Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (/showthread.php?tid=7) Pages :
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RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 19-10-2023 (17-10-2023, 11:13 PM)lelivredejeremie a écrit : Une histoire décalée, un scénario légèrement compliqué (pour égarer le lecteur ?), un goût pour la technique (et mm celle d'aliens, encore imaginaire), des scènes intimes juste implicites... Je dirais Bech. Moi je peux te dire qui c'est, l'auteur que j'avais oublié : notre ami @lange128 RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 19-10-2023 Le dernier récit m'a bien amusé. Un seul pronostiqueur pour proposer un auteur et je n'ai pas été surpris qu'il ait pensé à moi. C'est vrai que ce qui a trait à l'espace et donc aussi aux extraterrestres fait partie de mes centres d'intérêt. Suis-je ou ne suis-je pas l'auteur de re récit ? Évidemment, j'avais une info de plus que lelivredejeremie à ce sujet. Et l'autre auteur le plus plausible pour en mettre en scène des extraterrestres était effectivement Lange128. Matt, bien qu'hétéro connaît les récits de louklouk. Les extraterrestres qu'ils rencontrent ont des comportements très humains avec la question qu'ils se posent par rapport aux habitants de notre planète. C'est sûr qu'avec 90 % d'homosexuels parmi eux, ils peuvent être décomplexés sur certains sujets. J'ai noté aussi que pour atterrir au bon endroit, ils ont fait confiance à un positionneur pourri acheté sur un site discounter. Ça aura permit aux 3 joueurs de carte d'être aux première loges pour le premier contact. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 19-10-2023 Pour écrire ce récit, je me suis souvenu du film de Spielberg Rencontres du troisième type et, sans aucun rapport avec les extraterrestres, du Burning Man, un rassemblent dans un désert aux USA. D’habitude, les extraterrestres enlèvent des Terriens pour leur mesurer la bite (abductions), ici c’était plus consensuel. J’ai me suis rendu compte avec mon autre récit (Kepler / Les Veilleurs) qu’il faut que les extraterrestres soient très proches des Terriens pour avoir une attirance érotique entre eux. Je ne suis pas vraiment inspiré par Jabba le Hut de Star Wars ou une créature de ce genre… Je préfère de loin un extraterrestre du type « Timothée Chalamet » dans Dune. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 20-10-2023 Premier tram/inondation
Le Pantographe amoureux
Il était tramwaytomane, Florimond, aussi jugerez-vous de son plaisir quand pour terminer ses études, il débarqua à Montpellier, où il y en avait dans tous les sens !
Mais ce jour-là, cette ville pourtant ensoleillée, d'ordinaire, se trouva prise sous des trombes d'eau, à tel point que le wattman [vieux mot pour dire : traminot] reçut l'ordre de s'arrêter, et qu'il vira tout le monde.Florimond ne descendit pas et s'approcha du machiniste. — Vous ne partez pas, Monsieur ? — Ah non ! Contrairement à la navigation, le capitaine ne quitte pas son tramway, même s'il coule ! On rigola, et comme le mec n'avait rien d'autre à faire, et que Florimond se souciait peu d'aller patauger dans les torrents avoisinants, on engagea une fort intéressante conversation, sur les tramways, justement. Le temps passa ainsi plaisamment, jusqu'à ce que le traminot reçût l'ordre de rentrer au dépôt à petite vitesse. — Ça te dirait de visiter le dépôt ? (On se tutoyait depuis un moment déjà) demanda enfin Ludovic, le wattman. Florimond accepta avec joie, et l'on y alla précautionneusement, compte tenu des flots ambiants. Sur place, Florimond fut présenté comme un usager passionné de tramways, et les collègues de Ludovic le saluèrent en rigolant : — Il a choisi son jour : y va prendre le dépôt pour une base de sous-marins ! Ludovic prit alors des douzaines de photos, avant que Ludovic s'avisât de la suite : — Mais comment tu vas rentrer chez toi ? — À la nage ! Il est que cinq heures, après tout. — Mais t'es fou ! Y a au moins dix centimètres de flotte partout ! — C'était l'occasion où jamais de visiter le dépôt... alors j'assume ! — Non ! Si tu veux... tu dors chez moi, ici ! — Ici ? — La compagnie a acheté une baraque jouxtant le dépôt pour y loger ses employés célibataires. J'y vis depuis un an... Vieillot, mais confortable, et ambiance sympa. Zéro nana ! Ce serait possible, mais elles ne restent jamais qu'une quinzaine ! Bref, on est entre potes... qui se barrent dès qu'ils en ont l'occasion ! J'ai tout ce qu'y faut pour bouffer... et picoler, si t'es preneur ! Florimond resta coi. À vingt-deux ans, il était seul, et se cherchait un peu, perdu entre ses passions artistiques, architecture, musique... et les tramways. Les filles... c'était un peu loin. Ludovic avait trois ans de plus, et semblait si bien dans sa peau, lui ! Ce brunet était mignon comme tout, et la frange brune qui sur son front passait juste au-dessus de son regard bleu vif lui donnaient un air craquant au dernier degré ! — Allez ! Reste ! Tu repartiras à marée basse ! Un adorable sourire du traminot convainquit le naufragé. — Super ! Je propose une douche... Je sais, on sort de la flotte ! Alors ici, c'est rustique : douches communes. mais c'est aussi l'endroit où l'on cause. On est quatre habitants par étage, soit huit en tout. Mais on se douche où on veut, en fonction des affinités... Et quand y a pas de meuf, tout le monde à poil ! Florimond sourit : charmant endroit ! Ludovic se déloqua donc, imité par un Florimond nettement intimidé... En réalité, ces garçons se découvrirent assez semblables, physiquement. Moyennement musclés, le châtain Florimond s'avéra cependant un peu plus velu que le traminot. — Joli ! dit celui-ci. je crois qu'on se ressemble, non ? Enfin... Je dis ça, mais j'ai pas tout vu ! Florimond dut sourire, gêné cependant un peu. On sortit vers la douche, et l'on croisa un mec noir et assez foncé que Florimond tint pour un Africain. — Oh, ciao ! Hep ! C'est un nouveau ? — Non, juste un ami fanatique de tramways ! — Youpi ! Bougez pas, les mecs, j'arrive ! — Eh ben ! fit alors Ludovic, tu vas voir là la plus belle queue de l'Empire français ! — Mais pourquoi ? — Il bande dès qu'il voit un centimètre de peau blanche... mais il est adorable, Mathurin ! Florimond frissonna, et Ludovic poursuivit : — T'en fais pas, va ! Il a jamais violé personne... même ceux qu'attendaient que ça ! Une minute plus tard, Mathurin faisait irruption dans les douches du bas. Florimond refrissonna devant cette incroyable académie : grand, musclé mais sec, parfaitement découplé et pourvu d'un soutire de combat, ce mec était du dernier impressionnant. Sans parler du long serpent bellement prépucé qui lui servait de bite ! Jovial comme tout, il éclatait de rire à tout moment et, comme annoncé, il se mit à bander vitement. Oh, le bel engin ! Même sur les pornos qu'il matait régulièrement, Florimond ne se souvenait pas avoir vu si parfait objet. Ludovic lui sourit, l'air entendu, et l'on se doucha comme si de rien n'était... ou presque, car Ludovic ne tarda guère à roidir, lui aussi. Florimond restait mol, lui, impressionné qu'il était. Mathurin lui saisit soudain la quéquette : — Alors ? Qu'est-ce que t'attends pour nous montrer ton joli p'tit pantographe ? Ludovic éclata de rire, et Florimond frémit quand Mathurin se mit à le branler doucement. — T'embête pas, il est gentil, lui souffla Ludovic à l'oreille. — Eh ben voilà ! Comme je dis toujours : c'est beau quand c'est grand, un p'tit blanc ! lâcha le bel Africain quand Florimond durcit, peu après. Un peu coincé quand même, Florimond ne moufta pas, mais Ludovic ne tarda pas à abréger l'instant. Et alors qu'on s'essuyait, le grand Mathurin lança : — Il est vraiment beau, ton p'tit pote, Ludo ! Si y sait pas où dormir, ce soir... — Si, si, y sait ! s'écria Ludovic en riant. On se replia chez Ludovic, qui déclara : — Première fois que je le vois toucher un mec inconnu, lui ! Faut croire que tu lui plais vraiment ! Au fait... je t'ai pas demandé : t'es gay, hétéro, ou bi ? Florimond eut alors un grand frisson, assorti d'une mine bien défaite, qui n'échappèrent point à Ludovic, lequel se saisit alors du garçon, pour lui souffler : — Chut ! Ça ne regarde que toi... et je te jure que Mathurin ne te voulait pas de mal ! Moi non plus, tu le sais déjà. Viens, on picole ! Il y avait ce qu'il fallait chez l'wattman ! Qui ne marchait pas qu'à l'électricité... Et le jeune Florimond, qui lui n'avait pas trop l'habitude du kérosène raffiné, se trouva vite en un bel état... On était resté nu — il faisait si chaud, en cette orageuse soirée d'été ! — et il se retrouva bientôt dans les bras d'un Ludovic de toute douceur. Où il rebanda... comme son nouvel ami. — Il avait raison, tout d'même, le Mathurin : t'es joliment beau, tu sais, Florimond ? — Est-ce que... t'as un avis sur les garçons, toi ? — Quand ils sont beaux, un peu, oui ! Pas toi ? — Oh... Je sais pas vraiment. Pas facile de savoir, non ? — Oh, Florimond, c'est plus facile que tu ne le crois, ça ! En fait, tu ne suis pas ta raison, mais ton cœur... et c'est tout. — Mon cœur... j'ai un peu l'impression qu'il va n'importe où... ou qu'il ne va nulle part ! — Alors oublie-le... et suis ton corps. Il t'a choqué, Mathurin, en te prenant la bite ? — Un peu, mais... non, non ! — Moi, je t'ai pris dans mes bras... Choqué ? — Mais non, non !... J'aime bien. La suite fut délicate, et tendre. Combien il avait espéré tels moments, le jeune Florimond ! Ludovic lui donna sans tarder toutes raisons d'oublier ses hésitations, et il gémit comme une jeune épousée sous les caresses du traminot... qui déclara : — Il avait raison, le sauvage maison : il est vraiment joli, ton p'tit pantographe ! Enfin... pas si p'tit qu'ça, en fait ! Florimond sourit, le plus niaisement du monde. avant de s'abandonner pour de bon aux œuvres lubriques du gars Ludovic. S'il n'apprit pas tout ce soir-là, il fit de grands progrès sur le chemin de la vie... et donc, comme prévu, il dormit avec Ludovic. Au mitan de la nuit, on s'éveilla et... pour la première fois, on s'entresuça... avec ardeur... pour s'avaler entièrement l'un l'autre. Et le matin ne fut pas moins tendre, qui vit de nouvelles folies... Cependant, il pleuvait toujours, et Ludovic déclara devoir aller, au boulot ; mais il voulait garder Florimond au chaud. Après avoir giclé comme des grands, on alla donc se doucher... pour tomber sur l'inévitable Mathurin... qui savonnait avec ardeur le vit roide comme tout d'un nommé Denis, un grand et pâle rouquin, et qui souriait tant qu'on devait penser qu'il aimait ça... Florimond dut admirer la tige magnifique du rouquin, en plus de sa touffe : beau spectacle, en vérité ! On se doucha vite fait, car Ludovic déclara être de service. — On tient compagnie à ton ami, si tu veux ? proposa Mathurin, l'air innocent. — Florimond ? demanda Ludovic. — Je peux t'attendre tout seul, mais... oui, vous êtes gentils. — Viens chez moi, dit Mathurin en souriant largement, y a du café... et tout le reste ! Le reste, il l'avait déjà sous les yeux, songea Florimond, mais... le moyen de faire autrement ? Il suivit donc les autres mecs, au premier étage. Ces garçons n'avaient pas cessé de bander : Florimond se demanda ce qui l'attendait, entre ces deux redoutables armes de guerre ! Mathurin attaqua, en servant le café : — Denis et moi, on aime bien être ensemble... et comme on est peinard ici, qu'y a pas de meuf et qu'on a la paix, on s'est arrangés pour avoir les mêmes horaires, alors tu comprends... Sûr qu'il comprenait, Florimond ! Il osa : — Une vie agréable... surtout si le boulot vous plaît... — On adore le boulot, oui ! Surtout quand on rencontre des p'tits pantographes de passage ! Ah ! Ah ! Ah ! éclata Mathurin en saisissant la quéquétte de Florimond. Qui fut bien obligé de sourire, d'autant que Denis appuya : — T'es très mignon, tu sais ? — Merci, mais... Oh, moi, je sais rien de... — Chut ! On va pas te violer, et hors de question qu'on casse la baraque à notre adorable pote Ludo. Car il est réellement adorable, tu le sais, ça ? Mais ça nous empêche pas de t'apprendre des choses amusantes, si tu veux... Le p'tit déj' avalé, on s'occupa effectivement des « choses amusantes »... Ayant fait parler Florimond, Mathurin décida que le mieux était d'habituer son petit trou aux manières mondaines, et Denis et lui se mirent à lui bouffer la rondelle avec acharnement, avant de le doigter avec un grand luxe de précautions : — On veut pas t'abîmer, bébé, m'enfin quand Ludo branchera son panto sur ta p'tite centrale, ça marchera tout de suite, tu vois ? Florimond n'avait rien à objecter, dans cette étrange atmosphère de sexe... qui lui sembla normale. Peu après, il put d'ailleurs admirer le grand noir démonter le fin rouquin de son magnifique chibre... Il lui avait été fermement recommandé de se branler, ce qu'il fit sans difficulté... Bref, une matinée éducative... d'autant qu'après leur spectacle, les mecs se remirent à bouffer puis doigter le gars Florimond. — Il aura plus qu'à entrer, là ! fit Mathurin avec satisfaction, j'crois qu'on a fait du bon boulot, Denis ! Les conditions météorologiques n'ayant fait qu'empirer, Ludovic prévint qu'il reviendrait plus tôt. Il frappa donc un peu plus tard chez Mathurin, sortant de la douche et la serviette sur les reins. Là, les trois mecs étaient nus, évidemment, et la queue en l'air. — Ah, te v'là ! Tu peux y aller, mon pote, on te l'a mis à jour, ton usager des transports publics ! Tu relèves le panto, et c'est c'est bon ! — Mais... Mais... bêla Ludovic, dépassé. — On te l'a préparé : maintenant, c'est du plug and play, comme on dit ! Vous allez chez toi, p'têt', les minets ? — Non ! cria Florimond , à la surprise générale. Mathurin vira la serviette de Ludovic, et lui prit la bite pour l'aller insérer dans la bouche de Florimond... Et sans tarder, le rude morceau du joli wattman prit des dimensions qui donnèrent à penser qu'il avait envie de causer ! Ludovic s'inséra donc en Florimond facilement, comme annoncé, et dans une atmosphère quasi religieuse, les deux autres se paluchant mutuellement en échangeant moult bisous... Oh ! Combien Florimond aima la pine à Ludovic ! S'il en avait rêvé, d'un tel moment ! Ludovic lima un long temps... une demi-heure, peut-être, avant de déborder en beuglant. Florimond jeta alors un regard aux autres, qui se branlaient frénétiquement... et il gémit : — Venez, les mecs ! Les autres se regardèrent, et ce fut le rouquin qui premier s'y colla. Son long vit était à peu près du diamètre de celui de Ludovic. Il y alla en douceur, ce gentil mec, et fourra encore un petit quart d'heure avant de gicler, vite remplacé par le superbe engin d'un Mathurin qui élargit encore un peu plus le novice petit trou... mais sans dommage... si l'enculé gémit comme une pucelle des beaux quartiers ! Mathurin qui, pratique, mit après jouir quatre doigts dans le trou de Ludovic en expliquant : — Tu me salopes pas mon lit, hein ! C'est dehors qu'y pleut ! Ici, ça gicle, c'est plus distingué ! Et de mener Florimond à la douche... avec ses doigts dans le cul. Au retour, on attaqua sa cave, et ses conserves. Dépassé mais ravi, Florimond oublia tout le reste. Il eut, dans l'après-midi l'occasion de baiser les trois autres, et de s'en faire niquer derechef. Puis il connut encore de chauds moment dans la soirée, chez Ludovic... mais autant faits de tendresse, et d'émotion. D'où vint que le lendemain matin, à l'heure de la décrue, il ne savait plus trop où il en était. Il connut là une bizarre journée, avant de prendre le tram pour rejoindre Ludovic. Or c'était Mathurin qui conduisait, qui ouvrit sa cabine pour dire : — T'aurais pas le pantographe un peu amoureux, toi ? RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 20-10-2023 Je n’avais pas pensé à comparer un pénis en érection à un pantographe, il faudrait une sérieuse courbure. La hauteur de la caténaire peut varier d’un endroit à l’autre, variant la vigueur de l’engin, et c’est la débandade lorsque l’alimentation se fait au sol, je ne sais pas si c’est le cas à Montpellier. Les premiers tramways avaient des lyres sans articulation, on pourrait aussi penser au trolleys (perches) qui équipaient les véhicules de certains réseaux (Lausanne par exemple). Je ne connais qu’un tramwaytomane capable d’écrire un tel texte, ce n’est pas moi, je me qualifierais plutôt de ferrovipathe. PS Hors sujet, mais cela me fait penser aux autorails X 73500 de la SNCF surnommés les suppositoires. Je déconseille cependant une introduction anale avec un modèle réduit. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 20-10-2023 Aucun doute que l'auteur de ce récit soit louklouk. Je ne connaissais pas le terme wattman pour un traminot. Effectivement, la ville de Montpellier possède 4 lignes de tramway et chaque ligne peut être identifiée de loin grâce à une déco spécifique.
La ligne 4 serait la première ligne de tramway "circulaire" en France. Les destinations de cette ligne s'appellent Garcia Lorca sens A et Garcia Lorca sens B et après un arrêt de quelques minutes à cette station, les rames continuent leur trajet dans le même sens. Pour les habitants de la métropole de Montpellier, les transports en commun sont gratuits :
RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 20-10-2023 [quote="bech" pid='14558' dateline='1697812862'] Aucun doute que l'auteur de ce récit soit louklouk. Je ne connaissais pas le terme wattman pour un traminot. Perso, je ne connaissais pas le terme traminot pour un wattman - homme qui transmet l'énergie électrique. Titres toujours d’actualité à Bruxelles (wattwoman pour les conductrices de trams ou des rames de métro). Si tu es curieux : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tramway_de_Bruxelles RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 20-10-2023 Ni traminot ni wattman, mais je n’ai clairement pas votre culture ferroviaire, messieurs (au fait, où reste l’encyclopédique KLO, au fait ?) et j’ai dû googler plusieurs termes, c’est toujours intéressant. Aussi, c’est étrange, j’ai assez vite zappé la photo pour être tiré dans un univers un peu intemporel, mais un peu passé, de tramways brinquebalants avec un son quasi permanent de sonnette, dingdingding, comme dans des images d’archive. J’hésite toujours un peu pour les détails de ma prochaine réincarnation, revenir en perso de Louklouk reste bien sûr tentant, ne fut-ce que pour le succès absolu qu’ils rencontrent auprès des autres mâles, mais les pénétrations de 30 minutes et les amants qui se succèdent à un rythme incroyable pourraient me faire pencher vers l’option félin :’o RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 21-10-2023 Second tram/inondation Pierre-Charles est entré en silence dans mon bureau et s’est dirigé comme un ninja jusqu’à la fenêtre, pour y murmurer ‘’Quel temps ! On aurait dû rentrer en même temps que les autres’’. J’ai levé les yeux sur sa silhouette frêle, avec l’idée furtive de le rejoindre, le coller à la vitre, déboutonner son pantalon puis le descendre, avec son boxer, d’un seul mouvement sur ses chevilles. J’ai secoué la tête, muselé mon fantasme et avalé ma salive, pour arriver à murmurer ‘’Nous sommes les derniers dans le bâtiment ? Et dehors, c’est vraiment si grave ?’’ — À part le vigile, oui. Et là, il doit y avoir vingt centimètres d’eau dehors, et avec ce déluge, j’arriverai trempé comme une soupe à l’arrêt de bus. — Je peux te reconduire, j’ai ma voiture. — La Peugeot noire, non ? a-t-il demandé d’un ton qu’il voulait innocent. ‘’Elle est garée à cent mètres, c’est toi qui le seras.’’ Tiens, tiens… Il a repéré ma caisse, observateur. Ou intéressé ? On peut rêver… Après, je ne peux pas le lui reprocher, depuis mon premier jour dans la boîte, moi-même… — Voici Pierre-Charles, son prénom a été judicieusement choisi, avait dit le DRH en nous présentant. ‘’Il est notre petit magicien de l’informatique… PC, vous voyez ? Hahaha. Il fait des miracles de ses petits doigts.’’ Qu’il a tellement délicats que j’avais directement imaginé que ses deux poings superposés sur mon sexe en laisseraient toujours émerger mon gland. Sans savoir plus à ce moment, mais que j’ai découvert ensuite, en le stalkant à un niveau probablement réprimé par la morale, sinon par le Code Civil. C’était assez facile, au final. Si Mark Zuckerberg ne le comptait pas parmi ses abonnés – mais qui est sur Meta en 2023 ? - ce garçon joli, sensible, attaché aux belles choses devait forcément avoir un compte Instagram ! J’avais juste passé une petite vingtaine de minutes à lancer des recherches sur l’appli, avec tous les mots-clés auxquels je pouvais penser, ‘Montpellier’, ‘IT’, ‘Pierre-Charles’… puis l’essai décisif du nom de la ville associé à ‘PC’, et un profil prometteur : Laptop Boy, soit le garçon à l’ordi portable. L’idée m’avait amusé, et j’avais déroulé son feed de photos, toutes sobres et anonymes, jusqu’à celle de cuisses couvertes d’un laptop fermé, et au fond, un ridicule chihuahua posant entre deux pieds nus. ‘’Hey ! Mais c’est cette saloperie hyperactive de Gonzague, P-C n’a pas peur de perdre un orteil’’ avais-je soufflé pour moi-même, reconnaissant l’horrible rat mutant dont il a la photo encadrée sur son bureau. C’était donc bien son compte Insta ! Les liens vers ses autres réseaux sociaux m’ont amené à un Twitter désertique, à une liste de vêtements qu’il revendait, mais aussi à un site intitulé ‘Sneakers Sniffers’… Les renifleurs de baskets, sérieux ? PC serait un fétichiste du pied ? Pourquoi pas, à chacun son trip un peu bizarre, les petits mecs en déficit musculaire comme lui me mettent bien une érection douloureuse… Ceci dit, à part pour les mecs virils qui poussent le nez dans les escarpins de filles, c’est surtout un gros fantasme de gays, ce qui confirmerait que P-C… Hmmm. Tout mon raisonnement m’est revenu à l’esprit, dans mon bureau, et a motivé l’élaboration de mon plan. — Écoute, vous êtes bien sympas, toi et le vigile… — Il s’appelle Virgile, c’est amusant, non ? Comment sait-il ça, lui ? Bon, le mec n’est pas moche, et comme disait Coluche, assez beau pour ce qu’il est probablement intelligent, mais de là à avoir gratté son prénom… P-C calerait sur les grands mecs ? Bon pour moi, ça ! — Ah ! Oui, soit, je voulais dire que je ne vais pas passer la nuit ici, je ne suis pas assez bien payé. Donc, on ferme tout, je vais chercher ma voiture, je viens à la porte de l’immeuble et je te ramène chez toi, OK ? — Ce serait terriblement gentil de ta part, a susurré P-C, d’un ton suave qui m’a remis en tête l’idée de le prendre sur mon bureau. Mais non, du calme, ne pas le brusquer, plutôt l’amener à demander lui-même… Nous avons pris l’ascenseur dans un silence monacal jusqu’au hall d’entrée de l’immeuble, où j’ai repéré du coin de l’œil – et sobrement salué – Virgile, le vigile, probablement Normand descendant des Vikings, une immense bête blonde musclée, crush non-avoué de mon fluet collègue… dont il détruirait probablement le rectum si le sentiment était réciproque. — Reste au sec, ai-je crié, après avoir repéré la rigole au pied du perron de l’immeuble. Dans laquelle j’ai sauté, pour ensuite simuler une chute à plat ventre. — Ça va ? a crié Pierre-Charles. — Ne bouge pas, c’est bon, ai-je répondu, avant de rejoindre ma voiture en boitillant, pour simuler la pression de mon doigt sur la clé, évidemment sans résultat. J’ai retraversé l’avenue pour rejoindre PC sur les marches. — Merde, merde, meeeeerde ! Ma clé a pris l’eau, impossible de déverrouiller ! — Et tu es tout mouillé, ton costume… — Crois-le ou pas, j’ai du change, lui ai-je dit, en le trainant vers l’ascenseur pour rejoindre notre service. ‘’Mes vêtements de sport, si j’ai l’occasion d’aller un jour à la salle au sous-sol.’’ Pierre-Charles a glapi ‘’Je reviens’’ avant de se diriger vers les toilettes. J’ai retiré mes chaussures et mes chaussettes arc-en-ciel que j’ai laissées bien en vue, avant de me débarrasser de mes vêtements. En boxer, je venais de tirer mon drap de bain de mon sac de sport, lorsque P-C a surgi, armé d’une poignée de serviettes en papier. — Oh ! Tu as… — Ben oui, pour la douche, après les efforts que je n’ai pas encore pratiqués en deux mois, mais bon… Il a fixé mes pieds dont j’agitais ostensiblement les orteils, pratiquement hypnotisé, avant de murmurer ‘’Tes pieds… Sécher… Tu vas prendre froid’’, et de se jeter à genoux pour les éponger. J’ai joué le jeu, soulevant le gauche, puis le droit, qu’il a gardé en main un moment, figé, pour souffler ‘’Si beaux, délicats, soignés…’’ — Ne… Ne fait pas ça, P-C, tu ne sais pas… Je… Je suis gay, et ce contact, c’est juste trop…, ai-je bégayé, faussement gêné. ‘’Je n’aurais jamais dû te laisser le faire, je ne te respecte pas, excuse-moi.’’ — Pas du tout ! J’en avais tellement envie, tu es le plus beau mec du bureau, je n’osais pas espérer, a-t-il gémi avant de me sucer le pouce du pied gauche. Oooo-kay, ai-je pensé, ce n’est pas si désagréable… Je me suis un peu forcé à gémir d’un plaisir simulé, avant de relever son visage vers moi… — Pierre-Charles, arrête, s’il te plait, c’est une torture, depuis le premier jour, j’ai envie de toi, mais voilà, nos envies ne sont peut-être pas compatibles. — Je… dans mes rêves mes plus fous, je n’imaginais pas que tu accepterais cette simple caresse, mais je veux plus, c’était… mon idée… un peu tordue… de la tentative de séduction d’un garçon qui me plait, toi ! Il a défait son pantalon, et a baissé le simple slip de grande surface qui lui fait pourtant de jolies petites fesses, que j’ai écartées pour y apposer la caresse de ma langue. — C’est bon ! Prends-moi… J’ai entièrement décalotté mon membre raide pour l’apposer sur l’intimité de P-C, que j’ai lentement pénétrée. Après quelques dizaines de mouvements, il a gémi ‘’Je viens, ohhh’’. J’ai jeté un regard par-dessus son épaule, pour voir perler un filet de pré-sperme de son sexe semi-rigide, avant de sentir les tressaillements de son sphincter sur ma bite. — PC... Pierre-Charles… Arrête de faire ça, je vais… — Je n’y peux rien, je ne contrôle pas, c’est trop bon ! — Mais je vais j… Aaaaaah ! ai-je éructé en jouissant en lui. Je lui embrassais la nuque, lorsque nous avons entendu, depuis la porte, ‘’Ça va, les mecs, besoin d’aide ?’’ Virgile le vigile, la queue raide à l’air, qu’il astique tranquille… — T’en penses quoi, PC ? J’avoue, j’ai été surpris et j’ai fini trop vite, ça n’arrivera plus, mais là, on fait quoi ? — Je dois me finiiiiir, alors tu reviens, ou c’est Virgile, a-t-il gémi, en astiquant son membre maintenant raide. — Lubrification ? a demandé le professionnel de la sécurité. — J’ai joui en lui, si ça ne te gêne pas trop, ça devrait le faire. Virgile s’est effondré en grognant sur le dos de Pierre-Charles, que j’ai découvert extatique lorsqu'il s'est redressé, après qu’il eut tiré une décharge monumentale sur la moquette de mon bureau. Les orages diluviens sont évidemment rares à Montpellier… Désormais, chez moi, nous prenons nos douches ensemble, pour en sortir en laissant couler l’eau, pour le bruit de fond en souvenir du déluge, et parfois, nous arrivons au lit avant que je possède Pierre-Charles. Une fois sur deux, nous ne dépassons pas le meuble-évier, dans le miroir, je vois le plaisir s’afficher sur son visage alors qu’il jouit dans la vasque. Virgile nous rejoint parfois. Il dit à sa femme travailler en black, Je le paie pour ses services. Mais il passe toujours après moi, question de dimensions, pour accorder à PC un second orgasme qui le laisse pantelant. Et parfois, juste parfois, je suçote les orteils de mon mec. Si ça lui fait plaisir… RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 22-10-2023 Pour ce deuxième récit d'inondation, je pense à lelivredejeremie comme auteur. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 23-10-2023 Troisième tram/inondation L’auteur tient à remercier @bech pour son commentaire qui lui a inspiré ce conte et également M. X pour le premier récit. Après une soirée bien arrosée, quelques étudiants de première année de l’Université de Montpellier avaient décidé de fonder une « société d’étudiant·e·x·s », comme c’était l’habitude dans les régions germanophones. Ils se réunirent quelques jours plus tard en petit comité pour en discuter. Si rédiger les statuts fut simple, — Gislain s’en chargea, il étudiait le droit — une question fut plus difficile à résoudre : — Que pensez-vous du bizutage ? demanda Xavier, jeune homme blond qui étudiait la médecine et qui avait été élu président à l’unanimité. On ne conçoit pas une telle société sans un bizutage pour accueillir les bleus. — C’est interdit par la loi, fit Gislain, il te faudra trouver autre chose pour mater leurs bites. — Je sais, c’est dommage. — Mater leur bite ? s’étonna Jade. Xavier est gay ? — Il ne l’a jamais caché, c’est raté si tu pensais le draguer. — Ce n’était pas mon intention, j’ai une petite amie trans qui serait jalouse. On pourrait remplacer ces bizutages d’une autre époque par quelque chose de plus positif, un défi qui te pousse à aller au-delà de tes limites. — Ne pas se masturber pendant une semaine ? proposa Valentin. — Ce serait difficile à contrôler, dit Xavier, et il peut y avoir des pollutions nocturnes. — Que proposerais-tu d’autre ? Tu es le président, tu dois montrer l’exemple. — Sais pas… Oui, j’ai une idée, mon père est directeur des TaM (Transports de l'agglomération de Montpellier), ce serait de passer toute une journée dans un tram, de la sortie du dépôt tôt le matin jusqu’à la fin du service tard le soir. — Original, dit Jade, et quel serait le défi ? — Il n’y a pas de toilettes dans les trams. — C’est facile pour les hommes, il n’y a qu’a pisser dans une bouteille. — On peut avoir d’autres besoins… — Un seau fera l’affaire. — Devant les voyageurs ? — Je te laisse résoudre ce problème… — Je dois d’abord en parler à mon père. Celui-ci accueillit l’idée se son fils avec bienveillance, il pensa même que cet exploit pourrait figurer dans le livre des records. Il posa tout de même une condition : la présence d’un employé des TaM chargé de tourner une vidéo pour la diffuser sur les réseaux sociaux et qui vérifierait que Xavier ne sortirait pas du véhicule. Il pourrait également éliminer certains déchets. Le jour J, Xavier se retrouva au dépôt à cinq heures du matin en compagnie d’autres étudiants — ceux qui avaient réussi à se lever ou qui ne s’étaient pas couchés — qui feraient avec lui le premier cercle de la ligne 4 pour l’encourager. Il chargea son matériel en queue de la rame : des victuailles, des bouteilles pleines et vides, du PQ et le fameux seau qu’il comptait bien ne pas utiliser après une diète constipante et des comprimés de lopéramide. L’employé des TaM, Raphaël, un jeune conducteur en apprentissage, féru de vidéo, chargea également son matériel. Ils avaient pris un paravent pour les isoler des autres voyageurs si nécessaire. Ils ressortirent ensuite pour immortaliser la montée dans le véhicule. La journée fut assez monotone, le temps était mauvais et il pleuvait. Le premier moment fort fut un besoin de pisser que Xavier ressentit après le petit déjeuner. Raphaël mit le paravent en place et prit sa caméra. — Tu veux me filmer ? demanda Xavier. Je n’aimerais pas retrouver ma bite sur Facebook. — T’inquiète, je la couperai au montage si on la voit. — Oh ! Je ne désire pas qu’on me coupe le prépuce, j’en suis fier. Raphaël s’accroupit, choisit un cadrage de côté, Xavier étant assis, le robinet caché par une jambe. Il se releva ensuite pour mater la bite longue et fine de l’étudiant. Lorsque celui-ci eut finit, il dit au traminot : — Tu veux aussi la bouteille ? — Euh… non, j’irai aux WC du personnel au terminus. — C’est une ligne circulaire, il n’y a pas de terminus. — Tu as remarqué qu’on s’arrête toujours quelques minutes à Garcia Lorca. Xavier se plongea dans la lecture de la « Recherche » de Proust tandis que Raphaël révisait le règlement de conduite des trams, tout en tournant de temps en temps quelques scènes d’ambiance. Un second temps fort fut une pluie diluvienne qui faillit compromettre le record. Le tram dut s’arrêter pendant une demi-heure et les jeunes gens ne savaient pas s’il pourrait repartir. Xavier laissa tomber le pavé et s’endormit. Il avait des habits légers, un tee-shirt et un pantalon de survêtement. Raphaël constata avec intérêt qu’une bosse s’était formée sous l’étoffe et il la filma. Le tram redémarra et l’étudiant se réveilla en sursaut, sentant son pénis dressé à l’étroit dans son boxer. Après avoir retrouvé ses esprits, il s’excusa : — Je faisais un rêve. — Quel rêve ? — Que j’étais dans un tram, nu, et que tous les passagers me regardaient bander et me branler. — Rêve classique. Je vais mettre le paravent, fit Raphaël, tu pourras réaliser ton rêve. — La pluie a cessé, on pourrait me voir depuis l’extérieur. — Tu n’es pas obligé de te déshabiller pour te branler. — Tu l’as déjà fait dans un tram ? — Une fois, tard le soir, j’étais seul, avec ma veste pour cacher ma bite. Xavier hésita avant de dire : — Ouais. C’est finalement assez chiant de passer une journée dans un tram ; chiant, façon de parler avec la lope… la lopéramide je veux dire, pas toi. Ça nous occupera un moment de nous branler. — Nous ? — Nous ! Tu ne vas pas t’en tirer cette fois. « Scuse-moi, je suis trop timide pour pisser dans la bouteille, mais je te regarde avec plaisir le faire et je te filme. » — D’accord, on attend le passage à Gracia Lorca, sinon mon collègue pourrait venir prendre des nouvelles. — Il pourrait se branler avec nous. — Le règlement de conduite des trams l’interdit, chapitre 32. Le collègue ne les dérangea pas, il préféra sortir pour fumer. Assis l’un en face de l’autre, ils ouvrirent leurs braguettes pour en extirper deux phallus de belle taille, celui de Raphaël étant légèrement plus long. Ils avaient convenu de tenir en érection les 35 minutes que durait le cercle, ils y réussirent presque, éjaculant deux arrêts avant, juste le temps de faire disparaitre toute trace suspecte avec le PQ. — Ça fait du bien, dit Xavier, comme cela je pourrais tenir une journée de plus. — Tu veux passer la nuit au dépôt et recommencer demain ? — Non, j’irai à ma résidence pour fêter l’exploit avec les autres membres de la société. — Tu veux dire avec leurs bites ? — Tu es un obsédé, toi. Ils ne sont pas tous gays, il y a aussi des cis. On se contentera de fêter ça avec des bulles. Tu es invité, tu pourras dormir avec moi si tu le désires. — Afin de profiter de ton rectum vide ? Ils se regardèrent en riant : — Nous sommes faits pour nous entendre, dit Xavier, cette journée chiante en tram n’aura pas été inutile. À minuit, le tram retourna au dépôt. Les autres étudiants les attendaient. Raphaël sortit pour filmer la descente de Xavier, arrosé de plusieurs jets de champagne. Le directeur félicita son fils, puis autorisa une course spéciale et nocturne pour mener tout ce petit monde à la résidence. Après cette nuit bien arrosée, les étudiants renoncèrent à fonder leur société, personne n’ayant trouvé d’autre défi à relever, mais Xavier ne renonça pas à Raphaël, ils se marièrent, etc. Ils passèrent leur nuit de noces dans un tram qui parcourut toutes les lignes de l’agglomération.[/size] RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 24-10-2023 Ouf, après quelque retard au démarrage du tram' , j'ai laissé passer trois rames pour mieux contempler, en esprit, les descriptions des Pantos en train de se lever doucement vers le fil de contact puis courir vers l'entrée du tunnel, un peu comme à Brussel où des trams s'enfoncent sous terre, si j'en crois les reportages ferroviaires sur la Libre Belgique. Le privilège de l'âge m'a permis de croiser les derniers véhicule d'avant-Guerre : autour de Valenciennes d'abord (Pays d'origine de la famille) où c'étaient des pantos "en losange"mêlés à des "lyres", si ma mémoire est bonne, couleur crème avec des bordures bleues. Puis ceux de Nice, crème aussi mais à perche avec roulette ; ceux de Versailles, enfin, peints en gris. De même, au cours de mes voyages d'été, j'en ai aussi rencontré à Mulhouse et, bien entendu à Bâle, peints en vert (Ville qui, à juste titre, est fière de son trou ! ), Lucerne, Zurich ces 3 villes helvétiques dans les années 55-60. De nombreuses villes et c'est tant mieux, se sont rééquipées en lignes de tramways. Je signale que j'ai connu à Paris, dans ma folle jeunesse, de nombreuses artères où figuraient encore des rails à voie standard et parfois avec prise de courant par le milieu de ces voies dans un caniveau : dans les quartiers "chics", les habitants refusaient les installations caténaires. Mais dans ma rue en plein quartier populaire du 13è, on tendait "la ficelle" accrochée sur des câbles fixés à bonne hauteur par des sortes de plots sur les immeubles... En 2023, il reste encore un de ces plots sur l'immeuble mitoyen de celui de mes parents : relique des années 1910-1920. Et je terminerai ma petite et technique contribution par cette anecdote qui me fut présentée comme authentique. Sur les parois des trams, près des appareils de conduite, se trouvait l'inscription : "Ne pas parler au wattman". Mais, à Marseille, l'inscription devenait : "Ne pas répondre au wattman" ! Ceci dit, félicitations aux 3 auteurs, KLO, Ferrovipathe enragé, traminophile itou enfin amateur de tout ce qui roule sur rails. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 24-10-2023 (24-10-2023, 12:24 AM)KLO7514 a écrit : et, bien entendu à Bâle, peints en vert (Ville qui, à juste titre, est fière de son trou ! ), Lucerne, Zurich ces 3 villes helvétiques dans les années 55-60. De nombreuses villes et c'est tant mieux, se sont rééquipées en lignes de tramways. Si Lucerne n’a plus de tram (mais un musée des transports), Bâle et Zurich ont conservé leurs réseaux et beaucoup de véhicules historiques dont tu parles circulent toujours régulièrement et sont visibles dans des musées. Genève et Berne ont également des véhicules anciens qui sont conservés. Je vais souvent à Bâle mais je n’ai jamais vu le fameux trou dont tu parles… Il faudrait peut-être me rendre à Anus, en France, qui doit être un trou. Pour en revenir à la France, c’est assez étonnant comme les réseaux de tram ont proliféré ces dernières décennies alors qu’ils avaient presque tous disparu. RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Nostalgique - 24-10-2023 Dans ma jeune adolescence, il m'arrivait parfois de prendre le tram dont le terminus était à 5-600 mètres de chez moi. Il y avait un conducteur de tram qui était toujours de bon humeur et peu regardant sur le règlement. Un jour qu'il n'y avait plus que moi à bord, je lui demandais si je pouvais conduire. Le frein était un volant à main, on était debout, le pied sur le bouton de la sonnette. J'étais bien sûr fier comme un paon, même si j'avais interdiction d'en parler. Le lendemain, il me céda la conduite, nous n'étions que les deux. Il me passa alors la main sur mes fesses qu'il me tritura mais cela valait la peine pour piloter un tram et comme j'étais tout à mon affaire, je n'y pris pas garde. Sauf que le lendemain, ce n'étais plus mes fesses mais sa main dans ma culotte en toile légère. S'en était trop, je freinais brusquement et je m'en fuis. Je ne suis plus jamais monté dans son tram lorsqu'il était le conducteur. Je compris que j'avais un remplaçant lorsque je vis un jeune garçon qui pilotait le convoi ! RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 24-10-2023 (24-10-2023, 12:24 AM)KLO7514 a écrit : Ouf, après quelque retard au démarrage du tram' , j'ai laissé passer trois rames pour mieux contempler, en esprit, les descriptions des Pantos en train de se lever doucement vers le fil de contact puis courir vers l'entrée du tunnel, un peu comme à Brussel où des trams s'enfoncent sous terre, si j'en crois les reportages ferroviaires sur la Libre Belgique. Exact ! Bruxelles à un métro mais aussi ce que l'on nomme le pré-métro: lignes de trams qui sont en surface en grande partie mais font la traversée du centre de la ville sous terre en parallèle du métro. https://www.stib-mivb.be/index.htm?l=fr |