Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (/showthread.php?tid=7) Pages :
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Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 03-11-2020 Et voilà ! Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Tonton Tim - 03-11-2020 Petit coucou de Tonton Tim. J’ai bien aimé l’histoire d’héritage à la grecque... Et merci pour les histoires parisiennes d’un autre temps ... Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 12-11-2020 première jardinière, Frédéric était assis dans la voiture de métro, en colère contre la vie. Il était prévu qu’il refasse la saison d’été, il (re)travaillait toujours dans ce restaurant fast food depuis qu’il avait l’âge d’être jobiste. Cela avait été décidé après avoir fini le mois où il avait fait la plonge – Rigueur, initiatives, esprit d’équipe et bonne humeur, j’aime ça ! avait résumé le patron en, lui faisant l’annonce - puis repris à Noël en passant au comptoir et ainsi de suite, jusqu’à cette année puisqu’on le lui avait confirmé à Pâques. Il allait même prester les deux mois, comme assistant manager, Son anniversaire tombant le 25 juin, il avait pu se présenter - ses 16 bougies à peine soufflées – pour un premier poste d’été et ses contrats avaient été reconduits de vacances en vacances, ayant fait ses preuves. Examens finis haut la main et ses 18 ans passé, guilleret, il était allé se présenter au tout nouveau gérant, — l’ancien ayant fait un sérieux AVC, une quinzaine plus tôt — il était censé commencer le surlendemain, lundi. Simple courtoisie… pensait-il ! Quelle désillusion ! Remontons d’une heure à peine… Viré de mon poste sous prétexte de restructuration, j’en suis sans voix, sonné comme un boxer mit KO et sortant du ring. « Je comptai vous contacter fin de journée ou vous envoyer un mail dans la soirée, pour vous avertir. Mais c’est chose faite maintenant ! » m’avait asséné d’un ton sans chaleur, l’homme qui m’ouvrait la porte, signifiant la fin de l’entretien. C’est Daniel qui, me voyant sortir du bureau, me rattrape dans la rue avant que je ne disparaisse dans la masse et m’explique la vraie raison : — Ce salaud a mis son neveu à ton poste, dès sa prise de fonction il y a une semaine déjà et comme il ne veut pas de vague, il préfère se passer de toi, plutôt que de te garder à un autre emploi ! l’enfoiré aurait pu te prévenir plus tôt, quand même !!! Après ce qui ressemble à un adieu résigné, je m’engouffre dans la bouche de métro qui va me ramener chez moi. L’ampleur de la catastrophe ne me saute aux yeux qu’une fois assis dans le wagon. Le fumier vient de compromettre mon avenir, mes parents n’ont pas les moyens de subvenir d’avantages à mes études. Ils se saigneront déjà en payant les frais de ma scolarité et de mon logement près du campus, le superflu et la nourriture étant couverts par mon travail. Suffisamment bien, selon mes calculs, avant ce coup bas. Que faire ?! … Plutôt que de continuer à ruminer mes malheurs, je décide de me changer les idées en lisant le journal qu’un quidam a abandonné dans la rame. Je survole les gros titres, lis les articles qui m’intéressent et fini par scruter les petites annonces… sait-on jamais ! L’une d’entre elles m’attire l’œil : « Urgent, juillet et aout, besoin d’un homme à tout faire. 18/25 ans avec ou sans expériences pour propriété privée sur ile. Bonnes rémunérations, tous frais payés. Tel de l’agence : 06/ xx xx xx xx » Je suis septique mais ma situation — et ma curiosité — font que je compose le numéro. Trois sonneries plus tard et un ‘allo’ masculin retentit à mon oreille. Présentations, discussions et questionnements mutuels… en gros quand je raccroche ; un malheureux accident de moto pour le gars initialement prévu - ecchymoses et jambe dans le plâtre -, une petite ile de la méditerranée, principalement du jardinage et de l’entretien en extérieur, un cuisinier-majordome-régisseur vivant à l’année dans la résidence me chapeauterait, un contrat avec quelques exigences de confidentialités des propriétaires et surtout - ce que mon cerveau imprime en lettres fluos - pour jardiner au soleil, logé, nourri, blanchi, un salaire équivalent à deux années de ‘périodes vacances’ passées en dur labeur aux odeurs de fritures ! Dans la foulée je demande si un rendez-vous est possible et mon interlocuteur de me répondre sa disponibilité immédiate. Sinon l’adresse mail pour postuler mais bien moins efficace, me confie-t-il, pour ce genre d’offre. Hasard ou coup de chance, je suis à proximité de ses bureaux. J’annonce que je peux arriver endéans les dix minutes et il me répond attendre mon passage, l’agence fermant dans une heure vingt, à 18 heures. Douze minutes plus tard je pousse la porte d’un petit – mais assez luxueux - local d’intérim et un quadragénaire tiré à quatre épingles et tout souriant, me reçoit. Il m’invite à m’asseoir sur le siège faisant face à son bureau. Je réponds à ses questions de tous ordres, alors qu’il semble me jauger discrètement. Il me dit que j’ai le profil requis mais précise que deux autres candidats sont en lice – des détails sur leurs disponibilités font que le contrat attend toujours une signature, il devrait le ou les revoir demain matin « le premier qui paraphe à gagner ! » conclu-t-il. Il tourne l’écran de son PC vers moi. Une splendide bâtisse sous un ciel d’azur, y est affichée et, avec le défilé des photos, il me fait l’historique, comme s’il voulait me la vendre : — Construite en 1929, dans le style hacienda, la propriété fut établie sur une petite île volcanique au paysage atypique et surprenant par un milliardaire excentrique. Loin des accès au monde, cette maison simple, entourée de la nature - plage et mer d’un côté, végétation et montagne de l’autre - abrita les dernières années de ce Robinson des temps modernes. Cachée dans son écrin de verdure, cette maison de plain-pied se compose entre autres, de six chambres, quatre salles de bains, une suite parentale, un appartement de fonction, un studio de gardien, une piscine de taille olympique, un terrain de tennis, un héliport et un ponton à bateaux. Elle fut pendant des années louée aux fortunés de ce monde mais, il y a trois ans, une mauvaise gestion l’avait remise sur le marché et mes clients - jeunes millionnaires grâce à une start-up - ont eu un vrai coup de cœur personnel. Dix mois après son achat, la propriété était rénovée de fond en combles. Cachet et aspect, resté intact, elle abrite toutes les dernières technologies possible et imaginable. Hormis certains produits frais, l’ensemble a une autonomie minimale de six mois et une capacité de vingt personnes. En soi, un réel paradis sur terre, version XXIème siècle ! Signez et vous partez mercredi matin par le vol de onze heures trente pour ce jardin d’Eden. Je suis ébloui ; par son discours vendeur, par les clichés dignes de Paris Match, par l’offre de salaire et même par sa bonhomie… j’ai peur de rêver ! Il confirme, tout en me montrant sur le contrat qu’il vient d’imprimer, les paragraphes qu’il cite. Billets d’avion aller-retour et autres transports payés ; linges, chaussures et matériel fournis ; mise à disposition du studio et des installations y attendant ; boissons et nourriture à volontés + bonus : repas du midi et du soir concocté par le chef « pour lui, une bouche en plus ou en moins, vous comprenez » ; le salaire qui me donne le tournis quand j’apprends que le montant énoncé est net et non brut… « ça compense l’éloignement… entre autres ! vu l’urgence, vous voyez » Il jette ostensiblement un regard sur la pendule. J’en fait de même et vois que huit minutes sont encore dans le compte à rebours. J'hésite un instant… un tout petit instant… en louchant, un œil sur l'écran resté sur une vue panoramique du lieu et l'autre sur le chiffre de l’appointement. Juste au-dessus des dernières lignes à remplir. Fait à ------------, le ----------- en deux exemplaires originaux, chacune des parties ayant reçu un exemplaire. L'employeur (ou son représentant légal) Le travailleur Je tends la main vers le stylo-bille posé sur son sous-main. Il anticipe : — Vous mettez la mention, lu et approuvé puis vous signer. Je fais une copie recto-verso de votre carte d'identité pour accompagner votre dossier et vous pouvez commencer votre valise… Ah ! lunettes et crèmes solaires, j’en suis jaloux ! plaisante-t-il. Nous rions pendant que je griffe les papiers et que lui numérise les miens. Une dernière poignée de main, un dernier mot et nous partons chacun de notre côté. Malgré le yo-yo émotionnel de l’après-midi, je suis plus que content de la clôture de la journée. Ma soirée va être excellente, je le sens. *** Il fait un temps superbe à ma descente d’avion. Mon bagage de cabine, trolley tiré à ma suite, n’est pas bien lourd pour mes soixante jours de présence. Mais je me suis conformé au mail d’instructions reçu le soir même de mon engagement. Le strict minimum, trousse de toilette, objets personnels (ordi portable, chargeur.s, lunettes …) et petit change de voyage, puisque tout est prévu sur place – j’avais même dû indiquer pointure et mensurations à l’entretien – et qu’une buanderie m’est accessible. J’ai donc pris malgré tout, une dizaine de boxer, autant en paires de socquettes, deux shorts maillots et des espadrilles, en plus de ce que je porte – sweat à capuche, jeans et baskets - et qui resservira pour le retour. Dans le hall d’arrivée, j’essaie de repérer la porte n°4, où l’on est sensé me récupérer pour la fin du trajet. Debout à côté du portique, j’aperçois un homme d’une trentaine d’année maxi, que je suppose être la personne ad-hoc. Sourire aux lèvres, il me dévisage d’un air curieux, avant de lever la main et l’agiter dans ma direction. Il s’adresse à moi d’une voix chantante. — Bonjour, tu dois être Frédéric, c’est ça ? Moi c’est Michael, Michael Abiteboul, l’intendant, mais tout le monde m’appelle Mika ! viens, notre ‘taxi’ attend. Me dit ce grand brun au physique de latin sportif. Chemisette, bermuda et mocassins, tous en blanc, ressortent sur sa peau bronzée. Décontracté mais classe, on voit que ce qu’il porte n’est pas du prêt-à-porter et la Rolex à son poignet ne vient surement pas de Taïwan ! Je sors, le suivant dans ses pas rapides. On marche sur le tarmac en direction des hangars qui bordent les pistes. Le premier dépassé, nous bifurquons et j’ouvre grand les yeux… il se dirige droit vers un hélicoptère – un Robinson R44 - blanc et bleu Bic. Il rit, en m’entendant siffler d’admiration et me dit en ouvrant la portière : — C’est mon véhicule utilitaire, grimpe vite, j’ai profité de venir pour faire des courses et je voudrais les mettre au frais ! Harnachés et casqués, nous voilà en vol. J’admire le paysage qui défile sous nous. La ville se dilue rapidement et la vue change, devenant rurale puis de plus en plus accidentée, pendant qu’il me fait la conversation. Après les politesses d’usage « Bon vol ? » « le repas de midi était bon ? » « Pas trop fatigué ? » il me donne un peu plus d’informations : — L’installation robotisée des tondeuses automatiques est incomplète, une portion du terrain n’est pas adaptée pour, mais les boss veulent garder la ‘rocaille’ et son allure sauvage tel quel. En leur absence je fais le travail avec la tondeuse à essence mais quand ils sont là, ce n’est plus possible. La maisonnée prend tout mon temps et comme il ne supportent pas le bruit du moteur… c’est à faire ‘à l’huile de coude’. La tondeuse manuelle à l’ancienne est opérationnelle, il manquait son moteur et c’est là où tu interviendras principalement. Sinon, c’est diverses bricoles qui ne nécessitent pas de grandes connaissances et, parfois, m’aider au service, s’ils reçoivent du monde. En dehors de ça, tu seras relax… je t’indiquerai les choses au fur et à mesure, ne t’inquiète pas ! Et la plage est très agréable… — J’ai vu des photos assez impressionnantes de l’extérieur et la maison parait immense ! — Oui, je connais les clichés dont tu parles. La maison est quasiment divisée en deux. La partie à vivre au sud, la partie nuit au nord. Mais il y a aussi le sous-sol ; une salle de cinéma privée, un espace "bar/dancing", un spa, une salle de fitness et un studio photo… le domaine de Monsieur Marc, c’est son hobby ! Tu vois la colline devant nous ? c’est juste derrière, on se pose dans trois minutes. La crête franchie, j’ai un aperçu du paradis. Du sable, des eaux cristallines et une végétation luxuriante ceinture les implantations humaines : murs blancs, sous des tuiles rouges et boiseries bleu lagon. C’est nettement plus spectaculaire que sur les photos – pourtant très alléchantes. … Le rangement express des courses suivit d’un tour de la propriété, m’apprend également que les patrons arrivent samedi sur l’ile, donc, j’ai trois jours pour m’acclimater « cool », selon mon guide. … Enfin, une heure plus tard, il m’amène "chez moi". Un beau petit pavillon, à une centaine de mètres du bâtiment principal, attenant à ce qui me semble être une remise ou un local technique. Passé la porte fenêtre, le choc, c’est un loft résolument moderne et superbement agencé. Aucun mur intérieur. C’est le mobilier qui délimite les espaces au sol, - exception faite du lit, visible sur la mezzanine au-dessus du salon - tout est ouvert, de la kitchenette tout équipée dans l’angle proche de l’entrée, à la division sanitaire dans l’angle opposé, seul le WC n’est pas visible, habilement camouflé derrière l’unique paroi du lieu – l’un des côtés de la belle douche à l’italienne, l’autre étant en verre transparent. Mika regarde sa montre : — Oh, il est déjà 19 heure passée. Je t’invite à te mettre à l’aise, pour piquer une tête dans la piscine avant le souper et terminer de faire connaissance. Demain matin tu seras mis au boulot, aujourd’hui, c’est prise de contact. J’en fait autant et je reviens ! Il part. Je vide ma valise en quinze secondes dans le premier tiroir venu. Je commerce à me déloquer quand mon regard est attirer par l’installation stéréo ; Une B.O., pas moins ! curieux, je joue quelques minutes avec l’appareil, le son est magnifique. Je fini enfin mon strip-tease intégral et range mes fringues Au moment où je veux prendre mon maillot pour le mettre, Mika entre dans la pièce. Je reste bouche-bée, ne sachant que dire ou faire. Le fait d'être ainsi et aussi surpris m'a statufié. Il est tout nu ! nu de chez nu... même sa montre n’est plus à son poignet. J’ai beau avoir l’habitude de la nudité dans les vestiaires scolaires ou dans celui de mon club sportif… ça saisis ! Lui, pendant ce temps, a tout loisir d'admirer mon anatomie… je suis tellement ébahi que je ne pense même pas à cacher mes bijoux. Quand sa voix me sort de ma torpeur. — C’est un beau bébé tout lisse que voilà ! Tu t’épile, ou c’est naturel ? me demande-t-il tout naturellement. De fait, je suis totalement imberbe. Pas l’ombre d’un poil sur mon corps de nageur, on est tous ‘glabre’ au club. Lui, sa peau s’orne d’une sombre pilosité - soigneusement entretenue à l’entre-jambes. — Tu n’as pas oublié de mettre ton maillot ? Sort de ma bouche, assez bêtement. — Ben non ! le domaine est naturiste, je vais pas me couvrir le cul pour nager. — Com-comment, naturiste ?! vous êtes tous tout… et tout le temps ?? — Évidemment et toi aussi… Il se marre, alors que moi je pique un fard.... Puis c'est dans le contrat, tu ne l'as pas lu ? — Ben… non ! je réponds penaud et complètement largué. — Aie, c'est noir sur blanc dans les clauses, l’un des alinéas stipule : La nudité sera constante dans l'enceinte de la propriété, sauf cas autorités par l'employeur, port d’un vêtement spécifique à un travail donné, le temps de l'exécution de la tâche (par ex : un tablier de protection pour s'occuper du barbecue) ou une tenue - fournie - pour faire le service lors d’une réception. (par ex : un nœud papillon) Je lui narre alors les circonstances m’ayant amené jusqu’ici et que, dans l’euphorie du moment, j’avais signé après une lecture en diagonale puis, dès que rentré, j’avais rangé le document sans en lire l’intégralité. Et que les mails donnaient un tas d’explications sans reprendre — C’est sine qua non ! ils sont naturistes et demande au personnel d’être raccord avec eux, petite excentricité justifiée par un salaire royal. Me dis pas que tu vas renoncer pour ça !? non seulement tu perdrais tout mais de plus tu risques de devoir des dédommagements. — … Ok, ok, je veux bien, j’ai pas trop le choix de toutes façons. — Bonne résolution ! allez, jette-toi à l’eau, au propre comme au figuré ! rigole-t-il en prenant la direction de la piscine. *** C’est le troisième jour que je vais me balader quequette au vent et je n’ai plus de soucis à porter de l’indice 30 pour seul vêtement. J’avais eu une ‘petite’ appréhension quand même ! Mais Mika, tant il est relax et naturel, m’a facilement mis à l’aise. Bon, j’ai bu mon café et c’est l’heure du ‘pousse-pousse’, comme a été baptisé l’engin par Mika. J’ai deux heures pour finir la parcelle encore à l’ombre, après j’irais voir Mika pour lui filer un coup de main aux derniers préparatifs pour l’arrivée des patrons cet après-midi… — Bonjour Frédéric ! arrive de mon dos,… ainsi que le bruit d’un déclic. Mais… c’est pas le timbre de Mika ?! Je me retourne aussi sec. J’ai à deux mètres de moi un géant blond… de deux mètres ! Une sorte de viking, trente/trente-cinq ans, souriant, solidement charpenté et à poils. — Excuse-moi si je t’ai saisi ! je suis Marc, nous sommes arrivés, un peu en avance, cette nuit par bateau. Je t’ai vu par la fenêtre et je suis venu voir comment se passait tes débuts. Puis je voulais un cliché ‘sur le vif’ de notre nouvelle recrue ! dit-il, en me montrant l’appareil photo qu’il tiens. Tu veux voir ? je n’ai toujours pas émis le moindre son qu’il est à coté de moi et met l’appareil sous mon nez. — Joli, n’est-ce pas ? Bon, je te laisse continuer. Je papote, je papote et mon café m’attend. Mais on se revoit bientôt j’imagine ! rit-il, en retournant vers la maison. Pas une parole n’est sortie de ma bouche, la tornade blonde ne m’en à pas laissé le temps. J’aurais pu lui dire que le cliché me plaisait beaucoup… Et à vous, ça vous plaît ?? Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 12-11-2020 Pour les prénoms des persos, et le contexte, j'aurais dit Lange129, mais après réflexion, puis qq détails, j'accuse LeLionFabuleux ! Un job de rêve, couplé à des vacances de rêve, tout ça sur une offre d'emploi anodine, tout le monde le veut bien Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 12-11-2020 Ouais ! Super bien fait !... Juste un peu court ! Mais je sais pas l'auteur. Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 12-11-2020 Ce pourrait en effet être [member=54]fablelionsilencieux[/member] qui a emprunté les prénoms de mes personnages (qui sont aussi les miens) puisque je l’avais imaginé conducteur de wagon-lit. Idée originale, je m’imagine qu’il y a d’autres clauses dans le contrat que Frédéric n’a pas lues. Il va falloir maintenant que je planche aussi sur le sujet. Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 13-11-2020 Deuxième tonte, Le vieux monsieur qui habitait la propriété à côté de celle de mes parents est mort à 84 ans. L’héritier c'est son fils unique, un parisien qui y venait le temps des vacances. Un soixantenaire bien conservé, très discret et qu’on voyait peu. Bonjour, bonsoir, quand on se croise mais rien de plus. Depuis quelques temps, il est beaucoup plus souvent présent mais avec les hauts murs qui entourent la propriété on ne peut pas voir ce qu'il s’y passe. Ça m’éneeeerveuh ! Je sais, ce n'est pas beau d'espionner ses voisins mais j’ai une bonne excuse… C’est dernièrement, en revenant du bahut alors que le portail se refermait, que j'ai vu de loin un beau mec à poil qui lavait une voiture. Puis l’autre jour, rebelote, pendant quelques secondes à nouveau, c'était un autre mec tout aussi magnifique qui tondais la pelouse à poil. Mais il devait se reprendre un peu car, appuyé sur la tondeuse, il ne bougeait pas ! Je l’ai vu de ¾ dos, sa peau brillante de transpiration. Et ce cul qu'il a ! je me le taperai bien ! dommage que je n'ai pas pu voir le devant. Là, je rage ! Hier soir j'ai rencontré un mec à la gaypride et ça a été un plan de merde ! je me suis cassé pendant que l'autre dormait encore. J’ai pris le premier bus pour rentrer et Il y a des gens qui me regardent de travers. Bon faut dire qu'avec mon short qui laisse voir la moitié de mon cul, mes couilles qui ont tendance à se sauver par les côtés et ma grosse bite qui forme une barre en travers de mon short, je ne suis pas discret… sans compter mon débardeur destroy avec une licorne et le drapeau gay que je porte en écharpe. Le bus me dépose à mon arrêt. Il est encore tôt et je suis attiré par le portail du voisin. Il y a un petit espace de chaque côté entre le mur et le portail, ce qui m’attire. Je traverse la rue et je regarde à l’intérieur. De ce côté je ne vois rien… je vais de l’autre, j'approche mon œil de la fente… quand une voix derrière moi me fait sursauter. - Si tu veux entrer, je te fais visiter ! Je me retourne et je tombe nez à nez avec notre voisin qui tient un sac de viennoiseries et du pain. Je ne sais pas quoi dire. - Je… je ne voudrais pas déranger ! - Tu ne me déranges pas, puisque c'est moi qui te propose de visiter. Tu t'es bien amusé à la gaypride ? - Bof, sans plus et un plan de merde pour conclure, avec un beau gosse qui m'a beaucoup déçu. - Allez, entrons, je vais te présenter mon compagnon et mes employés. En arrivant à la cuisine je rencontrais le cuisinier un rouquin d'un bon mètre quatre-vingts habillé uniquement d'une toque et d'un tablier blanc. Ce dos, ce cul, ces jambes ! je bandais direct ! puis dans le couloir on croisa le major d'homme un black - vêtu d'un nœud pap - tout aussi beau que le cuisinier, puis ce fut le tour du chauffeur, le beau blond que j'avais vu laver la voiture et enfin ce fut le brun jardinier, auquel je pus voir la circoncision. Ils étaient tous d'une beauté surréaliste. Mais quand il me présenta son compagnon les bras m'en tombèrent. Nu sur le divan un livre à la main, je n'avais jamais vu de garçon aussi beau et bien fait ! J’en bandais tellement qu'une grosse tâche de mouille ornait le devant de mon short. - Je vois que mon petit harem te fait de l'effet ! - J'ai du mal à le cacher, oui. Ils sont si beaux… c'est vous qui les avez faits ? - Oui c'est moi. Tu vois, je travaille enfin je travaillais depuis mes 19 ans au musée Grévin à l’atelier artistique et comme tu l'auras deviné, je suis gay comme toi. Je suis à la retraite. Aussi, j'ai décidé de me créer mon petit monde de perfection. Ça me permet de continuer mon art et tu vois que je n'ai pas perdu la main. On va boire le café ? - Je veux bien oui. Vous êtes vraiment doué ! même de près on dirait des vrais. - C’est à partir d’anciens amants, j'avais fait des moules et des photos de leurs corps, j'ai arrangé certains défauts, j'ai mis des parties des uns sur d'autres afin d'atteindre la perfection voulue. - Vous comptez en faire d'autres ? - J'avais décidé d'arrêter avec le jardinier mais j'aimerais encore en faire un dernier. - Ah bon et qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis ? - Toi ! tu veux bien être mon chef d'œuvre ? Devinez ma réponse… Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 13-11-2020 Très bons, ces deux textes. Le "jardinier-tondeur" qui ne lit pas tout m'a beaucoup amusé («À bon tondeur, salut...?»). Le sculpteur est très bon aussi : il me fait penser à un artiste qui habite une petite propriété de cette ville proche de l'Oise où Vincent a passé les derniers jours de sa difficile vie et peignant champs de tournesols et de coquelicots...Cet artiste, disais-je, a entrepris de fabriquer avec des résines colorées par un procédé qu'il a mis au point, des personnages en grandeur réelle. Il en veut...1000, oui, parfaitement. Il y en a déjà environ un quart réalisés. Une fois séchés, ces sculptures un peu plates sont suspendues et les visiteurs peuvent même se déplacer entre chaque afin de voir les effets des deux côtés. C'est très surprenant. J'ajoute que la rue porte le nom de son grand-oncle, peintre et sculpteur aussi assez connu.Si le cœur vous en dit...quand nous pourrons à nouveau franchir le kilomètre pour aller voir de belles choses... Quant à trouver le nom de l'auteur du texte ci-dessus, j'hésite beaucoup et, prudent, préfère donner ma langue au chat en attendant que Minet me la rende. (Un joli Minet bien fichu? Pourquoi pas? ). Bien à vous tous, KLO. Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 13-11-2020 J’ai mis trop lgtps à capter que ce sont des mannequins inertes, c’est trop bien fait, bravo ! Dans un trèèès vieux film (déjà très vieux qd je l’ai vu, petit) un mec créait des statues de cire qui étaient parfaitement proportionnées et détaillées, mais juste pcq il recouvrait des cadavres d’une fine couche de cire O.O De là à imaginer que le mec du récit n’a pas supporté de perdre ou partager ses jeunes amants, et se les est gardés pour toujours… La prop’ mérite réflexion… Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 13-11-2020 (13-11-2020, 01:44 PM)lelivredejeremie link a écrit :J’ai mis trop lgtps à capter que ce sont des mannequins inertes, c’est trop bien fait, bravo ! Aurai- tu vu : L'Homme au masque de cire avec Vincent Price, sorti en 1953 (vive google, je ne me souvenais que du titre) Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 13-11-2020 Troisième tondeuse, - Woputain ! Non, mais c’est quoi, ça ?’’ a hurlé Gianfranco en ouvrant mon ordi sur la photo du mec qui tond le gazon à poil. - C’est rien, je te jure ! Juste un site de récits, quelqu’un poste une photo, on poste une histoire, mais c’est rarement des trucs comme ça, et ça ne m’inspire pas, je te promets’’ ai-je menti. - Je vous crois, Criquette (*)… Mais ouais, bon, c’est un de ces moments de décision… a-t-il soufflé avant de quitter ma chambre… Quinze ans d’amitié flinguées sur une photo, quinze ans de fous-rires, quinze ans où j’imaginais des mondes impossibles à deux, mais il est parti… Alors, les larmes aux yeux, j’ai repensé aux cours d’EPS à la piscine, où je plongeais derrière lui, en rêvant le rattraper, me coller sur son dos, lui dire ‘tu es à moi’… Aux jeux vidéo où je fantasmais sur le défi si je le battais, genre qu’il mettait son corps à ma disposition, sans que je sache vraiment quoi en faire, sauf qu’il me battait à chaque fois… Aux moments où il me quittait, mais où son odeur traînait encore dans ma chambre, si je reniflais ma couette ou mon fauteuil, qu’il avait squattés… J’ai repensé à son corps nu, vu à la dérobée, du coin de l’œil, dans les vestiaires, son sexe plein de promesses de plaisirs qui me seraient toujours interdits… J’ai repensé aux nuits où je l’imaginais avec moi… En moi… A me demander timidement ‘’Ça va ?’’ Et moi, imaginant la douleur, lui répondre vaillamment ‘’C’est booon’’ J’ai repensé à plein de trucs désormais impossibles, vu qu’il ne me parlera plus jamais… Quand j’ai entendu Briggs & Stratton dans le jardin. Je me suis porté à la fenêtre… Gianfranco, en tenue d’Adam, entame la seconde traversée du jardin. Je l’ai rejoint dans le jardin ‘’Tu fais quoi, à poil ?’’ - Je vérifie… ‘’ a-t-il entamé ‘’un truc’’ en me calant la main sur l’entrejambe. ‘’Tu bandes…Et je serai toujours hétéro, t’imagine rien’’ Il m’a traîné dans l’abri de jardin et a murmuré ‘’On en est là, et finalement, on ne se connait pas si bien, c’est quoi, ton kiff ?’’ - Je suis plutôt pass’, je crois… J’aimerais pouvoir dire que c’était agréable, sauf que non, faute d’artefacts, Gianfranco m’a ‘aimé’ à cru, a joui sans retour de ma part, puis s’est enfui… Fin d’une amitié, je le crain… (* Le Cœur a ses Raisons) Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 15-11-2020 Quatrième jardinier Ce vendredi matin-là, Sylvain était de ménage : il s’agissait de mettre au propre une des trois chambres d’amis du premier, aux fins d’y recevoir son ami de lycée, son meilleur ami, vraiment, un nommé Alexis, qui venait passer une semaine céans. À trente ans, Sylvain vivait en ce village depuis six ans, avec sa compagne Caroline, connue à l’école de commerce deux ans plus tôt encore. Mais elle bossait comme une folle, elle ! Tandis que Sylvain s’était trouvé une gentille planque pour laquelle il travaillait chez lui… Il se tapait donc le ménage, les courses et autres petites choses ; on partageait cependant la cuisine, Madame ayant ses prétentions ! Il avait choisi la chambre au fond du couloir, au motif qu’elle faisait face à la salle de bains. Du coup, c’était aussi celle qui était la plus proche de la propriété voisine. Où, surprise, il découvrit, en ouvrant la fenêtre un amusant spectacle : un jeune mec passant la tondeuse (à bras)… et à poil. Pour l’instant, le mecton était de dos, et présentait un adorable petit fessier pommelé, dont la vue le fit sourire ; cependant, le mec, qui semblait jeune (vingt ans à tout casser) allait terminer sa traversée de la pelouse et donc se retourner, et Sylvain se recula promptement… juste assez pour ne pas être vu, mais voir le garçon de face… Joli mec musclé, peu velu mais avec une touffe large et noire… et qui semblait en vouloir, avec cette foutue et mécanique machine ! Mais il y allait de bon cœur. Sylvain alla alors quérir une paire de jumelles qu’il savait dans une autre chambre du premier — c’était de là qu’on avait une vue sur le château voisin, ce qui épatait bien les invités ! — et revint juste à temps pour revoir le joli popotin du voisin. Décidément, un très joli petit pétard, oui ! Et Sylvain se surprit à le trouver beau… vraiment beau, oui, au bout de ses jumelles. Même manœuvre quand l’autre revint, et ceci une petite dizaine de fois… Où Sylvain s’étonna soudain d’être fasciné par un cul de mec, fût-il aussi mignon qu’iceluy. C’est qu’elle n’était pas mal pourvue, sa douce moitié, Caroline, de ce côté-ci, mais… et là lui revint vitement un tabou qu’elle avait : rien par derrière, même pas la langue ! Il poussa un grand soupir, et tandis que le minet tournait le dos, il secoua la petite carpette du lit… ce qui produisit un claquement, auquel le mec stoppa et se retourna… et lui fit un grand signe de la main. Sylvain y répondit, manquant de lâcher le tapis ! Saisi, il ne sut que faire, et l’autre lui fit alors signe de venir. Il opina du bonnet et descendit fissa… le cœur battant. Il alla tirer la chaîne de la clochette des voisins, et le minet vint lui ouvrir… non nu, mais décoré d’un string dentelle rose, qui ne cachait rien de sa superbe touffe noire. — Hello ! T’es le voisin ? — Ben… Oui, fit Sylvain, penaud, en entrant. — Moi, le petit-fils de mes grands-parents… Ah ! Ah ! Cette année, ils en ont eu marre de ce trou, et sont partis faire une super croisière de trois semaines… Du coup, ils m’ont proposé la taule pour moi tout seul. — Mais… fit Sylvain, il ne me semble pas qu’on se soit croisés ici, précédemment ? — J’y venais tout le temps étant petit, mais ado, j’ai pris la tangente, et si t’es pas là depuis longtemps… Effectivement, les dates concordaient. Le garçon, Bérenger, proposa une pinte de bière à Sylvain, et l’on se posa sur le canapé de jardin. Pour s’y raconter un peu. Le garçon était étudiant, qui semblait survoler ses études avec facilité, dans une école de commerce huppée de Paris. Il séduisit tout de suite Sylvain par sa bonne humeur et sa vaste culture. — Eh… c’est ta chambre, au premier ? — Non, celle que je préparais pour un ami, pourquoi ? — Ben… comme t’as remarqué, je suis à poil, ici, vu le temps, alors… et je pense que mes amis aussi ! — Oh fit Sylvain en un large sourire, pas de problème avec mon pote ! Il fait du naturisme. — Et… ta Madame ? — Elle verra rien du tout, vu que c’est moi qui fais le ménage ici, et avec le mur… — Toi… je t’ai pas choqué ? insista le minet. — Non plus ! Bon ! Elle va bien voir qu’il y du monde ici, et elle voudra t’inviter pour l’apéro… alors mets une jupette un peu plus couvrante, peut-être… Car j’imagine que quand tu vas au bourg, t’as d’autres toilettes ? Le minet sourit largement. Et Sylvain frémit. Car ce minet aux boucles noires était hautement étonnant. Malgré son air innocent, il se dégageait de lui une sensualité qu’il ne devait pas qu’à ses poils du bas — il commençait à en avoir en haut, aussi —, mais à une façon d’être étrange et ô combien troublante… Un visage de petit garçon, une peau légèrement hâlée, de fins muscles délicatement dessinés, un sourire angélique au-dessus d’un petit menton pointu… et ce putain de string de dentelle rose, oh ! Il y avait bien là de quoi rendre fou un détachement de uhlans parmi les plus altérés de femmes ! Sylvain reprit une gorgée de belge — le minet avait affirmé que la meilleure bière du monde était belge, et qu’il n’en buvait pas d’autre. Et il repensa au cul de ce mec-ton… comme à celui de sa bourgeoise. Ça commençait à faire beaucoup, tout ça, et Sylvain se sentit la chaleur monter au front et aux joues… ce dont le minet s’aperçut. — Hep ! Je t’ai fait asseoir en plein soleil, et avec le coup de bière, c’est la dernière chose à faire ! Bon ! Je t’arrose, vire tout ! Le minet se leva pour aller quérir le tuyau d’arrosage, dont il tourna le robinet… et Sylvain n’eut que le temps de virer son bermuda (mini-slip inclus) et son p’tit haut avant que Bérenger l’aspergeât de la belle manière ! — Aaaah ! cria-t-il. — Ah ! Ah ! Ah ! Youpi ! cria le minet. Sylvain se contorsionnait comme une anguille sur un feu de sarments, obligé de rire aussi. — Tiens ! Tu me le fais aussi ! dit enfin le garçon en virant son string. Essaye de pas viser nos chopes ! Ah ! Ah ! Ah ! Après un petit temps de ces folies, et ayant fermé le robinet, Bérenger revint vers Sylvain et le saisit en ses bras, pour l’y serrer doucement. — Ouaouh ! Trop sympa, Sylvain ! Où Sylvain eut une drôle de sensation… entre les jambes… Se pouvait-il que… Mais Bérenger s’en détacha pour courir sous l’auvent qui était devant la maison, et en ramener une vaste serviette éponge. — Bon ! On prend nos gorgeons, et on sèche de l’extérieur. — Pardon ? — Car on hydrate l’intérieur avec ça ! fit Bérenger en brandissant sa chope. Vive la Belgique ! Sylvain sourit… nettement dépassé par ce démon-là. Où l’on continua de causer gentiment, et, sans doute, de s’apprivoiser… — J’espère qu’on va pas trop vous déranger : je vais avoir plusieurs fois des amis ici… et on fera la fête, évidemment. Peut-être tard… — Caroline ne dort pas toujours ici : elle bosse quelque fois tôt en ville, et on a un studio où elle va. Je te dirai. — Super ! Euh… ton pote, là, qui va venir… il est choquable ? — Pardon ? — Ben… il est pas impossible que mes potes… fassent des trucs… sur la pelouse, et… — Mon pote, il a trente ans, comme moi, et je peux te dire qu’il en a plus fait et vu que toi et moi réunis ! Le minet eut alors un sourire si adorable que Sylvain dut se retenir pour ne pas l’embrasser ! M’enfin, il dut quitter cet étrange Éden… songeur. Il décida de parler du voisin à Caroline dès son retour, pour éviter d’éventuels ennuis. Comme prévu, elle décida d’inviter le jeune voisin, dès le lendemain, qui était aussi le jour d’arrivée d’Alexis. Ce garçon était un intello qui écrivait présentement un roman. C’était aussi un garçon d’apparence peu farouche mais… Sylvain, qui le connaissait depuis le lycée, n’avait jamais pu deviner quels étaient ses penchants sexuels ou affectifs… Même si Alexis en racontait beaucoup, il avait une science consommée du flou artistique. Mais bon ! La première chose que Sylvain lui dit, lorsqu’il arriva, fut de fermer sa gueule sur ce qu’il verrait dans le jardin du voisin… L’œil égrillard, Alexis demanda des détails fournis par son ami sans réticence… Caroline en pinçait un peu pour le bel et fin Alexis ; elle en avait souvent parlé avec son homme. Qui ne craignait rien, lui : il avait confiance en l’un et en l’autre et surtout… quelque chose lui disait que rien jamais ne se passerait entre ces deux-là. Elle avait mis les petits plats dans les grands, pour la première soirée d’Alexis, et la soirée fut des plus bourgeoises ; conséquemment, elle avait remis au lendemain l’invitation du petit voisin, dont Sylvain lui avait parlé… sur un ton nettement plus neutre que ce qu’il avait confié à Alexis ! Le boulot de Caroline l’appelait en ville quatre jours par semaine… ce avait pour conséquence que cette fin de semaine, elle serait là. Samedi, donc : Sylvain savait déjà qu’Alexis avait établi le contact avec le voisin par sémaphore interposé… Les mecs furent chargés d’aller faire les courses au village, où l’on tomba sur le souriant Bérenger. Présentations, etc. et l’apéro au café-tabac-presse-poste-quincaillerie-bazar de l’endroit, tenu par l’imposante et efficace mère Chôdmoul (cherchez pas, c’est du turc). L’angélus de sept heures attaquait à peine ses trois premiers coups que Bérenger sonnait aussi. Jean moulant ses jolies petites burnes et chemisette blanche juste assez échancrée pour mettre en valeur les p’tits poils sombres d’entre ses tétons… Et un collier de perles fines. La Caroline en fut un peu estomaquée… quand les mecs, derrière elle, se filèrent mutuellement un coup de coude dans les côtes. Le minet semblait vouloir séduire la Terre entière, et même ses environs. Et pourtant, il gardait une simplicité… édénique. Sa vaste culture et sa parfaite éducation en faisaient cependant un hôte des plus délicats. Qui prit congé à une heure tout à fait convenable, non sans que Caroline eût affirmé le prier à dîner incessamment. — Alors ? demanda Sylvain, après avoir raccompagné le garçon… qui lui avait fait une bise appuyée juste au bord des lèvres. — Étonnant ! fit Caroline. Il a tout du gigolo… et quand il ouvre la bouche, il parle comme un académicien ! — Oui… fit Alexis, étonnant ! Un académicien gigolo… avec une gueule de premier communiant ! Caroline éclata de rire. — Bon ! On verra, conclut Sylvain, qui ne savait qu’ajouter… et ne voulait surtout pas trahir ce jeune homme… pour qui il avait déjà une forme d’admiration… Le dimanche fut consacrée à une visite du pays en auto ; on y pria Bérenger, qui enchanta tout le monde par son frais babil… son humour et sa culture, encore une fois. Il fut aussi du dîner, et apporta deux bouteilles de crémant, prétextant que ses grands-parents avaient fait des réserves, mais que ces vins ne vieillissaient pas. — J’ai hâte de voir ce qu’il t’a annoncé ! souffla Alexis avant d’aller se coucher. — Hein ? Mais quoi ? demanda Sylvain. — Une partouze sur la pelouse ! Lundi matin, Madame s’en alla bosser, et Sylvain dut en faire autant céans. Paraissant au salon où Sylvain était installé, Alexis prit son thé en déclarant que Bérenger l’avait invité, et qu’il y allait donc. Sylvain avait transporté son ordinateur sur la table du jardin, et il entendit rapidement des rires venant d’à côté. Et des cris, et il vit même un ballon de basket sauter dans les airs, au-dessus du mur. Mais… au bout d’un moment, plus de cris ni de ballons… Il quitta son écran des yeux… et eut alors une furieuse envie de… à laquelle il céda, un peu gêne quand même : et il alla dans la chambre d’Alexis mater à côté. Il ne fut pas déçu : car il découvrit son ami en train de sucer le minet voisin avec ardeur, et même, à ce moment Alexis lui releva les jambes afin d’avoir accès à sa velue rosette… qu’il se mit à brouter avec un évident désir de bien faire ! Il ne s’attendait pas à ça, le gars Sylvain ! Qui se sentit immédiatement pousser ès chausses une gentille roideur… dont il s’occupa tout de suite ! Il resta donc au premier balcon, d’où la scène n’avait pas de secret pour ses regards avides. Et en eut pour son argent, car peu après, les acteurs changèrent de rôle, et de fut à Alexis de se faire sucer, lécher, brouter… Avant de prendre la superbe bite de Bérenger au bon endroit. Baba, qu’il en était, le joli Sylvain ! Mais enfin, il était renseigné pour le compte, concernant la sexualité de son ami ! Mais… autre chose l’étonna : et c’est qu’il eut une furieuse envie de manipuler le bel objet qui s’était annoncé entre ses jambes ! Il eut, quand les autres gémirent un peu fort, la présence d’esprit de rabattre son p’tit haut sur sa bite, en sorte qu’il n’arrosa point le plancher en émettant, outre quelques décibels difficilement contenus, une belle petite crue décennale ! Il eut du mal à se remettre au boulot, ce garçon ! Ce ne fut que vers une heure que rentra Alexis, porteur de courses : — Tiens ! On va se faire plaisir ! On a été au marché avec Bérenger, et v’là ! Y en aura aussi pour la patronne, ce soir ! Bien qu’encore secoué par ce qu’il avait vu, Sylvain ne résista pas à l’enjouement de son ami, et il proposa l’apéro. Où, juste après qu’on eut trinqué, Alexis fit, d’une petite voix : — Ce mec est gay. — Et alors ? — Il m’a fait du gringue, et… je me suis laissé faire. Tu… J’te choque, Sylvain ? — Chacun fait ce qu’il veut. Et tu ne me dis que ce que tu veux, ajouta Sylvain, le cœur battant pourtant un peu fort. — Tout ! On a fait l’amour, quoi. — Ah ! — T’es choqué ? — Bien sûr que non ! mentit Sylvain, car oui, il était un peu… chiffonné, c’est le moins qu’on puisse en dire. Toi, se força-t-il à ajouter, tu… — Bien sûr. Mais là… c’est votre voisin… Vous m’en avez dit du bien, et… et je veux pas vous gêner. — Je suis pas choquable, et Caroline ne saura rien de tout ça… si vous êtes discrets, fit doucement Sylvain. — Merci, toi ! fit Alexis en un immense sourire qui épata Sylvain, t’es un amour, tu sais ? — Je sais pas si je sais… mais je sais que je ne sais pas tout, surtout ! — Euh… Pardon ? — Si tu me parlais un peu de toi, à ce propos ? — Oh ! Oui, oui, Sylvain, bien sûr ! On se refait le niveau et… oui, oui, j’te dis tout ! On retrinqua, et Alexis ne passa rien sous silence : oui il était gay depuis toujours… et voilà. — Tu… es toujours mon ami, maintenant ? — Idiot ! Plus que jamais, oui, maintenant que tu me fais… enfin confiance ! Et… t’as le droit de me dire comment c’était, avec le p’tit… — Génial ! C’est un démon, ce p’tit mec ! Et… Oh, putain ! C’était bon ! — D’où j’imagine que tu vas y retourner ? — Plutôt deux fois qu’une ! Sylvain soupira, n’ayant autre chose à ajouter. Alexis reprit : — Il a des amis qui débarquent dans deux jours… que des mecs, et… si j’osais… — Au point où t’en es, mon pote… — Tu crois que tu pourrais nous filmer, de ma chambre ? — Ha ! sursauta Sylvain. Avec l’accord du voisin ? — Non, c’est mon idée, ça. Et même, si t’es pas dégoûté… me filmer avec lui, avant. Ce serait sympa, vraiment. Pensez si Sylvain allait refuser telle mission ! Il eut envie de dire quelque chose de gentil à son ami. — Tu sais que tu m’épates, toi ? En tout cas, je te remercie de ta confiance. — T’en causes pas à la Caro ? — Ce qu’on dit entre mecs doit rester entre mecs, alexandrina Sylvain, sans rire. Où Alexis vint prendre Sylvain par l’épaule, pour lui poser un appuyé bisou dans le cou. — Merci, mon Sylvain… Je t’aime ! souffla-t-il. — Moi aussi, tu le sais bien ! On rebut, en silence… mais non sans se sourire en coin. Sylvain était heureux de connaître enfin son ami, et d’avoir la confiance d’iceluy. L’après-midi fut consacré aux mêmes plaisirs : boulot pour Sylvain, et marivaudage (un peu appuyé, certes) pour Alexis. Où Sylvain commença à filmer… non sans se palucher de l’autre main. Il ne fut pas déçu, ce cadreur improvisé ! Car son pote Alexis, se sachant évidemment filmé, en rajouta, dans le genre « artistique » ! Les deux mecs s’entrenculèrent avec un plaisir manifeste, et Sylvain fut bien obligé de se retripoter avec ardeur… La lascivité de son pote l’épata, tout de même… et il attendit fébrilement le moment de lui montrer son film ! Où il eut une surprise : — Tu t’es touché, en nous filmant ? demanda Alexis. — Ben… Euh… Oui, avoua Sylvain, tout rouge. — Ouaouh ! Ça me fait plaisir, tu sais ? — Ah ? — Ben ouais, c’est… un peu comme si tu participais à l’action, tu vois ? Et oui, ça me touche vraiment. Et pis… j’ai un truc à te dire… Le minet te trouve super sexy… et se demande si tu pourrais pas… lui régler son compte ! — Hein ? sursauta Sylvain… pas choqué, pourtant. — T’as jamais essayé, avec un mec ? — Ah non ! — C’est l’occasion ! Promis, je te touche pas ! — Ooooh !... Caroline rentrant alors, la conversation cessa… mais pas dans l’esprit de Sylvain ! La soirée fut charmante, Alexis étant un joyeux convive. Qui souffla, au moment de s’aller coucher : — Pense au p’tit ! Sûr, qu’il y penserait, le Sylvain ! Mais aussi… il pensa à Alexis. Tout en besognant gentiment sa Madame… Les trois jours suivants, Caroline allait en ville, et bien sûr, Alexis en profita pour demander à Sylvain : — Tu viens niquer, aujourd'hui ? — Oh ! — Allez, fais pas ta mijaurée ! T’en meurs d’envie, non ? S’tu veux… Oh… S’tu veux… on s’exerce ici ? — Hein ? Mais… t’es fou, là ? — T’es mon meilleur ami, et… bien sûr que tu peux t’entraîner avec moi ! Ou t’aimes pas mon cul ? Les choses s’emballaient nettement, pour Sylvain ! Mais Alexis ne lâcha pas le morceau… et Sylvain, mourant, murmura : — Je fais quoi, moi ? — Je te suce, tu bandes, et tu me la mets : facile, non ? — Ooooh… Ce programme, cependant, fila la gaule au gentil Sylvain… qui resta coi. Alexis reprit, doucement : — Tu veux vraiment pas ? — Oh… Si, souffla Sylvain le plus imperceptiblement. Alexis prit alors la direction des opérations, et la séance d’entraînement se déroula dans une étrange ambiance… quasi religieuse. Alexis retint cependant son fouteur de déborder, et l’on s’annonça sans tarder chez le joli Bérenger. Qui sauta de joie en voyant Sylvain… La séance fut des plus académiques, mais Sylvain se laissa vite emporter par l’enthousiasme des deux autres, et ce fut en beuglant comme un babiroussa amoureux qu’il gicla ès profondeurs du voisin. La cave du grand-père une nouvelle fois mise à contribution, ce fut au crémant de Loire qu’on commenta la situation. Où Sylvain dut admettre… qu’il avait aimé ça. Le lendemain arrivaient quatre loupiots chauds comme braise, et il en eut à filmer, Sylvain ! Il pria Alexis de rester là jusqu’à la fin d’août, soit quatre semaines de plus… Autant vous dire que Sylvain en apprit, des choses ! Un soir, Caroline prévint qu’elle devait rester dormir en ville. On s’amusa donc avec Bérenger, seul ce jour là… et Sylvain finit par se laisser convaincre de perdre sa virginité… arrière. La nuit qui s’ensuivit fut particulière : première fois que Sylvain et Alexis dormaient ensemble en une telle proximité. On causa, aussi, beaucoup… Le chemin qui s’annonçait devant Sylvain était bien chargé d’obstacles ! Il ne décida pas tout de suite de s’y lancer, d’ailleurs. Et puis… il y eut cet incroyable coup de chance : on proposa à Caroline un super poste à l’autre bout du pays, qu’elle ne pouvait pas refuser. Ce que Sylvain refusa, lui, fut de quitter la maison, encore qu’il travaillât à distance. De ce fait, on évita les pleurs et les grincements de dents… Alexis a remplacé Madame dans le cœur… et le lit de Sylvain, et l’effronté tondeur de pelouse vient voir ses grands-parents plus souvent qu’à son tour… mais jamais avec le même copain ! Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 15-11-2020 T’es gay, chuis gay, tout le monde est gayyyyy )))) Puis la succession de situations à la limite du deus ex machina, à moins d’une conjonction cosmique qui n’arrive que tous les mille ans, mais c’est tellement abusé que c’est très amusant au final De pastiche en parodie, les bulles du crémant ne sont mm plus vrmt un indice absolu de culpabilité de Louklouk depuis longtemps, par contre, la multiplication de formules un peu passées mais toujours élégantes, sinon charmantes, m’amènent à une solide présomption de paternité Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 16-11-2020 cinquième fauche, - Woputain ! Ton voisin…" a dit Raph, le nez à la fenêtre, en train de nouer la capote. "Le bubble-butt de la mort qui tue ! Je me suis jamais fait un rebeu, c’est con, ils ont souvent un boule de taille inversement proportionnelle à celle de leur petite queue…" - Quoi ? Simohamed est encore à poil dans son jardin ? - Yop ! Avec une tondeuse du dix-neuvième siècle, mais au moins, il fait pas cheuuuh… ses voisins, puis la vue est vraiment pas mal ! Le putain de cul qu’il se paie, lui… - Tu sors juste du mien, sympa, merci. - T’a pas de fesses, t’es vraiment en déficit musculaire de partout. Sauf ton sphincter, diablement efficace, dès que tu t’es fait plaiz’… contraction mortelle… et je tiens jamais très longtemps, hein ! - Je ne vois pas ce que tu veux dire. - Mon cul, ouais ! C’est sur ton profil Grinrrr 'Passif pas inactif', j’aurais dû me méfier… Sauf que là, je suis addict. - C’est le truc le plus romantique que tu m’aies jamais dit, le premier, en fait, je n’y croyais plus… - C’est pas dans le contrat, tu le sais, on baise. Dis, le mec, il serait… disons… réceptif ? - Son jardin n’est visible que d’ici, de chez le voisin catho-bigot de gauche, et l’autre voisine qui a quatre-vingts ans… Du coup, soit il est simplement exhib’, soit il essaie de me chauffer, mais bon, l’interracial, perso… - Tu t’es tapé Pavanjit et Luis, l’Asie et l’Amérique du sud, c’est fait, celle du nord, je comprends tes hésitations, ils sont trop cons, il est temps d’explorer l’Afrique, mais pas direct le Congolais surdimensionné, un rebeu pour commencer, non ? Il te plait, un peu ? On dirait, ouais… J’avais à peine dit "tu ne va quand même pas…", il avait ouvert la fenêtre. - Yo ! Simohamed, c’est ça ? On a envie d’un peu de fun" a-t-il dit en agitant la capote du bout des doigts "Ça te dit ?" Je n’ai pas entendu la réponse de mon voisin naturiste, mais le clic-clic-clic de sa tondeuse antédiluvienne n’a pas repris… Trois minutes plus tard, Raph lui ouvrait la porte et il montait les marches, torse nu (très beau, j’admets) juste en clapettes et en pantalon de survêt’, aussi déformé à l’avant qu’à l’arrière, dont Raph a tiré la ceinture élastique. - Tu vois, Benjy, dressées, elles ressemblent aux nôtres" m’a-t-il dit, avant de se tourner vers lui "Moi, c’est Raph’ et je kiffe trop ton boule", puis me désignant, "lui c’est mon sex-friend, Ben, et il te remercie pour le show chaque week-end, mais c’est pas trop son trip, comme le match retour dans les dix minutes, alors que moi… Alors le deal, c’est que je t’explore, puis tu lui fais ton reportage perso, à la NatGeo, sur le Maghreb ensuite, ok pour toi ?" Simohamed a négocié genre trois secondes avec son Dieu, m’a jeté un regard empli de désir, a baissé son pantalon et s’est calé à plat ventre sur le lit. - Non, mec, tu vires ça et tu te couches sur le dos ! Je veux voir le plaisir que je vais te donner" a craché Raph’, très sûr de lui, en enfilant une capote. La douleur à clairement très vite fait place au plaisir sur le visage du voisin, jusqu’à ce que Raph’ ramène mon attention sur leurs bassins collés, et le sexe palpitant de Simohamed, suintant de pré-sperme. (…) Ils sont en train de négocier, là. Simohamed voudrait me posséder sans latex, et Raph aimerait filmer tout, jusqu’à la semence qui s’échappe… "A partir d’un certain nombre de vues, PornHub rétribue le visionnage", il a dit. Mais c’est mon corps, m***e ! Après sa pelouse puis ça, il sent doublement la transpi, Simohamed… Puis comme dit Raph’, dressée, c’est la même, et il n’est peut-être pas Congolais, mais ce serait une initiation à l’Afrique, donc pourquoi pas ? (…) Sauf que pu***n de déception, il a fini avant moi, et c’était un peu bon, mais la vidéo de Raph’ est flinguée pour la postérité, c’est c**, non ? Attends ! Il a dit ‘on la refait’, là ? Non, mais nooon ! Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - emmanolife - 16-11-2020 Cette fois-ci, on dirait bien Jérémie l'authentique ! Pas l'auteur du n°3 qui veut maladroitement se faire passer pour lui. |