petits cris de plaisir, sa façon de s'abandonner complètement aux assauts de son maître, son petit cul tout rond, tout blanc, son fourreau doux, chaud et serré, sa main qui s'agitait frénétiquement sur sa jolie bite toute rose et son petit cri d'agonie quand il jouissait...

Cinq jets de foutre chaud strièrent le torse et le ventre de Burydan. Il venait de se masturber en pensant à une petite pute d'un bordel de marins... non, vraiment il ne se reconnaissait plus.

Il alla jusqu'à la salle d'eau, se lava avec application, s'habilla et tira sur le cordon pendant à côté de sa couche. Une minute plus tard on frappait à sa porte.

- Entrez !

Philipotte apparut :

- Monsieur a sonné ?
- Oui ma douce, apporte moi un peu de chair salée, un morceau de pain frais et du fromage. Ainsi qu'un pichet de vin, et du bon, et un pichet d'eau avec deux gobelets.
- Bien monsieur...
- Et dit à l'alberguière de préparer ma note et au palefrenier que je partirai demain à la pique du jour...
- Oh, monsieur nous quitte ?
- Eh oui ma jolie, mon voyage ne fait que commencer...

Philipotte lui fit une petite révérence et partit. Elle revint quelques minutes plus tard. Elle posa le plateau sur la table alors que Burydan empaquetait ses affaires.

- Eh bien j'espère vous revoir bientôt, monsieur
- Qui sait Philipotte, qui sait ?

Elle lui fit une petite révérence et allait s'en aller, mais Burydan la retint.

- Attends...

Il fouilla dans son escarcelle et glissa une pièce dans la main de la mignote. Elle écarquilla les yeux.

- Monsieur a du se tromper, il aura voulu me donner un capokei mais m'aura donné un simeris...
- Non,  je ne me trompe pas...
- Oh monsieur ! Un simeris, c'est prou...
- C'est peu pour ta gentillesses ma mignonne...
- Monsieur, puis-je vous poutouner pour vous remercier ?
- Du bond du cœur...

Elle s'approcha de lui et se mit sur la pointe des pieds. Alors que Burydan s'attendait à un petit poutoune sur sa joue, Philipotte déposa ses lèvres sur les siennes. Elle rosit, fit une petite révérence et partit.

Le lendemain matin, à l'aube, Burydan sortit de la ville. Il savait qu'il lui faudrait au moins cinq jours pour rejoindre la capitale.

L'île de Siméria était divisée en trois immenses royaumes.

Celui où se trouvait Burydan, au sud, le royaume de Mik'Rosoft. La capitale en était Ween'Doz où se trouvait le palais du roi Bilgaitz.

Au nord Est le royaume de Happ'Eule. La capitale en était Haî'Fone ou se trouvait le palis du roi Mac'Intosh

Et au Nord Ouest, le royaume de Faisse'boucq. La capitale en était Inst'Agramm où se trouvait le palais du roi Zuc'Henberg.

Il s'arrêta dans les différentes bourgades qui longeaient la grande route, n'y gîtant qu'une nuit. Il arriva à sa dernière étape, à environ cinquante lieux de Ween'Doz quand il mit pied à terre.

De chaque coté de la route s'étendaient, à perte de vue, des champs plantés d'arbres. Ce qui surprit Burydan c'est qu'il ne connaissait pas cette espèce de bois. Il enjamba une clôture et s’approcha.

Le tronc était strié de scarifications en diagonale à intervalles réguliers. La dernière, qui devait être récente, laissait voir une substance blanchâtre dont une partie était recueillie dans un petit pot en fer blanc accroché à l'arbre. Burydan prit une petite goutte de cette sève blanche sur un de ses doigts. Elle était pâteuse et collante.

Il vit un peu plus loin un homme trapu qui vidait les pots dans de grandes jarres. Burydan s'approcha de lui.

- Le bonjour à toi l'ami...

L'homme se retourna, s'épongea le front d'un mouchoir en observant Burydan des pieds à la tête.

- Bonjour à toi, étranger. Je peux t'aider ?
- Je pense que oui. Quelle est cette essence d'arbre ?
- Ah toi, dit l'homme, tu n'es pas d'ici...
- Non, je viens de Brittania... en Utopia...
- Eh ben, ça fait une trotte... Ce sont des siliconiers...
- Ah... et quelle est cette substance blanche ?
- Eh bien c'est du silicone pardi...

Ça n'avançait pas plus Burydan. Mais l'homme poursuivit :

- Le siliconier n'est pas un arbre d'ouvrage ni de chauffage, à cause du silicone, justement. Ses fruits sont durs et amers et même les zuhrus n'en veulent pas. Mais sa sève, elle, est très demandée...
- Pour en faire quoi ?
- Oh, une foule de choses... une fois chauffée, elle devient liquide et on s'en sert pour faire des huiles lubrifiantes, sous sa forme semi-liquide, on s'en sert de colle, et sous sa forme solide, on en fait une foule d'objets, le silicone restant flexible. On en fait même des jouets...
- Des jouets ?
- Oui, dit l'homme en souriant. Mais des jouets pour grandes filles... ou grands garçons...

Burydan comprit. Il se rappela les faux sexes dans la chambre de Rhonin. La matière dont ils étaient faits avait surpris Burydan. Ils étaient flexibles et extrêmement doux au toucher.

- Eh bien merci à toi... euh...
- Néhor...
- La grand merci à toi, Néhor, mais, dis moi...

Burydan posa encore une foule de questions à Néhor qui lui expliqua patiemment la culture du siliconier.

- Et ça se vend bien ?

Néhor éclata de rire et désigna du bras les centaines de siliconiers.

- A ton avis ? Tout le monde à Stann'Ford s'est mis à cette culture. Il faut dire que le siliconier est un arbre capricieux, on a essayé d'en planter ailleurs mais ça n'a pas marché. C'est pas pour rien qu'on appelle cet endroit la silicone vallée...

Burydan posa encore quelques questions et dit :

- Eh bien merci pour m'avoir consacré ton temps. Connais-tu une bonne auberge à Stann'Ford ?
- Ouais, l'auberge du ''Lapin Cornu''. C'est un ami à moi qui en est le tenancier...
- Parfait... puis-je t'offrir un verre ?
- Ah ça, je ne dis jamais non à une bonne chopine... le temps de mettre mes jarres à l'abri et je te montre le chemin...

Arion renâcla un peu. Il ne supportait pas de voir un cheval le précéder, alors une nosae (1)...

- Du calme, mon beau. Ne soit donc pas si snob... et puis elle est mignonne cette nosae...
- Pffrrt
- Oh, je t'en prie, reste poli...

Ils arrivèrent enfin à l'auberge. Un palefrenier vint chercher Arion et la nosae de Néhor et ils entrèrent.

- Salut la compagnie, dit Néhor.
- Salut à toi, Néhor. Tu t'es fait un nouvel ami ?
- Je te présente...
- Burydan. Burydan de Malkchour.
- Voilà, il vient de Bra... Bru...
- Brittania...
- Voilà. Et il m'offre unie chopine...
- Eh bien soit le bien venu Burydan de Malkchour, je me nomme Ulrich et je suis le patron ce cette auberge...
- Enchanté Ulrich. Ce serait possible d'avoir deux chopines et une chambre pour ce soir ?
- Sans problème.

Burydan et Néhor burent leurs bières et Néhor prit congé. Burydan mangea et monta dans sa chambre. Il se mit nu et s'assit devant la petite table. Il sortit un gros livre de son sac et tailla son crayon.

Il avait acheté ce livre vierge chez Oli'. Il n'avait pas voulu continuer le journal de Gershaw, c'était celui de son maître et il le conservait comme une relique. Il avait donc décidé de faire le sien. Il y avait raconté toute sa vie. Sa jeunesse, son amour pour Darren, son meurtre, son errance, Nathanaël, sa vie de prostitué, Martouf, Aragorn, Raven, et ses différentes missions. Toute sa vie en fait. Tout ce qu'il avait appris aussi. Et ses pensées les plus intimes.

Il coucha sur le papier tout ce que Néhor lui avait dit et fit un dessin du siliconier. Il allait ranger son journal quand celui-ci lui échappa des mains. Burydan le ramassa et vit qu'il s'était ouvert au passage où il parlait du marquis de Siorac. L'une de ses plus dérangeantes missions.



(1) Nosae : équidé hybride femelle (nosa pour le mâle) produit par l'accouplement d'une jument et d'un gaidaro. Très semblable à la mule.




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - AL gayman - 15-09-2020

Alors là, tu nous as fait un chapitre aussi bidonnant que la mythologie Utopienne. J'en ri encore des noms que tu nous as pondus (Chapeau bas tu es vraiment un chef en matière de jeux de mots et d'humour dans tes récits).

Mai où vas-tu puiser autant d'imagination fertile pour nous produire des perles pareilles?

Bref un chapitre instructif sur Siméria mais secoué entre mes éclats de rire en le lisant, il va falloir que je le relise pour mieux m'imprégner de cette nouvelle contrée.

Un Enorme Bisou Maitre Moloch

Alain


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 16-09-2020

En effet, tu t’en es donné à cœur joie sur les noms des villes Smile))))  D’après TripAdvisor, Ween’Doz est assez intéressante, on y trouve tout ce qu’on veut, pour tous les goûts, du meilleur au pire… Par contre, l’appli déconseille Inst’Agramm, quelques jolies façades qui cachent des taudis sordides, et les habitants y sont creux et futiles :o  J’ai kiffé la référence détournée à la Silicon Valley, brillant !

Perso, j’ai un petit sourire récurrent à lire les expressions anciennes, genre ‘peu/prou’ qui soulignent le côté fantasy du récit, en le situant temporellement dans un passé indéterminé, ou ici, le ‘’Du bond du cœur...’’ de Burydan qui relève la spontanéité du geste de Philipotte, c’est joli, puis il y a de la recherche dans les détails pas si gratuits Smile

Bref, trêve de compliments, tu vas détendre tes chaussettes rainbow, retour à l’histoire, et aux histoires dans l’histoire, dont certaines sont forcément moins glorieuses que d’autres, la proportion étant probablement forcée dans sa profession… ¯\_(ツ)_/¯



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 18-09-2020

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour vos coms les zamis.

Oh, ze crois que z'ai vu un rominet... mais oui mais oui z'ai bien vu un rominet...  Je confirme le ''bond du coeur'' mon chaton, qui signifie, en vieil utopien, avec le plus grand plaisir...

Merci pour les compliments ALain pour le nom des royaumes, des rois et des villes, on s'amuse comme on peut...

Tout de suite, la suite. Pour ce qui est de l'histoire dans l'histoire, tu vas être servi mon renardeau chéri. Et une petit précis de mythologie pour passer le saïpong.

PS : j'accepte avec volupté ton énorme bisou, ALain, et regrette de ne te le rendre que par écrit...