Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (/showthread.php?tid=7) Pages :
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RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 05-02-2024 Coucou les gens, Bientôt le 14 février et les différents défis "Saint Valentin"! J'attends les retardataires Défi titre: C'est la faute de Cupidon, na! Défi 10 mots à utiliser: démoniaque mirifique bizance comateux dubitatif gâteux auréolé polisson cacophonie glamour Défi photo: RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 10-02-2024 Coucou les gens, Je livre le nom de l'auteurs du septième défi phrasette. Pour sauver sa mère, un garçon au grand cœur a accepté de... 7 - @Louklouk RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 10-02-2024 Huitième défi phrasette — Merde ! Qui est l'andouille qui m'a piqué mes affaires ? s'exclama Dominique en sortant de la douche de l’internat… Il avait juste entrouvert le rideau et passé la tête, ruisselant car on lui avait aussi piqué sa serviette. Il vit les cinq gars hilares qui se douchaient avec lui, entièrement nus. L’un d’entre eux, appelé Ryan, tenait à la main le sous-vêtement et le montrait aux autres en disant : — Il est très sexy ton slip blanc. — Oui, fit Dominique, mais cela ne doit pas vous empêcher de me le rendre, je vous donnerai l’adresse du site où vous pourrez acheter le même. — Ce n’est pas vraiment le slip qui nous intéresse, plutôt ce qu’il contient. — C’est du bizutage et le bizutage est interdit. — On sait, dit un nommé Nathaniel. Encore un qui veut faire du droit. Tu veux déposer plainte ? Jusqu’à la Cour suprême ? Tu n’as pas de couilles ? — Au propre ou au figuré ? fit un autre en riant. — Écoute, reprit Ryan, cette école existe depuis deux cents ans, c’est une des dernières du pays qui n’est pas mixte, on doit contrôler si tu as des couilles, c’est la tradition, sinon, qui le fera ? La fille du directeur ? — Surtout avec ton prénom épicène, ajouta Nathaniel, c’est louche, il y a une femme qui s’était inscrite il y a quelques années, cela a fait scandale lorsqu’elle a été découverte. — L’infirmière a déjà contrôlé cet après-midi, dit Dominique, je t’assure que j’en ai deux. — Tu as aimé quand elle t’a tripoté ? Elle t’a fait jouir ? Dominique commençait à se rendre compte de sa maladresse. Ryan expliqua : — Les douches n’ont jamais eu de rideaux, je ne sais pas ce qui a pris l’architecte qui les a rénovées pendant les vacances. — Un commando est prévu la nuit prochaine pour les arracher, dit Nathaniel. — Les surveillants ne diront rien ? s’étonna Dominique. — Ils sont bien trop contents de venir nous mater quand on se lave le cul. Dominique eut une idée : il allait sortir en cachant sa bite avec les mains, ils n’oseraient pas le toucher, cela aurait été une agression sexuelle. Il ouvrit le rideau. — C’est déjà mieux, fit Ryan, encore un petit effort. On voit bien que tu bandes et ça ne va choquer personne. — Vous êtes… balbutia Dominique, tous gays ? — Pas du tout, mais connais-tu un gars normalement constitué tenir trois mois sans bander et se branler ? Les cinq twinks prirent leurs bites dans leurs mains et débutèrent des caresses énergiques. Dominique abandonna toute pudeur et montra la sienne, suscitant quelques cris d’admiration car c’était lui qui avait la plus grosse. Ryan fit amende honorable : — Je me suis trompé à ton sujet, d’habitude ce sont les puceaux peu membrés qui renâclent. Certains mettaient même un slip de bain lorsqu’il n’y avait pas de rideaux. Dominique ne précisa pas qu’il était aussi puceau et que c’était la première fois que quelqu’un d’autre voyait son pénis bandé. À ce moment-là, un surveillant entra et dit : — Messieurs, je vous rappelle qu’il est interdit de se branler dans les douches et, accessoirement, de traumatiser les bleus. — Oui, Monsieur, dit Ryan, comment faites-vous pour arriver toujours au bon moment pour nous le dire ? — C’était facile de deviner que vous alliez demander au nouveau de vous montrer ses couilles et je vois qu’il va faire sensiblement remonter la moyenne qui avait malheureusement tendance à baisser ces dernières années. Allez vous habiller, le repas va bientôt être servi. Dominique venait d’arriver dans cette école en cours d’année scolaire, un dimanche après les vacances de Pâques, et il avait tout à apprendre. Il partageait la chambre de Dorian, son mentor, âgé de deux ans de plus que lui. Ils passèrent leur uniforme qui était obligatoire pour le diner. Ce ne fut qu’après le repas, excellent pour de la cuisine anglaise, que les deux colocataires sortirent se promener dans le parc, profitant de la douce chaleur printanière, et qu’ils eurent le temps de discuter. — Je suis désolé pour ce qui s’est passé, dit Dorian. — Tu n’y peux rien, c’est la tradition. — Je ne suis pas désolé pour cela, j’aurais dû t’avertir avant, je ne savais pas qu’il y avait des rideaux. Autrefois, cela t’aurait paru plus naturel de te retrouver nu en présence des autres et tu n’aurais pas eu cette réaction. — Tu dois comprendre, j’étais dans une école catholique avant de venir ici et les règles étaient devenues très strictes, pour ne pas soumettre les prêtres à la tentation. — Je comprends parfaitement. En passant, tu as vraiment une belle bite et je ne m’offusquerais pas de la revoir, si tu le désirais, évidemment. Après leur promenade, les jeunes gens ôtèrent leur uniforme et se couchèrent sur leurs lits en ne gardant que leurs sous-vêtements. Dorian allait mettre son casque pour écouter de la musique lorsque Dominique l’interrompit : — C’est vrai que tu as envie de revoir ma bite ? — Le rôle d’un mentor est de s’assurer du bien-être de la personne dont il s’occupe et je pense que la sexualité en fait partie. Comme l’a dit Ryan, tout le monde se branle dans cette école, alors, pourquoi se cacher pour le faire, même si l’on n’est pas gay ? Dominique sortit son sexe dressé de son slip blanc, rassuré par la bienveillance de Dorian qui fit de même, l’incitant à prendre tout son temps avant d’atteindre l’orgasme, ce qui ne réussit pas cette première fois. ********************* Quelques mois plus tard, c’était l’avant-dernier jour avant les vacances d’été. Dominique et Dorian se promenaient à nouveau dans le parc, profitant de la douce chaleur du début de l’été. Le mentor avait réussi ses examens et allait quitter l’école pour l’université alors que Dominique avait encore deux ans à tirer. — Tu vas passer l’été seul ? demanda Dominique à Dorian. — Oui, être coincé des heures dans un avion avec mes parents pour un safari au Kenya, très pour moi. Et toi ? — Les miens vont au Japon, cette culture m’est étrangère et je ne les accompagne pas non plus. Toujours seul, sentimentalement je veux dire ? — Ouais, fit Dorian, aux vacances de Pâques, ma mère m’a incité à me trouver enfin une petite amie, jusqu’à présent je disais que mes études avaient la priorité. Elle avait même invité une des ses connaissances avec sa fille, très charmante, mais j’ai été maladroit avec elle et nous n’avons même pas échangé nos coordonnées. Et toi ? — Aussi seul, à moins que… Ils marchèrent quelques instants en silence, puis Dominique dit : — J’aimerais te demander quelque chose, je n’ai jamais osé. — Bien sûr, tu sais que tu peux tout me dire. — Es-tu… gay ? — Il t’a fallu trois mois pour que tu t’en aperçoives, tu aurais dû écouter les ragots. Oui je suis gay, et toi ? — Moi aussi. — On disait que nous baisions tous les soirs ensemble, mais finalement ce n’était pas vrai, on s’est contentés de se branler. — On a beaucoup progressé dans ce domaine et je suis devenu un champion du contrôle de l’éjaculation grâce à tes conseils, fit Dominique, mais tu aurais pu me proposer… autre chose. — Il fallait nous concentrer d’abord sur nos études, c’était le plus important. Je ne voulais pas te donner un mauvais exemple comme mentor. Dominique regretta le temps perdu, mais Dorian avait eu raison. Ils marchèrent jusqu’à l’orée du jardin, où se trouvaient quelques buissons. — Tu fais quoi cet été ? demanda Dorian. — J’ai acheté un pass Interrail et je vais parcourir l’Europe : Paris, Rome, Vienne, Berlin, Berne. — Tu seras à l’hôtel ou l’auberge de jeunesse ? — À l’hôtel, j’ai tout réservé, pas des cinq étoiles, mais toujours avec un grand lit. Et toi, quel est ton programme ? — Ce sera plus sportif : des randonnées en Écosse, nous avons eu un bon entrainement dans cette école. Ma tente a deux places, en se serrant un peu. Tu viens avec moi ? — Merci de l’invitation. Et toi, tu es partant pour la découverte de l’Europe ? Dorian ne répondit pas, il entraina Dominique derrière les buissons sans dire un mot et le prit dans ses bras pour échanger un long baiser. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 12-02-2024 Joyeux mardi "gars" à tous!
RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 12-02-2024 Pour le dernier récit publié avec la phrase Merde ! Qui est l'andouille qui m'a piqué mes affaires ?, je pronostique lange128 comme auteur. Pour le mardi gras, cela fait 3 ans que je n'ai plus ma mère pour me téléphoner et me l'annoncer. Ton annonce étant ce lundi, j'aurai du temps demain pour préparer la pâte à crêpes. Il me reste 2 œufs achetés mercredi dernier (je craignais d'avoir loupé mardi gras d'un jour et n'avais pas regardé le calendrier), 2 sacs de farine presque intacts, de l'eau de fleur d'oranger et de la Chartreuse pour le goût. Je ne suis pas certain d'aller demain au supermarché pour acheter de la confiture ou du chocolat à tartiner vu la vitesse à laquelle j'en consomme lorsque j'en ai. Originaux les sous-vêtements des gars de la photo. Des habits asiatiques ? RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 13-02-2024 (12-02-2024, 11:49 PM)bech a écrit : Originaux les sous-vêtements des gars de la photo. Des habits asiatiques ? Ce sont des carnavaleux de Rio de Janeiro. Je dirai donc : plutôt d'inspiration incas et je suppose qu'ils doivent normalement avoir des coiffes et des ornements à plumes aussi, pour défiler dans les rues ! RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 14-02-2024 RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 14-02-2024 Premier Valentin, Liste de 10 mots de saint Valentin C'est une cacophonie qui me sort de mon état semi comateux de personne qui s’emmerde. Cette soirée que mon ami m'annonçait comme mirifique, digne des frasques de la Byzance antique, me laisse dubitatif. Seule cette arrivée bruyante d’un jeune polisson glamour, auréolé d'une beauté démoniaque, m'a interpellée. Trop beau pour moi ! Je vais faire un dernier passage au buffet – histoire de ne pas être venu pour rien – avant de m’éclipser… Là, j'ai dû lui paraître gâteux quand j'ai répondu en bégayant à la question que cette splendeur me posait. Je ne l’avait pas vu arriver et ce n’est que le son de sa voix qui m’a fait tourner la tête : — Salut, moi c’est Sam ou Sammy pour les intimes. Samuel pour mes parents et l’état civil. Et toi ? m’avait-il demandé, les yeux dans les yeux. — Heu… Fa… Fab… Fabrice, c’est moi ! —Fa-Fab-Fabrice, voilà un prénom original ! si tu le permets, j’utiliserai juste Fab, en faisant plus amples connaissances… Et, bien que dubitatif sur l'instant, moins d’une heure plus tard j’avais son sexe bien enfoncé en moi… Quelle belle nuit. Merci Cupidon ! RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 15-02-2024 Deuxième : 10 mots, Saint Valentin ! Lendemain de bringue
Il était pas glamour, glamour, le pourtant superbe Victor, vautré à demi-nu dans l'antique canapé du salon ce samedi matin-là, vers midi...
On était fin juin, et il s'était agi de fêter la fin de la seconde année de fac. Enfin... c'était une des fêtes prévues, car le but quasiment avoué ici était que ça se termine louchement... et apparemment, ça avait été le cas, du moins pour Victor !Torse nu, il avait aussi la quéquette à l'air, et ma fois, l'ensemble formait un tableau que n'eût pas renié Gustave Courbet... Car, dans son état comateux, le gars Victor ne celait rien de ses mirifiques beautés. Ce sportif était bien velu de sombre, mais pas à l'excès, et son organe était des plus regardables... et Rémi l'appréciait hautement, Victor n'en faisant pas mystère. Même, il le voyait en érection de temps à autre, le matin... Et là, ce rude enfant l'avait à demi-dure... Et même, Rémi put la voir bouger, et croître encore... Dubitatif un instant, il eut alors une idée démoniaque (enfin, digne d'un diablotin, au mieux !) et il sortit son portable pour filmer la croissance saccadée de ce superbe chibre... Et quand le magnifique objet reposa sur le ventre velu de son coloc, auréolé d'une épaisse et sombre forêt qui le faisait rêver depuis longtemps, il le mitrailla sous tous les angles... Il alla se poser dans sa chambre, et se mit en boxer avant de revenir au salon. Victor gisait comme un vieux polisson, une jambe sur le tapis, et la queue bien raide... Rémi ne pouvait pas le laisser comme ça, et il décida de le réveiller. Il eut du mal, car les ronflements se transformèrent en geignements, mais la bestiole semblait bien endormie... Il avait vu des tas de films où des mecs suçaient leur potes endormis, et il y songea bien... d'autant qu'il avait présentement une mignonne trique, mais... il ne l'osa pas. Il secoua donc Victor derechef, et celui-ci finit par ouvrir un œil. — Mmmm... Qui c'est ? C'est qui ? Et de tendre une main... pour rencontrer la quéquette à Rémi, qu'il saisit. — Oh p'tain ! Mais ça bande encore, asteur ? C'est qui ? Tétanisé, Rémi n'osa répondre : la main de Victor sur sa bite... c'était Byzance ! Victor qui avait refermé son œil mais ne lâchait pas le paquet de Rémi... grommelant : — T'as pas assez joui, mon cochon ? Oh ! Chuis pus en état de branler ni de faire quoi que ce soit ! Mais il poignassa assez la bite à Rémi pour qu'iceluy bandât complètement, maintenant ! Il poussa un énorme soupir, et fit un gros effort pour ouvrir les deux yeux : — Oh p'tain ! Mais c'est toi ! Toi ! Mais qu'est-ce que tu fous là ? Il ôta sa main, mais plus prompt que l'éclair, Rémi la lui replaqua au bon endroit... laissant la sienne dessus. — Donc tu disait que t'avais branlé, hier soir ? — Mais non, non ! — Si ! T'as branlé des bites dans une touze hétéro, c'est ça ? — Mais... Oh, ma tête ! — Change pas de sujet, ou j'te laisse tomber pour toujours ! — Nooon !... Chais pas, moi, j'étais bourré ! J'ai p'têt' touché un mec, mais... — Je ferai mon enquête : j'ai la liste des suspects ! — Pitiééé ! Tu vois bien que je vais mourir, là ! — Mais non, mais non ! Je m'occupe de toi. Et Rémi de reposer la jambe du mourant sur le sofa, puis de lui ôter le jean — Victor n'avait pas de dessous. Puis il alla à la cuisine quérir les cachets salvateurs, et en profita pour virer son boxer. — Allez, tu bois ça ! Puis il fila à la salle de bains prendre une serviette qu'il mouilla largement... et plaqua sur le beau rondin toujours ferme. — Eh, qu'est-ce que tu fous ? — Il sent la moule pas fraîche, ton harpon ! T'occupe pas, et bois ! Rémi nettoya énergiquement queue, parties et rondelle, essuya et se jeta dessus bouche ouverte et sans autre avis. — Eeeeh !... Maiiiis !... Mais Rémi était parti, et Victor dut avaler sa potion avant de refermer les yeux. Rémi, lui savait ce qu'il faisait, et voulait. Il s'y donna avec la plus belle ardeur du monde... et son patient ne tarda pas à geindre de la belle manière. Et comme Rémi avait du retard à rattraper, il examina de la langue les endroits qu'il avait décrassés des humeurs femelles... et donc s'en donna à cœur joie un bon moment. Enfin, Victor annonça déborder... et Rémi le manipula avec une rare vivacité... tout en lui plantant un majeur dans le cul. Victor hurla, mais il jouit comme jamais... Rémi souffla : — J'imagine que t'as oublié comment on branle un mec ? — Oooo ! geignit le mec. — Laisse tomber, va ! Ça te reviendra... Allez, à la douche... avant de ranger le bordel ambiant ! Il était encore un peu flageolant, le Victor, mais devant la détermination de Rémi, il n'osa faire sa mijaurée, et suivit. Rémi s'offrit encore la plaisir de savonner minutieusement sa splendeur de colocataire... qui avait l'air un peu con, en se laissant faire. — Et tu restes à poil, pour ranger, hein ? T'es beau comme ça ! ajouta Rémi, pas mécontent d'abuser de la situation... lui qui avait si souvent souffert de fermer sa gueule quand Victor imposait des choses à l'appartement... comme des nanas à poil ! Et même il se paya le luxe de photographier son pote en train de balayer le salon, nu... Victor laissa faire, qui accepta cependant de poser. S'il était amoureux de son pote, connu dès le lycée, il ne le pensait pas ; mais il l'avait toujours trouvé sexy en diable, et les derniers événements ne disaient pas le contraire. Il l'envoya faire la sieste après lui avoir fourré quelques restes de la veille dans le gosier... et resta bien songeur, en repensant à ce qu'il avait eu le culot de faire ! Et comment Victor réagirait-il, une fois complètement dessoûlé ? Pour l'instant un sonore ronflement issant de la carrée dudit le fit sourire... et il alla derechef photographier la superbe académie qui s'offrait à son admiration. Sans oublier les gros plans appropriés, comme bien vous pensez ! Il resta à poil pour s'occuper de ses affaires, la porte de sa chambre grand ouverte, évidemment. Une heure plus tard, un beuglement le fit passer chez Victor, qui émergeait et reprenait figure humaine. — Oh p'tain... J'ai soif ! — De l'eau ? — Euh... non, non... fit mollement Victor. Je crois qu'il reste une ou deux bouteille de bulles... et il paraît que c'est le bon moyen de soigner les gueules de bois... Tu... Tu voudrais ? Oh ! T'es à poil ? — Toi aussi, alors je me suis dit... Bon, les bulles ! Rémi avait déjà repéré le reliquat, deux bouteilles, effectivement. Et il sortit deux coupes de cristal dépareillées issues de la collection familiale. On alla trinquer sur le canapé du salon, et il y eut un silence, d'abord. — Ça va-t-y mieux ? demanda enfin Rémi. — Oh, merci... et merci aussi pour le reste ! Mais... pourquoi t'as fait ça ? — Ben... longtemps que ça me taraudait et là, j'ai vu une occasion à saisir. Tu m'en veux ? — Bien sûr que non ! Mais... je me sens tout con. — Quand on est aussi beau que toi, on peut pas être vraiment con... fit Rémi avec un petit sourire. — Oh... Tu m'enfonces, là ! — Me tente pas ! — Rémi ! Tu voudrais ça, aussi...? — Je voudrai ce que tu voudras, mon pote ! — Ben... j'promets pas tout ! On but alors en silence, et Rémi murmura, sans rouerie : — Je sais que t'es hétéro... et que j'y suis peut-être allé un peu fort ce matin... J'espère qu'on restera amis. — Mais, Rémi, qu'est-ce que tu dis, là ? Aucun mec au monde ne te reprocherait ça, voyons ! Seulement... je peux pas te rendre des trucs pareils, tu devines... On se regarda, presque ému. Et c'est en se demandant quel serait l'avenir de leur vie de colocation que Rémi regagna sa chambre, pour tenter d'y penser à autre chose. En fin d'après-midi, on sonna, et deux lascars parurent à l'appart', Corentin et Hervé, deux loupiots que connaissait Rémi, et fieffés hétéros, qui s'installèrent au salon sans préavis, avec leur bouteille de bulles — mais vous savez qu'il en restait de la veille. Rémi entrouvrit sa porte, à toutes fins utiles... et il fut promptement édifié ! Car les mectons déclarèrent véhémentement, après avoir fait sauter un bouchon : — Alors, mon p'tit cochon, t'as pas oublié tes promesses d'hier soir, quand même ? — Non, non... gémit un Victor que Rémi avait entendu plus vaillant. Euh... quoi, déjà ? — Ceux que tu pouvais pas branler, tellement t'étais bourré, tu les suçais sous trois jours... et ceux-là, c'est nous ! — Euh... vous pouvez pas attendre un peu ? — Le plus tôt sera le mieux, pour te libérer de ta dette de jeu ! Quand on sait pas jouer, on joue pas ! — Et quand on sait pas boire, on boit pas, compléta l'autre. « Oh putain! songea Rémi, tout ouïe, je suis gâteux, ou j'ai bien entendu ? Je savais pas ça, nom de dieu ! Ah, le cochon ! » Subitement, sa jolie tête connut un vif bouillonnement qui aboutit à cette conclusion : il tenait là l'occasion de sa vie, et à lui de ne pas la rater ! Pour l'instant, Victor gémissait lamentablement : — Mais... Mais... Oui... j'le f'rai... mais laissez moi un peu de temps ! — Escroc ! Tu te rappelles qu'il y a des a témoins ? — Oui... Pitié ! C'est alors que Rémi fit son entrée au salon, vêtu d'un seul boxer bien moulant, et qu'il déclara virilement : — Salut les mecs ? Je peux picoler aussi ? Une fois servi, il poursuivit... dans la froidure ambiante : — Sans le vouloir, j'ai entendu votre conversation et... et je rachète la dette de Victor. — Hein ? Mais comment ? — Ben c'est simple : je vous suce à sa place, et je m'arrange avec lui pour le remboursement. — Ha ! s'exclamèrent les deux mecs ensemble... qui restèrent un instant cois, se regardant, dubitatifs. Corentin objecta cependant : — Mais... c'est une dette personnelle, et... — On voit que tu fais du droit, toi ! Mais on transige sur tout, tu le sais bien : si tu veux deux pipes au lieu d'une... Corentin regarda Hervé... et ces mecs rigolèrent : — Va pour deux ! — Donc on est d'accord qu'il n'y aura pas de cacophonie juridique autour de cette affaire ? — Juré ! firent les deux autres, ravis. On fait ça quand ? — Première livraison à signature... donc tout de suite ! Et sous l'œil effaré de Victor, les deux mecs se déloquèrent, et Rémi suça l'un en branlant l'autre, alternant les figures et les caresses à un rythme vif qui parut plaire... Enfin, il ordonna aux sucés de se mettre en position d'arroser le joli torse velu de leur copain, sous sa vigoureuse action... — Deuxième livraison sous quinzaine ! claironna Rémi. On picola alors en parlant de choses et d'autres, comme de vieilles et britanniques marquises... Et quand ces deux beautés s'en furent, c'est un Victor totalement effondré que Rémi ramassa au fond du vieux sofa. — Excuse-moi, Victor... je me rends compte que j'ai négocié sans ton accord... et p'têt' que t'aurais voulu les sucer ? Si tu veux, je te les rends pour la deuxième pipe ! — Nooon, beugla le garçon, arrête ! — Tu en devais deux, donc tu en pompes un, et moi l'autre ! — Mais arrête, enfin ! cria Victor, je veux plus entendre ça ! J'te ferais ce que tu voudras, et basta ! — Bon ! On en reste là pour ce soir. On cause demain, ou n'importe quand, Victor ! Dors bien. Mais Rémi n'oublia pas de saisir la bouteille de bulles des mectons, plus qu'à moitié pleine... Et il s'enferma dans sa chambre, non sans s'assurer de quelques restes encore de l'orgie de la veille, au frigo... Il n'était pas dix heures qu'on frappa, timidement. Il fit entrer Victor, qui était nu. Et tellement emprunté ! — Je veux pas te déranger, mais... te parler un peu. — Autant que tu voudras, car... tu me dérangeras jamais assez ! — T'es fou ! Bon... — Viens, dit Rémi, l'invitant près de lui sur son lit — il était nu aussi. Où Victor reconnut ses conneries de la veille, ses excès qui l'avait poussé à accepter des défis idiots qu'il avait évidemment perdus, etc, etc... — T'embête pas, va ! Tu me dois rien, et surtout pas des excuses ! Si... un truc : et si on vivait à poil, ici ? — Ben... Oui, ce que tu voudras. — Et pour finir... tu assisteras aux deux autres pipes, hein ? Puis Rémi orienta la conversation sur d'autres sujets, et alla quérir encore des bulles... Vous savez qu'il en restait. On rigola bientôt, et la fin de la soirée arriva, où Victor n'osa refuser l'invite de Rémi à dormir avec lui. Au matin, Victor fut éveillé par la bouche de Rémi, qui venait de se refermer sur son beau gland ogival. Sensation déjà connue... sauf que cette fois, Rémi avala tout. — T'es fou ! feula Victor. — On dit ça, si on croit des choses... Eh ben ! Si tu crois que je t'aime... j'peux te dire que t'as raison ! — Hein ?... Rémi... Mais... — Mais t'es pas obligé de me marier tout de suite ! Soudain, et brusquement, Victor vint s'emparer de la bouche de Rémi. Tableau ! Corentin et Hervé vinrent séparément récupérer leur dette de jeu... et plutôt gênés, en apparence... sous l'œil d'un Victor nu et qui se branlait en souriant doucement... Quand le second fut parti, Victor souffla à Rémi : — C'est quand tu veux, garçon. — Chut ! C'était mon cadeau, et tu ne me dois rien. — Je veux te donner quelque chose ! — Peut-être... qu'on pourrait dormir ensemble, quand t'as pas de copine ? Il en eut de moins en moins, des copines, le beau Victor... et voilà. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 15-02-2024 Non mais entendons-nous, Victor est hétéro, hein ! Il a bien un peu promis à ses potes tout aussi straight de les sucer, puis vaguement saisi le zizi de Rémi mais juste pour ne pas tomber du canapé, mais c'était juste l'alcool qui l'a fait parler ! Puis agir, ok... Et peut-être furtivement penser ¬‿¬ RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 16-02-2024 Troisième : 10 mots, Saint Valentin ! démoniaque mirifique bizance comateux dubitatif gâteux auréolé polisson cacophonie glamour «Vous souvenez-vous de Maître Abélard et de son aventure avec la tendre et belle Héloïse? L'oncle de la jeune fille aidé de ses amis fit bien voir son courroux aux deux amants : il était farouchement opposé à leur union. Le pauvre professeur de Mathématiques en eut le souffle coupé et, d'après la chronique, pas que le souffle. Au 20e siècle, Jean Dutourd, fort célèbre érudit, Académicien, grande gueule et Grosse Tête chez Bouvard sur RTL de 16 à 18, raconte : étudiant les Belles Lettres en Sorbonne, je me faisais un peu de "gras" en travaillant chez un patron qui vendait des pianos rue de Rivoli à Paris. Ne voilà-t-il pas qu'un client pousse la porte et me demande : "Bonjour monsieur, je désirerais un piano mais un quart de queue coupé car je n'ai pas beaucoup de place. -Certainement, monsieur, nous avons justement un fort beau modèle. Venez, je vous le montre." Chemin faisant vers le fond du magasin, près de la caisse où se trouvait le patron, Jean confie à son client : "Chez nous, monsieur, nous donnons des noms aux différents types de nos pianos. C'est celui-ci que vous désirez. Nous l'avons appelé «Abélard». Le patron, en s'excusant auprès du client, m'interrompt alors et me prie de le suivre dans la réserve. Dix minutes plus tard, on voit un jeune étudiant tout habillé sortir par la porte donnant sur la cour... Mais quel rapport avec la suite, me direz-vous? Patience, nous y voilà. Il y avait autrefois, fin 19e-début 20e, une honorable famille d'origine Kazakh mais depuis longtemps établie en France : un jeune couple et le frère de monsieur. Leur patronyme était Niaque. Le couple eut un fils que ses parents prénommèrent Démo, courant chez eux en Kazakhie. Tous les voisins s'extasièrent en venant admirer le poupon, le tout récent Démo Niaque. Mais hélas, le papa décéda brusquement et le chagrin fut très partagé. Seulement voilà : six mois plus tard, une mirifique idée germa dans l'esprit de la pauvre femme. Puisqu'il fallait un père au petit Démo, pourquoi ne pas épouser son beau frère Arma? Ainsi, une seconde union forma une nouvelle famille entre Arma Niaque et la mère du petit. Et puis, pendant qu'on y était, un nouveau petit vint montrer le bout de son nez dix mois plus tard. Ses parents le nommèrent Ammo. Démo et Ammo étaient donc demi-frères et , tout naturellement, se ressemblaient : n'est pas Niaque qui veut! la nouvelle famille vivait honnêtement même si ce n'était pas Byzance tous les jours. Arma avait trouvé un poste au Crédit Municipal (Décidément...!) : il accueillait les clients et leur indiquait le guichet idoine en fonction de leurs apports. Un jour, Simo, un lointain cousin, s'échappa du pays d'Asie et s'en vint s'établir dans la même rue qu'Arma et son épouse. Il venait, accompagné de son fils, Insom qui, bien entendu, s'appelait aussi Niaque. Il était veuf, hélas, fichu destin! Tout ce petit monde vivait tranquillement, Simo, ayant la bosse savante, était co-mateux et donnait des leçons particulières de cette discipline aux jeunes lycéens des environs. Puis, avec son garçon, il vint s'établir dans le même immeuble que ses lointains parents. Les enfants grandissaient, devenaient ados puis, peu à peu, s'intéressaient, comme quasi tous les jeunes gars, à ce qui se développait sur leurs corps. Quand Ammo atteignit sa dix-huitième année, son frère aîné et leur cousin en avaient dix-neuf. Autant dire qu'ils ne s'ennuyaient pas tous les trois, comparant, s'exerçant sans être le moins du monde dubitatifs. Ce mot, d'ailleurs, les amusait beaucoup. Le facétieux Ammo, le plus jeune et peut-être le plus doué, en avait composé un nom noble : Monsieur du Bite à Tifs, ce qui correspondait très bien à ce qu'ils possédaient, étant bruns de tignasse et assez précoces de ce côté. Je ne vous ferai pas un dessin de leurs activités spéciales auxquelles ils s'adonnaient très régulièrement dès qu'ils avaient un moment de liberté dans un coin tranquille. Mais ils agissaient toujours avec beaucoup de doigté, à la grande joie du récipiendaire de ces réjouissantes attentions. Ah, mes amis, ils y mettaient du cœur...et du reste, pas gâteux pour deux sous et les initiatives étaient auréolées de compliments bien sentis avec grand désir de recommencer pareil exercice. Ils se permettaient des positions parfois très acrobatiques et inédites , prenant des risques polissons, émettant aussi des sons pas toujours polis que ma bonne éducation m'interdit de reporter ici. Et, un jour que tous les parents avaient quitté la maison leur recommandant de s'atteler à leurs devoirs, ils "s'attelèrent", en effet, suivant les recommandations parentales, mais pas vraiment à leur travail de lycée ou de faculté. Quelle cacophonie retentit alors : des Ohhh... des Ahhhh, des "vas-y plus fort" des "encore" si bien qu'au bout d'une bonne heure trente, épuisés, trois loustics allongés sur le grand lit, affichant un sourire banane, savouraient leur effort passé en se caressant réciproquement de manière très très glamour. Serait-ce la faute d'un trop joli cucupidon ? » RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 16-02-2024 Pour l'histoire de Rémi et Victor avec la participation de Corentin et Hervé, nul doute pour moi que l'auteur est Louklouk. Pour le récit d'aujourd'hui qui parle de la famille Niaque et qui m'a bien amusé, je pense comme auteur un commentateur régulier de certains récits qui manie l'humour mais que je n'avais encore jamais remarqué comme auteur, j'ai nommé KLO7514. Ce récit reprend l'idée d'une chanson de Bobby Lapointe : Le papa du papa. Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, en voici une version illustrée qui fut sur youtube mais qui en a été supprimée il y a quelques années : http://imagesn.free.fr/slygame/le-papa-du-papa.flv Sinon, une version actuelle sur youtube qui montre le chanteur : https://www.youtube.com/embed/vxEiYaOGj2Q RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 16-02-2024 Quatrième Saint Valentin : C’est la faute de Cupidon, na! — Il te plait, Robin, non ? a demandé le petit mec rondouillard, vêtu d’une mini-toge, chaussé de sandalettes dorées et armé d’un arc en plastique. Pour cette soirée de Solstice d’Été costumée, il n’avait pas traversé la ville, ainsi vêtu. Ne l’ayant jamais vu au ‘Adam et Yves’, il devait pourtant bien connaitre les gérants homonymes (et homos tout court), pour avoir été autorisé à se changer et laisser ses fringues plus civiles dans la réserve. ‘’Il est mignon’’ a-t-il ajouté, en ramenant mon regard sur le garçon fluet déguisé en… Robin des Bois, justement. — Oui, mais il ne me calcule pas, puis Franck a fait comprendre qu’il a l’expérience et surtout les moyens de le satisfaire, et qu’il est sa chasse gardée, ai-je soupiré, en désignant du menton une silhouette sinistre déguisée en médecin de peste du moyen-âge, avec la longue cape noire et le masque au bec d’oiseau de mauvais augure. — Le costume de Robin ne veut pas forcément dire qu’il ait besoin de l’argent des riches pour donner aux plus pauvres. N’as-tu jamais imaginé qu’il pouvait être aussi timide que toi ? Puis que ce vilain corbeau ne le méritait tout simplement pas sur son tableau de chasse ? — Tu penses ? — Tu n’as pas remarqué que depuis une heure, Adam passe des musiques adaptées pour chacun ? Tiens, là, par exemple, c’est pour toi, a-t-il soufflé en me détaillant de la tête aux pieds, dans mon costume noir, lunettes de soleil sur le nez, mon vieux pistolet à eau bombé à la peinture argentée à la main, alors que les baffles diffusaient l’intro de Men in Black par Will Smith. ‘’Vas-y, tente ta chance et accroche-toi, et puis, un truc me dit que la prochaine sur la playlist sera pour ton Robin’’. Je n’ai pas vraiment relevé l’adjectif possessif, je me suis avancé vers le petit voleur de grands chemins pour me caler entre Franck et lui, et entamer une danse saccadée qui l’a fait sourire. ♫ ♪ Here come the Men In Black… Galaxy defenders… Here come the Men In Black… They won't let you remember… ♫ ♪ — Si tu me vises avec ton pistolet à rayons, je vais tout oublier ? m’a-t-il murmuré à l’oreille. — Forcément, et tu tomberas éperdument amoureux de moi, mais j’en connais un à qui ça ne plairait pas. — Peut-être, mais là, un masque cache sa grimace, et la musique couvre sa grogne, a-t-il ajouté, en jetant ses mains sur ma nuque, pour me suivre sur ma chorégraphie un peu désordonnée, en souriant. ♫ ♪ Believe me, it's for your own protection ♫ ♪ a conclu Will Smith, suivi de cris dans toute la salle. — Tu vas me protéger ? l’a paraphrasé Robin. — On ne dirait pas, mais là, j’ai un soutien céleste. La musique a repris ♫ ♪ De porte en porte toujours le même refrain, c'est pas ma faute, c'est la faute au voisin, te prendre en main, c'est toi qui en décides… ♫ ♪ — Mais aussi, comme le dit la chanson, c’est ton choix. — C’est Nyco Lilliu, Un Monde à Changer, dans la comédie musicale Robin des Bois, la coïncidence ! ‘Comment pouvait-il savoir ?’ me suis-je demandé, en me tournant vers l’étrange petit bonhomme à l’arc, assis au bar, qui m’a jeté un clin d’œil. Je suis revenu sur Robin, pour souffler ‘’Il n’y a peut-être pas de hasard…’’ ♫ ♪ Ça vaut le coup de se donner la peine ♫ ♪ Il a dit ‘’Je le crois aussi’’, avant de m’embrasser, et d’ajouter ‘’Il est encore tôt, mais on va ailleurs ?’’ — Tu t’aventures sur mon territoire, Jonas ! m’a menacé l’homme-oiseau qui, débarrassé de son masque, exposait ses pattes d’oie et les plis d’amertume aux coins de sa bouche. — Je suis un Man in Black, Franck, la galaxie entière est le mien, ai-je murmuré, pendant que Robin glissait ses épaules sous mon bras. — Qu’est-ce qui te donne soudain autant d’aplomb ? — C’est la faute de Cupidon, na ! … Mes doigts enroulés sur la base de la hampe de Robin… Ma langue qui en fait éclore le fruit charnu de son enveloppe délicate, pour entamer une caresse qui lui arrache un soupir de plaisir… Ses mains sous mes aisselles, qui tirent mon corps sur le sien, dans le sien… Mon regard attentif aux signes sur son visage… Ses jambes qu’il noue sur ma taille… — Dis-moi… — Viens, c’est bon, doucement… — Tu es si fragile… — Et toi, si fo-o-ooort ! — Lentement… — Profon…dément, oui, prends-moi, Jonas. … — Je v_vais jouir, viens en moi, en même teeemps… Ouiiiii ! En décalage de quelques secondes, je pense, mais comment dire ? le temps semblait suspendu… Je me suis répandu en lui, avec un gémissement qui manquait un peu de dignité, et trahissait mon abandon total au plaisir que je ressentais. Probablement partagé, si j’en croyais la pression de ses talons maintenue sous mes fesses, et le baiser passionné que nous avons échangé. … La lueur de l’aube m’a fait cligner des yeux, avant que je les pose sur le regard clair de Robin qui faisait jouer ses doigts légers sur la fine ligne de poils sous mon nombril. — Bonjour, agent J… a-t-il murmuré. ‘’Oh ! Encore une coïncidence, le personnage dans Men in Black a la même initiale que toi… Jonas… Agent J… — Je te l’ai dit, il n’y a pas de hasard. Tout comme pour le tien, qui soustrait aux riches pour donner aux pauvres, n’était que… — C’est moi-même que j’ai soustrait aux envies d’un riche, pour m’offrir à… un étudiant sans le sou, mais loin d’être pauvre… De sentiments, déjà ! Hier, c’était… — Mon sentiment, là, c’est d’être amoureux, sans l’intervention d’un pistolet à rayon, et sans que ce soit très nouveau, tu sais. — Pour moi non plus, je n’osais pas espérer… Encore une coïncidence, ça dépasse vraiment le hasard. … La mouillette gratinée au parmesan trempée de jaune d’œuf en suspens devant sa bouche, Robin m’a fixé. — C’était mignon, ce que tu as dit hier soir à l’autre tâche ‘C’est la faute de Cupidon’… J’ai trouvé ça chou. — Oui, bon, ce n’était pas l’angelot boudiné, juste ce mec en léger surpoids déguisé, au bar, c’est lui qui m’a donné le courage de te parler. — Qui ça ? — Je ne sais pas, petit, un peu rond, des cheveux blonds bouclés… une toge courte et un arc ridicule. — Vraiment, je ne l’ai pas vu. Pourtant, on connait tous les habitués, je l’aurais remarqué. — Je te promets ! Lui il avait cadré tout le monde, toi, moi, Franck… Et c’est bizarre, mais il connaissait la playlist d’avance, Adam… ou Yves doit le connaitre. … Après une douche partagée, que j’ai consacrée à honorer tous les détails de son corps délicat, nous avons poussé la porte du bar. — Salut Adam, t’es tout seul ? — On a viré les derniers à trois heures du matin et… disons qu’on s’est endormis à cinq. Et je ne me plains pas des deux heures, le charme des mecs plus âgés, c’est l’endurance, mais l’inconvénient, c’est le temps de récupération, Yves ronfle, là ! — Je compatis, a soufflé Robin. — C’est ce que tu vivrais ce matin si tu en avais suivi un autre, a souri Adam. ‘’Café, les garçons ?’’ — Oui, merci, ai-je dit. ‘’Puis la réponse à un truc étrange… Hier soir, c’était qui, le drôle de petit mec déguisé en Cupidon ?’’ — Hein ? Euh… Je ne vois pas. — Il était assis au bar, il semblait connaitre tout le monde, et même tout, jusqu’à ta playlist. — Pas possible, j’ai choisi les morceaux en fonction des gens… Genre ‘Il en faut peu pour être heureux’ pour John qui était déguisé en ours, ‘Men in Black’ pour toi, ‘Un Monde à Changer’ pour Robin, ‘Take my breath away’ pour Léo, en aviateur… Je n’avais rien programmé. — Mais pourtant… — Écoute, je viens de télécharger les photos de la soirée sur mon ordi, tiens, regarde si tu le trouves… … — Il n’est nulle part, a murmuré Robin. — Je ne comprends pas, il était assis sur un tabouret, il y a plein de photos du comptoir où j’apparais, et il était à côté de moi, c’est incompréhensible… — À moins que sa nature ne le fasse pas apparaitre sur les photos… — Sa nature ? — Angélique… si c’était vraiment Cupidon. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 17-02-2024 Cinquième Saint Valentin : C'est la faute de Cupidon, na !
Ce matin, emmy les vastes étendues de lavande de la Province romaine (aujourd'hui, on dit : Provence), Federi se promenait, la bite à l'air.
Cette fois, ce n'était pas le Réchauffement qui y était allé de son coup de chaud, non ! Federi aimait sa nudité, et il ne craignait pas de choquer alentour : pas un chat à des lieux d'ici !Et du reste, il s'en moquait royalement : il se trouvait plutôt joli, ce garçon-là : grand, fin et blond foncé, il affichait de jolis muscles couverts d'une fine toison sombre... et arborait une quéquette des plus intéressantes, par sa longueur et sa fine beauté. C'était donc un fort joli garçon que ce Federi-là. Toutefois... tout n'allait pas si parfaitement, en sa jeune vie de vingt ans... Car il se languissait, Federi. Non qu'il fût amoureux d'un cœur rebelle, mais... justement, parce qu'il n'était pas amoureux. Il l'aimait, son pays ! Et il pouvait se dire que son pays l'aimait, aussi. Car ce n'étaient pas les sollicitations qui lui manquaient, au village ! Mais il était incapable de se décider. Il avait un petit groupe d'amis au village, où l'on l'appréciait, oui... mais un seul confident : Cristòu, gentil mec qui était né le même jour que lui, dans la même maternité. Or ce bel et brun enfant était de la même farine que lui : indécis en tout... Le gentillesse et le dévouement même, cependant. Mais il ne pensait à rien, à ce moment, Federi ; il humait l'air du temps, qui était agréable, et les innombrables senteurs des champs. Or il ouït, alors qu'il s'approchait d'un bosquet, des bruits... étranges, pour ne pas dire louches. Il alla donc y ouïr de plus près, et tomba sur un joyeux spectacle : une fine, très fine jeune fille était en train de se faire prendre... et elle ne semblait pas en souffrir. Au reste, ce qu'on voyait de son fouteur était un beau p'tit cul musclé et velu qui s'agitait là avec une ardeur peu commune... Federi marcha alors sur une branche sèche, et le bruit fit sursauter les baiseurs. La fille cria et d'un geste lança une sorte de fluide qui saisit Federi pour le glacer entièrement... et il vit les amants disparaître sous ses yeux hébétés. Revenu à lui, il décida de fuir, et il courut, vite, vite! Il parvint enfin, essoufflé, à le fermette qu'occupait seul Cristòu — un héritage de ses grands parents. — Tu me croiras pas ! J'y crois pas non plus ! J'ai vu des... — Du calme : qu'est-ce que t'as vu, et où ? — Des êtres... des êtres... qui... qui... — Des êtres qui... y en a plein le village... et le monde entier ! fit alors Cristòu en souriant. — Mais tu comprends pas ! cria Federi, surexcité, des êtres... surnaturels ! Oh ! Mon grand-père avait raison ! — Mais en quoi ? — Il disait que les dieux romains n'avaient pas disparu, et que... Oh ! Je les ai vus, j'te jure ! — Des dieux ? Mais qui ? — Je sais pas ! Je... Oh... Et Federi de fondre en larmes sur le maigre sein de son ami... qui lui arracha toutes les données de l'événement. — Je ne pense pas que tu aies vu des dieux... car les dieux n'ont pas peur des humains. Peut-être un sylvain, et une nymphe, oui. — Mais... tu me parles de ça comme si c'était normal ! — Ben... oui. En fait, les chrétiens ont raconté des tas de bobards... mais ils n'ont pas fait fuir tous les dieux ! — Cristòu ! Tu rigoles, là ? — Non, Monsieur. On ira y regarder de plus près, tiens ! Beaux exemples de trouillards, ces deux-là ! Mais devant la faiblesse apparente de son ami, Cristòu se sentit investir d'une sorte de mission. D'abord, aller voir où s'étaient passés les supposés faits... où Federi ne voulait plus retourner, évidemment ! Il n'y vit rien, bien sûr, mais... il fut frôlé par de drôles de choses qui n'étaient pas des mouches, ni des guêpes... et il sentit qu'on lui disait de partir. Il résista un moment... et finit par fuir... mais pas plus effrayé que ça : il n'avait pas peur des dieux, lui. Et même, il affirma à Federi qu'il reviendrait tous les jours à cet endroit, pour en percer le mystère. Sa théorie était qu'il fallait amadouer ces divinités secondaires — ce n'étaient pas des dieux, évidemment — pour entrer en contact avec elles. — Mais t'es fou, toi ! Les dieux, ça existe pas, enfin ! — Jusqu'à ce que t'en rencontres un. Si tu crois que les chrétiens on tout balayé, avec leurs balivernes ! — Tu crois que... fit Federi, déstabilisé. — Je croirai ce que je verrai... et si ce sont les dieux de nos ancêtres... alors oui, j'y croirai ! Et Cristòu alla tous les jours au bosquet « divin », comme il l'avait surnommé. Sans grand résultat, pendant une semaine. Enfin, Federi accepta de l'accompagner... et ce jour-là, on croisa un mignon mec vêtu bizarrement... à l'antique, pensèrent les garçons. — T'es pas du pays, toi ? fit Cristòu. — Je suis de tous les pays, pourquoi ? — Jamais vu, en tous cas. — Pas besoin de me voir pour me savoir. — Qu'est-ce que tu veux dire, là ? demanda Federi. — Que les mortels curieux devraient l'être moins. — Euh... Mais encore ? — Que vous êtes peut-être autres que des mortels curieux. — Nous ? — Oui et non, fit le garçon en un adorable sourire. — Je comprends rien, dit Federi. — Et toi, Cristòu ? demanda le garçon. — Comment tu sais mon nom ? — Demande à Federi... Il sait ce qu'il a vu, lui, et... Oh ! À demain, les garçons ! Le mec s'évanouit alors, et les garçons, effrayés, s'enlacèrent vivement. Enfin, Federi souffla : — Alors, tu me crois, maintenant ? — Et toi, tu crois aux dieux ? — Ooooh... On rentra au village, sans un mot de plus. Mais on avait rendez-vous le lendemain, et l'on alla, silencieux toujours, vers le divin bosquet... Où l'on ne vit pas le joli garçon de la veille... mais bien un couple faisant joliment l'amour. — Ils vous plaisent, mes amis ? demanda une voix, derrière eux, qui les fit sursauter. — Oh ! Nous... Oui, ils sont beaux, articula Cristòu. Mais... nous ne voulons pas les déranger, et... — Tu l'a fait, cependant, Federi, et... les dieux n'aiment pas qu'on les dérange. — Doit-il être puni ? demanda doucement Cristòu. — Oui... et non ! Cupidon n'est pas cruel, s'il est aveugle. Il sait que Federi n'est pas responsable de ce qu'il a vu. C'est Aminta qui s'est plainte de lui... mais non le sylvain qui lui faisait l'amour. — Et...? fit Cristòu. — Notre dieu tutélaire a tranché : Federi devra se faire prendre par le sylvain... à la demande d'Aminta. — Mais... Mais... gémit un Federi totalement défait. Non, non ! — Peu de moyens de refuser ce que le dieu décide... — Mais... Cupidon... Cupidon est le dieu de l'amour, n'est-ce pas ? s'écria alors Cristòu. — Bien trouvé. Et ce dieu n'est pas le plus idiot des dieux, aux dernières nouvelles !... Ni le plus méchant. Pensez-y, garçons !... Et pensez aussi que... vous êtes deux, en cette affaire. Et le garçon de disparaître, laissant là deux minets complètement sidérés... et effondrés, surtout. Les autres avaient disparu aussi, et l'on rentra au village totalement abattu. — Et si on allait en parler au curé ? souffla enfin Federi. — Ah ! Ah ! Ah ! C'est lui qui te la mettrait, pour te désensorceler, idiot ! Non, je vois rien d'autre... Faut juste que tu t'entraînes. Les dieux savent ce qu'ils veulent, tu sais ? — Mais... jamais je... Oh... — Tu peux essayer, demain, avec une carotte, par exemple... — Mais... s'il est plus gros ? — Plusieurs carottes, alors. — Oh, te moque pas ! — Je me moque pas : il y a des tas de gentils garçons qui aiment être enculés, et... — ...mais pas par un dieu ! — Commence par un humain, alors. — Toi ! Toi, tu voudrais pas ? Oh, Cristòu, toi ! — Mais... Mais... gémit Cristòu, pris à son propre piège. Oh, Federi, qu'est-ce que tu me demandes, là ? Mais... Mais... Où Federi eut soudain sous les yeux un Cristòu complètement défait, et en larmes. — Mais... qu'est-ce que j'ai dit ? demanda Federi, C'est si tragique que ça, ce que je viens de te demander? — Non... Non... Je sais pas... Ooooh... Federi ! — Bon : oublie ça, et on cause d'autre chose, vite ! On eut un peu de mal à causer d'autre chose, certes ! Mais on parla un peu, de façon... hachée plutôt. — Je veux pas qu'un dieu me le fasse, souffla enfin Federi. — Mais qui ? — Toi, je t'ai dit. Penses-y vite... avant qu'on aille voir les dieux. Où Cristòu dut réfléchir à toute vitesse : baiser son meilleur ami, lui qui n'avait sauté minette de sa vie ? — Oh... Tu voudrais, vraiment ? — Il le faut ! Avant que... — Mais... je sais pas comment faire, moi ! — On invente, et pis on verra bien ! — Federi ! — Tu sais que j'oublierai jamais ce service-là, mon Cristòu ! On débattit encore un bon moment de la chose, extravagante, il est vrai. Et Cristòu finit par affirmer : — Les dieux savent ce qu'ils font, je crois. — Mais les hommes ne sont pas idiots non plus. — Federi... Oh, Federi... Tu veux vraiment ? Oui, Federi voulait vraiment. On se déshabilla en silence, et le cœur battant. Cristòu ne bandait point, évidemment, et Federi lui suggéra d'une mimique de s'entreprendre. — Oh, souffla-t-il enfin, je te pensais pas aussi... Oh ! On fut un peu défait sur ce coup-là, car la quéquette à Cristòu aurait fait un triomphe à la foire de Beaucaire ! Soudain la porte de la maisonnette — on était chez Cristòu — s'ouvrit, au grand sursaut des minets, et entra, tout sourire, et tout nu, le sylvain qu'on avait croisé plus tôt. — Ave ! J'ai parlé à Cupidon, et il m'a donné une manière pour que tout se passe bien... On s'y met ? Aussi beau, fin et musclé qu'une statue antique, évidemment, le sylvain, se mit à bander immédiatement, pour montrer un fort bel objet. Et il ajouta : — Cupidon est le contraire d'un méchant ; voici l'idée, donc : les pouvoirs divins permettront à Federi de prendre tout ce qui passera à portée de main, ou de regard ! Moi, Cristòu, et l'autre sylvain, demain... et même ses copains... Puis... vous garderez des pouvoirs... supérieurs à ceux des mortels. Incrédules, les garçons se regardèrent... non sans entréchanger des regards dubitatifs, quant au format des bites en présence... Ce que l'on n'avait pas prévu fut que le sylvain donna son cours en commençant par le début... et de bouffer la fine rondelle d'un Federi qui poussa un immense gémissement... avant qu'un peu plus tard, il se retrouvât avec la pine du sylvain en bouche... tandis qu'on lui bouffait toujours le cul ! Mais l'analyse n'avait plus sa place céans, et quand la bite de Cristòu lui arriva sous le nez, il avait déjà les doigts de l'autre en lui... Après lesquels il sentit un gland fin et assez effilé, qui entra tout seul... Que tout cela était agréable ! Bientôt, il entendit le sylvain prier Cristòu de le remplacer... mais... la bite à Cristòu était d'un autre calibre ! Il frissonna... et eut la surprise de le sentir venir en lui sans aucun problème... Et s'y démener de la belle façon ! Enfin, le sylvain déclara : — Puisqu'on en est là, tout le monde s'occupe de tout le monde ! Et zou ! Ainsi fut fait, et dans la foulée, les minets apprirent même la technique du patin bavouilleux... On avait rendez-vous à dix heures le lendemain... mais le sylvain avait recommandé qu'on passât la soirée à s'entraîner... ce qui n'eut pas d'effet technique, mais hautement psychique : on ne se parla guère, entre les coups de reins, mais on s'embrassa tout le temps ! Au rendez-vous, on trouva donc les deux sylvains, et la délicate Aminta... toute chaude. On ne fit pas de manière, et comme prévu, le sylvain outragé en eut pour son argent... Mais sous les encouragements d'Aminta, Cristòu en prit lui aussi pour son grade... avec le même degré de satisfaction que Federi ! Une vive lueur se fit soudain, à l'effroi des mortels... qui durent bien reconnaître Cupidon lui-même, avec son arc et ses flèches... mais sans le bandeau sur les yeux ! Le dieu était nu, et en belle forme ! Il s'appropria les petites fesses de l'un et de l'autre... après avoir ordonné qu'on le suçât. Sucer l'Amour ! Pensez le souvenir que ça leur ferait, à ces deux-là ! Enfin, Cupidon déborda mi dans la bouche de l'un, et mi en celle de l'autre, expliquant : — Grâce à cet élixir divin, la vie vous sera douce. Puis il disparut, comme Aminta. Les deux sylvains firent surgir des bouteilles et des gobelets, et l'on trinqua joyeusement... avant qu'ils ne s'offrissent aux virilités des garçons... Joyeux moment encore ! Quand on fut seuls, Cristòu demanda : — Alors, tu y crois, aux dieux, maintenant ? — Le moyen de faire autrement ? Mais ce que je crois surtout, c'est que... je t'aime, Cristòu. — Ho ! T'es sûr ? — C'est la faute de Cupidon, na ! RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 17-02-2024 Oooh ! C'est adorablement pastoral, et ça sent tellement la Provence que j'ai lu certaines répliques avec un accent abusé (probablement très faux) en imaginant les cigales et l'odeur des herbes du maquis J'ai trop rêvé de rencontrer des être magiques et malicieux, sylvains, faunes, korrigans, pour ne pas être absolument sous le charme <3 <3 <3 |