Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (/showthread.php?tid=7) Pages :
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64
65
66
67
68
69
70
71
72
73
74
75
76
77
78
79
80
81
82
83
84
85
86
87
88
89
90
91
92
93
94
95
96
97
98
99
100
101
102
103
104
105
106
107
108
109
110
111
112
113
114
115
116
117
118
119
120
121
122
123
124
125
126
|
RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 05-11-2023 Le SOS est franchement casse-gueule à chanter, respect à Lucas ! Après, les deux chansons portent un message sur la difficulté d’être en décalage avec le monde, pour la première, socialement, et pour la seconde, disons… sentimentalement ¯\_(ツ)_/¯ Aussi, à moins qu’il soit totalement candide, le fait qu’il lise tout le message de sa mère (surnom inclus) à Denis pourrait en être un de plus, mais à son intention particulière… Pour ce que vaut ma... hmmm... 'perspicacité' (souvent douteuse), pour quelques caractéristiques, dans l’écriture et les thèmes, à moins d’avoir affaire à un copycat, mon vote va à @bech Plus accessoirement, la nuance entre les termes est assez ténue au final, Lucas n’est pas vraiment introverti, juste réservé, mais il devient bavard au sujet de ses passions, et le mix technologie/musique n’est pas vraiment inhabituel, j’ai un pote dans son genre, qui assume – à la limite de la revendiquer – sa nerditude ¬‿¬ RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 10-11-2023 Coucou les gens, Je livre l'auteur de "Micro", le seul et unique : 1 - @Lange128 Et la photo pour suivre celle en cours, proposée par @Lange128 : RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 10-11-2023 Premier haut de forme, Un jour glacial de décembre, en fin d’après-midi, Côme et Léandre, deux lycéens qui habitaient le même quartier et faisaient les trajets ensemble, avaient fait un détour pour passer au marché de Noël. Il fallait déjà songer aux cadeaux qu’ils feraient à leur famille. Ils déambulaient distraitement entre les maisonnettes de bois illuminées, un verre de vin chaud à la main, cherchant quelques babioles pas trop kitchs, lorsqu’une personne étonnante les aborda. C’était un homme jeune, petit, vêtu d’un manteau grenat, d’une écharpe multicolore et d’un haut-de-forme brun. Léandre pensa qu’il ressemblait à Timothée Chalamet. — Bonjour Messieurs, dit l’homme, cherchez-vous un cadeau original ? J’ai une proposition à vous faire. — Bonjour, dites-nous, fit Côme. — Du chocolat. — Pas très original, on en a ensuite jusqu’à Pâques. — Il est très spécial, venez voir ma chocolaterie. Ils étaient à côté de la maisonnette et ils découvrirent des objets en chocolat, tous différents : un cœur, un angelot, un modèle réduit de locomotive à vapeur, une rose et même une reproduction du David de Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni. — Qu’ont-ils de particulier vos chocolats ? demanda Léandre. — Ils sont crées selon vos désirs, vous me donnez un objet, je le scanne avec un laser puis une imprimante 3D le reconstitue avec du chocolat. On peut aussi choisir des objets virtuels ou graver un texte. — Intéressant. Cela serait pour un cadeau, mais… c’est un objet assez volumineux et je crains que cela ne soit trop cher. — Nous avons une promotion en ce moment pour nous faire connaitre et il est toujours possible de réduire la taille. Je pourrais vous faire un devis avant l’impression. — Entendu. Je vous suis pour le scannage. — Tu as l’objet sur toi ? s’étonna Côme. — Je l’ai toujours avec moi. — Je peux aussi regarder comment cela fonctionne ? — Désolé, ce ne sera pas possible. Tu comprendras plus tard pourquoi. Côme fut surpris, d’habitude Léandre ne lui cachait rien et ils se faisaient même des confidences. Il supposa ensuite que son ami lui destinait ce cadeau en chocolat, il en fut touché. Il n’insista pas et ils se séparèrent. Le lendemain, à la même heure, ils s’arrêtèrent à nouveau devant la maisonnette. — Tu es satisfait de l’objet en chocolat ? demanda Côme. — Visuellement c’est parfait, mais je ne l’ai pas gouté. — J’ai bien envie d’essayer aussi. — Tu as pris quelque chose avec toi ? — Tu m’as fait des cachotteries hier, c’est moi qui t’en fais aujourd’hui. — Oui, je comprends, je te laisse. Quelques jours plus tard, Côme demanda à Léandre : — On va au ciné samedi prochain ? — Il y aura trop de monde le week-end avant Noël. Je te propose de venir manger chez moi, je serai seul. — Tu sais cuisiner ? — On se fera livrer des pizzas ou plutôt des sushis. Côme se rendit chez Léandre le samedi suivant comme convenu, avec le cadeau qu’il lui destinait, si tout se déroulait comme il l’espérait. Le livreur apporta les sushis, ils eurent la furtive impression qu’il ressemblait au chocolatier. Après les avoir dégustés avec des baguettes, accompagnés de champagne, ils s’assirent sur le sofa. — Il était mignon le livreur, dit Léandre, c’est pour cela que j’ai commandé des sushis. — Le champagne les accompagnait bien, mieux qu’une pizza. Tu mates les livreurs ? — Pas toi ? — Euh oui, moi aussi. — C’est étonnant, fit Léandre, cela fait des années qu’on est amis, on a parlé de nos premières branlettes, mais je n’ai jamais osé te dire que je suis gay alors que je suppose depuis longtemps que tu l’es aussi. — Même chose pour moi. Je craignais ta réaction, même si tu n’as jamais tenu des propos homophobes. — Et nous n’avons jamais vu nos bites. — Non, on aurait quand même pu baisser nos boxers pour les comparer une fois, même les hétéros le font. — J’ai un cadeau pour toi ! — Moi aussi ! Ils allèrent chercher les paquets, identiques, emballés dans du papier noir avec un ruban rouge. — Qui l’ouvre en premier ? questionna Côme. — Toi, puisque j’ai été le premier à accepter l’offre du chocolatier. Côme pris son temps pour dénouer le nœud du ruban et enlever le papier sans le déchirer. Il ouvrit le carton et en sortit un phallus en chocolat noir. — C’est du lourd, dit-il. Taille réelle ? — Oui, quand on aime on ne compte pas. Côme examina l’objet très réaliste, on voyait même la veine dorsale et le raphé médian, une inscription l’ornait : « Croque-moi ! ». Léandre déballa à son tour le cadeau et découvrit également un phallus presque de la même longueur. — Taille réelle ? demanda-t-il. — Non, réduite de moitié… Je plaisante, 100%. — Et la même inscription. — Oui, c’est Willy qui me la proposée. — Willy ? Ah oui, le nom du chocolatier. Tu n’as pas eu de problème à bander devant lui ? — Non, il m’a un peu aidé. J’ai même… j’étais gêné, j’ai même joui à la fin. — Pareil pour moi, ce type est vraiment bizarre, un magicien. Je peux te croquer le gland ? — Celui en chocolat ou le réel ? — Le réel ! Je vais garder la sculpture en chocolat en souvenir de notre première fois. Les deux amis ne prirent pas beaucoup de temps pour les préliminaires, ils se déshabillèrent rapidement, dévoilant leurs pénis érigés qui, sans surprise, ressemblaient comme deux gouttes de sperme à ceux en chocolat, y compris l’inscription « Croque-moi ! », gravée sur la peau par le laser du scanner.[/size] RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Nostalgique - 10-11-2023 Premier haut de forme ! Pour moi c'est clairement du Louklouk ! (mais je ne suis pas fort pour résoudre les devinettes...) RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 10-11-2023 Oui, l'idée pourrait être de moi, car je la trouve mignonne... mais pas certaines parties du développement. Et je ne connaissais pas le mot "raphé" ! RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 10-11-2023 Un micro égaré ! Le texte était prêt mais l'auteur a oublié de me l'envoyer voilà la chose rectifiée : Vianney quitte la scène
Il était à moitié bourré quand il avisa le micro, sur la scène vide de la non moins vide salle du Mouton suisse...
C'était soir de relâche, et Vianney avait été dragué, chez la concurrence, par un mec de deux fois son âge (soit quarante ans... très très bien conservés !), un Romain qui tenait les manettes de cette boîte à titre de directeur artistique.
Il sursauta, le jeune Vianney, quand soudain sa voix résonna tout fort dans la carrée ! Il stoppa un instant, sidéré, mais l'autre lui ordonna :
— Eh ben allez, continue ! Vas-y, vas-y !
Où Vianney se lâcha soudain, tout en se déhanchant comme un vrai pro ! Et cet instant dura, voyez-vous. Car Romain filmait, tout simplement...
— Et si tu virais tout, pendant que tu chantes ? suggéra-t-il.
Et Vianney, excité comme tout, de se déloquer en cadence — Romain ne connaissait pas le répertoire qu'il entendait là... et il en vint à se dire que le mecton inventait au fur et à mesure... mais c'était marrant.
Et de fait, quand le minet fut à poil, et exténué de s'être démené près une demi-heure sur cette scène virtuelle parce que vide, Romain lui proposa un verre... des verres, plutôt !
Il était dégrisé, ayant tant donné de sa personne, m'enfin, le jus d'orange glacé lui fit du bien ! Ce qui fit du bien à son séducteur, comme bien vous l'imaginez, c'est la vodka qu'il avait habilement insérée en ce breuvage...
Et le jeune Vianney de se laisser, tout sourire, mener vers une des loges de l'établissement, en réalité le bureau de Romain, pourvu de tout le confort moderne : un studio, quoi.
Romain mena un Vianney hilare vers sa douche, et là commença ce que l'un et l'autre avait désiré... L'un ni l'autre d'ailleurs ne fut déçu, car si la finesse de Vianney excitait Romain, la fine et musclée robustesse de Romain rendit Vianney quasi fou...
Belle séance qu'icelle, donc. Ce fut un Vianney béat que Romain découvrit à son côté au matin... Il l'avait oublié, çui-là ! Mais il n'oublia pas de le défoncer de la belle manière, avant de le renvoyer dans ses foyers... affirmant qu'on se reverrait... et vite !
Il était donc aux anges, le jeune et naïf Vianney, en rentrant chez lui. Toutefois, finalement dégrisé, au propre et au figuré, il se demanda s'il n'avait pas rêvé, finalement...
Mais il retrouva sur son téléphone les coordonnée de Romain, et se reprit à rêver... sans savoir à quoi du tout !
Quoi ! Il chanterait en play-back au Mouton suisse ? C'était possible, ça ? Il se rappelait bien que Romain l'avait filmé... et lui avait dit qu'on se reverrait bientôt... Oh, que tout ça était excitant !
Il eut alors, ce samedi matin, un appel de Florent, son meilleur pote, et peut-être son seul véritable ami. Qui avait refusé de le suivre en boîte, la veille. Il avait ses principes, Florent ! Et son exquise timidité, surtout.
Bref, un fin et adorable garçon, çui-là ! Fidèle depuis tout le temps, et qui était toujours là en cas de coup dur. On se disait tout... sachant qu'on n'avait généralement rien à se raconter... Mais là, Florent resta baba devant le flot de nouvelles que lui déballa son ami !
Florent était puceau, mais il savait que ce n'était pas le cas de Vianney. Sauf que là, ce garçon lui en disait beaucoup !
— Oh ! Tu crois pas que tu t'emballes un peu, là ? osa-t-il enfin.
— Ben... je sais pas, mais ce mec est... est... trop !
— Fais gaffe quand même ! Des mecs comme toi, il doit en tirer des douzaines par semaine, non ?
— Oh, ta gueule ! Fais pas ton jaloux, alors que je vais réussir !
— Réussir quoi ?
— Eh ben... percer dans le monde de la nuit, tiens !
— En montrant ton cul, et ta bite ?
— Oh ! Mais t'es vraiment jaloux, toi !
— Non... car je te rappelle que je n'ai jamais vu ni ton cul, ni ta bite... toi qui vas les montrer au grand public !
— Euh... fit Vianney, ramené à plus de réalité. Excuse-moi, Florent... Si... si je suis embauché... eh ben...
Il était emmerdé, Vianney : car il ne savait trop rien de la sexualité de son pote... tout en imaginant que ce fin jeune homme en pinçait plus ou moins pour lui. Oui, bien gêné !
— Si t'es embauché, oui ?...
— Eh ben... je te montrerai d'abord mon numéro.
— Alors j'espère bien que tu seras embauché !
— Oh !
— Prépare ton numéro, mon pote ! rigola Florent.
On s'en tint là pour les promesses, et Vianney jura de conter l'entièreté de ses exploits à son ami...
Seulement, ayant raccroché, Vianney se demanda bien quel serait son avenir proche... Il eut alors un prompt début de réponse : un appel de Romain :
— Mon adjoint est libre là, pour te faire faire un bout d'essai, en plus sérieux qu'hier soir. Il a vu mes prises et pense que t'as de l'avenir, p'tit gars !
Vianney fila vers l'adresse dite, où il se retrouva en slip en moins de temps qu'il ne faut pour l'imaginer... et devant un parterre de mecs dans la trentaine, quatre types en string et super bien foutus... présentés par le mec qui l'avait convoqué, Denis, comme les étoiles du cabaret.
— Ils vont te montrer deux trois, trucs, à toi d'essayer d'en faire autant !
Vianney frissonna de haut en bas : jamais sa fine plastique ne lui permettrait d'imiter ces splendeurs, même de loin !
Et les mecs, de venir sur la scène, et en musique, se démener de façon... lubrique. Enfin, l'un des mecs lui fit signe de se joindre à eux... et de virer sa culotte.
Ce fut donc à poil que Vianney alla se déhancher sur la scène, tandis que Denis filmait tout. Enfin, celui-ci siffla la fin de la séance.
— Bon, les filles ! À la douche tout le monde !
Et l'on se transporta vers la salle de douches, avec Denis, joli mec finement velu. Les autres étaient rasés soigneusement de partout, mais précisément de la touffe, selon des dessins particuliers à chacun.
Ce joli monde ne tarda pas à bander, tout en rigolant... et Vianney dut bien en faire autant. Rigoler... et bander, surtout !
Et la suite fut ce que vous en pensez déjà : il se fit niquer par tout le monde... oh, sans brutalité, mais avec application !
Lorsque on eut débordé dans ses jeunes entrailles [alexandrin], il se trouva pourtant un des mecs qui, à la fin de la douche lui souffla :
— T'as pas joui, toi... Tu voudrais ?
— Oh, je... je... balbutia Vianney, dépassé.
— Chez moi... Je suis à côté, tu veux ?
— Oh... Oui, oui !
Ainsi fut fait. Le garçon se nommait Benoît ; parfaitement dessiné, comme ses collègues danseurs, il était de plus fort bellement monté... Vianney l'avait d'ailleurs sucé, comme les autres, avant de s'en faire enculer.
— T'es joli, Vianney, mais je dois te dire que tu ne seras sûrement pas pris dans la troupe...
— Ah ! Mais...
— T'es pas un danseur, en fait. Mais t'es super mignon, et c'est pour ça que...
Vianney eut alors un immense frisson, et se sentit les larmes venir aux yeux.
— J'ai été convoqué que pour...
Benoît le prit en ses bras, où Vianney pleura franchement.
— Bon ! fit enfin ce garçon après un moment, ici t'es chez toi, loin de ces requins de pacotille. On va manger et boire un coup, et on parlera, surtout. Ta vie s'arrête pas ce soir, tu sais ?
— Pourquoi tu...?
— Tu me ressembles, lorsque j'ai commencé. Mais j'étais danseur, moi, et je me suis accroché... Ça a marché. Mais je comprends ta déception. Et puis... t'es un gentil garçon, non ?
La suite fut tendre, où, après avoir un peu picolé, Vianney s'abandonna sans réserve aux caresses d'un Benoît de toute douceur. Qui le pria de le pénétrer.
Un peu rasséréné, Vianney s'entendit proposer :
— On se voit demain ? Ce soir, je bosse à la boîte.
Rentré chez lui, Vianney hésita longtemps avant d'appeler Florent... Lui dire le fiasco de la veille ? Lui parler de cette immense humiliation ? Il ne se sentait pas prêt à ça...
Mais Florent l'appela, qui voulait savoir !
— Raté, rien d'autre à dire. Je suis pas un danseur, comme on m'a dit, mais y avait un mec sympa... qui m'a cassé le morceau. Bon... plus envie de parler de ça : j'me suis fait baiser — rigole pas ! — et c'est fini.
— On se voit tout à l'heure ?
— Oh, je... Oui, oui, si !
Là, Vianney eut la surprise d'avoir un message de Benoît... qui espérait le revoir... dès le lendemain.
Chez lui, Vianney eut alors sous les yeux l'émotion de Florent, quand il lui conta, de façon très édulcorée, sa séance chez les danseurs...
— Pourquoi tu vas faire des trucs pareils, toi ? demanda enfin le minet, apparemment touché par la détresse de Vianney. T'es super beau, oui...
— Tu dis ça, toi ?
— Et je le pense. Mais aller vendre ça...
— Florent ! J'ai rien vendu du tout !
Où Vianney s'effondra en larmes en les bras de son ami. L'instant dura un peu, et Florent souffla enfin :
— T'irais pas te doucher, toi ? Ça te ferait du bien.
— Euh... Euh... Alors... tu viens avec moi !
— Oh, ça...
— Tu verras jamais mon numéro, alors tu peux bien voir les coulisses !
Florent sourit : son ami retrouvait son humour, c'était bon signe. Les minets se désapèrent sans se regarder... ce qu'ils durent bien faire dans la douche, pas gigantesque.
Florent était tout fin et très délicatement velu... et somptueusement équipé. ce que nota Vianney :
— Oh ! T'es drôlement beau, toi ! Même comme ça...
Florent sourit, ému : « comme ça », il ne me resterait pas longtemps, en présence de la beauté nue qu'il espérait depuis des années ! De fait, il se sentit bander à belle vitesse.
Et ce fut un sceptre de royale qualité qu'il offrit au regard épaté de son pote.
— Oh... Y en avait pas un comme toi, hier soir...
— Et dire que moi, je t'aurais embauché... même pas danseur !
On se regarda drôlement, et Florent tendit des bras où Vianney vint se blottir. On se doucha, certes, mais l'eau coula plus que de raison avant qu'on eût terminé...
Or donc ces jeunes gens firent enfin l'amour [alexandrin]. Ce fut tendre et mignon, sans être niais à l'excès et la fin de la soirée comme la nuit furent exquises.
Au matin, Vianney avoua qu'il devait voir Benoît.
— Mais... t'es entièrement libre, tu sais ?
— Non, pas vraiment. Alors je voudrais... que tu sois là aussi, Florent.
— Mais... tu pourra pas baiser avec lui !
— On verra : s'il te déplaît, tu te barres, et... on verra.
Florent dut bien accepter... pas convaincu cependant.
Ce fut vers midi que parut le joli Benoît, qui sourit à Florent sans paraître surpris. Vianney expliqua :
— Florent sait tout, et on peut parler devant lui.
— Bon ! fit enfin Benoît, le verre en main, je dois d'abord me faire excuser : je ne savais pas l'embrouille avec Denis et les autres : c'est régulier dans la boîte... mais ils ont dû repérer que je t'avais parlé... et ils m'ont exclu du coup. Je sais pas comment réparer ça... mais je te jure que j'y suis pour rien ! Juste un mot... si j'ose le dire... Ils t'ont trouvé au top, pour ça.
— Ah ! Ah ! Ah ! Florent, t'entends ça : le danseur est nul, mais le baiseur est bon !
— Ça pourrait être pire... souffla Florent, sinistre.
Les deux autres éclatèrent de rire, et l'on retrinqua, et ces jeunes gens se rapprochèrent doucettement mais sûrement ; jusqu'à se mélanger de fort plaisante façon.
Comment vous dire ? La présence du gent Benoît n'empêcha pas que Vianney et Florent se rapprochassent encore, et d'ailleurs, il parut que Benoît y mit sa patte...
Après qu'on se fut douché, Benoît demanda :
— Ça m'a l'air de bien se passer entre, vous ?
Les garçons se regardèrent, hésitants.
— On sait rien encore, murmura Florent.
— Moi, je crois que je sais pour vous, les mecs ! Ciao ! Vous me dites demain si j'avais raison ? Et merci pour tout !
Seuls, Florent et Vianney évitèrent de se regarder un petit temps, avant que Vianney suggérât :
— Tu dors ici ?
— Ben... Ouais... Tu veux ?
On ne se dit rien encore, cette nuit-là... mais les choses avançaient. Au matin, il fallut bien répondre à un message de Benoît : « Super soirée, et content de vous voir bien ensemble ! — Merci de ta gentillesse, Benoît ! »
Sauf que ces mectons ne savaient trop où ils en étaient, s'ils avaient des idées. On se sépara, un peu chose.
Vianney était entre deux eaux, et ne savait laquelle choisir... Florent, lui, n'osait rien dire, ni faire. Mais il ne pouvait résister aux charmes d'un Vianney qui n'en faisait pas trop, cependant.
Et puis... Benoît eut enfin Vianney au téléphone :
— T'es avec ton amoureux, là ?
— Ben... non.
— Tu l'aimes plus ?
— Mais si, si !
On causa encore un peu, et Vianney dut admettre qu'il aimait Florent. Vite convoqué, ce garçon rappliqua, et derechef on entendit Benoît :
— Les garçons ! J'ai un cadeau de mariage... super !
— Et quoi ?
— Vous choisissez chacun un mec de la troupe... et il est à vous pour une soirée complète, nuit comprise !
— C'est ça qu'on appelle le « chaud baise » ? demanda Vianney.
Les autres éclatèrent de rire. Et Benoît précisa :
— Mais moi, je ne suis pas sur le catalogue.
— Et pourquoi ? T'as un vice caché ?
— Je suis votre ami, moi.
— Et ça t'empêche de concourir ?
— Vous avez pas besoin de me choisir, puisque vous m'avez.
RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 10-11-2023 (10-11-2023, 01:46 PM)fablelionsilencieux a écrit : Il était à moitié bourré quand il avisa le micro, sur la scène vide de la non moins vide salle du Mouton suisse...
Il n’y a que @Louklouk qui puisse faire une allusion au Mouton suisse… (05-11-2023, 12:57 PM)lelivredejeremie a écrit : Le SOS est franchement casse-gueule à chanter, respect à Lucas ! Après, les deux chansons portent un message sur la difficulté d’être en décalage avec le monde, pour la première, socialement, et pour la seconde, disons… sentimentalement ¯\_(ツ)_/¯ Aussi, à moins qu’il soit totalement candide, le fait qu’il lise tout le message de sa mère (surnom inclus) à Denis pourrait en être un de plus, mais à son intention particulière… J’ai vu la dernière mise en scène de Starmania et j’ai constaté que la majorité du public étaient des « boomers ». Je me demandais si cet opéra rock était toujours connu dans les jeunes générations. @lelivredejeremie le connait, alors que souvent il ne connait pas des références anciennes de mes récits. Opéra intemporel donc et les thèmes abordés restent actuels, même si la télévision a perdu son monopole et les émeutiers de banlieue sont moins glamours que les Étoiles Noires. Sur le plan politique, on pourrait aussi trouver des analogies, mais je ne désire parler de politique ici. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 10-11-2023 L’histoire du chocolatier technicien/magicien livreur de sushis est mignonne, la forme du cadeau mutuel était bien un peu téléphonée, mais l’autre option, une reproduction en 1/1 des fesses de l’un ou l’autre aurait coûté trop cher pour un budget de lycéen, logique, donc. J’hésite entre Lange et Bech. Quant aux (més)aventures de Vianney… Les compliments et les promesses des prédateurs du milieu sont parfois douces à l’oreille, et celui-ci, qui l’a oublié au réveil et lui remet un coup parce que pourquoi pas, c’était déjà un solide red flag ! Il est rudement naïf, lui Ô.o Heureusement qu’il y a des Florent et des Benoît, ils ne seront pas trop de deux pour le garder dans les clous… RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 12-11-2023 (10-11-2023, 01:46 PM)fablelionsilencieux a écrit : Un micro égaré !D'un autre coté, ça fait 2 photos où après avoir publié un premier texte, tu donnes le résultat moins d'une semaine après. Ça peut être la publication d'un premier récit d'une série qui emmène certains auteurs à plancher sur le même thème. Moi, ça m'est arrivé plusieurs fois. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 13-11-2023 (12-11-2023, 11:31 PM)bech a écrit :(10-11-2023, 01:46 PM)fablelionsilencieux a écrit : Un micro égaré !D'un autre coté, ça fait 2 photos où après avoir publié un premier texte, tu donnes le résultat moins d'une semaine après. Coucou Bech, La photo du micro a été publiée à la mi-aout et je n'ai pas reçu de textes sur le micro, autre que celui de @Lange128, avant de dévoilé son nom - le 10/11. C'est d'ailleurs ce qui a fait réagir l'étourdi qui, ainsi, m'a envoyé son récit avec l'explication de l'envoi tardif. Donc, entre le 20 août (publication de la photo) et le 10 novembre (révélation de l'auteur) je pense avoir laissé le temps nécessaire pour me faire parvenir un récit sur ce sujet. En toute confidence, il m'arrive aussi de faire des erreurs, je l'avoue. (même si c'est rarissime, pour ma majesté) Mais n'en dit rien aux autres ! Bien évidemment, et peu importe la photo ou le défi, si l'un ou l'autre retardataire m'envoi une historiette, je la publierai. Des bizoux RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 13-11-2023 En cours, le choix de @lelivredejeremie ! Et la photo pour suivre, proposée par @Lange128 : RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 14-11-2023 Coucou les gens, Pour le 10 février 2024, voici différents défis "Saint Valentin"! Défi titre: C'est la faute de Cupidon, na! Défi 10 mots à utiliser: démoniaque mirifique Byzance comateux dubitatif gâteux auréolé polisson cacophonie glamour Défi photo: Défi phrase de départ: Jamais Clément n'aurait pu se douter qu'un simple coup d'œil par la fenêtre de sa chambre ferait basculer son existence toute entière... J'espère ainsi que cela laissera suffisamment de temps aux auteurs désireux de participer à plusieurs défis. (ou même à tous) RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 14-11-2023 @Lange128 ! Je me demande si je préfère pas le mouton suisse à tes loupiots à lunettes ! À moins de les mettre en compétition pour un combat de reines ? RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 15-11-2023 (14-11-2023, 10:56 PM)Louklouk a écrit : Je me demande si je préfère pas le mouton suisse à tes loupiots à lunettes ! L'un des charmes des sports d'hiver, partagé avec le cyclisme, c'est la répartition nette du bronzage, et comme dans le poulet, c'est le blanc que je préfère... Du coup, le joli mec mince le plus hâlé du groupe semble très consommable... RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 16-11-2023 De Jérémie : Du coup, le joli mec mince le plus hâlé du groupe semble très consommable... Repéré ! On s'en occupe... |