Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (/showthread.php?tid=7) Pages :
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RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 31-03-2024 Premier : Poser un lapin, Une blague ancienne que j'ai retrouvée et qui pourrait être publiée. Un ours poursuit un lapin dans une forêt : - "Attend que je t'attrape saleté de lapin !" - "Tu m'auras pas gros lourdaud d'ours !" Quand soudain, ils arrivent dans une clairière avec une grenouille au milieu, cette dernière leur dit : - Bonjour vous deux, je suis une grenouille magique et comme vous avez trouvé ma cachette secrète, je peux exaucer trois vœux pour chacun d'entre vous. L'ours réfléchit et dit : - Moi je veux que tout les ours de la forêt sauf moi soient des femelles ! - Exaucé ! Au tour du lapin : - Moi je veut un petit casque de moto, tout rouge et à ma taille avec des trous pour les oreilles. - Exaucé. Et un petit casque avec deux trous apparait devant le lapin. L'ours se tourne vers lui et dit : - Mais il est vraiment c** lui ! Moi je veux que tout les ours du pays sauf moi soient des femelles. - Exaucé ! Au tour du lapin : - Alors ensuite je voudrais une petite moto rouge à ma taille, super puissante, maniable et avec le plein d'essence. - Exaucé ! Et une petite moto rouge apparait devant le lapin. L'ours se retourne vers lui et dit : - Pfff n'importe quoi, maintenant voici mon dernier vœu. Je veux que tout les ours du monde sauf moi soient des femelles. - Exaucé ! Le lapin met son casque, enfourche sa moto, la démarre et en partant, il hurle : - Et moi, je veux que l'ours devienne pédé ! ! ! RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 31-03-2024 Second : On m'a posé un lapin !
Où, ce vendredi soir de fin juin, Gaëtan croisa Frédéric, devant Le Gay lapin, un réputé bar gay de la vieille ville... Ces deux-là copinaient gentiment à la fac, où ils terminaient leur deuxième année, mais ils n'étaient guère allés au-delà des innombrables bringues générées par les inventifs cerveaux de leurs condisciples et auxquelles, gentils qu'ils étaient, ils étaient toujours conviés...
Si, ils dînaient souvent avec d'autres, mais ils n'avaient point développé de relation particulière : il faut dire que c'étaient les deux opposés que ces mectons-là : si Frédéric était un joli et châtain sportif toujours entouré d'ardentes femelles, Gaëtan brillait surtout dans les salons, où son délicat minois et son gentil babil plaisaient aux donzelles, et aux mères d'icelles... M'enfin, on s'aimait bien, en apparence, sans doute en raison du solide sens de l'humour qu'on partageait.Or donc, on ne se plaignait point de la vie. — Me dis pas que t'as rencard chez les tarlouzes ? goguenarda Frédéric. — Me dis pas que toi aussi ? Ah ! C'est pas le même, j'espère, sinon... j'te la coupe avec les dents ! — Ah ! Ah ! Ah ! éclata Frédéric, faisant se tourner les têtes, sur la terrasse. Sérieux : qu'est ce que tu fous là ? T'étais pas avec Marie-Adélaïde, la semaine dernière ? — Elle m'a plaqué pour Gaston de Jolimanche... qui l'a draguée à la kermesse de la paroisse la semaine dernière ! — Ah ! Ah ! Si on peut plus compter sur les cathos, maintenant ! Et lui ? Je le croyais pédé jusqu'à la moelle ? — La preuve qu'il a changé son goupillon de côté ! Tiens ! On boit un coup ? — Ici ? — Ben oui … Viens, y a juste une table qui se libère, là ! Frédéric n'eut pas le temps d'argumenter qu'on s'installait sur la terrasse. — Si on nous voit là, tous les deux... c'en est fini de notre réputation ! murmura quand même Frédéric. — Mais non, mais non ! On nous croira bi, c'est tendance ! Et pis apprends une chose : c'est que les meufs adorent mettre les gays, ou supposés tels, dans leur lit ! Victoire du féminisme, qu'elles croient ! Frédéric sourit, et songea que ce mecton était encore moins ordinaire qu'il le croyait. Or donc on se commanda une pinte de Leffe, et l'on commenta l'actualité internationale... limitée pour l'instant aux potins sur les potes de la fac. Et l'on allait commander une seconde pinte quand Gaëtan souffla : — Oh putain ! Tourne la tête à droite et bouge pas ! Un instant plus tard, il ajouta : — C'est bon ! Tu sais quoi ? Je viens de voir entrer le Gaston... Il est à l'intérieur... T'avais peut-être raison ! Du coup... je sais pas s'il s'est fait la Marie-Adélaïde !... — Eh ben ! On a bien fait de venir, ah ! ah ! gloussa un Frédéric qui trouva la chose plaisante. Bon ! Tu fais quoi ? — Oh, j'men fous ! S'il est là, c'est sans doute qu'elle l'a aussi mal sucé que moi ! — Ah ! Ah ! ! Oh, moi j'en ai rien à branler... et faut que j'aille pisser, là... Alors si je le croise, je sais pas qui sera le plus gêné des deux ! Et de se lever, tandis que Gaëtan songeait, songeait ! Quelques minutes plus tard reparut un Frédéric qui feula : — Nom de dieu d'nom de dieu ! Il était aux chiottes, en train de pomper dans un coin, le Gaston ! Y m'a pas vu... — Ah !... fit Gaëtan, ben... je reniquerai bien la Marie-Adélaïde... deux ou trois fois... avant de la jeter, tiens ! — Pour te faire sucer par Gaston ? rigola Frédéric. — Oh non, non... Quoique... Tu t'es d'jà fait sucer par un mec, toi ? — Non ! — Oh ! Tiens, j'ai une idée ! On fonce aux chiottes pour le surprendre, et on le force à nous pomper sous peine de tout raconter à tout le monde ! — Oh !Tu ferais, ça, toi ? — Tu sais quoi ? On m'a posé un lapin, aujourd'hui, et j'en veux à tout le monde ! Alors oui, je le fais, tiens ! Viens ! Stupéfait, Frédéric suivit un Gaëtan qu'il n'aurait jamais cru aussi déterminé, et l'on se retrouva dans les toilettes... juste à temps pour assister à cet édifiant spectacle : Gaston se faisant arroser le museau par les effluves d'un grand et mince rouquin, joli mec d'ailleurs aperçu à la fac. — Coucou Gaston ! fit Gaëtan à un Gaston qui ne répondit pas, se jetant sur le lavabo derrière lui pour se rincer le visage. — Euh... Tiens ! Tu... Vous... êtes là ? — Et on voit que toi aussi... et pas pour t'ennuyer ! — Oh, ça va ! On a bien le droit de prendre du bon temps ! — Alors que tu viens de me chauffer Marie-Adélaïde ? fit Gaëtan. — Oh, ça ! Y aurait à dire ! Bon ! Je vous salue, Messieurs ! — Hep ! Tu crois pas t'en tirer comme ça ? Et si j'allais raconter à ta belle que tu... fit Gaëtan. — Tu ferais pas ça, quand même ? fit l'autre, incertain. — On va se gêner ! Sauf si... on trouve un arrangement... puisque tu sembles avoir un p'tit talent de société... — Oh p'tain, les mecs, vous voulez pas que je vous... — Pourquoi pas ? — Ben... d'accord, oui... si vous m'en faites autant. — Ça, c'est pas prévu, objecta Gaëtan. — Alors on se quitte là. Et si vous racontez ce que vous avez vu, vous aurez aussi à expliquer alentour ce que vous faisiez dans les chiottes du Gay lapin, n'est-ce pas ? Il y eut un froid... mais des mecs entrèrent soudain, et l'on sortit. Gaston se retourna : — On prend quand même un pot ? Allez, je vous invite, les deux farceurs ! Qui n'osèrent refuser... Ce fut d'une raide belge que Gaston régala les deux minets, présentement assez piteux. — Vous savez quoi ? attaqua Gaston, vous me plaisez bien, les mecs, et vraiment... je pense qu'on devrait faire affaire, tous les trois ! — Ouais, ben... on n'est pas comme ça, nous, fit Frédéric. — Ah non ? Vous iriez me redire ça dans les chiottes ? — On est arrivés là tout à fait par hasard, figure-toi. — Il fait drôlement les choses, le hasard, ah : ah ! Bon... je propose qu'on oublie cette curieuse rencontre...mais pas ma proposition... de s'amuser un peu. — T'es gay, en fait ? — Pas de grands mots ! Disons... curieux de tout. Si je suis là, c'est surtout que Marie-Adélaïde m'a posé un lapin ! Et vous ? — On m'a posé un lapin, fit Frédéric, grave. — On m'a posé un lapin, ajouta Gaëtan, sinistre. On éclata de rire, et Gaston reprit : — Vous avez déjà fait des trucs ensemble ? — Pas notre genre, on t'a dit. — Il y a des exceptions pour tout... Moi, je m'y suis bien fait, voyez-vous, et ma foi... Oui, vous me plaisez bien. Les deux autres se regardèrent, indécis, et Gaëtan souffla : — Ouais... ben... on a encore à réfléchir ! On termina là, et l'on se sépara... non sans que Gaston eût demandé à échanger ses coordonnées. Restés seuls, Frédéric et Gaëtan demeurèrent un instant silencieux. — On s'est bien fait baiser la gueule, sur ce coup-là, fit enfin Gaëtan. — C'était ton idée, non ? osa Frédéric. — Je sais... et j'assume le foirage ! — D'un autre côté... on a des propositions, en cas de lapin ! Gaëtan pouffa : oui, il fallait que l'humour reprît le dessus ! — Le pire, c'est qu'il est mignon, c'con-là ! Je comprends que la Marie-Adélaïde... — Hep ! Pas d'autodénigrement, s'te plaît ! T'es super beau, toi ! affirma véhémentement Frédéric, que Gaëtan regarda, surpris. — Vraiment ? — Ben... Oui, je le pense vraiment. — Merci. Et en plus... il nous trouve à son goût ! Il n'était pas neuf heures, et l'on décida de passer à la supérette et de dîner chez Gaëtan. Où l'on était à peine arrivé qu'on avait chacun un message de Gaston : « Quand est-ce qu'on s'amuse tous les trois, les mecs ? Dispo tout de suite ! » Ils se regardèrent, atterrés, et Gaëtan lâcha : — Bon ! On picole, et vite ! Y a urgence ! — Hou ! T'affole pas, il est pas pendu à ta sonnette... ni à ta braguette ! — T'as vu le minet : y va pas tarder à passer aux actes ! On se servit une vaste rasade de vodka-framboise, et l'on trinqua en se regardant louchement, avant d'éclater de rire. — Sérieux, tu te vois pomper celui qui m'a fait cocu ? — Ah ! ! Ah ! Avec un bon coup de vodka, pourquoi pas ? Après tout, il se dit curieux de tout... alors pourquoi j'irais pas voir du pays, moi aussi ? — Frédéric ! Je te croyais pas comme ça... — Chuis un peu bourré, là... mais bon ! Je dis pas que des conneries et... si on le faisait venir ? — T'es chaud à ce point-là ? — On m'a posé un lapin... alors je vais me rattraper sur la pine. Gaëtan explosa de rire... et accepta de faire venir le drôlet Gaston. Qui ne mit pas dix minutes pour paraître, muni d'assez de kérosène pour mener au septième ciel, et aux suivants... — J'ai tout de suite vu que vous étiez de vrais vicieux, les mecs... On se connaît pratiquement que de vue, mais... j'vous trouve super ! Allez ! On se recharge le gosier avant de décharger le reste ? La formule fit rire, évidemment, et l'on se servit largement, tandis que Gaëtan s'attaquait aux petits hauts de ces Messieurs... Il se mit à caresser ces fins torses, tout en posant une autre main sur leur paquet, tandis que ces garçons se regardaient bêtement. — Allez, les mecs, une bonne gorgée et on s'y met ! Frédéric premier s'y risqua, qui alla directement défaire la culotte de Gaston... qui n'avait pas de dessous. Et bandait joliment déjà. Au reste, tout nu il était fin comme Gaëtan, mais discrètement musclé, et cela formait une belle petite chose, somme toute. Qui complimenta les deux autres dès que furent au jour leurs trésors cachés... Gaston se jeta dessus comme la misère sus l'pauv' monde, et ne tarda pas à les faire raidir... tandis que ces mectons se lorgnaient du coin de l'œil. Et le verre à la main... dont le contenu n'était pas moins raide. Gaston finit par déclarer : — Allez ! On se met en triangle, et zou ! Changement de cavalier dans cinq minutes ! Les minets n'osèrent pas se regarder, et obtempérèrent... avec précaution, d'abord... — Allez, du cœur ! encouragea Gaston, qui pompait avec une belle ardeur, lui ! Les mecs s'y mirent donc, et ne tardèrent pas trop à prendre le rythme... et quand Gaston ordonna le changement de sens, il souriaient... certes un peu gênés. M'enfin, globalement, la troupe assura. Comme on n'avait pas prévu d'aller plus loin, Gaston décida qu'on referait le niveau des nappes phréatiques — et comme vous le savez, on ne marchait pas à la bibine, ce soir-là ! — avant de remettre ça, jusqu'à la crue décennale attendue justement sous peu. Sauf que, après qu'on eut sucé derechef dans un sens et dans l'autre plusieurs fois, Gaston proposa aux garçons de se poser le torse sur le lit, le cul en l'air. Et, surprise pour ces minets, il vint leur bouffer la rondelle. On gémit, dans les rangs ! Mais il ne parut pas qu'on souffrit. et la langue vicieuse du minet leur sembla enragée, aux mectons... Enfin, Gaston demanda : — Bon : vous voulez gicler tout de suite, ou me bourrer comme des grands ? — Ah ! Euh... p'têt' pas ce soir, ça ! bredouilla Gaëtan. — Toi non plus, le beau Féfé ? — Euh... je vais réfléchir encore... — Alors on s'asperge la gueule. C'est parti ! L'idée de Gaston était que chaque mec branlât l'autre sur son minois, tandis qu'il se ferait gigler sur les museaux réunis d'iceux... Et ce fut ce qui arriva. — Ah ! Ah ! Faites pas cette tête-là, les mecs ! C'est que du p'tit jus de consommation courante, vous savez ? rigola enfin un Gaston en belle humeur. Bon ! La suite la prochaine fois ? — Euh... — Pensez-y, les mecs. Je crois que vous aimez le sexe... ne vous en privez pas ! Sur quoi Gaston prit congé, laissant les deux autres dans un drôle d'état... On se rebut une dose de raide avant d'oser un mot. Ce fut Frédéric qui s'y colla : — Bon ! Eh ben ! Ce qui est fait n'est plus à faire. — Mais... à refaire ? — Oh p'tain ! T'as aimé, toi ? — Ben... si je compare aux moules que je me suis goinfré... Toi, t'en penses quoi, sérieusement ? — Ben... ouais, c'est... pas pire que ça, et... On était à poil et effondrés sur le lit. Gaëtan souffla : — Ça m'a fait drôle de te sucer la bite, mais... c'était bon. — Ouais... susurra Frédéric. Bizarre, mais... oui. — On est bourrés je crois... Tu veux dormir là ? Frédéric accepta, et l'on s'endormit sans autre commentaire... bourré, en effet. Au matin, le bras de Gaëtan barrait la poitrine de Frédéric, qui s'éveilla en cette situation. Il en sourit et poussa un long soupir... qui éveilla son voisin. — Oh, pardon ! fit Gaëtan. — Laisse... J'aime bien. Ça va ? Pas bobo dans la tête ? — Ooooh... Pas trop, ça va. — Alors on dit quoi ? poursuivit Frédéric. — Qu'on était bourrés, et qu'on a fait n'importe quoi... — Ça t'embête si je te dis que ça m'a plutôt bien plu ? — Oh ! Mais, mais... moi aussi, Frédéric, oui, oui ! Frédéric vira le drap et découvrit la jolie pine dressée de Gaëtan ; il se jeta sur elle, au grand gémissement du garçon. La suite est sans surprise, qui fut du dernier agréable. Après avoir pris un mignon plaisir, on causa, beaucoup. De Gaston, entre autres. Pour décider de le voir venir... mais pas de refuser ses cours du soir ! Ce mignon vicelard eut d'ailleurs une autre idée : organiser un truc à quatre avec Marie-Adélaïde... qui en eut pour son argent ! Mais elle se rinça l'œil avant de pousser ces mecs à se mettre ensemble... ce qu'ils ont fait, in fine. Et ces trois-là ont bien oublié de se poser des lapins ! RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 31-03-2024 Sans dire que ça devient vraiment tendance, c'est finalement de mieux en mieux accepté. Après, ça ne semble pas décider beaucoup de mecs à explorer avec autant d'enthousiasme que Gaëtan et Fred, mais le truc sur la curiosité augmentée des filles est assez vrai ^^ Ah, le monde idéal des récits de Louklouk... RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 01-04-2024 Premier Défi 10 mots à utiliser:
pérégriner incongrue pudibonderie ambages extatique mignonnerie synchronicité exaction inconcevable facéties Florentin pérégrinait volontiers de quartier en quartier, en ce début d'été dans la grand ville, où il était en vacances, faute de pécune pour aller villégiaturer ailleurs...
À vingt-et-un ans, c'était un joli brun élancé et pas musclé du tout ; son visage fin et régulier attirait les regards des nanas, et ses petites fesses soigneusement moulées dans des culottes adaptées... attiraient leurs mains.Mais il était exempt d'une incongrue pudibonderie, ce garçon-là, et se disait qu'un excès de mignonnerie ne pouvait nuire en société... Or donc il déambulait dans un quartier branché de la vieille ville, et tomba sur une boutique nouvellement installée : « La Slipette ». On y vendait donc des p'tites culottes, comme vous l'aurez deviné... Et Florentin s'arrêta devant les vitrines fort colorées de l'endroit. En ce début d'après-midi, il n'y avait pas foule, aussi se vit-il interpeller par le marchand, qui parut à sa porte, une sorte de gravure de mode de vingt-cinq ans en bermuda flottant, et exposant sa splendide poilure sombre sous un gilet de cuir turquoise largement ouvert... Le commerçant engagea la conversation, et Florentin, qui fantasmait depuis longtemps sur les petites choses en exposition céans, se laissa entraîner dans la boutique. Le mec n'était que le vendeur, le patron trônant derrière sa caisse. Joli trentenaire souriant, dont Florentin se demanda fugitivement quels rapports il entretenait avec son employé... Il apprit du vendeur que la maison avait ouvert deux mois plus tôt, et cherchait encore sa clientèle... Le garçon s'appelait Pierre-Luc, et proposa à Florentin d'essayer maint modèle. — On peut ? — Non. Sauf que... j'ai dégoté à Taïwan un truc que le patron a accepté : une sorte de slip jetable, moulant et ultra fin, sur quoi tu peux passer nos modèles. Alors si tu veux... on fait ça dans la pièce derrière. Charmé par le passage au tutoiement, Florentin sourit en guise d'acquiescement... alors que le mec lui déclarait sans ambages : — Tu sais, je suis hétéro, pour pas que tu t'imagines que je te drague... — Moi aussi, va... enfin, en principe ! fit Florentin, qui ne résistait pas aux facéties, avec une grimace comique qui fit sourire l'autre. L'hétéro de service se fendit tout de même d'un joli compliment : — T'as un sacré joli p'tit cul, toi ! J'en vois pas mal ici, mais toi... — Sympa ! On choisit des p'tites choses variées et bariolées, et l'on passa derrière. Où Florentin fut invité à se déloquer. Et même du haut ! — Tu te verras mieux en entier, affirma Pierre-Luc. Où cet hétéro émit un petit sifflement : car Florentin était joliment équipé... ce qui avait quelquefois déplu, dans les alcôves. Sans afficher un regard extatique, Pierre-Luc montra un fort joli et admiratif sourire, quand Florentin passa le slip jetable... qui ne celait rien de ses beautés, étant évidemment transparent. Il faut dire ici que Florentin n'en fut pas mécontent... Car ce garçon, qui n'avait d'autre expérience que celle des rouées donzelles qui l'avaient attiré dans leurs filets, avait aussi en arrière-pensée, l'idée que ses charmes pourraient briller ailleurs... et le mignon regard du vendeur lui donna une petite envie qui... Pour l'instant, il passa moult strings, en se matant dans la psyché... où il voyait derrière lui Pierre-Luc lui regarder les fesses sans vergogne. Alors il osa : — T'en mets, toi, des trucs comme ça ? — Ben ouais, évidemment... Oh... J'te montre, tu veux ? Et de baisser vite fait son bermuda, qui se fermait par un simple élastique... et de montrer un string de lycra super moulant aussi turquoise que son gilet de cuir, et laissant échapper de jolies forêts brunes... — Ah ouais ! fit Florentin, épaté, en voyant le superbe morceau qui s'y devinait. T'es bien équipé, toi ! — Oh ! Je crois qu'on se vaut, non ? — Sauf que t'es bien mieux poilu que moi... Superbe ! — T'aimes les poils ? Les nanas... — ...Je suis pas une nana, coupa doucement Florentin. On se regarda drôlement, et l'on ouït alors le patron héler son employé. — Oui, chef, j'arrive ! cria Pierre-Luc. S'tu veux, t'attends là ? J'en ai pas pour longtemps... — Non, je vais y aller. Je peux garder le truc jetable ? Ça me moule bien... — Ouais, bien sûr ! Achète rien là... et reviens plutôt. À neuf heures, ce soir ? C'est là qu'on ferme, et... — Ben... ouais, pourquoi pas ? Pierre-Luc alla dans la boutique et Florentin se reloqua pour en sortir, non sans avoir échangé un gentil sourire avec Pierre-Luc, qui tentait de convaincre un client que le mari d'iceluy avait raison dans son choix... Il n'était pas trois heures, et Florentin se demandait bien quelle serait l'issue de cette curieuse aventure...C'est qu'hétéro lui même, il avait rendez-vous avec un autre hétéro... Mais il tomba sur un groupe de potes qui l'entraînèrent, et se retrouva à se faire peloter par deux drôlesses sous la table d'une brasserie connue... M'enfin, et quoique un peu allumé par les pintes de Leffe, il n'oublia pas son rendez-vous du soir, où il alla le ventre vide, décidé à être en possession de tous ses moyens, au cas où... Il arriva à l'heure dite, et tomba pile sur Pierre-Luc. À qui il demanda : — M'enfin... pourquoi t'as voulu qu'on se voie ce soir ? — Ben... fit la belle bestiole, qui prit alors un air de petit garçon gêné, je sais pas... T'as l'air si gentil... et... je voudrais t'inviter chez moi, si tu veux... — Oui, bien sûr ! s'exclama Florentin, charmé. — En fait, c'est pour causer, un peu... — Ben oui ! Mais moi, je sais pas tout ! — Oh ! Je veux seulement parler avec un gentil garçon... — Ah ! C'est gentil aussi, ça ! Après cet édifiant échange de gracieusetés, on se transporta chez Pierre-Luc, tout près. Où Florentin fut obligé de demander un bout de fromage à Pierre-Luc, car celui-ci avait ouvert deux grandes Leffe fortes, et... Pour l'instant, rien à craindre du garçon, qui était d'une adorable douceur... ce qui toucha Florentin, dans son début d'ivresse. On échangea quelques propos pour se raconter un peu l'un l'autre, puis Pierre-Luc lâcha soudain : — T'as vu mon patron, hein ? — Ouais... Il a l'air sympa, ce mec. — Justement : il m'a embauché sans condition, mais je sens qu'il fantasme sur moi. Et je sais pas quoi faire... — Ben... tant qu'il menace pas de te virer, fais ce que tu veux. S'il en arrive là... alors c'est toi qui vois. T'as pas d'expérience avec les mecs ? — Non aucune... Toi ? — Pareil. Quelques idées, parfois, j'avoue... — Ouais, moi aussi... Tu te laisserais tenter par le patron, toi ? Moi, je sais pas... Il est plutôt beau gosse, mais... — Faudrait le connaître... C'est vrai qu'il est super mignon, pour son âge, et si en plus il est gentil... Faudrait voir ! Pierre-Luc prit une vaste lampée, puis soupira. — Est-ce que... ça te brancherait de voir d'autres strings ? Denis, mon patron, m'en a donné plein, afin que je fasse de la pub pendant mes moments de loisir... — Ah ! Ah ! Ah ! Il a le sens du commerce, çui-là ! Et qu'est ce que t'es chargé de me vendre ? Pierre-Luc vira ses fringues en une seconde, pour découvrir, en plus de ce que Florentin avait déjà vu, une quéquette à haute valeur ajoutée... Un superbe objet ressemblant d'ailleurs fortement au sien, avec peut-être quelques longueurs de plus... La Leffe aidant, il souffla : — Ouh ! T'es pas dans l'besoin, toi ! — C'est pour ça que je suis prêteur ! rigola le garçon. Qui ouvrit un grand tiroir pour en extraire une extraordinaire collection de fanfreluches destinées à exciter ses conquêtes, et les inciter à venir en acquérir autant dans son p'tit commerce... en suggérant que cela concernait surtout les autres amants d'icelles... Et Pierre-Luc d'enfiler une ribambelle de toutes petites choses... exercice dont il ressortait d'évidence que ce jeune homme était à la fois fort bien monté, et vivement poilu... Dès le début, Florentin avait été prié d'essayer ces frivolités... après avoir ôté le slip d'essayage qu'il avait remis... ce qui avait fait sourire le beau Pierre-Luc. Or donc arriva que Pierre-Luc passa un p'tit truc jaune... vraiment p'tit. À un rire de Florentin, il demanda : — Tu vois ça comment, toi ? montrant sa bite coincée là. Et Florentin d'y aller franco, pour tenter de mettre en bonne place le bel objet... qui ne tenait évidemment pas là-dedans, et qui se transforma vite fait en superbe mandrin... Dieux, l'inconcevable engin que Florentin eut alors en main ! — Excuse-moi, murmura Pierre-Luc. — On pardonne tout à ces beautés-là, tu sais ?... Mais tu vas plus rentrer dans rien, là, c'est sûr ! pouffa Florentin. — Et toi ? objecta Pierre-Luc en regardant la bite de Florentin, qui avait quitté le précédent modèle, et qui commençait à bander joliment... — Ben... j'vais essayer de t'égaler, peut-être ? — Ah ! Ah ! Présomptueux, avec ça ! Voyons... Et ayant viré son ministring jaune d'or, Pierre-Luc s'empara de la queue presque raide d'un Florentin qui acheva sa métamorphose du jour... Au sifflement de Pierre-Luc, Florentin sut qu'il ne déméritait point. — Ben... J'crois qu'on se vaut, non ? On regarde ? Et Pierre-Luc de poser la bite contre celle d'un Florentin qui eut un frisson. et de fait , on se valait, à deux millimètres près, en faveur de Pierre-Luc. Qui, mesure faite, ne lâcha point le chibre de Florentin, et même se mit à bouger un peu les mains... Pas ce qui allait affaiblir ces roideurs-là ! On baissait les yeux, cependant. — J't'embête ? souffla enfin Pierre-Luc. — Oh non, non... Alors Pierre-Luc prit la main de Florentin pour la poser sur son beau rondin, et... vous devinez la suite. On s'entrebranla doucement d'abord, puis avec vivacité, et l'on termina, un quart d'heure plus tard, par une double crue magistrale, avec une remarquable synchronicité... qui fit sourire ces jeunes gens, qui se regardèrent enfin. Pierre-Luc murmura : — Tu me pardonne cette... — ...quoi ? — ...exaction, peut-être... — Ah ! Ah ! Malgré ton arme de guerre, t'as pas une tête de malfrat, j'te rassure ! On se doucha, tendrement, puis Pierre-Luc invita Florentin à la dînette. On était resté nu, et l'on parla de tout et de rien, dans une ambiance presque complice. Et ce fut tout naturellement qu'on s'alla coucher dans le lit de Pierre-Luc. — J'en reviens pas, d'avoir fait jouir un mec ! commença-t-il, après qu'on eut éteint. — Moi, non plus... et en même temps, c'est sans doute pas un exploit ! — Tu prends ça bien, toi ? — Ouais. T'es... sympa, beaucoup et... beaucoup beau. — Ça veut dire que tu... — Que je ferai ce que tu voudras... surtout si tu veux recommencer ! — Oooh... Pourquoi pas ? — Tout de suite ? fit Florentin en posant la main sur la quéquette à Pierre-Luc. On alla plus loin, cette fois, puisqu'on se tortilla l'un contre l'autre avec une jolie ardeur... et qu'on en vint à s'embrasser, vivement aussi, d'ailleurs. Il ne fallut pas des ères avant qu'on se suçât, de plus. Pour finir, Florentin exigea qu'on rallumât pour se gicler chacun sur la gueule de l'autre... — P'tain, c'était bon ! constata Pierre-Luc avant qu'on s'allât doucher. — Ouais, on a bien fait de venir ! On remit ça au mitan de la nuit, puis au matin, avec une ardeur renouvelée. Surtout... il y eut lors des gestes de tendresse. Et l'on décida de se revoir... pas plus tard que tout à l'heure. Or donc Pierre-Luc travaillait, ce dimanche après-midi. On passa une tendre matinée, puis Florentin accompagna Pierre-Luc à la boutique : Florentin voulait acheter quelque chose, ne serait-ce que pour servir aux intérêts de Pierre-Luc devant son patron. Mais, alors qu'on était passé dans la pièce d'essayage « spécial », le patron parut, alors que ces garçons en étaient à se rouler un fort bavouilleux patin, Florentin étant tout nu. — Ah ! Je vois que la clientèle n'a qu'à bien se tenir ! — Oh, patron, je vais t'expliquer !... s'écria Pierre-Luc. — Rien du tout ! Je comprends tout seul ce que je vois, quand même ! Et je vous envie, allez... Bonne vente, mon gars ! fit le patron en se retirant, hilare. On décida d'écourter les effusions, et Florentin se décida pour une petite chose minimaliste qui fit sourire le patron : — Adorable ça, effectivement. Au plaisir de vous revoir, Monsieur ! Et même... juste pour une visite de courtoisie !... Les garçons apprécièrent l'ironie et se séparèrent... provisoirement. Car il parut dès lors qu'on n'avait plus envie de se quitter... Et les jours suivants, Florentin parut chaque soir à La Slipette, pour quérir son nouvel ami en fin de service... sous les regards amusés du patron. Le vendredi suivant, alors qu'on avait bien avancé sur le chemin de la connaissance mutuelle, Pierre-Luc suggéra : — Est-ce que tu crois... qu'on pourrait inviter Denis à l'apéro, demain soir ? Il est adorable avec moi, et je voudrais le remercier... — En ma présence ? — Il t'aime bien, tu sais ? Florentin ayant accepté, on organisa un apéro dînatoire... sans oser parler d'autre chose. Où parut le patron, tout sourire... et porteur de deux bouteilles de champagne... et d'un lot de nouveautés qu'il venait de recevoir. Après quelques lampées de bulles, il proposa à ses hôtes de les essayer. Lesquels ne firent pas leurs mijaurées et se déloquèrent incontinent. Avant que Florentin demandât : — Et toi, chef, t'en fais pas autant ? Denis dévoila sa fine et jolie plastique... comme un fort mignon objet tout droit et fin qui plut tout de suite... et le reste ne posa subséquemment aucun problème à personne. Chaude, qu'elle fut, la suite... et les garçons y apprirent de nouvelles techniques de Denis, ce soir-là, comme ensuite... car cet homme-là avait de la science, et tellement à donner! RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 02-04-2024 Hé bien nul doute qu'après le second lapin, ce texte parlant de pérégrinations dans un magasin de petites culottes et accessoires soit aussi de Louklouk. Ça devient trop facile de découvrir certains auteurs de récits. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 02-04-2024 Coucou les gens, n'oubliez pas la nouvelle photo : RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 02-04-2024 Premier défi photo: — Loki, cesse d’aboyer, flûûûte ! ai-je grogné, en tirant le duvet sur ma tête, pour vite réaliser que je reste trop poli, puis que le chien n’arrête pas de faire aller sa… Ben ouais, sa gueule ! Pourquoi est-ce que je me retiens, je suis normalement seul dans la maison, mes parents sont en Alsace, et pour autant que je me souvienne, j’ai claqué la porte au dos de mes derniers potes hier soir. ‘’LOKI, TA GUEUUULE !’’ Mais il n’arrête pas, je me suis levé en me tenant aux meubles pour rejoindre le salon où l’abruti agite la queue, dressé contre la vitre. ‘’Tu ne sors pas, il pleut comme vache qui pisse, et il n’y a rien de…hors.’’ Sauf le vieil ouvrier communal, fringué en lapin, une version Wish de l’ami imaginaire de Donnie Darko dans le film, panier à la main, planté au milieu de la pelouse. ‘Trois heures de sommeil… Et je suis toujours bourré’ ai-je pensé, avant de secouer la tête, pour le retrouver, bien présent. Et de tirer la paroi de la porte-fenêtre, en retenant le chien par son collier. ‘’Salut, Gustave, vous faites quoi, là ?’’ — Désolé de vous avoir réveillé, monsieur Levêque, je passe pour la distribution des œufs de la commune, a-t-il dit, en retirant la tête de son déguisement, pour dévoiler un visage jeune aux cheveux blonds, dont la mèche, immédiatement trempée par la pluie, est tombée sur ses yeux. — Levêque, c’est à côté… — Oh ! OK, merci, a-t-il conclu en se dirigeant vers la haie mitoyenne pour jeter deux poignées de machins multicolores sur la pelouse voisine, avant de revenir. ‘’C’étaient les derniers, c’est pas dommage…’ Pieds nus, en boxer, les cheveux ébouriffés, avec surement la marque du pli de l’oreiller sur la joue, je suis pourtant moins pathétique que lui, dans son costume en peluche synthétique désormais trempé. — Ben, ne restez pas là, entrez, il tombe des cordes. — Merci, la camionnette de la municipalité est tout au bout de la rue, c’était la dernière visite, j’ai été surpris par l’averse, et… — Et vous dégoulinez sur le parquet, mon vieux. On peut passer à la cuisine, s’il vous plait ? — Oui, bien sûr, désolé encore, a-t-il couiné en courant vers la pièce au sol carrelé. Je l’y ai rejoint pour le retrouver, figé, un pied sur l’autre, sur la serpillère posée devant la gamelle de Loki, qui l’observait, dubitatif. — Ce n’est pas le costume du vieux Gustave ? C’est lui qui s’en occupe depuis… que je suis petit, en fait. — Il est malade, le maire a redistribué les tâches, et la plus ingrate… comme dans la chanson… ♫ ♪ Le sort tomba sur le plus jeune… ♫ ♪ J’avais pas signé pour ça, boulot de chien… Oh ! Désolé, Loki, sans te vexer, hein… Moi, c’est Tristan, au fait. — Jonas. Et… pas de bol ! Mais c’est un coup à choper la crève, vous aussi… Ou on peut se tutoyer, non ? — Oui. Et oui, a-t-il répondu en tremblotant. — Attends la fin de l’averse, et tant qu’à faire, si tu veux, je te file des fringues et je tape ce costume un peu ridicule au séchoir ? — J’abuse, là… J’ai jeté un regard par la porte vers le salon en bordel fini, des verres et des bouteilles vides partout, les reliques de la soirée d’anniversaire, hier… — D’autres l’ont fait, on n’est plus sur ça… Si on ne mesure jamais vraiment le pouvoir de l’inconscient, le mien avait capté que la peluche cachait un corps plus mince que celui de Gustave, et tous mes niveaux de cognition ont suivi son effeuillage, des sneakers qu’il a virés, suivies de ses chaussettes, puis du déguisement. — Garde ton boxer, ai-je dit, un peu trop vite… Il m’a suivi jusqu’à la buanderie voisine, où j’ai jeté le vêtement trempé pour le traiter en mode linge délicat, et lui ai proposé un grand drap de bain, puis au salon, jonché des reliquats de la fête. — Désolé à mon tour pour le foutoir, c’est mon anniversaire, on l’a fêté hier… — Le premier avril, je savais, et là, en plus, le lundi de Pâques, c’est exceptionnel ! — Tellement que je me retrouve seul comme un con à devoir ranger tout et que … Attends ! Comment ça, tu connaissais ma date d’anniversaire ? Et comment connais-tu le nom du chien, au fait ? — Gustave est mon grand-père, c’est lui qui m’a eu le job, mais sinon, depuis mes quinze ans, depuis que c’est un peu tendu avec mes parents, je passe mes congés ici. Personne ne me remarque trop, mais moi, je te voyais lorsque tu revenais de la cité U le week-end… C’est plus rare depuis que tu bosses au Luxembourg, sauf pour ton anniversaire, c’est toujours une fiesta délirante… Il s’est interrompu un instant, pour passer le regard sur la pièce. ‘’Qui, parfois, déborde dehors. Je l’ai d’ailleurs vu et entendu en commençant ma tourne de distribution, à cinq heures.’’ — C’était surtout avant… J’ai vingt-sept ans… euh… vingt-huit, là, ils et elles sont presque tous… toutes… en couple… ai-je admis, un peu défait. — Du coup, en la terminant, j’ai fait un pari gratuit… un peu idiot… sur l’idée totalement absurde que… — Que ? ai-je demandé, en voyant du coin de l’œil qu’il pressait discrètement son sous-vêtement humide sur le relief qu’il cachait peu… — Que l’absence de voitures dans l’allée pouvait laisser croire…a-t-il suggéré en approchant son visage. — Que la voie était libre ? ai-je conclu en l’embrassant. Les derniers œufs en chocolat, qu’il avait jeté sur mon duvet, ont depuis roulé sur le sol de ma chambre. — Tristan, ai-je murmuré, en jouant avec les traces de mon plaisir sur mon ventre… ‘’La confusion sur le dernier jardin…’’ — N’en était pas une, j’avoue. Je comptais sur Loki pour qu’il me remarque, et qu’il attire ton attention. Je me suis tourné sur le flanc pour poser la main sur son torse et, le regard dans le sien, la faire glisser, pour rencontrer de l’auriculaire son membre raide. ‘’Encore ?’’ — Tu as programmé le séchoir sur une heure pour le déguisement… de lapin, Jonas, il reste une trentaine de minutes pour le cycle… En plus... je suis de ’99, dans le zodiaque chinois, je suis lapin, ça me fait deux excuses pourries pour dire que j’ai des envies infinies, si tu me suis. — Disons que… je suis ta logique douteuse, avril ’96, je suis du signe du rat, débrouillard, imaginatif et… versatile, alors tu me suis, toi ? RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 02-04-2024 Coucou les gens, Pour le 1er mai voici une photo ! RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Nostalgique - 03-04-2024 "Ça devient trop facile de découvrir certains auteurs de récits." C'est vrai que le style de Louklouk est tel que l'on sait immédiatement qui est l'auteur Mais par contre, c'est chaque fois un plaisir, pour ne pas dire plus !, que de découvrir le récit qu'il nous a concocté : plein de douceur, de découverte de l'autre et toujours avec une trame différente ! Ah, j'envie le talent de notre ami ! Nostalgique RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 03-04-2024 Défi "œufs de Pâques" : si c'est pas du Jérémie, ça... Lui aussi est facile à deviner ! Exercice qui serait moins aisé si nos lecteurs se mettaient enfin à écrire... RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 05-04-2024 Pas certain qu'un concept de commerce de niche comme celui de la Slipette fonctionnerait vraiment, mais l'idée est amusante, comme celle du vendeur hétéro, ou même de la première branlette mutuelle réussie, mais je ne fais pas la fine bouche, tout ça m'a mis un sourire et fait rêver, merci, sire Louklouk RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 10-04-2024 Coucou les gens, Je livre l'ordre des auteurs par récit de "défis de Paques" Ce qui donne comme "nominationnés" : 1 - @bech - Premier : Poser un lapin, 2 - @Louklouk - Second : Poser un lapin, 3 - @Louklouk - Premier : 10 mots à utiliser 4 - @lelivredejeremie - défi photo RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 10-04-2024 Coucou les gens, n'oubliez pas la photo en cours: Et pour le 1er mai : RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 25-04-2024 Premier renard, En sortant de ma voiture devant la maison, la Land-Rover vert sapin du garde forestier a ralenti, et il m’a fait signe de la main, avec un sourire, toujours aussi doux, qui m’a laissé quelques instants un peu rêveur, avant que je me tourne vers la maison, et la porte ouverte sur... — Bonjour, Maman. — Entre, mon chéri. Comment ça va, à la fac ? Et ton stage ? Tiens, Thomas ne t’a pas accompagné ? — Bien, bien… pas bien, c’est fini, et c’est de ma faute, bien sûr, l’éloignement, les deux mois à Prague... — Nous ne parlerons donc plus de lui, tant mieux, je ne l’ai jamais aimé ! Sinon, tu n’as pas grossi, tu es un sac d’os, je pensais que la nourriture était plutôt riche en Europe de l’Est… Hmmm… Il n’est pas forcément très utile de lui expliquer que certaines activités liées à mes préférences sentimentales imposent un régime qui privilégie les fibres sur les graisses… Passons. — Je devrais t’envoyer quelques jours chez Baptiste, insiste-t-elle pourtant, me sortant de mes pensées. ‘’Il a sauvé un nombre incalculable de jeunes animaux sous-alimentés, et d’ailleurs…’’ — Il est passé alors que j’arrivais. D’ailleurs quoi ? — Je ne dis rien, tu devrais aimer la surprise, c’est en rapport avec une expédition, il y a bien dix ans, tu en étais revenu avec des étoiles dans les yeux. — Il y a… ? Pour l’anniversaire de mes seize ans, je m’étais retrouvé allongé à côté du garde forestier, dans le gîte de guet, à nous échanger la paire de jumelles pour observer une renarde et ses quatre jeunes se repaître de la nourriture qu’il avait disposée. — Janvier, c’est trop tôt, pas assez à manger, et les jeunes ne savent pas encore chasser, il faut les assister, tu vois ? J’avais collé ma cuisse contre la sienne et dit ‘’Et moi, tu m’assisterais ?’’, avant de lui poser un baiser sur la joue. — Jonas, tu ne sais pas ce que tu fais, ni ce que tu veux… avait-il murmuré en se détachant. — Mais pourquoi ? Je ne te plais pas ? Toi oui, et je ne dirai rien. — Même si… tu es… Non ! J’ai treize ans de plus que toi, ce n’est pas une bonne idée, je vais te ramener chez toi, et on ne parlera plus jamais de ça, avait-il dit, un peu embarrassé. Comment avais-je pu sembler enthousiaste, c’était juste frustrant… — J’arrive difficilement à mettre Baptiste et surprise dans le même enchainement de pensée, tu vois... — Et pourtant… Oh, je ne résiste pas, je lui demande si… a-t-elle glissé, avant d’envoyer un texto, puis d’ajouter ‘’Prépare-nous un pot de thé, veux-tu ?’’ sans lever les yeux de son smartphone. ‘Lapsang Souchong… macha… Non, Earl Grey’ ai-je pensé, en voyant la pluie commencer à tomber par la fenêtre de la cuisine. ‘À temps anglais, thé anglais.’ — Pauvre Baptiste, encore un échec. Il rentre, et il est d’accord, tu peux l’attendre chez lui. — D’accord pour… ? — Je ne dis rien de plus. J’ai couru jusqu’à ma voiture pour franchir le kilomètre de route, puis de chemin empierré, jusqu’à sa maison isolée, où j’ai vu dans mon rétroviseur approcher les phares de la Land-Rover, qui s’est garée devant moi. J’ai tendu la main vers la banquette arrière pour pester en ramenant le stupide parapluie arc-en-ciel que cet abruti de Thomas m’avait persuadé d’acheter… ‘Bah, le ridicule ne tue pas’ ai-je pensé en sortant de l’habitacle pour l’ouvrir. Malgré ce qui est désormais de notoriété publique dans le village, il a pourtant simulé un air étonné. — I am what I am… ai-je chantonné, en faisant tourner l’accessoire, avant de traduire ‘’Je suis ce que je suis.’’ Il a souri, et ouvert la portière arrière, libérant un jeune renard qui s’est précipité vers la porte d’entrée, où il l’a suivi. ‘’Je l’ai recueilli et nourri, j’essaie de le persuader de retourner à la vie sauvage en le déposant à l’endroit où je t’avais emmené observer la portée, tu te souviens ? Mais Rox ne sort même plus de la voiture.’’ — Rox ? Comme dans le dessin animé ? Même toi, t’étais pas né. — Peu après, c’est tout de même de ma génération… Viens, entre’’. — Je ne suis jamais venu chez toi, ai-je murmuré, avant de me diriger vers la toison rousse écrasée sur une peau de mouton, en mode plus soumis que je ne l’ai jamais été, devant l’âtre, et de lui gratouiller le ventre. ‘’Il y a dix ans, j’en avais rêvé, après être revenus du bois…’’ — Tu étais encore un enfant, Jonas, moi, déjà un adulte… Et maintenant… — Oui ? — Maintenant, je suis trempé comme une soupe, et je pue le gibier, je vais prendre une douche, tu devrais rentrer chez toi, a-t-il soufflé, en déboutonnant sa chemise verte de fonction. — Ah non, pas cette fois, ai-je dit en me redressant pour avancer vers lui et poser la main sur son torse. ‘’Tu avais dit ‘même si tu es…’, je te plaisais, mais à l’époque, tu n’avais pas osé.’’ — Pas voulu, pour des raisons évidentes ! Et la différence d’âge est toujours la même. — Mais elle n’importe plus, Baptiste… En plus, ça va t’amuser, tu sais comment les Gen Z appellent les millenials comme toi ? — Djenziii, millen… ? Pourquoi de l’anglais ? — Les codes d’âge du milieu… Les Gen Z comme moi kiffent les millenials, nés après 1980, notamment pour ça’’ ai-je soufflé en glissant les doigts sur ses poils grisonnants, ‘’ et qu’on les appelle silver fox, renard argenté, on n’en sort pas, il est notre animal-totem.’’ Il a soupiré, et secoué la tête, que j’ai bloquée de mes paumes, avant de l’embrasser. Nos corps nus, fusionnels, ses lèvres douces sur les miennes, sa barbe de deux jours qui me râpe la peau du menton… Ma main qui le guide en moi… Son regard inquiet de mes réactions, tandis que sa virilité me possède, d’abord douloureusement… Le mien, témérairement rassurant, alors que je noue les jambes sur sa taille et les bras sur ses épaules… Mon plaisir qui monte lentement, le sien qui vient trop vite… Son air désolé, ma prise décidée qui le garde en moi, mon regard qui dit ‘reste en moi, aime-moi, fort !’ Je me suis réveillé, les doigts légèrement collés sur les traces de ma jouissance sur mon ventre, et j’ai redressé la tête. Le renard a glapi et filé dans le séjour. — Il a pris l’habitude de dormir à mes pieds, a murmuré Baptiste, déjà tourné vers moi, le coude écrasé sur l’oreiller, sa joue sur sa paume. ‘’Il ne t’avait pas trop remarqué, je pense, ou il n’était pas inquiet, tu es paisible dans le sommeil… et désirable, mais…’’ — Mais ? — Trop pour un vieux balourd maladroit comme moi. — Même si tu étais ce que tu dis, je me serais trompé de type de mec trop longtemps, Baptiste. Comment peux-tu douter de toi ? Je n’ai décidément pas que ton renard à apprivoiser… — Il y a du travail, tu devras être à la hauteur du défi, Petit Prince. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - stuka132 - 25-04-2024 (25-04-2024, 08:01 AM)fablelionsilencieux a écrit : Premier renard, sans doute un racourci trop facile mais je verrai bien mon renardeau ... eternel!!! c est frais , ca donne des idees d ecriture , mais tout est deja dit!!! frederic ... |