Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (/showthread.php?tid=7) Pages :
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RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 02-05-2024 (02-05-2024, 12:59 PM)Louklouk a écrit : Trilinguisme Vu sa situation frontalière ( un peu à l'égal de l'Alsace), la très grande partie de la population est bilingue (allemand - français) ou, à l'heure actuelle, trilingue (allemand-français-anglais mais aussi le néerlandais ou d'autres langues amenées par le melting-pot du métissage de la population). Petite précision pour l'ami @bech : Tu n'avait pas tout à fait tort dans ton raisonnement mais tu as confondu ville et province de Liège, la région germanophone es dans la Province de Liège mais Liège n'est pas dans la région germanophone Nos provinces sont l'équivalent de vos départements et, dans certain cas, le chef-lieu (ici, Liège) à donné également son nom à la province ! église baroque Saint-Nicolas, à Eupen - Recherche (bing.com) RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Nostalgique - 02-05-2024 Il y a au moins 40 ans, j'avais à faire à Bruxelles et des amis avaient beaucoup insisté pour que je fasse le déplacement à Eupen et sa magnifique cathédrale. J'en ai gardé un souvenir très mitigé d'autant que je ne suis pas un fan de l'art baroque qui, en l'occurrence, m'avait paru très "pauvre" en décoration. Mais je me souviens surtout que cette localité était fort éloignée, les routes pénibles. Par contre, nous avions fait au retour un arrêt dans une petite localité où nous avions fort bien mangé. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 04-05-2024 Effectivement, si je savais localiser la partie germanophone de la Belgique et l'emplacement approximatif de Liège, je n'imaginait pas que la zone germanophone, en vert sur le carte diffusée le 1er mai, soit si peu étendue. Au siècle dernier, après une crevaison en Allemagne réparée d'abord à la bombe anticrevaison, on m'avait plutôt conseillé de faire faire la réparation (changement du pneu) en Belgique. J'étais arrivé par la partie germanophone de la Belgique, mais effectivement, à Liège, ils parlaient bien français. Concernant la France, c'est dans la première moitié du siècle dernier que le français a été adopté et enseigné comme langue nationale. Né à Toulouse, donc une grande ville, tout le monde dans ma famille parlait exclusivement français. Toutefois, si quelqu'un sonnait à la porte alors qu'on n'attendait personne, ma mère (fille d'agriculteur) disait souvent : Qu’es aquò ? Lorsque j'étais petit, il n'y avait que chez des amis de la famille (d'anciens voisins de mes grands-parents) qu'une dame âgée (née avant 1900, probablement entre 1880 et 1890) ne parlait que patois et répondait De qué vòl dire aquò ? si on lui disait quelque-chose en français (mais sa fille traduisait). Ce n'est que plus tard, à l'université qu'un autre étudiant venant de l'Aveyron ou du Tarn (donc un département plus rural) m'avait d'abord dit quelque-chose en patois avant de parler français. De nos jours, certains voudraient que l'occitan soit enseigné dans les écoles de ma région, les bretons sont très attachés à leur drapeau et certains à leur langue, les basques aussi (encore plus) mais leur territoire géographique est très peu étendu en France. Il est possible aussi que certains parlent beaucoup le catalan vers Perpignan. Pour ma part, à enseigner une autre langue dès l'école primaire, je préférerai que ce soit l'esperanto. Son apprentissage en premier favoriserait d'ailleurs celui d'autres langues étrangères. Au siècle dernier, un homme politique très attaché à la langue française a fait voter une loi pour que les notices et autres documents technique et toute inscription dans les lieux publics soient rédigées en français. Il s'appelait Jacques Toubon, mais dans une émission de télévision humoristique sur la politique (avec des marionnettes), il était devenu Jack Allgood. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 19-05-2024 Un texte avec double photo, Un missile a failli s'abattre en plein milieu de sa cible. Quelque soit ladite cible, une centrale nucléaire ukrainienne ou, dans deux ans, un hôpital de Palestine, le principe est le même : arriver à toute vitesse, pénétrer dans le bâtiment en plein milieu et exploser une fois à l'intérieur. Mais Adrien qui trouvait que les choses allaient trop loin a été rapide. D'un coup, il s'est levé du lit, a saisi l'artilleur par les épaules pour l'envoyer contre la cloison, puis de sa main ouverte rabat une autre fois contre la cloison la tête de l'homme qui après le premier choc penchait vers l'avant. Pas de temps à perdre. Sans prendre le temps d'enlever le jockstrap que l'homme lui a fait mettre, Adrien enfile le plus vite possible son vieux jean rapiécé dont une partie se déchire à l'arrière et son tee-shirt. Pas le temps de retrouver son boxer ni ses chaussures ni sa veste. Il se dépêche d'enfiler les bottes en cuir de l'homme qui sont à portée de main et par chance à sa pointure ainsi qu'une jacket sans manches et saute par la fenêtre juste avant que le quadragénaire qui s'est relevé réussisse à rattraper celui qui s'enfuit comme un voleur. Mais c'est bien connu, la loi de la pesanteur est dure, mais c'est la loi. Sauter d'un deuxième étage n'entraîne pas forcément mort d'homme, mais l'atterrissage est quand même rude. Adrien aboutit à proximité d'une jeune femme. Encore secoué par l'attaque de missile qu'il a pu contrer, il lui demande d'une voix implorante : « Aidez-moi, pitié ! ». La jeune femme qui l'a vu atterrir pense d'abord à lui faire un check-up rapide. Elle demande à Adrien en lui montrant le geste de lever une jambe puis de décoller le talon du pied qui reste au sol. Ensuite, de faire pareil avec l'autre jambe. C'est bon ! Pas de fracture, ça, comme Adrien s'était remis debout, elle le savait déjà. Mais ses tendons d'Achille ont aussi tenu le coup. Il ne reste plus qu'à courir pour s'éloigner de l'homme qui les observe par la fenêtre. Adrien boîte mais fait des efforts pour suivre sa sauveteuse qui l'entraîne en le tenant par la main. Durant les quelques centaines de mètres de course à pied, chacun a eu le temps d'indiquer à l'autre son prénom. Et peu après être rentré dans l'immeuble de Dominique, celle-ci va machinalement contrôler le contenu de sa boîte aux lettres, vide, puisque c'est la troisième fois de la journée qu'elle le fait. Adrien a eu le temps de remarquer un prénom. La jeune femme partage son appartement avec un compagnon ou un colocataire. Une fois dans son appartement, Dominique fait asseoir Adrien et lui propose d'enlever ses chaussures pour regarder ses articulations. Les chevilles sont enflées mais Dominique dispose de la pommade adéquate et propose aussi à Adrien de venir dans une autre pièce s'allonger pour un massage. Adrien la suit. Dans la pièce en question, un magnifique renard avec une queue touffue presque aussi longue que le reste de son corps est allongé sur une table Dominique lui dit : « Allez Plumeau, descend, on va utiliser la table ». Puis elle pousse le renard gentiment et il descend de son perchoir. — C'est marrant Plumeau comme nom pour un renard ! — J'aurai pu lui donner un autre prénom masculin, par exemple Jeremy, puisque c'est un mâle. Mais c'est un jeune renard que j'ai trouvé blessé sur le bord d'une route durant l'automne 2019. Il ne devait avoir que quelques mois. Et pour les animaux nées en 2019, il est d'usage de leur donner un prénom commençant par la lettre P. Je trouve que Plumeau lui va bien vu sa magnifique queue. Dominique demande à Adrien d'enlever son jean et de s'allonger sur la table, couché sur le ventre. Elle commence par passer de la pommade autour des chevilles d'Adrien puis masse ses jambes et ses cuisses en remontant. Adrien semble apprécier. Elle lui demande d'enlever le reste pour continuer. Adrien enlève son tee shirt mais garde le jockstrap. Dominique lui masse les fesses, le dos des lombaires jusqu'à la nuque, puis les bras jusqu'aux mains. Elle lui demande alors de se retourner pour se coucher sur le dos. Adrien le fait, mais utilise ses mains pour cacher une grosseur apparue dans la partie qu'il a encore vêtue. Dominique sourit, lui précise qu'il n'y a pas de honte à avoir si ses massages lui font du bien et positionne ses mains d'Adrien le long de son corps, peu importe le chapiteau qui est apparu. Elle lui masse l'autre coté. Lorsque c'est fini, Adrien demande s'il doit se rhabiller. Dominique lui répond que c'est à lui de choisir, mais qu'il est très bien comme ça. C'est dont vêtu du seul jockstrap qu'il porte qu'Adrien rejoint dans le salon alors que Dominique est en robe et chemisier. Ils discutent d'abord face à face tout en buvant une première bière. Adrien est visiblement secoué par ce qui s'est passé récemment. Il a des mots très durs envers la pourriture de pédé avec qui il était durant l'heure précédente. On devrait exterminer ces déchets de l'humanité, dit-il. De son coté, Dominique n'entre pas dans le débat et se contente de lui sourire en disant qu'il y a de bons cotés dans chaque être humain et que certains hétéros ne sont pas opposés à des expériences avec des personnes de leur sexe. La soirée se poursuit, ils mangent un peu tout en buvant d'autres bières. Adrien se détend, ils est bien avec Dominique qu'il invite à le rejoindre sur le canapé. Quand elle est à porté de bouche, Dominique reçoit des bisous. Chacun caresse l'autre, mais Adrien appréciant le passage des mains de Dominique sur sa poitrine lui indique qu'elle pourrait elle aussi enlever le haut. Dominique est d'accord et c'est Adrien qui lui enlève son chemisier et son soutien-gorge. Les deux jeunes gens sont à égalité pour se caresser la poitrine. Peu après, Dominique vient lécher les tétons d'Adrien qui apprécie la sensation. C'est ensuite au tour d'Adrien d'aller téter ceux de Dominique. Même si rien n'en sort, cette possibilité lui rappelle peut être sa petite enfance le rassure. Il est bien avec Dominique et pense de moins en moins à ce qui s'est passé en fin d'après-midi. La soirée se déroule calmement avec quelques truc à grignoter accompagnés d'autre bières. Ils font largement connaissance. Adrien est le plus jeune avec ses 19 ans. Il fait des études de sciences. Dominique qui a 23 ans, fait des études de médecine et compte devenir vétérinaire. À présent, Adrien toujours assis sur le canapé se sent bien dans sa tête, mais toutefois, il se rend compte qu'il a un truc urgent à faire. Dominique venait de sortir de la pièce et Adrien n'a pas encore visité tout l'appartement. Mais en localisant la source d'un bruit familier, il sait où se diriger. Tien, les toilettes sont dans la salle de bain. La porte étant ouverte, sans réfléchir, il y entre. En le voyant, Dominique arrête ce qu'elle faisait. — Mais, tu ... Dominique lui fait un petit sourire. — À voir comment tu tiens l'avant de ton jockstrap, reporte tes questions d'une ou deux minutes et viens pisser avant d'inonder le carrelage. Adrien qui sentait la crue toute proche ne se le fait pas dire deux fois et se dépêche de rejoindre Dominique. Il envoie un puissant jet dans le WC. Dominique sait qu'en cas de besoin urgent, entendre un bruit d'eau qui coule peut favoriser une inondation par auto-suggestion. Elle a donc attendu qu'Adrien commence, et une à deux secondes ont suffit, pour reprendre elle aussi. Pendant la vidange, Adrien ferme les yeux pour savourer le double bruit de cascade qu'il entend pendant que son réservoir qui était prêt à déborder se vide. Dominique a fini en premier et attend qu'Adrien qui a absorbé plus de liquide diurétique qu'elle ait terminé. — Alors, ça va mieux ? — Oh oui ! ... Et donc ... Tu es un homme ? — Je suis effectivement née avec les attributs corporels d'un garçon, mais je me sens fille depuis toute petite. Toutefois, tant que je n'étais pas majeure, à part me laisser pousser les cheveux puisque certains garçons le font, mes parents ne m'autorisaient pas à faire grand-chose. J'aime porter des vêtements féminins, j'ai eu recours à quelques hormones pour me faire pousser les seins. Par contre, je reconnais que pour uriner, un pénis est bien plus pratique, et donc j'ai choisi de garder le mien. — Et coté sexualité ? — Pour l'instant, je fais de longues études, mais un très beau et gentil garçon comme toi ne me laisse pas indifférente. De toutes façon, je suis attirée par les hommes. — Et tu en a déjà un ? Tout à l'heure, quand on est arrivé dans l'immeuble, j'ai remarqué sur ta boîte aux lettres un prénom masculin, André. — André Delancourt, c'est mon nom de naissance. Il est possible de féminiser André en y rajoutant un e, mais ça reste un prénom très majoritairement masculin. je trouve plus pratique d'utiliser mon deuxième prénom Dominique, qui est un prénom épicène. — Et ... pisse ? — Non, rien à voir avec le gros pipi que tu viens de faire, ni avec des additifs alimentaires au goût prononcé. C'est un mot qui vient du grec epikoinos qui veut dire « possédé en commun ». Dominique est un prénom que peuvent avoir aussi bien de hommes que des femmes, et de surcroît dans des proportions assez voisines. Adrien émet alors un long bâillement. Il regarde l'heure. — Tu as l'air de commencer à être fatigué ! — Oui, il faudrait que je rentre chez moi, mais je crois que c'est un peu tard et que je vais avoir du mal à y arriver. Si je pouvais dormir ici sur le canapé ... — Pourquoi sur le canapé ? Tu n'as qu'à dormir avec moi dans mon lit ! — Tu es d'accord Domi ? Tu es un ange ! Un ange heeuu... épicène. Ils se rendent dans la chambre. Dominique qui n'a pas eu besoin de ragrafer sa robe la pose en entrant. Les deux jeunes se font face. Dominique baisse le jockstrap d'Adrien qui en retour baisse le slip féminin de Dominique. Les deux pénis sont à l'horizontale. Dominique propose qu'on s'allonge sur le lit dont elle a descendu le drap du dessus. Après quelques caresses et bisous réciproques à divers endroits, la bouche Dominique arrive près du sucre d'orge d'Adrien qu'elle suce avec application. Adrien n'avait jamais senti autant de plaisir lorsqu'une vrai femme avait tenté maladroitement de lui faire ce genre de chose. Dominique s'est justement positionnée de manière à ce que son sucre d'orge soit près de la bouche d'Adrien. Ce dernier n'hésite pas à son tour à le savourer afin de rendre à Dominique le plaisir qu'il reçoit. Au bout d'un certain temps, chacun, de manière plus ou moins synchrone, se met à émettre des soupirs. Les soupirs deviennent de plus en plus sonores et durant le dernier chaque bouche est abreuvée par un liquide blanchâtre. Dominique remonte alors le drap et change de position pour que les deux bouches se rejoignent alors que les bras sont utilisés pour enlacer le corps de l'autre. — Er ci Do mi ni eu ! eu oi eu eu vé ien dor ir cè eu ui. — On eu pa leu pa la ou eu è eu ! Dominique éteint la lumière depuis l'interrupteur en dessus du lit. La tête bien calée contre ses seins, Adrien s'endort dans les secondes qui suivent. Mais il ne faut pas beaucoup plus de temps pour que Dominique fasse de même en enlaçant le séduisant jeune homme qu'elle a rencontré. Seuls deux pénis bien dressés montent la garde. Puis, à une heure indéfinie de la nuit, décident de passer le temps en démarrant une bataille navale. Au matin, Adrien et Dominique s'aperçoivent qu'un liquide crémeux semblable au lait Nestlé tapisse leurs poils pubiens. Mais personne ne saura lequel a envoyé la sauce dans le cas où il n'y en aurait qu'un seul. Pour y remédier, le mieux est de prendre une douche commune. Ça peut aussi être un bon endroit pour le pipi du matin, mais pour l'instant, les tuyaux d'arrosage manquent de souplesse et aucun liquide ne veut en sortir. Donc, savonnage mutuel en commençant par le haut et en descendant. Évidemment, lorsque les mains arrivent à hauteur de la taille, le savonnage se poursuit par une branlette réciproque. Du coup, ce qui a été lavé en face avant devra l'être de nouveau. Mais pour l'instant, il reste le bas. La toilette se poursuit jusqu'aux pied. Entre temps, les tuyaux d'arrosage ont perdu de leur rigidité. En comme sur les ventre et poitrine de chacun, il y a un liquide visqueux qui coule lentement, d'un commun accord, il décident de faire un premier rinçage en envoyant chacun son liquide chaud sur le/la partenaire. Après un roulage de pelle, ils procèdent à un deuxième rinçage avec l'eau de la douche. La douche terminée, Adrien souhaiterait récupérer ses affaires laissées hier soir chez l'homme. Il y a surtout son blouson avec ses papier, les clés de son appartement et son téléphone. Mais il a aussi laissé un boxer Freegun qui fait plus habillé que le jockstrap avec lequel il est parti, ainsi que ses chaussures de sport et beaucoup plus accessoirement des chaussette trouées aux extrémités. Toutefois il n'ose pas revenir chez l'homme et fait part de ses craintes à Dominique. Comme le téléphone d'Adrien est là bas, Dominique rédige d'abord un SMS puis lance un appel vocal sur ce téléphone et raccroche dès le message du répondeur pour appeler de nouveau. Personne n'a décroché à ce deuxième appel mais l'homme a été intrigué. Après avoir lu le SMS et constaté que les 2 appels vocaux viennent du même numéro, il se décide à appeler Dominique. S'en suit une conversation durant laquelle Dominique confirme qu'Adrien est avec elle. À un moment donné, Dominique éclate de rire. La conversation terminée, elle fait un compte-rendu. — Bon, l'homme chez qui étais hier soir est tout à fait d'accord avec moi. Tu es à la fois un très beau et un adorable garçon. Il ne t'en veut pas de l'avoir brutalisé juste avant que tu partes, il regrette au contraire que tu n'aies pas apprécié ce qu'il voulait faire avec toi. Pour les vêtements, il tient beaucoup à récupérer les bottes et la jacket en cuir avec laquelle tu es parti. Tout ce que tu avais sur toi en arrivant chez lui t'appartiens, donc tu peux le récupérer. Si tu souhaites le garder, il te fait cadeau du jockstrap avec lequel tu es reparti. Il souhaite aussi te remercier pour le bon moment qu'il a pu passer avec toi et compte te donner un peu d'argent pour exprimer sa gratitude. Il espère que tu en profiteras pour te procurer un jean en meilleur état, même s'il n'est pas neuf. Il a flashé sur ton jean rapiécé qu'il est prêt à te racheter et serait également prêt à racheter en souvenir des sous-vêtements que tu as porté à condition qu'on ne les lave pas, afin qu'ils soient bien imprégnés de ton odeur. — Hi hi, c'est pour ça que tu t'es mise à rire pendant la conversation. Pour le jockstrap, s'il m'en fait cadeau, je l'accepte comme tel et je lui file les chaussettes que j'avais en échange. Pour mon jean, pendant la période du COVID puis la période post COVID où on ne pouvait plus essayer de vêtements en magasin, j'ai fait durer ceux que j'avais, mais mes réparation tiennent de moins en moins longtemps. Avec un peu d'argent, c'est peut être le moment de me payer deux jeans neufs et quand ce sera fait, pas de problème pour lui filer celui que je porte. Coté sous-vêtements, j'ai une idée qui pourrait le satisfaire, mais pour l'immédiat, à part mes chaussettes, je souhaite récupérer ce que j'ai laissé chez lui. Dominique part donc seule chez l'homme avec les bottes et sa jacket en cuir puis revient avec les affaires d'Adrien, 120 € et des remerciements à lui transmettre. L'homme a précisé donner 100 € à titre de remerciements pour ce qu'il a pu faire avec Adrien et 20 € pour ses chaussettes qu'il gardera en souvenir. Et il a réitéré son désir d'acquérir d'autres affaires non lavées qu'Adrien a porté. Adrien est tout heureux de recevoir cet argent et se dit que c'est le moment d'acheter des vêtements de remplacement. Donc, après le repas de midi légèrement anticipé, direction l'hypermarché. Les cabines d'essayage ont repris du service depuis peu. Après avoir testé 2 tailles voisines, Adrien achète 2 jeans identiques à 24,99 € chacun, un lot de 2 boxers Freegun et un autre de 3 boxers No Publik, tous avec des dessins qui lui plaisent, un lot de paires de chaussettes et 2 tee-shirts unis aux couleurs vives. En faisant les comptes, il va rester de l'argent. Donc, il achète quelques bières pour remplacer celles qu'il a consommé hier soir et une bouteille d'un bon vin (pas plus de 20 € quand même) pour fêter ça avec Dominique qui elle fait des achats alimentaires. Ensuite, ils passent tous deux à l'appartement d'Adrien. Ce dernier en profite pour se faire tout beau. Il enfile l'un des boxers neufs qu'il a acheté, un jean tout neuf dont il enlèves les étiquettes en carton, de nouvelles chaussettes. Pour le tee-shirt il préfère rester en blanc en prévision de la soirée mais il en prend un propre. Ensuite, il hume les vêtements qu'il vient de quitter et fait de même avec ceux qu'il a enlevé il y a deux jours après une séance sportive intensive. Aucun doute, ce sont ces derniers dans lesquels il a bien transpiré qui ont conservé le plus d'odeurs. Le tee-shirt est le plus usés qu'il possède avec quelques petits trous. Le boxer Freegun est vieux lui aussi et en plus des odeurs de transpiration, il possède une légère trace sur la face arrière alors qu'une grosse tache à l'avant rappelle à Adrien un gros plaisir solitaire qu'il s'est fait dans la semaine. Il y aussi un légère odeur d'urine par devant qui lui rappelle son arrêt contre un arbre avant le dernier sprint. L'autre vieux jean d'Adrien est dans un état encore pire que celui d'hier soir, trop déchiré pour être réparable. Mais comme Adrien l'a lavé, il donnera à l'homme le jean qu'il portait encore il y a quelques minutes. Passage devant chez l'homme au retour. Adrien ne veut pas être vu et reste dans la voiture qui est garée du coté opposé à la fenêtre d'où il a sauté. Dominique va à l'appartement avec les vêtements. Le monsieur les hume un peu partout, son visage affiche un sourire satisfait. Il récupère les chaussettes qu'Adrien a laissé sur place, les hume aussi puis met l'ensemble dans un gros sac plastique et colle une grosse étiquette sur laquelle il écrit : Adrien, 19 ans Ve 20 mai 2022 Puis il ouvre un gros placard qui libère des effluves dans la pièce et pose le sac sur une étagère marqué Printemps 2022. De retour dans la voiture, Dominique tend à Adrien l'argent qu'elle a récupéré. Adrien pousse un Yahooouu ! bien sonore après avoir compté la somme et embrasse Dominique en lui disant qu'elle a bien marchandée. Mais Dominique répond que comme pour les 120 € euros de ce matin, pour les 80 € de cette fois-ci, 40 pour le jean, 20 pour chacun des deux autre vêtements, c'est l'homme qui a choisi seul ce qu'il voulait donner. Finalement, Adrien se dit que cet homme qu'il a vraiment haï pendant quelques heures n'a pas que des mauvais cotés, et s'il aime la compagnie des jeunes gars, il sait aussi les remercier. La soirée est beaucoup plus festive que la précédente. Comme la veille, Adrien et Dominique dorment ensemble, puis dans l'après-midi, Adrien rejoint son appartement. Une nouvelle semaine d'études va commencer le lendemain pour eux deux. Mais une décision a été prise durant le week-end. Adrien va quitter son appartement pour habiter avec Dominique. Le déménagement s'effectue le week-end suivant. Dans les semaines qui suivent, Adrien et Dominique expérimentent d'autres méthodes pour se donner du plaisir. Le jockstrap est réutilisé pour envelopper une cible, mais Adrien comme Dominique sont adeptes des méthodes douces pour faire rentrer leur ogive dans un cratère, quelquefois sous l'œil surpris de Plumeau lorsqu'il observe leurs séances de gymnastique. Quelques semaines plus tard, Dominique ramène une renarde blessée. Plumeau est tout content de faire sa connaissance. Mais la renarde remise sur pattes n'apprécie pas la captivité et cherche à s'échapper. Pour sa sécurité, il vaut mieux qu'elle ne sorte pas en pleine ville. De plus, la renarde a une grosseur ventrale que Dominique a parfaitement identifiée. Le mieux est d'aller la relâcher dans la forêt en emmenant aussi Plumeau au cas où il voudrait la suivre. Dès le portière ouverte, le renarde bondit et s'enfuit dans la forêt sans attendre. Plumeau regarde brièvement Dominique et Adrien avant de courir la rejoindre. Quelques mois après, l'automne revenu, alors que Dominique et Adrien se promènent dans ce coin de forêt, Plumeau vient à leur rencontre suivi de plusieurs renardeaux. Quelques années après. Depuis quelques années, Adrien est Ingénieur et Dominique vient de terminer ses études de vétérinaire. D'un commun accord, ils décident d'inviter à leur mariage l'homme, à présent quinquagénaire qui a permit leur rencontre. Depuis que ce dernier se soigne contre le VIH, il ne cherche plus les rencontres d'un soir mais apprécie toujours d'avoir un jeune gars BCBG dans son champ visuel. Surtout BG en fait parce que BC fait référence à une partie anatomique masquée par du tissu, à moins d'inviter le beau mec, mais l'homme a appris que ça présente des risques. Par la suite, Adrien et Dominique n'auront pas beaucoup d'enfants, mais ils vivront très heureux quand même. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 19-05-2024 Pour rappel ! Coucou les gens, En dehors des photos en cours, voici différents défis "printemps-été" : Il prendront cours à partir du 10 juin et finiront le 10 septembre. J'espère ainsi que cela laissera suffisamment de temps aux auteurs (habituels, occasionnels ou nouveaux - qui sait ?) désireux de participer, de trouver l'inspiration dans les choix offerts. Pour rappel : Vous pouvez écrire toute sorte de texte (fantastique, historique, humoristique, triste, gai, hétéro, LGBT+. mélange de tous genres ou sans sexe, érotique -mais pas simplement pornographique- ou coquin, etc.) en format court (nouvelle, OS).+- 300 à moins de 3000 mots. ************************ Défis "phrase de départ : 1/ La porte d'entrée claque en se refermant... 2/ je me suis levé avec une boule d’angoisse au creux de l’estomac... 3/ J'ai revendu mon entreprise spécialisée pour une petite fortune... 4/ Il sort du cabinet médical et se retrouve, seul, dans la rue... 5/ Claude fit la moue et se gratta la tête, ce qui, dans son cas, était signe d’embarras... ************************ Défi titre: 1/ Le petit chien noir. 2/ C'est la panique ! 3/ Un choix difficile. 4/ Vacances mouvementée ! 5/ les nouveaux voisins. ************************ Défi(s) 10 mots à utiliser: 1/ clownesque indicible belligérant(s) caduque refrain mirobolant poudre de perlimpinpin poudre d'escampette mansuétude crépiter 2/ bardache suranné sornette arcade alentir miasme décati cyclopéen interlope plasmodie 3/ citadelle cloitre bévues parcimonie tarentelle pièce montée masure balafre trappeur conifère(s) ******************** Et toujours : toute personne désireuse de voir une photo de son choix servir de base pour nos auteurs peut me l'envoyer en MP. Celle-ci sera publiée, à condition de respecter la charte de SlyGame, bien évidemment ! ******************** Tous à vos claviers ! RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 19-05-2024 Quelle bonne surprise que cette courte histoire de saut dans l'inconnu - devrais-je même écrire «SUR l'inconnu?- qui devient un peu plus tard réalité en pleine connaissance, cette fois-ci ! Peut-être y a-t-il aussi des sauts et soubresauts sur et dans celle/celui qui a failli recueillir l'Adrien sur le coin du museau. Quoi qu'il en soit, voilà deux jeunes bien contents de la rencontre fortuite et peu banale, on peut dire "au saut du lit" du quadragénaire qui aime trop les beaux p'tits jeunes... Et bonne semaine à tous, KLO. N. B : Serait-ce du "Jérem"? Ça y ressemble beaucoup (Mais il faudrait revoir les règles d'accord des PP ... les "Participes Passés" à défaut de ceux d'Avenir! ) RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 20-05-2024 Oh ! Le fait d'utiliser deux photos pour développer une histoire qui fonctionne comme une mécanique bien huilée était déjà original, mais l'auto-défi que l'auteur s'est imposé va bien plus loin, son récit protéiforme mêle une quantité incroyable de thématiques : le transgendérisme pour Dominique, le transgénérationnel pour Adrien et son date un peu douteux (au début, puis le regret et le pardon, pour les mêmes), le fétichisme pour les sous-vêtements porteurs d'odeurs corporelles et l'étrange collection classée/datée du mature... Il pétille dans toutes les directions, sans jamais perdre sa ligne directrice, c'est un solide tour de force ! Perso, j'hésite entre @gaetanbg et @bech RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 24-05-2024 Le prénom épicène aurait pu (ou dû) orienter les premiers lecteurs de cette baroque aventure... Je ne dirai rien ! RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 24-05-2024 Coucou les gens, Je livre le nom de l'auteur du récit à double photo, @bech RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 24-05-2024 Un dernier renard Un renard de famille — Tiens ! Un renard ! Ça se portait dans les années trente, ça ! s’exclama Florentin en apercevant la dépouille du regretté canidé sur le porte-manteaux de l’entrée.
— C’est un renard de famille, fit Kévin.— Et pourquoi c’est toi qu’as hérité de ça ? rigola Florentin. — Valentine a eu envie de se déguiser en « Années trente » pour une fête, et ma mère me l’a prêté. Deux mots sur ces loupiots : ces jeunes gens, vingt-quatre ans chacun, bossaient depuis six mois dans la même boîte d’informatique, et ils avaient copiné tout de suite. Kévin avait donc une mignonne Valentine, gentille petite que Florentin aimait bien, aussi, quand lui-même alignait les échecs sentimentaux et sexuels. Avec un sourire égal, cependant, car Florentin était doué d’une admirable équanimité. — Tu sais quoi ? reprit Florentin, j’ai toujours fantasmé là-dessus, depuis que j’avais vu une photo de mon arrière-arrière-grand-mère… ou plus… qui portait ça ! Ah ! Ça faisait son effet ! — Ah ! Ah ! Tu te vois en starlette de l’Entre-deux-guerres ? — Ben… ouais, pourquoi pas ? — Eh ben, te gêne pas ! Florentin se posa le défunt renard sur les épaules en minaudant, faisant rire Kévin. — T’es pas encore Jacqueline Delubac [1907-1997, actrice incarnant la Parisienne chic des années trente], ah ! ah ! — C’est que t’as pas tout vu, mon pote ! — Tu me ferais un effeuillage avec étole de renard, toi ? — Me tente pas, tête de nœud ! — Chiche ! — Oh, ça va… — Allez, fais-toi plaisir ! insista Kévin. On est entre nous ! Précisons ici que ces jeunes gens n’étaient pas assez intimes pour s’être jamais vus nus, m’enfin, ils l'étaient déjà assez pour que l’un ni l’autre y vît malice à ce moment. Ce vendredi soir, Kévin était seul, et avait prié Florentin à l’apéro. On trinqua donc aux bulles de Jura, que ces jeunes gens affectionnaient. — Promis, je me moque pas ! insista Kévin. Allez, t'en meurs d'envie ! Et de dégoter une musique des années trente sur son portable... Florentin prit une longue lampée de bulles et commença à se trémousser, sans regarder son pote. Mais après un moment, il vint lui planter les yeux en les siens, et Kévin n'osa pas détourner le regard... Vu la saison (on était fin juin), l'effeuillage ne devait pas durer des heures, et de fait, Florentin ne tarda pas à virer son t-shirt, dos tourné. Le torse en V aux muscles finement apparents impressionna Kévin... mais moins que les petites fesses bien ficelées dans leur minislip. Et ces jambes, si parfaites ! Kévin en avala sa salive. Florentin se retourna, lentement et l'air ailleurs, tout en se dandinant sur la musique, et là... Là Kévin eut un joli et mignon choc ! Car le spectacle valait l'émotion. Oui, Florentin était un genre d'éphèbe digne de l'Athènes classique, pas moins ! Et Kévin n'avait pas tout vu ! En le fixant dans les yeux, Florentin fit glisser lascivement sa p'tite culotte, et... Kévin eut le choc de la semaine. Car le long objet que Florentin y cachait lui fila un long frisson... qui n'échappa pas à son pote. Mais la musique continuait, et Florentin aussi. Qui jouait avec le renard comme une des plus expérimentées cocottes de la Belle Époque... se le passant sur les endroits sensibles, devant, derrière, et sur les côtés. Or donc Florentin tendit soudain le feu goupil à son pote, lui susurrant : — T'en fais autant ? — Oh, je... — Viens, c'est marrant. Fasciné par ce qu'il venait de voir, et impressionné, surtout, Kévin n'osa pas refuser et se leva, saisissant la rousse dépouille... et se mettant à imiter Florentin, qui ne cessait pas de se trémousser en tournant autour de lui, se mettant désormais à sourire largement. Ceci encouragea Kévin, qui se lâcha, lui aussi. Et bientôt, les deux mectons se contorsionnaient en rigolant... et nus tous deux. Avant de s'effondrer sur le canapé, en explosant de rire. Le renard avait la tête sur la bite de Florentin, et la queue sur la quéquette de Kévin. — C'est quand même super doux, un renard de famille ! fit Florentin. — Ça te chatouille les boulettes ? — Ouais, c'est bon... et toi ? — Ben... ouais aussi, c'est sympa. À ce moment, Florentin prit le museau du renard d'une main, et son long prépuce de l'autre. Et il se mit à se caresser la hampe avec les joues de la bestiole... sous l'œil intéressé de son pote... car il se retrouva à durcir vitement ! — Essaye, c'est super bon, souffla Florentin, qui avait fermé les yeux. Kévin n'avait pas eu besoin de ce conseil et avait déjà commencé ce louche manège. Mais il garda le regard fixé sur le beau membre de son pote, dont il découvrait la roide élégance... et ce spectacle participait grandement à sa propre excitation, disons-le franchement ! — Ça va, demanda enfin Florentin en rouvrant ses jolies mirettes. Oh p'tain, t'as la super tige, toi ! — Oh, je crois qu'on se vaut, non ? 17,5, moi. — 17,4 ah ! ah ! ah ! En tout cas, j'en connais des qui doivent se féliciter, quand tu les agrippes au bon endroit ! — Florentin ! Tu serais déçu, si tu connaissais mon CV ! — La Valentine a pas l'air de se plaindre, elle ! — Elle est bien la seule ! Oh, je sais pas pourquoi je te dis ça, d'ailleurs... — T'as p'têt' envie de causer, et tu me fais confiance... et puis, là, faut dire qu'on est en condition, pour les confidences... On continue, pendant qu'on cause ? demanda Florentin en s'empoignant le chibre... mais lâchant le renard pour boire un coup. On se regarda avec un fin sourire ; Kévin avait l'air d'avoir envie de parler... et de s'y refuser. M'enfin on trinqua, et Florentin reprit : — Tu sais que je suis pas heureux en amour, moi... mais je commence à avoir une idée de la raison. Et je te la dirai. — Ne t'oblige à rien, Florentin. Moi... Oh, moi... soupira Kévin l'air désemparé. — Bon : on s'entretient d'une main, on boit de l'autre, et Maître Renard écoute sagement... C'est parti ! Curieuse scène, en vérité ! Mais Kévin se lança : Florentin comprit tout de suite qu'il avait réellement envie de parler. — Je crois que je suis pas doué, c'est tout. — Kévin ? Avec ta p'tite gueule d'amour, ton mignon châssis et ta super belle pine, qu'est-ce que tu me racontes, là ? En plus t'es loin d'être con, et t'es gentil comme tout avec tout le monde... Le gendre idéal, quoi ! Alors c'est quoi, le problème ? — Je... Je... bafouilla Kévin, mais pourquoi tu dis tout ça ? — M'enfin, regarde-toi ! Tu te ferais toutes les meufs de la boîte, si t'avais pas la Valentine... et même en l'ayant ! — Sauf que... y a que la Valentine qui tient... et encore. — Tu sais pourquoi ? — Je le crains,oui... — Je t'écoute. — Ben... elle est pas fan de sexe, alors... je lui conviens, c'est tout. — Lamentable, souffla Florentin, qui ajouta : sers-toi un verre, et donne-moi ça ! Et de tendre la main vers la tige de Kévin, qui ramollissait nettement. pour la serrer vivement, au grand soupir de son titulaire. — T'es avec elle depuis qu'on se connaît, alors je me dis que ça marche, entre vous... Moi... tu m'as jamais connu de bourgeoise, vu qu'elles me virent avant même d'avoir vu ma bite ! Kévin faillit s'étrangler, qui venait de prendre une gorgée. — T'es ravagé, toi, ah ! ah ! Mmm... Oh, tu... tu... arrête ! — Non. En fait tu vas me servir de cobaye. — Hein ? — J'voudrais savoir... si je peux faire jouir un mec... même hétéro. — Mais, mais... bêla Kévin, tétanisé. Mais Florentin ne lâcha pas le morceau, et Kévin reprit une splendide vigueur, commençant à geindre doucement. Il eut vite sa réponse, car Kévin cria peu après : — Arrête, arrête, je vais... — Tu veux pas ? — Si, si, mais pas tout de suite ! Kévin avait soudain serré fortement la main de Florentin sur son gland, aussi s'apaisa-t-il. On se regarda, incertain. — P'tain... t'es trop bon, toi, murmura Kévin en un demi-sourire. On trinqua en silence, et sans se regarder. Kévin souffla : — T'as la réponse à ta question, maintenant... — Oui... et merci de m'avoir permis... — Florentin... moi aussi, je voudrais faire cette expérience... enfin, si tu veux, bien sûr. — Bien sûr que je veux ! Toutes les expériences que tu voudras, aussi ! On rebut... et Kévin dut aller quérir un autre gorgeon. Florentin avait un peu débandé, et il dit en souriant : — J'te laisse faire ? Kévin y alla précautionneusement, mais hardiment. Là, Florentin lui donna des indications, afin que les choses ne fussent pas trop brouillonnes... et ça marcha. Affalé les cuisses écartées, Florentin gardait l'œil clos, qui finit par suggérer : — J'ai vu un truc... Si j'essayais de te sucer... avec des bulles ? — Oh ! Mais... oui, s'tu veux ! Mais je le fais aussi ! Or donc ces jeunes gens oublièrent subitement toute question existentielle, et s'attaquèrent l'un l'autre la bouche pleine de crémant glacé... On ne tarda pas à rigoler largement, mais en revenant à la charge mainte fois... et avant de s'entrepomper plus sagement. Et longuement. — Tu veux jouir ? demanda Florentin. — Ben... oui, mais... y a pas le feu, si ? — Évidemment que non ! On peut prendre tout le temps qu'on veut. C'est donc ce qu'on fit, alternant les épisodes de branlette et les moments de sucette. Enfin, on s'explosa mutuellement sur le museau. Après une douche entre tendresse et circonspection, on se sépara, non sans moult caresses et ambigus sourires. Florentin envoya un message de remerciements vers midi, ce samedi, mais n'en eut pas de réponse. Il pensa que dans les bras de Valentine, Kévin avait autre chose à penser. Mais sans réponse le dimanche midi, il osa appeler : — Oui, ça va, ça va, mais... Tu crois qu'il faut recommencer ? demanda Kévin. — T'as pas envie ? — Je sais pas. — Moi... si tu veux... j'irais même plus loin... si on le veut tous les deux. Juste pour savoir ce qui nous plaît vraiment. Silence. Florentin murmura : — On ne fera que ce que tu veux. Appelle-moi si t'en as envie. Et on n'en parle pas au boulot, évidemment. Il parut des plus gênés, le lendemain au bureau, Kévin... À peine s'il osa croiser le regard de Florentin, et lui sourire. Florentin passa une sale semaine, croyez m'en ! Les regards fuyants, comme les faux sourires empruntés de Kévin lui firent grand mal. Et son silence, surtout. — Qu'est-ce qui se passe ? demanda tout de go une Valentine qui venait de cueillir Florentin à la sortie du boulot. Kévin hausse les épaules quand je prononce ton nom, et il jure que tout va bien. Sauf qu'on t'a pas vu de la semaine. Florentin fixa Valentine. Cette belle fille était une intelligence, et pas trop question de la baratiner... Elle insista : — Qu'est-ce qui s'est passé ? — Mais rien, j'te jure ! Qu'est-ce qui te fait penser... — T'as bien conscience que tu l'épates franchement, non ? Je devrais même en être jalouse, des fois ! Mais bon, je sais bien que non. Alors ? Comme si t'avais disparu, tout d'un coup... et il a l'air complètement retourné, quand je l'observe ! — Ah ! Je te jure qu'il n'y a rien, rien ! Mais... je le contacte ! Je pensais qu'il avait des soucis familiaux, ou perso... — Son souci, c'est toi, à mon avis ! asséna Valentine. Assommé, le Florentin ! Dès qu'elle eut le dos tourné, il appela le garçon, qui ne répondit point. Il lui laissa un message aussi neutre que sensible. Enfin, vers onze heures du soir, ce vendredi-là, Kévin, timide, l'appela... pour craquer aussitôt. Florentin le fit venir, pour apprendre que sa maussaderie commençait à indisposer Valentine, et qu'il ne savait plus où il en était. — C'est quand même pas à cause du renard... de famille ? — Oh, çui-là ! fit Kévin, obligé de sourire un peu. Figure-toi... que ma mère m'a proposé de l'offrir à Valentine ! — Ciel ! Et moi qui l'aurais bien adopté comme animal de compagnie... pour services rendus à la Nation ! Grave, Kévin parut réfléchir un instant, et se lança : — Alors, c'est à toi que je vais le donner... si tu me laisses un droit de visite. L'ambiance devint soudain fort poignante, et ces jeunes gens eurent un long frisson commun, avant de se rapprocher. Florentin osa prendre Kévin par le cou et lui souffla : — On peut p'têt' se débrouiller sans le renard, dans un premier temps ? Kévin lui tendit la bouche, et la suite fut ce que vous espérez : une vive et tendre réussite. Et là, on osa des fantaisies nouvelles... et bien bavouilleuses, tiens ! Comme bien vous pensez, Valentine dut faire son deuil du renard, qui avait trouvé sa famille d'accueil... comme elle dut renoncer à Kévin. Mais elle fit sa fière, déclarant que Kévin n'avait pas plus de nerf au lit que son renard... On en pouffa. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 24-05-2024 Merci, cher Fab pour ta constance à nous ravir l'esprit. Ce n'est pas courant, ni alternatif ni continu, hélas ! L'ami Bech nous a donc conté une intrigante et passionnante aventure au prénom épicène. Pour ce qui me concerne personnellement, je suis un peu dans le même cas mais...chut : mystère et boule de gomme ! Simple détail : je suis à la fois"épicène...et Oise" si je me réfère à l'origine de mon département avant 1964. Bien à vous tous, KLO. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 24-05-2024 Et voici le com' du renard ci-dessus. "Ah que ah que"...faisaient dire les guignols à la marionnette du regretté Johnny. Ici, ni piano, ni milieu mais un rusé quadrupède naturalisé chez un tanneur antique puis passé sous l'aiguille de l'expérimenté fourreur (Ma chère maman hérita d'un tel animal et il m'arrivait, en douce -c'est le cas de le dire !- de me le mettre au cou durant ma folle jeunesse. Mais je ne m'en servis que pour cet usage assez banal). Il faut être encore beau pour vraiment apprécier la présence d'un renard. Attention cependant à n'en pas perdre son fromage ! Maître Louklouk ne serait-il pas dans les parages? Ce serait bien possible. KLO. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 25-05-2024 Si seulement plus de mecs seuls, ou mal accompagnés, avaient la curiosité d’ouvrir d’autres cartes… J’ai mis un temps ridiculement long à comprendre que, techniquement, vu ce qu’ils en faisaient, la pauvre bête n’était pas juste empaillée, mais réduite au statut d’accessoire d’une certaine ‘élégance’ heureusement oubliée, cette époque n’a pas laissé que de jolis prénoms comme celui de la copine quasi asexuelle :’/ Et encore, si je connais trois Valentin, pas une seule Valentine, la dernière survivante doit vivoter dans un EHPAD de province, aussi pétillante qu’une flûte de Jura oubliée sur un coin de table, un lendemain de soirée. Au fait, j’aurais bien une question pour l’auteur, @Louklouk of course, sur l’utilisation de pétillant 0% alcool genre Hugo pour la gâterie encore à explorer, histoire de limiter le risque de dérive (c’est pour un pote, comme on dit) RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 25-05-2024 Alors je propose aux crémantophobes de créer des groupes de travail, pour expérimenter la pipe à la limonade... ou au Schweppes, pour les plus hardis ! Pour ma part, je m'en tiendrai à la méthode... traditionnelle ! (la méthode champenoise étant réservée à ceux d'entre nous qui ont le plus d'argent de poche) Sachant qu'il faut conserver son caractère festif à cet amusante activité mondaine, je suggère pour les débutants le soda, le cola, et même le panaché... les plus timorés étant autorisés à utiliser le Perrier ou l'eau de Vichy. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 22-06-2024 Un renard tardif Ce dimanche, Dan avait demandé à Luc de l’aider à ramasser les patates sur une petite parcelle, qui était l’ancien potager de son grand-père resté en friche depuis son décès. Luc, qui n’avait pas grand-chose de prévu ce jour-là, l’avait accepté. Dan avait labouré et ensemencé au printemps. Les plantes avaient poussé, et il avait coupé les tiges quand elles étaient arrivées à maturité. Ce matin-là, il avait commencé à passer l’arracheuse avant que Luc n’arrive. Celui-ci n’avait plus qu’à ramasser les tubercules. Il remplissait le panier et régulièrement allait le vider dans une grande caisse. Les pommes de terre étaient de la variété Vitelotte : elles étaient bleues, pas très grosses et le rendement n’était pas formidable, mais elles avaient une bonne réputation et Dans voulait voir ce que ça donnait, avec l’espoir qu’elles se vendraient bien au marché du samedi matin. Luc trouvait le boulot fastidieux, mais au moins il lui occupait l’esprit. Et puis quand Dan a eu terminé l’arrachage, ils ont continué à deux le ramassage. Ils travaillaient chacun de son côté mais ils se tenaient compagnie. Ils terminèrent un peu après onze heures, à peu près au moment où la fin de la messe sonnait à l’église. Dan a proposé à Luc de prendre un sac de patates pour sa consommation personnelle. Il a accepté, même s’il n’avait pas besoin d’une grande quantité pour sa consommation personnelle. Ils remplirent un sac de dix kilos, et puis Luc invita Dan à prendre le café à la maison : « OK, je te fais la livraison ! », répondit-t-il. En arrivant chez Luc, quelle ne fut pas leur surprise : un renard dormait sur le canapé. Quand il les entendit, il se sauva vite par la porte de derrière, il faut dire que Luc avait oublié de la fermer. « Ça doit être le salopard qui m’a croqué ma poule » dit-il. « J’avais une petite poule blanche qui me donnait un œuf par jour. Tous les matins, au petit déjeuner, je me faisais un œuf, c’était un petit plaisir. Et puis un jour, je l’ai trouvée, la pauvrette, à moitié dévorée. Pourtant, je fermais bien le poulailler tous les jours, mais il a réussi à rentrer par un coin où les planches étaient un peu disjointes. Ah, le salopard. Et maintenant le voilà qui vient dormir chez moi, si je me le choppe, celui-là. » Il serra le poing, et puis se mit à préparer le café, en continuant ses histoires. Peut-être que ça lui faisait du bien d’avoir quelqu’un à qui parler. « Et puis, tu vois, cette histoire de poule, ça me fait mal, vraiment mal. Parce qu’en fait ça me fait penser à ma femme. Elle s’est barrée il y a trois mois. Elle est partie avec un petit mec, un rouquin. Jérémie il s’appelait. Le salaud, il cachait bien son jeu, il y en avait même qui disaient qu’il était pédé, mais ce n’était que des conneries. » Et puis d’un coup Luc a fondu en larmes. Le renard avait servi d’élément déclencheur, il avait simplement permis d’ouvrir les vannes de toute la douleur qui avait été refoulée. Dan savait que ça n’allait pas fort pour Luc, même s’il ne se doutait pas que c’en était à ce point-là. Il s’approcha de lui, lui passa le bras autour des épaules. Luc semblait accueillir cette étreinte, comme soulagé. Il posa sa tête sur l’épaule de Dan. Les larmes continuaient à couler, c’étaient parfois de grands sanglots qui semblaient attester d’une douleur profonde. Et puis progressivement les larmes se calmèrent, et les lèvres de Luc cherchèrent celles de Dan, qui fut surpris au début, puis il accepta ce baiser. Après ce premier baiser, tout fut beaucoup plus simple. Ils se roulèrent une pelle avec affection et enthousiasme, une pelle qui dura longtemps… quelques minutes en tout cas. Et puis ils prirent conscience, tous les deux en même temps, que leur affection était passée à un autre stade. Ils passèrent la main pour vérifier qu’ils bandaient tous deux avec entrain. Ils échangèrent un regard, qui voulait dire : tu as envie de la même chose que moi ? Luc répondit : oui. Viens ! Il prit la main de Dan, il l’emmena vers la chambre. Ils ôtèrent leurs vêtements tout en se caressant, se mirent au lit, et se livrèrent à la découverte de leurs corps. Ô, il ne se passa pas tellement de choses ce jour-là, des caresses, de timides fellations, une branlette mutuelle, car aucun des deux n’avait d’expérience de l’amour entre hommes ; mais tous les deux étaient, tout à coup, heureux, oubliant leurs soucis pour se perdre dans l’amour de l’autre. Quelques semaines plus tard… Pendant ces quelques semaines, ils avaient beaucoup avancé au plan de leurs activités sexuelles. Ils avaient surtout découvert les plaisirs de la sodomie. Après quelques premières tentatives maladroites et douloureuses, ils avaient maintenant compris leurs modes d’emploi respectifs, la meilleure façon de stimuler leur prostate et ils pratiquaient régulièrement en flip-flop pour leur plus grand plaisir mutuel. Ce jour-là, il pleuvait sans discontinuer depuis le matin. Du coup, Dan avait jugé que ça ne servait à rien d’aller travailler aux champs, et c’était un jour où Luc n’avait pas de cours. Dan avait fait sa compatibilité, Luc avait corrigé ses copies, et, après le déjeuner ils avaient pris du temps pour une sieste crapuleuse. Ils avaient fait l’amour, puis ils s’étaient tous deux endormis dans les bras l’un de l’autre. Ils s’étaient réveillé ensemble, ils avaient échangé quelques baisers puis ils étaient restés tranquilles. Et puis Dan avait dit : tu sais, j’aime ta bitte. Et puis : j’aime aussi ton trou de balle. Et puis : je t’aime tout entier. Luc avait savouré ce moment, puis il avait répondu : tu sais, je ressens exactement la même chose. Le lecteur ne sera pas surpris d’apprendre qu’ils se sont mariés quelque temps plus tard et qu’ils ont vécu ensemble jusqu’à ce que la mort les sépare. |