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Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable

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Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 02-02-2021

La nuit s’était très bien déroulée. Pas de problème, pas de cauchemar et pas pipi dans la couche.
Le matin, le train-train habituel. Douche, petit-déjeuner, habillage et lange pour faire les exercices de kiné. La matinée était très vite derrière nous.
Le repas de midi était meilleur que celui de la veille. Nous avions mangé de bon appétit.
La petite sieste pour reprendre des forces.

A 14h00 j’étais à nouveau chez la psy. J’étais content d’y aller. Je pouvais me rendre compte que beaucoup de personnes tenaient à moi et que je pouvais toujours trouver quelqu’un dans mon entourage à qui me confier ou demander de l’aide. J’avais pris conscience que je n’étais pas seul.

Maman était passée début d’après-midi. Elle m’avait apporté des chocolats ainsi que pour Benoît. Puis vers 15h00, nous avions entendu frapper à la porte. J’avais directement vu que c’était André. Voir André m’avait fait comme un choc. Je m’étais mis à pleurer. Directement André était venu m’enlacer. Il me consolait.
Après avoir repris mes esprits, nous avons un peu discuté ; il me disait :

And : « Oh Phil, je te considère comme mon frère, je sais que c’est dur et que tu ne sais pas oublier ton ami Henri. Je suis certain qu’il te regarde depuis là haut et qu’il voudrait que tu tournes la page. Alors, promets-moi devant Dieu et devant Henri que tu ne referas plus jamais ça.

André avait les larmes aux yeux. Il s’est approché de moi et m’avait donné un baiser sur le front.
Benoît était médusé. Il se demandait ce qui se passait.

Moi :  Merci André, je sais que tu me considères comme ton frère. Je te jure que je ne recommencerai plus. Je tiens à toi et à ma famille, je ne veux plus les faire souffrir comme je l’ai fait.

And :  J’espère que tu tiendra ta promesse. Tu pourras toujours compter sur moi, si tu as le moindre problème, viens me voir.

Moi :  Promis André. Merci d’être là pour moi.

And :  Tu vois Phil, il y a beaucoup de personnes qui tiennent à toi. Ne l’oublie jamais.

Moi :  Oui, je sais maman m’en a parlé et j’en ai parlé avec la psy il y a à peine une heure. Merci de m’aimer.

And :  Oui, Phil. Je t’aime, on t’aime. »

Une fois les effusions terminées, j’avais présenté mon visiteur à Benoît. Nous avions discuté tous les trois durant tout le reste de l’après-midi, maman ayant du partir pour son travail, sans que je ne puisse la voir. Benoît n’avait pas eu de visite cette après-midi là.

Ben : « André a parlé d’un certain Henri, c’était ton ami et André c’était son frère !

Moi :  Oui Ben, c’est bien ça.

Ben :  Phil, je pense avoir compris, je vais être franc avec toi, Henri c’était ton petit ami ?

Moi :  Euh, Ben, ce n’est pas si facile, heu… on ne se connaît pas encore bien, mais…tu as raison.

Ben :  Je m’en doutais. Ne te fâche pas, mais j’ai de suite vu à ton arrivée dans la salle d’exercices le premier jour que tu étais homo.

Moi :  Ben, je vais être tout à fait franc avec toi, j’ai eu la même sensation quand je t'ai vu !

Ben :  Ah bon, mais je ne sais pas si je suis …gay !

Moi :  Ne te fais pas de bile, ne t’inquiète pas. Ça te dérange que je sois homo ?

Ben :  Alors pas du tout. Tu es comme tu es et je te respecte.

Moi :  Merci Ben. Merci à toi. Puis-je te demander de me refiler ton adresse ou ton numéro de téléphone, nous pourrions rester en contact.

Ben :  Mais bien sur, j’allais te demander la même chose, car demain je quitte l’hôpital.

Moi :  Déjà, tu pars demain. J’espère que je vais aussi bientôt quitter l’hosto, car je vais déprimer sans t’avoir auprès de moi.

Ben :  Ne t’inquiète pas. Je passerai te voir si tu restes quelques jours de plus.

Moi :  Dis moi Ben, tu crois que je pourrai aller chez les scouts dans ta troupe ?

Ben :  Mais bien évidement Phil, je serai très heureux de te revoir chez les scouts de mon unité.

Moi :  Oh merci Ben, dès que je suis sorti d’ici je te contacte pour tous les renseignements sur la troupe. Oh, j’ai hâte d’être plus vieux de quelques jours !

Ben :  Ah oui, je le vois Phil, tu as les yeux qui brillent de bonheur. C’est beau à voir.»

Moi :  Arrête tes bêtises !

Ben  Non Phil, je ne blague pas, tu as l’air d’aller beaucoup mieux.

Moi :  Merci Ben. Je voudrai tant être ton copain, ton ami.

Ben :  Phil, je te considère déjà comme mon ami. Je te promets de le rester.

Moi :  Ben, c’est comme un poids qui vient de me quitter, je me sens plus léger, je me sens un peu plus heureux, bien que je pense encore à Henri. Merci Ben. »

Voilà le repas du soir qui arrive. Nous avions mangé en discutant encore des scouts. Puis, nous avions demandé de pouvoir aller au jardin à l’infirmière, celle-ci a accepté sans problème, elle savait que nous étions assez sages pour nous laisser y aller seuls.

C’est comme la veille, Alex était venu nous rechercher au jardin. Nous avions profité de ce bon bol d’air.

Alex : « Oh les gars, on voit que ça va beaucoup mieux pour vous deux. Vous avez l’air d’être en meilleure forme. Benoît, tu nous quitte demain, c’est ça.

Ben :  Oui Alex, demain avant midi je serai dehors.

Alex :  Et toi Phil, tu nous quitte quand ?

Moi :  Tu sais Alex, je ne sais pas, je pense dans quelques jours.

Alex :  Je suis content pour vous. Je suis heureux de voir que vous vous en êtes bien sortis. »

Nous étions revenus dans la chambre. Nous avions directement été dans la salle d’eau pour prendre notre douche. Une douche à deux comme nous avions pris l’habitude de le faire.

Une fois sous les jets de la douche, j’avais remarqué que Benoît avait son phallus à moitié bandé, pour moi c’était la même chose. La chaleur de l’eau ajoutant à la chaleur des corps, je m’étais mis à bander plus fort en étant à côté de l’être sensiblement convoité. Benoît de son côté tentait semble-t-il de résister, mais son sexe avait pris encore plus de dimension. L’air de rien je m’étais rapproché de Benoît, j’avais ma figure à moins de dix centimètres de la sienne.

J’avançais alors mes lèvres vers sa bouche. Puis dans un sursaut bien venu j’avais plaqué mes lèvres sur les siennes. Benoît me regardait dans les yeux et de suite il avait ouvert ses lèvres pour laisser ma langue entrer dans sa bouche. Nos langues s’étaient trouvées, elles se touchaient, s’écartaient pour mieux se reprendre par après. Nous avions les yeux fermés et l’eau coulait sur nos corps dont la peau était offerte aux caresses de nos mains. Nous avions laissé nos lèvres pour qu’elles puissent enfin entrer en contact avec nos lobes d’oreilles, avec nos tétons, avec notre buste.

Puis je m’étais enhardi et je m’étais baissé, je m’étais approché de son ventre et je léchais le nombril de Benoît. Ma bouche descendait vers son pubis, j’arrivais aux poils pubiens et ma langue les caressait. Benoît gémissait en toute retenue. Puis c’était lui qui avait repris le dessus. Il me relevait, et puis dans un sursaut, sa langue mordillait mes tétons puis elle était descendue au niveau de mon nombril. Je commençais à ressentir des fourmillements au niveau de mon bas ventre.

Puis Benoît ayant pris sur lui il avait posé ses lèvres sur mon vis. Il léchait mon gland qui sécrétait déjà du pré cum. Puis j’avais repris le dessus, j’avais posé mes lèvre sur son anatomie bandée, j’avais léché le dessus de son gland en partie recouvert de son prépuce. Puis j’avais mis son sexe bandé dans ma bouche. J’avais fait quelques mouvements de va et vient. Benoît haletait de plus en plus. J’avais laissé son sexe pour me remettre debout face à lui. Nous nous étions une nouvelle fois embrassé, nos langues se titillaient à nouveau, nos yeux étaient pétillants, ils étaient remplis d’étoiles. Puis d’un commun accord nous avions pris le sexe de l’autre pour franchement nous masturber mutuellement. Nous nous procurions beaucoup de sensations, mais c’était très doux, c’était plein de volupté. Nous nous découvrions, nous nous aimions, nous nous étreignions. Nos corps ne faisaient plus qu’un, nous étions à l’unisson, collés l’un à l’autre. C’est avec volupté que nous échangions encore et encore des baisers avec nos lèvres, avec nos bouches soudées. J’avais repris l’initiative, j’avais pris dans ma main nos deux sexes que je masturbais en même temps, au même rythme et après quelques minutes, dans un râle partagé, nous avions joui comme jamais, nous étions à l’unisson tant au point de vue physique, nous avions jouis ensemble en même temps, qu’au point de vue cérébral. Nous nous étions enfin découverts, tels que nous étions, tels que nous voulions être, tels deux êtres enfin réunis.

Une fois toute cette excitation passée, nous nous étions une nouvelle fois embrassés, sans aucun mot échangé, en toute harmonie, nous étions semble-t-il liés par une force invisible.
Nous nous étions alors lavés au savon. Puis j’avais entrepris de nettoyer le gland de Benoît, je le décalottais et procédais à son nettoyage. Benoît avait fait la même chose avec mon sexe, il avait bien compris comment il fallait s’y prendre pour dégager le prépuce. Une fois notre toilette terminée, nous nous étions séchés l’un l’autre pour ensuite quitter cette salle d’eau, salle d’eau témoin d’une union de corps et d’esprit.

Nous nous étions couchés, dans le même lit, fatigués, mais très heureux d’avoir pu enfin nous monter notre amour réciproque.

Je recommençais enfin à VIVRE !

Alex était entré dans la chambre, sans faire de bruit. Il nous avait vus endormis. Il avait fermé la lumière et nous avait laissé enlacer, après avoir remis la couverture sur nos corps dénudés.

Nous avions Benoît et moi passé la nuit ensemble, dans le même lit. Alex avait compris depuis longtemps que nous étions faits l’un pour l’autre. C’était un infirmier hors pair, il avait une intuition hors du commun.

La nuit s’était déroulée normalement, je n’avais pas été langé et j’étais resté sec. Benoît avait de son côté trouvé un ami, son petit ami, moi. Il en était pour moi de même ! En fait j’étais heureux, j’avais eu un coup de foudre envers Benoît, il était devenu mon nouveau copain, mon nouvel ami, mon nouveau centre d’intérêt. Bref j’avais pu en fait faire mon deuil d’Henri, sans même m’en rendre compte. Bien sur que je gardais mon Henri dans mon cœur, mais il fallait que je dépasse cet épisode, que je me projette dans l’avenir sans pour autant oublier qu’il avait été pour moi une grande source de bonheur.
J’avais enfin pu prendre sur moi et j’avais pu envisager l’avenir sans Henri et libre dans ma tête.

Au matin, Alex était venu nous réveiller plutôt que d’habitude, il ne voulait pas que les infirmières de jour nous découvrent ainsi enlacés dans le même lit.
Nous lui avions été très reconnaissants.



Re : Au camp scout (reprise Docti) - Lange128 - 02-02-2021

Merci Philou.

Très belle suite avec cette première fois entre Phil et Ben, ils sont déjà en harmonie et c’est bien parti pour durer. Cela va permettre à Phil de remettre plus rapidement, même si cela difficile pour lui d’oublier Henri.

Je t’embrasse
Daniel



Re : Au camp scout (reprise Docti) - Bouffondelalune - 02-02-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Enfin les deux garçons se comprennent et ils savent qu'ils s'aiment. C'est le début, c'est leur "première fois".
Ils se sont même endormis dans le même lit.
Il est certain que Phil gardera dans son cœur son ami Henri, mais il est en droit d'être heureux et de se projeter dans l’avenir.
Je pense bien que c'est le début d'une belle aventure.
Merci Philou pour cette belle suite pleine d'espoi.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 02-02-2021

(02-02-2021, 04:05 PM)Lange128 link a écrit :Merci Philou.

Très belle suite avec cette première fois entre Phil et Ben, ils sont déjà en harmonie et c’est bien parti pour durer. Cela va permettre à Phil de remettre plus rapidement, même si cela difficile pour lui d’oublier Henri.

Je t’embrasse
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Le rapprochement entre les deux ados est de plus en plus appuyé. Ils finissent par se donner du plaisir mutuellement sous la douche. Ils deviennent complices et finissent par dormir dans le même lit.

Pour Phil, il y aura toujours une part de lui-même qui fera résonance à ce qu'il a vécu avec Henri. L'image d'Henri restera à jamais gravée dans l'esprit de Phil, ce qui ne l'empêche pas d'à nouveau aimer!

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire si régulièrement!

Je t'embrasse!

Philou


Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 02-02-2021

(02-02-2021, 05:29 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Enfin les deux garçons se comprennent et ils savent qu'ils s'aiment. C'est le début, c'est leur "première fois".
Ils se sont même endormis dans le même lit.
Il est certain que Phil gardera dans son cœur son ami Henri, mais il est en droit d'être heureux et de se projeter dans l’avenir.
Je pense bien que c'est le début d'une belle aventure.
Merci Philou pour cette belle suite pleine d'espoi.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Effectivement les deux ados avancent dans leur relation. Ils ont leur première fois.
Ils finissent dans le même lit pour y passer la nuit collés l'un à l'autre.
Henri fera toujours partie de la vie de Phil, il a une place dans son cœur.
Une nouvelle aventure débute pour les deux garçons, l'espoir est bel et bien présent!

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire si régulièrement !

Je t'embrasse!

Philou


Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 04-02-2021

Deuxième partie : Renouveau.

Chapitre 1.  Nouveau départ.

Nous étions allés prendre notre douche, ensemble, comme nous en avions l’habitude. Après Benoît avait préparé ses affaires au moment où j’avais dû aller à la séance de kiné. J’avais tellement envie d’être présent lors du départ de Benoît.

La séance de kiné m’avait semblé interminable. Puis enfin elle fut achevée. Dans le couloir qui me ramenait à ma chambre, j’avais vu plus loin devant Benoît qui partait. Il était accompagné de sa maman. J’avais demandé à l’infirmier d‘accélérer le mouvement car je voulais saluer une dernière fois mon nouvel ami. Puis dans ce couloir qui n’en finissait pas j’avais crié : « Benoît, oh, Benoît. »

Benoît s’était retourné et avait demandé d’attendre à son infirmier et à sa maman, le temps que je puisse arriver à sa hauteur.

Une fois face à face, j’avais des larmes aux yeux, puis l’air de rien, se contrôlant, Benoît m’avait dit : « Oh Phil, à très, très bientôt mon ami. ».
Nous nous étions serrés la main pour ne pas alerter sa maman.
J’avais suivi le départ de mon ami Benoît jusqu’à la fin du couloir. Une fois Benoît hors de ma vue, je m’étais mis à pleurer en silence.

Après le repas de midi, j’étais allé voir la psychologue. Dès que j’étais rentré dans son bureau, elle me regardait une façon peu curieuse. Elle avait vu que j’avais changé. J’étais très ouvert, plein d’énergie. Je savais que j’allais pouvoir revoir Benoît dans les jours à venir. Je positivais ! Elle me demanda ce qu’il s’était passé. Sachant que j’étais en confiance avec elle je lui avais dit que j’étais amoureux. J’avais bien expliqué que mon ami Henri restait dans mon cœur, mais que j’avais à mon tour le droit de vivre, le droit d’aimer une autre personne. Je ne lui avais pas dit de qui il s’agissait, mais pour moi dans mon cœur et mon esprit c‘était Benoît !

Nous avions discuté pendant plus d’une bonne demi-heure. Puis elle m’avait dit, qu’en accord avec le médecin, je pouvais rentrer chez moi le lendemain en matinée.

J’étais super heureux d’enfin pouvoir rentrer à la maison. Je savais que cela n’allait pas être si facile que cela, mais j’avais l’envie d’aller de l’avant. Il ne fallait pas que je vive dans le passé, je savais qu’Henri ne reviendrait pas, et qu’il fallait que je me projette dans l’avenir. Pour moi l’avenir c’était Benoît ! Ne voulant pas tout abandonner, j’avais dans l’idée de rejoindre la troupe scoute de Benoît. Je voulais pouvoir revivre, faire ma vie sans pour autant oublier Henri, mais en lui laissant une petite place sans pour autant m’envahir.

J’étais remonté à bloc.

La fin de l’après-midi m’a elle aussi parue interminable. Je songeais à Benoît, je songeais à mes parents et à ma famille, aux copains de classe et à un tas de choses.
Le repas du soir fut servi comme d’habitude vers 17h45. J’ai mangé sans trop d’appétit. J’étais dans les nuages. Je tentais de me projeter dans l’avenir.

Alex était passé pour voir comment j’allais. Il savait que Benoît était parti fin de matinée. Alex m’a dit qu’il reviendrait dans le courant de la soirée.
J’étais allé prendre ma douche avant de me mettre au lit, nu. Puis vers 21h00, alors que le service était très calme, Alex était venu un peu près de moi. Nous avions discuté ensemble durant une bonne heure. Nous avions échangé nos points de vue sur un tas de choses. Alex avait un esprit très ouvert. Il m’avoua même qu’il était « bi » et qu’il comprenait très bien ce que j’avais pu ressentir face à Benoît. Il nous souhaitait pleine de belles choses dans la vie. Alex avait du quitter ma chambre à regret car il était appelé dans une autre chambre.

La nuit a été très calme. J’avais pu dormir jusqu’à 06h35. Je me préparais déjà a quitter cette chambre d’hôpital. Je savais que je devais revoir le médecin avant de pouvoir partir. Ce n’est que vers 11h00 en compagnie de maman que j’avais été reçu dans le cabinet du docteur. Il avait confirmé mon départ mais il avait quand souhaité que je me présente chez un pédopsychiatre en vue de poursuivre les entrevues. J’avais accepté car je savais que j’avais été assez loin, pour ne pas dire trop loin.

A 11h50 je montais dans la voiture de maman pour enfin rentrer à la maison.

Une fois à la maison, ma première préoccupation avait été de téléphoner à Benoît. J’étais tombé sur sa maman. Puis quelques secondes plus tard j’entendais la voix de Benoît. J’étais heureux de l’entendre. A son intonation, je sentais que lui aussi était content de m’entendre.
Nous avions parlé de nous, des scouts, des vacances prochaines, des fêtes de fin d’année. Nous avions un tas de projet.

Benoît me rappelait que nos parents respectifs n’étaient pas au courant de notre récente rencontre. Il ne fallait pas brûler les étapes. De mon côté, je voulais vivre mais Benoît avait raison. Je lui avais proposé de commencer par me présenter à sa troupe scoute lors de la prochaine réunion. Et qu’après nous verrions bien où nous en étions. Benoît avait approuvé.
Nous nous étions fixés rendez-vous pour le dimanche qui suivait. Cela me permettra de d’abord reprendre contact avec le milieu scolaire, j’avais manqué cinq semaines de cours.

Un fois le week-end terminé, je m’étais préparé à retourner à l’école. J’avais peur d’être bombardé de questions. Mais il fallait que j’assume.

A peine entré dans la cours de récréation plusieurs élèves de ma classe s’étaient pratiquement rués sur moi. Ils se demandaient ce qu’il m’était arrivé, comment j’allais, etc.

J’avais tenté de répondre aux nombreuses questions qui m’étaient posées. J’avais évité de dire que j’étais homo et ce que j’avais vécu avec Henri. J’avais seulement dit que je n’avais pas été bien, que à la suite d’un décès d’un de mes amis, j’avais été malade et que j’avais du séjourner en clinique.

Monsieur Martin, mon professeur de math, m’avait salué avant le cours. Il m’avait assuré de son soutien auprès de la classe ainsi qu’auprès des autres professeurs. Monsieur Martin était assez sympa, il avait la bonne trentaine et il était toujours prêt à aider chaque élève qui avait des difficultés. Pour moi, j’étais très bon math, mais il était toujours attentif au bien être de ses élèves.

Il est vrai que je n’avais jamais passé que quelques jours en début d’année scolaire, avant ma tentative de suicide, à l’école. J’étais donc heureux de voir qu’on s’inquiétait de mon état.

Marie, une fille de ma classe, avec qui je m’entendais bien, avait attendu que toute cette première effervescence se soit passée avant de venir auprès de moi.
Marie m’avait juste dit :

Mar : « Bonjour Phil, je suis si heureuse de te revoir.

Elle me donna alors un baiser sur la joue. J’avais pu voir dans ses yeux comme une lueur particulière, comme si elle savait, comme si elle me comprenait. J’étais interloqué.

Moi :  Merci Marie, je suis content de te revoir aussi. "

Nous avions alors gagné notre rang pour rentrer en classe.

Oui Marie je la connaissais depuis la maternelle. Elle avait toujours été mon amie et pour elle j’avais toujours été présent quand il le fallait. Je la défendais dans la cours de récréation contre les attaques des garçons et parfois de filles. Bref, elle comptait à mes yeux.

Les cours se passaient bien. J’avais énormément de retard. J’avais loupé presque un mois et demi de cours.

A l’heure de midi je m’étais assis à la table de Marie. Il y avait d’autres élèves, certains de ma classe ou alors des nouveaux de 1ère année. Nous parlions de tout et de rien. Puis à la fin du repas, Marie m’a susurré à l’oreille :

Mar : « Dis Phil, si tu veux on peut parler, si tu as quelque chose à dire, je t’écouterai. Mais moi aussi je voudrai te dire quelque chose. On se voit dans la cour près du saule ?

Moi :  Oui Marie, j’irai t’y rejoindre. Merci. »

Un quart d’heure après le m’étais rendu sous le saule dans la cour de récréation. Marie était arrivée quelques instants après moi. Elle avait le sourire aux lèvres. Elle s’était assise à côté de moi puis elle m’avait donné un baiser sur la joue. Je me demandais pourquoi elle me regardait dans les yeux si intensément comme si elle voulait lire mes pensées. Puis elle avait pris la parole :

Mar : « Tu sais Phil, on se connaît depuis longtemps. Tu es le seul garçon qui est si gentil avec moi et même avec mes copines. J’ai eu peur en te voyant revenir à l’école le jour de la rentrée. Tu étais si renfermé, si loin dans tes pensées, si mal. Je ressentais de la douleur en te voyant. Je suis certaine que tu as fait une connerie et c’est pour ça qui tu as été hospitalisé si longtemps.

Moi :  Merci Marie, merci de faire attention à moi. Tu vois maintenant je vais beaucoup mieux. Oui, j’avais fait une connerie que je regrette, tu ne peux pas savoir comme je me sens con.

Mar :  Phil, tu as tenté d’en finir, c’est ça.

Moi :  Oui Marie, oui et heureusement que mon frère Jean est rentré plus tôt à la maison.

Mar :  Oh Phil, mais pourquoi, quand tu n’es plus revenu à l’école le lundi après la rentrée, j’étais mal, très mal ne te voyant pas.

Moi :  Excuse-moi de t’avoir fait si peur. Je ne sais pas si je dois te dire ce qui s’est passé. C’est très, comment dire, très personnel.

Mar :  Écoute Phil, je m’en doute que c’est très personnel, mais moi je tiens à toi et je suis là pour t’aider, t’épauler, et puis je ne te l’ai jamais dit, mais je t’aime !

À la suite de ces paroles, ma tête à changé, je ne savais plus que faire, c’était comme une déclaration d’amour. J’aimais bien Marie, mais comme amie, comme copine. J’étais mal, je ne savais plus la regarder. Marie s’est alors rendu compte que je me décomposais.

Mar :  Ça va Phil, tu es tout pâle.

Moi :  Heu, je ne sais, je ne sais pas si, …je suis…mais, heu…

Mar :  Phil tu peux tout me dire, je suis là pour toi et tout ce que tu me diras restera entre nous deux. Je te le promets.

Moi :  Tu sais Marie, ce n’est pas facile à dire, mais j’aime les…. Enfin, les ….

Mar :  Tu aimes les garçons, c’est ça.

Moi :  Oui Marie, je suis désolé.  Des larmes coulaient sur mes joues.

Mar :  Écoute Phil, je m’en doutais. Ne te fait pas de bile, même si tu es gay, tu restes et tu resteras toujours mon ami.

Moi :  Merci Marie, tu sais que je t’aime bien en tant qu’amie. Merci de rester mon amie de cœur.

Mar :  Oh Phil, mais oui, je suis ton amie de cœur comme tu dis. Tu es super comme garçon, dommage que tu sois gay, car j’aurai aimé être, comme on dit, ta petite amie.

Moi :  Désolé Marie.  Je lui avais déposé un bisou sur le front.

Mar :  Phil, dis-moi, tu as eu énormément de peine, je suis prête à t’écouter. C’est toi qui décide.

Moi :  Je vais te le dire, mais pas maintenant. Je te le promets, je t’en parlerai, c’est promis. Tu ne dis rien aux autres, je t'en supplie ! »

Marie m’avait répondu qu’elle ne dirait rien à personne.



Re : Au camp scout (reprise Docti) - Lange128 - 04-02-2021

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Phil a quitté l’hôpital est est est rentré à la maison. Il recommence le lycée et discute avec une fille, Marie. Il lui avoue qu’il est gay, elle le prend très bien, heureusement. C’était mieux de mettre tout de suite les choses au point, sinon elle aurait pu tomber amoureuse de Phil.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 04-02-2021

(04-02-2021, 08:38 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Phil a quitté l’hôpital est est est rentré à la maison. Il recommence le lycée et discute avec une fille, Marie. Il lui avoue qu’il est gay, elle le prend très bien, heureusement. C’était mieux de mettre tout de suite les choses au point, sinon elle aurait pu tomber amoureuse de Phil.

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Phil est de retour à la maison, il sait qu'il reverra Benoît dans quelques jours lorsqu'ils iront ensemble aux scouts.
De retour à l'école Phil est questionné par tous ses camarades de classe.
Phil est en classe avec Marie, ils se connaissent depuis des années. Il discute avec elle car elle sent bien que Phil a été très loin et elle souhaite savoir pourquoi. Phil lui dit qu'il est gay. Il n'en dit pas plus et promet de lui parler des autres choses qui le trouble plus tard. Marie semble bel et bien devenir sa confidente.

Effectivement Daniel, Phil a bien fait de dire à Marie qu'il est gay. Elle le prend très bien, heureusement. Il est certain qu'étant au courant pour Phil que Marie sait à quoi s'en tenir et de ne pas tombée amoureuse de lui.

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire si régulièrement.

Je t'embrasse!

Philou


Re : Au camp scout (reprise Docti) - Bouffondelalune - 05-02-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
C'est le départ de Ben. Phil sait qu'ils vont se revoir dans quelques jours.
Le lendemain c'est au tour de Phil de rentrer à la maison. Il est accueilli par la famille. Phil téléphone déjà à Ben pour convenir d'un rendez-vous pour se revoir.
Phil reprend au lycée. Il est bombardé de questions. Il tente d'y répondre sans entrer dans les détails.
Marie inquiète de l'état mental de son copain de classe, Phil. Ils se connaissent depuis des années. Ils trouvent un moment à un endroit calme et à l'écart pour discuter. Marie apprend que Phil a été très loin qu'il a dépassé les limites et qu'il est gay. Elle ne le rejette pas et accepte de rester son amie, et même de devenir sa confidente et amie de cœur.
Merci Philou pour cette belle suite.
je t'embrasse
Philippe


Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 05-02-2021

(05-02-2021, 12:43 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
C'est le départ de Ben. Phil sait qu'ils vont se revoir dans quelques jours.
Le lendemain c'est au tour de Phil de rentrer à la maison. Il est accueilli par la famille. Phil téléphone déjà à Ben pour convenir d'un rendez-vous pour se revoir.
Phil reprend au lycée. Il est bombardé de questions. Il tente d'y répondre sans entrer dans les détails.
Marie inquiète de l'état mental de son copain de classe, Phil. Ils se connaissent depuis des années. Ils trouvent un moment à un endroit calme et à l'écart pour discuter. Marie apprend que Phil a été très loin qu'il a dépassé les limites et qu'il est gay. Elle ne le rejette pas et accepte de rester son amie, et même de devenir sa confidente et amie de cœur.
Merci Philou pour cette belle suite.
je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Les deux ados ont quitté l'hôpital et se sont jurés de rester amis et de se revoir aux scouts, dans la troupe de Ben.
Phil retourne aux cours et il est accueilli par ses camarades de classe. Les profs sont disponibles et disposés à l’aider à rattraper son retard, c'est aussi le cas de Marie.
Marie connait Phil depuis des années. Elle sent très bien que Phil a un secret. Elle parvient à en savoir un peu plus, Phil est gay! Elle l'accepte et lui assure qu'elle gardera cette info pour elle. Elle devient son amie de cœur, sa confidente. 

Il est clair que Phil a besoin de soutien et le fait d'avoir Marie comme amie de cœur va sûrement l'aider à aller mieux, de mieux en mieux. Tout laisse supposer que Phil se confira davantage à Marie. Nous le saurons dans les suites à venir.

Merci Philippe, oui merci à toi de suivre le récit et de laisser à chaque fois un commentaire!

Je t'embrasse!

Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 06-02-2021

Nous nous étions rendus ensuite auprès des autres élèves de la classe. Nous attendions la suite des cours. L’après-midi était passé assez vite. Pas de problème particulier. Tous les professeurs m’avaient proposé une aide pour rattraper les cours manqués. Ils m’avaient également conseillé de choisir un élève pour me seconder pour m’expliquer la matière vue.
Je m’étais alors tourné vers Marie qui était une très bonne élève de la classe. Les professeurs avaient tous approuvé mon choix. J’en étais heureux d’autant plus que Marie m’appréciait et elle était devenue ma confidente. Nous étions arrangés pour nous voir soit chez moi ou parfois chez elle. Mais je devais aussi me rendre deux fois par semaine chez le pédopsychiatre.

La semaine avait donc été ponctuée de leçons qui m’étaient données par Marie et deux visites chez le psy. En classe je reprenais de plus en plus d’assurance et je reprenais pied dans les cours principaux.

Quand Marie venait à la maison, nous nous mettions au travail après avoir pris un petit goûter. J’étais content de voir que Marie m’aidait à rattraper mon retard. Elle m’expliquait certaines parties des cours qui étaient un peu plus compliquées, mais finalement je m’en sortais assez bien. Nous ne parlions jamais de ce que je lui avais confié lorsque nous étions sous le saule dans la cour de récréation de l’école. Je savais qu’elle avait envie d’en connaître un peu plus, mais elle respectait ma décision de ne pas tout lui révéler ou du moins de que j’aurai envie qu’elle sache.

A l’école, je ne pouvais pas assister au cours de gymnastique, car mon corps n’était pas encore assez rétabli. Mais je pouvais aller au cours de natation. Nous y étions allés le jeudi lors des deux dernières heures de cours.

Comme d’habitude nous étions dans un grand vestiaire commun. J’avais l’habitude de me déshabiller devant n’importe qui, mais je faisais attention de ne pas trop regarder mes camarades de classe. Aucun d’eux ne se doutait que j’étais homo et c’était très bien ainsi.

Pour ma part j’avais hâte de me retrouver au week-end. En effet je devais aller dimanche à la réunion chez les scouts de la troupe de Benoît. Je pourrai donc revoir Ben et nous pourrions ainsi prévoir nos activités futures.

Nous étions arrivés au vendredi après-midi. Il restait deux heures de cours, c’était cours de géographie. La prof était assez sévère et je ne l’aimais pas car c’est elle qui nous donnait cours l’année passée. A peine arrivée en classe, elle demandait le silence. Puis elle commençait son cours. Elle s’était arrêtée d’un coup en me voyant. Elle s’était avancée vers moi. Puis je n’ai pas compris, elle m’avait parlé d’une voix douce pour me dire que s’il y avait le moindre problème pour son cours qu’elle était d’accord de m’expliquer la matière que je n’avais pas vue, et que cela pouvait se faire lors de pauses et de périodes de fourches. Je n’en revenais pas, la prof sévère s’était engagée très gentiment à m’aider pour que je puisse rattraper le niveau. Je l’avais bien entendu remerciée. Les autres élèves ainsi que Marie s’étaient demandé ce qui se passait.

A la sortie du cours Marie était venue me voir pour me demander ce qu’il avait bien pu se passer pour que la prof soit ainsi aussi gentille. J’avais répondu à Marie que le directeur et les profs avaient été mis au courant de mon hospitalisation et qu’ils avaient décidés de m’aider.

Oui j’étais bien au début d’une période de renouveau. C’était une période de renouveau à tout niveau, que ce soit à la maison, à l’école et j’espérais bien aux scouts aussi.

Une fois de retour à la maison, après les cours, j’avais directement sonné à Benoît pour savoir comment nous allions nous organiser pour le dimanche. Benoît me proposa de venir loger chez lui le samedi soir pour que nous puissions aller à la réunion chez les scouts ensemble le dimanche matin. J’étais très heureux de cette proposition. Nous avions alors convenus que je me rende chez lui vers 18 heures.

J’attendais avec impatience d’être au samedi soir.

Une fois maman rentrée à la maison je lui avais soumis l’idée de Benoît de m’accueillir chez lui le samedi soir pour que nous puissions aller ensemble à la réunion scoute le dimanche matin. Maman avait bien entendu accepté. Elle se demandait si Benoît était au courant de tout ce que j’avais subi, je lui avais bien dit que non, je n’avais pas parlé de l’attaque et du viol.

Maman fut alors rassurée.

La journée de samedi s’était éternisée à n’en plus finir. Heureusement Marie était passée à la maison pour voir si je n’avais pas besoin d’aide pour les cours.
Je lui avais proposé de prendre le goûter avec moi et Anne. Nous avions mangé des crêpes à trois en parlant de tout et de rien.

Après ce gouter crêpes, Marie était montée dans ma chambre. Heureusement que ma chambre était rangée.

Marie s’était assise sur le bord de mon lit. Elle me parlait de l’école, des cours que je devrais revoir, etc. Puis je m’étais rendu compte que Marie m’observait de manière de plus en plus insistante. J’avais compris qu’elle voulait savoir ce qui m’était arrivé. Je ne sais pas pourquoi, mais en la regardant des larmes ont perlé aux bords de mes yeux. Marie l’avait de suite remarqué. Elle s’était approchée de moi pour me prendre la main. Tout de suite j’avais fondu en larmes. J’étais encore très vulnérable, j’étais encore sous l’émotion. Puis Marie pris la parole :

Mar : « Phil, tu sais que tu peux tout me dire, je suis là pour toi, je sais que tu es homo et cela ne regarde que toi. Je vois que tu n’es pas encore bien. Si tu veux parles-moi, car je ne sais pas t’aider si je ne sais pas ce qui t’es arrivé.

Moi :  Oh Marie, merci d’être là pour moi. Tu sais c’est compliqué, très compliqué.

Mar :  Commence par le début et après on verra bien.

Moi :  Merci Marie, voilà. Durant les vacances d’été j’ai été au camp scout…… »

Une fois le récit terminé, soit jusqu’à la mort d’Henri, je m’étais arrêté. J’avais fait une pause. Je voyais que Marie avait les yeux humides, elle était au bord des larmes. Je l’avais alors enlacée en lui disant que je continuerais mon récit une autre fois.
Marie avait appris ce qui s’était passé lors du camp, ma semaine de vacances avec Henri et ensuite le décès de mon ami.

Mar : « Oh Phil. Je ne savais pas tout ça. Je comprends très bien que tu te sois mis à broyer du noir. C’est horrible, tu as du affronter tellement de mauvais moments. J’en suis toute retournée. "

Marie s’était mise à pleurer. Moi je ne savais que faire si ce n’est que de la prendre dans mes bras. Nous avions terminé l’après-midi à nous parler.

Marie avait quitté la maison vers 17h15. Je m’étais alors dépêché de faire mon sac pour aller chez Benoît. J’avais hâte de me trouver en sa compagnie, cela faisait une bonne semaine que nous ne nous étions pas vus.
Je ne savais pas si je devais apporter quelque chose à la maman de Benoît en guise de remerciement. C’est maman, qui se demandait pourquoi je traînais, qui m’a suggéré d’apporter une boîte de chocolats. Nous avions été en vitesse acheter cette fameuse boîte de chocolats auprès de l’épicier du quartier.

Maman m’avait déposé devant la maison de Benoît. Je lui avais demandé de ne pas rester à attendre que je rentre, j’étais assez grand que pour me présenter aux parents de Benoît. Je pouvais faire face.
J’avais sonné à la porte alors que maman quittait les lieux. C’est Benoît qui avait ouvert la porte. J’étais heureux de le voir. Nous nous étions serré la main car la maman de Benoît était déjà là, derrière son fils.
La maman de Benoît m’avait alors souhaité la bienvenue. Elle m’avait dit :

M.Be : « Bonjour Phil, je crois que tu préfères ça que Philippe.

Moi :  Bonjour madame. Merci pour votre accueil.

M.Be :  Merci Phil, soit le bienvenu à la maison. Et au fait comment vas-tu ?

Moi :  Merci, ça va beaucoup mieux. J’ai repris l’école.

M.Be :  Oh oui, c’est vrai, Benoît m’en a touché un mot. Bon entre tu ne vas pas rester sur le pas de la porte.

Moi :  Voilà madame, ceci pour vous remercier de votre accueil.  (J’avais remis la boîte de chocolats à la maman de Benoît.)

M.Be :  Merci, il ne fallait pas.
Elle me donnait alors un baiser sur la joue.

M.Be :  Benoît tu t’occupes d’installer Phil pour la nuit. Je compte sur toi, je crois qu’il sera mieux avec toi dans ta chambre.

Ben :  Oui maman, je vais lui montrer. »

J’avais suivi Ben et nous étions monté à l’étage jusqu’à sa chambre. C’était une grande chambre avec beaucoup de posters au mur. Il y avait les Rolling Stone, les Beatles, Slade, et bien d’autres encore.
La chambre était meublée d’un grand lit double, d’une grande garde-robe et d’un bureau. Il y avait aussi des étagères pleines de bibelots et jeux en tous genres.

Une fois la porte fermée, Benoît s’était approché de moi. Il m’avait enlacé et sa bouche était venue à la rencontre de la mienne. Nos bouches s’étaient alors ouvertes et nos langues avaient pu se titiller. J’avais rêvé de ce moment depuis plusieurs jours. J’étais heureux, j’étais dans les bras de mon Benoît. Mon sexe était comprimé par mon boxer et mon pantalon. Je sentais aussi que le sexe de Benoît n’était pas en reste.

L’appel de la maman de Benoît nous avait rappelés à une certaine réalité.

Il était temps de nous restaurer, le dîner était prêt. En arrivant dans la salle à manger j’avais vu pour la première fois le père de Benoît. C’était un homme d’une grand carrure, d’une taille d’environ 1 mètres 90, cheveux poivre et sel, coupés courts, d’une voix grave. Je m’étais présenté.

Moi : « Bonjour Monsieur, je suis Philippe, ou Phil, et j’étais dans la même chambre que Benoît lors de mon séjour à l’hôpital.

P.Be :  Bonsoir Phil, j’ai beaucoup entendu parler de toi, d’une part par la maman de Benoît et d’autre part par Benoît. Comment vas-tu maintenant ? 

Moi :  Merci, je vais beaucoup mieux.

Ben :  Merci Papa, tu vois Phil n’est pas un extra terrestre.

P.Be :  Je le vois bien Ben, c’est un gars plein de bonne humeur, il a l’air bien mieux que ce que j’avais entendu dire à son sujet. Je te prie de bien vouloir excuser mes propos Phil.

Moi :  Mais, pas de soucis monsieur.

P.Be :  Écoute Phil, ici c’est Yves, je n’aime pas qu’on m’appelle monsieur !

Moi :  Très bien, heu…Yves. Merci à vous mais je ne me suis pas senti vexé.

Yve :  C’est merveilleux, enfin quelqu’un dans cette maison qui a le sens de l’humour.

Ben :  M’ enfin papa.

Yve :  Tu me connais Ben, j’aime bien tester tes amis. »

Il y avait aussi la sœur de Benoît, Christine. Elle était plus jeune, elle devait avoir 14 ans. Elle était assez mince, sa poitrine était déjà un peu développée, elle avait les cheveux longs et blonds, tout comme Benoît. Ses yeux étaient verts. Finalement c’était une jolie fille.

Durant le repas Yves avait posé un tas de question sur les scouts, mon ancienne unité, ma famille, et un tas de chose qui passent par l’école, les loisirs, les sports etc. C’était un interrogatoire en règle. Bien entendu je n’avais pas parlé de ce qui s’était passé avec Benoît lors du séjour à l’hosto. J’étais content de voir que nous arrivions à la fin du repas.

Une fois le repas terminé, nous nous étions tous retrouvés au salon.

Nous avions regardé quelques peu la télévision. Mais il n’y avait pas grand-chose à regarder. Finalement nous avons joué Ben et moi au stratégo.

Vers 21h45, Yves nous a dit qu’il allait être temps d’aller se coucher pour être en forme pour la réunion chez les scouts ; Ben avait embrassé ses parents et sa sœur, je fis de même.

Normalement Ben avait préparé un matelas avec un sac de couchage pour la nuit. Mais il m’avait dit alors que nous montions dans sa chambre, que nous pouvions aller tous les deux dans son lit, comme c’était un lit double. Cela m’avait rappelé notre dernière nuit dans la chambre de l’hosto. Une fois dans la chambre, nous nous étions une nouvelle fois embrassés. Nos langues se titillaient, se séparaient pour mieux se reprendre par la suite. Après cinq minutes de salade de langues, nous nous étions déshabillés pour aller prendre une douche dans la salle de bain. Ben m’avait laissé y aller le premier. Puis c’est lui qui entrait dans la douche alors que je me séchais. J’avais gagné la chambre et je m’étais mis nu dans le lit sous la couette.
Benoît était en suite revenu dans sa chambre. Il m’avait rejoint dans son lit, comme prévu. Ben était lui aussi, nu.

Une fois à côté de moi, Benoît m’avait chuchoté à l’oreille, de ne pas trop faire de bruit à cause de sa sœur ainsi que pour ses parents. Ils n’étaient au courant de rien concernant notre début de relation.
Je regardais Benoît dans les yeux. Il avait un scintillement qui était le reflet du bonheur qu’il avait d’être avec moi, dans son lit. De mon côté, j’avais le cœur qui s’emballait, rien qu’à l’idée d’une nouvelle fois dormir avec mon nouvel amour.
Nos anatomies étaient en forme, pour ne pas dire en grande forme. Nos sexes étaient gonflés à bloc. Nos mains se cherchaient et puis se séparaient pour aller à la recherche de la virilité de l’autre. Nos mains, une fois posées sur la verge de notre amour, nous avions entrepris de long et voluptueux mouvements de va et vient le long de la hampe tant convoitée. Nous nous masturbions avec délectation, en alternant les mouvements lents et rapides. Puis, après dix bonnes minutes de caresses péniennes, nous avions éjaculé cinq à six jets pour ainsi répandre nos semences sur nos abdominaux. Ben avait prévu de quoi s’essuyer.

Nous étions restés muets, comme deux êtres heureux d’avoir partagé quelque chose de merveilleux. Nous savourions ce moment comme en dehors du temps.
Nous nous étions endormis ainsi, dans les bras l’un de l’autre.



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 06-02-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Le retour à l'école se passe bien. Tous les profs sont attentifs à ce que Phil puisse se remettre à flot au niveau des cours.
Marie lui est aussi d'une grande aide.
Phil est attendu chez Ben le soir, soit la veille de la réunion. Il est très bien accueilli par les parents de Ben.
Bien sûr il a été soumis à quelques questions. Le papa de Ben souhaite qu'on l'appelle par son prénom: Yves.
Les deux garçons sont dans le même lit et ne ratent pas l'occasion de se masturber mutuellement. Ah ses ados !!!
Merci pour cette suite Philou.
Très bon week-end.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 06-02-2021

(06-02-2021, 03:19 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Le retour à l'école se passe bien. Tous les profs sont attentifs à ce que Phil puisse se remettre à flot au niveau des cours.
Marie lui est aussi d'une grande aide.
Phil est attendu chez Ben le soir, soit la veille de la réunion. Il est très bien accueilli par les parents de Ben.
Bien sûr il a été soumis à quelques questions. Le papa de Ben souhaite qu'on l'appelle par son prénom: Yves.
Les deux garçons sont dans le même lit et ne ratent pas l'occasion de se masturber mutuellement. Ah ses ados !!!
Merci pour cette suite Philou.
Très bon week-end.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Phil est aidé par ses camarades de classe dont Marie mais aussi par les profs.
La venue de Phil chez Ben se passe très bien. Effectivement les mamans des deux garçons ont eu l'occasion de faire connaissance. Une amitié est née entre les ados.
Bien entendu que quand deux garçons se retrouvent dans le même lit, qu'ils se connaissent et s'aiment, cela abouti à des moments très sensuels!

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire!

Très bon week-end à toi également!

Je t'embrasse!

Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 06-02-2021

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Phil raconte ce qu’il a vécu à Marie qui comprend mieux, puis Phil va passer la nuit chez Ben. Ils doivent encore faire attention à ne pas faire trop de bruit pour ne pas attirer l’attention. Phil ne va utiliser le sac de couchage et dormir aux côtés de Ben. Ils ne s’endorment pas tout de suite, la masturbation est un bon somnifère.

Très bon week-end !

Je t’embrasse
Daniel


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 06-02-2021

(06-02-2021, 07:19 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Phil raconte ce qu’il a vécu à Marie qui comprend mieux, puis Phil va passer la nuit chez Ben. Ils doivent encore faire attention à ne pas faire trop de bruit pour ne pas attirer l’attention. Phil ne va utiliser le sac de couchage et dormir aux côtés de Ben. Ils ne s’endorment pas tout de suite, la masturbation est un bon somnifère.

Très bon week-end !

Je t’embrasse
Daniel

Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Phil a une super amie de cœur a qui il commence à raconter ce qu'il a vécu.
Phil loge chez Ben car le lendemain ils vont chez les scouts. Ils doivent faire attention car les parents de Ben ne savent pas que leur fils est gay ni même Phil.
Phil dort dans le lit de Ben et dans le duvet et sur le matelas apprêtés.
Rien de telle qu'une bonne masturbation pour bien dormir, c'est encore mieux quand elle est partagée!

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois.

Bon week-end également!
Je t'embrasse!

Philou