Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (/showthread.php?tid=7) Pages :
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Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 22-10-2020 Le style, le solide fond de culture (pour associer les rois et leur siècle, déjà), c’est du Louklouk. L’idée adorable au final que les arrières-papys se soient aimés, puis la trouvaille géniale d’insérer les vraies fausses lettres au PaperMate bleu entre celles composées à l’encre noire (et à la plume ?), avec l’angoisse que l’autre puisse ne pas la lire, malgré l’apparente légèreté du texte, c’est blindé d’éléments qui donnent du ‘corps’ à l’histoire Question : il y a des degrés d’excellence dans la noblesse ? O.O Le second est original, déjà une histoire en boucle, il fallait y penser La grogne du maître de maison devant la faute de goût fantastique à l’horizontale mais nul à la verticale, et en conséquence le ‘aïe’ du maladroit que sa colère a fait se péter un orteil, tout m’a fait sourire… Enfin, les expressions loukloukiennes qui font croire à un pastiche, à moins que Louklouk se fasse passer pour son propre pasticheur… Encore une boucle Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 22-10-2020 Coucou les aminches, C’est [member=28]Lange128[/member] qui a donné mon nom… et je plaide coupable, il a gagné la médaille en chocolat – belge, bien évidemment. [member=87]Louklouk[/member] nous ayant battu de vitesse avec l’idée de base des lettres retrouvées, j’ai dû revoir ma copie également. Même si ma trame n’était pas identique, je la trouvais trop similaire et, comme il m’obligeait au changement, je l’ai mis à contribution et utilisé dans mon mini récit, en pastichant son style et ses décors de prédilections. Et en boucles c’est les travaux à perpétuité ! Merci de ton appréciation [member=168]lelivredejeremie[/member], ça me rassure de tourner en rond – dans l’histoire - pour une fois ! Des bizoux Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 23-10-2020 Chers Messieurs ! Puisque tout le monde me dénonce, j'avoue être l'auteur du premier texte... Et dire que j'avais trouvé cette image affreuse ! En me relisant, j'aime bien cette histoire... avec même une larmichette. Qu'on ne s'abstienne pas d'écrire encore sur cette image ! " la trouvaille géniale d’insérer les vraies fausses lettres au PaperMate bleu entre celles composées à l’encre noire " C'est là le plaisir d'écrire sans plan : les idées arrivent au fur et à mesure, et c'est une vraie jouissance... comme lorsqu'on découvre un rebondissement de son feuilleton préféré ! Merci, les aminches (comme dirait notre vieux titi parisien de Fab' !) De oude Loekloek PS : j'ai dessiné beaucoup de cathédrales au PaperMate bleu, autrefois... Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 23-10-2020 Troisième malle, Gonzague, jeune noble oisif, étudiant l’art en dilettante en attendant que son père, le baron Göldlin von Tiefenau, cardiaque, expirât dans les bras d’une de ses maîtresses, avait deux problèmes. Le premier était son attirance pour les garçons alors que la bienséance l’eût incité à se pâmer dans le lit de sa promise, Clotilde, fille du vicomte Grand d’Hauteville. La baronne avait joué l’entremetteuse, consciente que son rejeton ne fréquentait pas assidument les bals. Par chance, mademoiselle Clotilde préférait les filles. Les deux tourtereaux s’était cependant trouvés des passions communes, le théâtre, l’opéra et surtout le ballet, ce qui permettait à Point de Vue Images du Monde de publier régulièrement des photos des jeunes gens dans leur plus beaux atours afin d’émoustiller les vieilles dames. Ils avaient prévu un mariage blanc afin que Clotilde pût enfanter quelques jolis bambins. Pour se distraire, Gonzague fricotait avec Pierre, Jacques et Jean, moinillons qui faisaient le mur entre vêpres et complies. Le deuxième problème était un mal de dos tenace qui obligeait Gonzague à prendre régulièrement les eaux à Spa, en Belgique. Il était très généreux, laissant un pourboire baronnal aux masseurs, ce qui les incitaient à masser plutôt l’entrejambe que le dos et ne guérissait pas la maladie. Le jour où débute ce récit, le 23 octobre de l’an 57 avant le SARS-CoV-2, Gonzague attendait le train de nuit pour Bruxelles en gare de Bâle. Il avait confié ses bagages à un porteur et avait remarqué sur le chariot une petite valise qui paraissait fort ancienne. Il se demanda qui pouvait voyager avec un tel objet de musée. Il regarda autour de lui, son attention fut attirée par un jeune homme aux cheveux longs et blonds, il se rappela l’avoir vu sur une scène quelques jours avant dans un ballet. Il avait été impressionné par la beauté et le talent du jeune danseur. Celui-ci lui sourit. Le train entra en gare en provenance de Zurich. Gonzague se dirigea vers sa voiture-lit, suivi du jeune homme. Le conducteur, Fabrice, un Belge bon vivant dans la force de l’âge, avait l’air très ennuyé. — Bonsoir monsieur le baron, je suis désolé, mais il y a un contretemps. — Bonsoir Fabrice, qu’il y a-t-il ? La locomotive est-elle en panne ? — Non, il y a eu une erreur de réservation, deux personnes sont annoncées pour votre compartiment favori, le numéro 3. — Cela peut arriver, cela ne se reproduira plus avec la cybernétique, il n’y en a pas d’autres de libres ? — Hélas non, le Club des Amateurs suisses du Manneken-Pis a sa sortie annuelle et occupe presque toute la voiture. Nous vous rembourserons la moitié du supplément, moins les frais administratifs de 1 franc 75 suisse. — Eh bien, dit Gonzague, résigné, je partagerai ma chambre avec un autre voyageur, j’espère qu’il ne ronflera pas. — Non, je ne ronfle pas, fit une voix derrière lui. C’est moi qui suis avec vous dans le compartiment numéro 3. Gonzague se retourna, c’était le jeune danseur. — Vous ? Cela change tout, je vous ai vu danser l’autre soir et ce sera un plaisir de faire votre connaissance. Ils montèrent dans le train. Le porteur déposa les deux grosses valises de Gonzague et la petite qui appartenait au danseur dans le compartiment. Fabrice semblait soulagé, il quérit une bouteille de champagne offerte par la Compagnie internationale des wagons-lits pour s’excuser, le service de 1 franc 35 suisse n’était cependant pas compris, Gonzague donna un billet de 10 francs. Les deux hommes trinquèrent avant d’entamer la discussion. Le danseur se présenta, il s’appelait Joaquin Gómez. — Ce n’est pas le nom sur la valise, observa Gonzague, je lis « P Lucas ». — Elle appartenait à mon grand-père maternel, hélas trop tôt disparu. Elle m’a toujours porté chance lorsque je vais à une audition. — Une audition ? Serait-ce pour ce fameux Ballet du xxe siècle ? — Exactement. On m’a même offert le train, c’est la première fois que je voyage en wagon-lit. — Bravo, je vous dis merde, comme au théâtre. J’ai justement acheté un billet pour une représentation à la fin de mon séjour. Ils devisèrent, terminèrent la bouteille de champagne. Gonzague voulut en commander une autre, mais le danseur était fatigué, il voulait être en forme le lendemain pour l’audition. Fabrice prépara le compartiment pour la nuit. — Je dois encore me laver les mains, dit Joaquin, je vais ressortir. — Il y a un lavabo dans le compartiment, expliqua Gonzague en levant la tablette. — C’est pratique, mais j’utilisais cette expression dans une autre sens. — Pour pisser ? Ne craignez rien, ce n’est pas parce que je suis noble que je ne connais pas les besoins naturels. Il y a aussi un pot de chambre sous le lavabo, dit Gonzague en le montrant. Cela évite de se rhabiller la nuit pour sortir dans le couloir. — Ça alors, ils ont tout prévu. — Je vais vous montrer comme on l’utilise, ne faisons pas de chichis entre nous, vous devez avoir l’habitude de voir les queues des autres danseurs dans les vestiaires. Gonzague ouvrit sa braguette, dévoilant un gros gland circoncis. Il pissa dans le pot de chambre avant de le replacer dans l’armoire pour le vider sur la voie. Joaquin avait suivi l’opération avec intérêt et l’imita, exhibant sa fine bite prépucée. — C’est ingénieux, fit-il. Puis-je vous poser une question, on dort dans quelle tenue dans un wagon-lit ? — Comme vous voudrez, faites comme si je n’étais pas là. Je me demandais… Pourriez-vous me montrer une gaine de danseur. Cela m’a toujours intrigué. — Certainement. Joaquin ouvrit la valise et sortit le sous-vêtement spécial qui empêchait les couilles de ballotter pour ne pas émoustiller les vieilles dames et les invertis. Il se déshabilla entièrement sans fausse pudeur, il avait l’habitude de danser nu avec une seule culotte. Gonzague admira son magnifique corps. Joaquin enfila la gaine. — Je te préfère nu, dit Gonzague. — Je dors nu, dit le danseur en riant, je ne vais pas mettre ce truc qui me comprime le matériel. — C’est vrai que tous les danseurs sont des pédés ? — Il paraît. Mais je dois vraiment dormir, ou essayer, je ne sais pas si j’arriverais dans ce train. — Je vais te faire une petite branlette, ça te calmera. Joaquin se coucha sur le lit supérieur, Gonzague se déshabilla et passa sa chemise de nuit avant de masturber le danseur qui s’endormit après l’orgasme. Joaquin rata l’audition car il refusa de coucher avec le chorégraphe. Inutile de vous dire, mais je vous le dis quand même, que Gonzague invita Joaquin à le rejoindre à Spa pour le consoler. Les masseurs purent enfin se concentrer sur le dos de leur patient et celui-ci guérit rapidement. Ils vécurent heureux, ne se marièrent pas puisque Gonzague épousa Clotilde, Joaquin devint le secrétaire et danseur privé du baron, responsable des prélèvements de sperme afin d’inséminer la baronne qui enfanta quelques jolis bambins afin de faire la une de Point de Vue Images du Monde. Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 24-10-2020 Bon ! Si c'est pas du Lange... je ne suis plus Louklouk !! PS : c'est un sujet qui m'aurait bien plu, tiens ! Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 25-10-2020 L’ambiance doucement nostalgique calée dans un passé récent, l’ironie un peu désabusée, le cadre légèrement récurrent de la ‘ville d’eaux’, le ballet, la branlette anxiolytique appliquée spontanément à un quasi-inconnu sans avoir l’air d’y toucher, du bout des doigts (sinon des lèvres), ça sent l’ange helvète JoaquinGomez ‘sonne’ ibérique, mais on m’a calé la photo du prétendant au trône du Portugal, il est blond (et pas moche) O.O (23-10-2020, 09:57 PM)fablelionsilencieux link a écrit : laissant un pourboire baronnal aux masseurs, ce qui les incitaient à masserGoogle propose baronnial, et j'aurais écrit 'ce qui les incitait' (mais je chipote, dsl) Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 26-10-2020 Je peux révéler que je suis l’auteur du troisième texte puisqu’on m’a découvert. Ce n’était pas très difficile, je m’aperçois (mais je le savais déjà) que je raconte toujours la même chose. J’avais tout d’abord pensé à une rencontre avec un danseur réel, Jorge Donn, argentin, d’où le nom. La fin n’aurait pas été la même, moins heureuse, puisque Jorge Donn est mort du sida et qu'il a couché avec le chorégraphe (peut-être pas lors de l'audition). Désolé pour les fautes, il doit toujours en rester même si je relis le texte plusieurs fois. Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 27-10-2020 Ce n'est pas ce que j'ai dit, on a tous nos 'gimmicks', je suppose (26-10-2020, 07:28 PM)Lange128 link a écrit :J’avais tout d’abord pensé à une rencontre avec un danseur réel, Jorge Donn, argentin, d’où le nom.Blond, effectivement, mais ce n'est pas bizarre, l'Argentine a connu de grosses vagues d'immigration italienne, irlandaise et allemande. Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 28-10-2020 Quatrième valoche, Ça y est ! j'ai enfin 18 ans ! je vais enfin pouvoir prendre la voiture et faire ce que je veux ! la semaine dernière en même temps que mes 18 ans j'ai eu deux autres bonnes nouvelles. j'ai eu mon bac avec mention TB et j'étais accepté à la fac de Montpellier là où je voulais aller ! Hier soir j'ai fait la teuf avec des potes et ce matin j'ai un peu la gueule de bois. Hé, c'est quoi ce bruit ! On dirait mon réveil. Mais non c'est pas ça ! ça sonne à la porte de l’appart. Putain mais pourquoi il insiste ce con ? Je me lève furax et je vais ouvrir. je ne me suis même pas rendu compte que je suis en boxer et que je bande comme un âne. C'est le facteur enfin son remplaçant, un jeune comme moi plutôt mignon. du coup je lui fais mon plus beau sourire. - Bonjour, j'ai une lettre recommandée pour monsieur Pierrick Lucas. - c'est moi. - Vous auriez une pièce d'identité s'il vous plait ? ça me fait râler mais je vais à ma chambre la chercher. - Entre, je ne suis pas en tenue pour rester comme ça sur le pas de la porte. - oui, je vois ça ! tu as la grande forme de bon matin ! - bah quoi ! ça t'arrive jamais de bander toi le matin ? - bien sûr que si, et tous les jours puis là je bande ! - c'est moi qui te fait cet effet ? - qui d'autre ? - Tu as un peu de temps ? - non, j'ai du courrier à livrer mais cet après-midi je suis libre. On a échangé nos 06, puis il m'a fait signer pour la lettre et me l'a donnée. Et il est parti. je l'ai ouverte et je devais appeler un cabinet de notaire dans les plus bref délai pour affaire me concernant. j'appelle et la secrétaire me passe le notaire. je me présente et on convient d'un rendez-vous pour 14 h. Merde, c'est déjà 11 h. je me prépare et je téléphone à mes parents pour les avertir. à 14 h précises, j'entre chez le notaire avec pour instruction de ne rien signer avant de les avoir contacté. on fait les présentations, il me demande ma pièce d'identité et le voilà parti dans une autre pièce. il en revient en tenant une valise d'un autre temps sur laquelle on peut lire P Lucas. - Je dois vous remettre cette valise qui vous est léguée par votre grand-oncle Pierre Lucas qui est décédé il y a quelques mois. je ne devais vous la remettre qu'une fois vos 18 ans révolus. je ne sais pas ce qu'elle contient. je vous demanderai de bien vouloir me signer cette décharge comme quoi vous avez pris possession de l’objet. Mes parents m'ont bien dit de ne rien signer mais là ça n'engage à rien ! je signe et je m'en vais. Arrivé à la maison, je monte dans ma chambre et je la pose sur mon lit et curieux je l’ouvre. elle contient trois enveloppes en papier kraft avec une ficelle qui les entoure et un sceau de cire rouge au milieu avec P L en majuscule. j'ouvre l'enveloppe la plus épaisse. elle contient quelques vieilles photos et une lettre manuscrite. « Bonjour Pierrick. Tu ne me connais pas et je le regrette. je suis ton grand-oncle Pierre. Je ne pense pas que quelqu'un t'aie parlé de moi. Je suis le vilain petit canard de la famille. La "honte de la famille" même selon mon père et mon frère Philippe qui m'ont chassé de la maison. Mais c'est une vieille histoire depuis longtemps enterrée. J'ai refait ma vie ailleurs à l’étranger, en Grèce pour être plus précis. J'ai suivi de loin l'évolution de la famille et à la fin de ma vie je voudrais te laisser un souvenir de moi. mais il faudra venir le chercher ici à Mykonos. dans une des deux autres enveloppes tu vas trouver ou tu as trouvé un billet d'avion pour cette destination et dans l’autre, ce chiffre, oui ta date de naissance, c'est la combinaison de mon coffre. et sur le papier c'est mon adresse, enfin maintenant la tienne. je t'embrasse tendrement, ton arrière grand-oncle Pierre. » j'ai ouvert les deux autres enveloppes qui contenaient bien ce que mon arrière grand-oncle avait dit. le soir quand mes parents sont rentrés je leur ai montré le tout. - C'est qui ce Pierre Papa ? - C'était un frère de mon père mais j'ai toujours cru qu'il était mort à la guerre, enfin c'est ce que mon père me disait. je n'y comprends rien à cette histoire ! Et ce n'est pas la peine d'en parler à papa parce que depuis qu'il a Alzheimer il ne se souvient plus de rien. - Et si j'allais voir ? après tout ça ne coutera rien puisque le billet est déjà payé et là-bas je verrai bien ce que je trouverai. - mais si c'était une traquenard ? - Maman ! quand même ! c'est encore l'Europe ! et j'ai cherché l'adresse sur internet mais j'ai rien trouvé. enfin si c'est une rue de Mykonos. on discuta un grand moment et deux jours plus tard je m'envolais pour Mykonos en première classe ! lors de l'embarquement j'avais vu passer pleins de beaux gosses mais ils allaient tous en classe touriste, hélas. Une fois sur place, un Taxi me déposa dans une petite rue bordée de hauts murs blancs devant un grand portail bleu. pas de nom sur la porte, juste un interphone. j'appuyais sur la touche et une voix me demanda quelque chose en grec. - je ne comprends pas le grec mais je parle français ou anglais. - Bonjour monsieur, que puis-je pour vous ? - Je suis Pierrick Lucas. - Monsieur Lucas ! un instant, je viens vous ouvrir. un moment après je vois la porte s'entrouvrir et un Apollon nu se tient dans l’ouverture. Il me fait un grand sourire et me dit : - Bienvenu chez vous Monsieur. si vous voulez bien me suivre. Il me prend mon sac des mains et me précède vers une splendide demeure. Putain ce cul qu'il a ce mec ! Dans le jardin je vois de jeunes hommes nus. Il y en a un qui entretient les pelouses, un autre qui nettoie la piscine, un autre encore qui apporte le petit déjeuner à un monsieur plus âgé installé à une table à l’ombre. Derrière un comptoir qui doit être la réception un autre jeune homme nu lui aussi. il échange quelques paroles avec le garçon qui m'a conduit jusqu’ici, puis prend le téléphone, dit quelques mots et se tournant vers moi me dit : - Quelqu'un va venir vous conduire dans vos appartements privés. je vous demande quelques minutes. le téléphone sonne et le mec de la réception répond : - Éphèbe gay naturiste hôtel bonjour, Nikos à votre service que puis-je pour vous ? Je sens que mon séjour va se prolonger ! Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 28-10-2020 Adorable ! Mais trop court... Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 28-10-2020 J’ai souri à la situation légèrement surréaliste du jeune mec un peu en chien qui sauterait bien sur tout ce qui bouge, mm (surtout ?) le facteur remplaçant job student, et dont la seule autre perspective immédiate est de -yesss ! – pouvoir conduire la caisse de maman, et qui se retrouve millionnaire potentiel à Mykonos, dans un club privé naturiste, avec le contenu du coffre de grand-tonton à dispo )))) Une suite, demande Louklouk, et pq pas ? Mais bon, le mec du pool-bar derrière son bar, le réceptionniste derrière son desk, il ne faudrait pas que ça devienne répétitif. Après, l’île fait 10*10km, ça limite, mais ça en fait au moins 100 de littoral, avec des criques discrètes… (¬‿¬) Aussi, dans le genre répétitif, le papy alzheimer homophobe, si on a 2h à tuer… ‘’Salut, papy, je suis ton petit-fils, je suis gay’’… ‘’Quelle perversion, hors de ma vue !’’, on attend 15’ ‘’Salut, papy, je suis ton petit-fils, je suis gay’’… ‘’Un inverti, quelle honte pour la famille !’’… ad libitum Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 01-11-2020 Pour varier un peu les plaisirs, voici de courts textes du genre anecdote historique. Ce sont des faits de mon enfance parisienne et quelque peu aventureuse de jeune gars en compagnie, parfois, de ses copains. C'est du vécu garanti sur papier timbré! Cela se passe au tournant des années 40-50, à l'époque où il nous fallait nous contenter d'interroger de plus âgés que nous (deux ans à peine) pour en connaître un tout petit peu plus des «grands mystères de la Vie»- et du...VI, si vous voyez ce que je veux dire à propos de ses divers usages. En effet, en ces moments "reculés", c'était silence radio de la part de nos chers parents sur ces sujets qui, à cause de ce silence, nous excitaient bigrement (les sujets...pas les parents!). Voici donc. Mes parents, mon frère, de 10 ans mon aîné et moi "logions" dans un petit 3 pièces. Notre rue est sensiblement parallèle à une autre du XIIIe arrondissement formant limite avec le XIVe. Ces deux rue se rejoignent d'ailleurs au sud à un carrefour dénommé assez récemment du pseudo d'un humoriste fort célèbre décédé à moto près de la Méditerannée. Notre immeuble, construit en deux étapes, remonte dans ses deux premiers étages, aux années 1850-60. Il est toujours debout, tel le Veau d'Or, malgré les bouleversements urbanistiques de ce morceau de Paris. Voilà donc qu'un jeudi matin (jour de liberté, rappelons-le pour cette époque), je rentre à la maison en descendant une petite impasse au bout de laquelle donnait un lavoir municipal. J'avise l'entrée des caves de l'immeuble adjacent. La porte, à claire-voie mais faite de solides planches, est ouverte. N'écoutant que mon sens sécuritaire, je la referme et pousse le loquet en rabattant la petite tagette. Et puis, allez savoir pourquoi, je m'adosse contre le mur à 50 cm de cette porte. Brusquement, je sursaute : un juron puissant retentit de l'intérieur et j'aperçois, 10 secondes plus tard, la tête d'un brave homme par les interstices des planches. Je me souviens qu'il n'avait pas l'air très satisfait. M'apercevant, il m'apostrophe en des termes que ma bonne éducation m'interdit de reproduire ici. Et il ajoute, ce qu'il n'aurait jamais dû dire : «Attends un peu que je sorte...». Pensant très rapidement aux suites de cette sortie, je jugeai bon de ne rien faire quant à une ouverture de l'huis et m'éloignai le plus vite possible de cette perspective de "rouste immédiate" si j'avais obtempéré...J'ignore, 70 ans plus tard, si ce monsieur est toujours derrière la porte fermée de ces caves! Avec ma bande de copains, nous fréquentions un ancien terrain consacré à des jardins ouvriers, dans une rue bordant à l'ouest le grand centre psychiatrique tout proche de notre ancien domicile. Ce terrain, surélevé d'une bonne dizaine de mètres par rapport à la rue, bordait lui-même ce qui s'appelait alors la "Ligne de Sceaux". Mon père y exploitait un are de ce terrain avant qu'un malencontreux éboulement du mur de soutènement sur la rue ne vînt ouvrir à quiconque ces petits bouts de jardinets bien utiles (légumes, quelques fruits) durant les sombres années de l'Occupation. Finis les jardins ouvriers, bonjour les occupations plus ou moins illégitimes des abris de jardin par de braves SDF que nous, les gosses, fréquentions sans gêne aucune. C'était devenu l'un de nos terrains de jeux favoris. À côté se trouvaient le grand garage des camions de livraison de la Samaritaine qui avait ses entrepôts dans la même rue que...le dépôt de la Préfecture de Police, inclus dans l'hôpital. Ce garage se terminait par un petit atelier dont une partie du mur de moellons, "côté jardin"-c'est le cas de le dire!- s'était effondré. Un jour de juillet, les copains et moi entendons des bruits de voix sortant de ce local. En catimini, nous nous approchons et le plus grand d'entre nous regarde en se mettant sur la pointe des pieds. Il se rabaisse, se retourne et nous dit :« Il y a une fille sur la table et un garçon sur elle. Deux autres à côté, ils ont sorti leur... et se....!(N.B : toujours ma bonne éducation). Quand on a 10 ans et qu'on ne sait pas grand chose, ça impressionne! De là-haut, bien cachés, nous "zieutions" ce même jour ce qui se passait entre un monsieur et une dame dans la voiture stationnée "à l'abri", croyaient-ils, de cette rue tranquille. Cela nous intéressait prodigieusement, vous pensez bien! Environ 20 minutes plus tard, les automobilistes repartis affaire faite,nous redescendons vers "notre rue". Or, assis sur le trottoir contre un mur, un SDF semblait somnoler, son "litron de rouge à étoiles" ouvert à sa gauche. Nous tournons le coin de rue. Un pote me dit alors : «T'es pas cap' d'aller balancer un coup de pied dans sa bouteille!» Piqué au vif dans ma dignité de «Directeur administratif» de la bande -Vu mes connaissances, les copains s'en remettaient à moi pour la gestion de nos diverses activités relationnelles- je stoppe , réfléchis quelques instants et me décide. Je rebrousse chemin, traverse la rue et viens aborder cet homme toujours assis contre son mur. Les fripons de copains, planqués contre la clôture de l'hôpital, m'observaient depuis le coin de ce dernier. Conversation : «Bonjour, monsieur, ça va? -Bin mon p'tit gars, tu sais, un vieux légionnaire comme moi...» Ce mot de "vieux" fut le révélateur et ce que les historiens nomment "la cause immédiate", inhibant dans mon esprit toute notion de danger : allongeant la jambe gauche et poussant mon pied en faisant une balayette, le restant du précieux breuvage se retrouve au sol, la bouteille en cinq ou six morceaux. Je ne pris pas le temps de les compter que le «vieux légionnaire» avait retrouvé l'usage de ses "vieilles jambes" et je détalais le plus vite que je le pouvais dans la rue menant vers nos "planques". Bien entendu, les copains avaient aussi pris la poudre d'escampette, me précédant d'une vingtaine de mètres. Je crois que, de sa vie, "Monsieur le Directeur administratif" n'a jamais plus couru aussi vite! Nous atteignîmes les premiers immeubles "à trois issues" assez essoufflés, il faut bien dire. Puis, utilisant les autres sorties dans des rues perpendiculaires, nous filâmes directement chez nos parents. Ouf! Un autre soir de novembre, avec mon "meilleur copain", nous nous laissons enfermer dans le Parc Montsouris et, sautant de buisson en buisson -prudence est mère de sûreté!- nous voici près du boulevard Jourdan, à côté de la station Cité Universitaire mais toujours à l'intérieur du parc désormais bien clos. Camouflés dans les buissons, nous nous amusons à lancer des marrons d'Inde par-dessus le grillage et beaucoup atterrissent sur les braves gens qui passent devant nous sur le trottoir en sortant du métro...Il n'y a pas forcément un marronnier qui dépasse du parc. Nous venons d'inventer un hybride végétal : des marrons qui tombent de platanes, bouleaux... Allez, un dernière : la Petite Ceinture passe dans deux souterrains dont l'un se trouve sous l'ancienne gare dite "Parc Montsouris-Gentilly", démolie de nos jours. Une grille derrière de petits buissons, protège la tranchée ferroviaire. Un petit muret accueille la base de la grille. Je pense que tout cela existe encore. Les copains et moi, nous sommes assis sur ce petit muret, abrités par les buissons. Et là, des "mains exploratrices" s'en vont à la découverte des attributs voisins qui, bien entendu, prennent des formes un peu moins habituelles. C'est ainsi que nous nous apercevons de certaines similitudes propres aux garçons... Mais parfois aussi, à la piscine, dans la cabine de déshabillage/rhabillage, hé hé, ma foi... Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 01-11-2020 Petit impromptu, sorti de la valise aux souvenirs de KLO7514 ! (Il n’est pas passé par le MP mais est tout excusé) Au plaisir de te relire, [member=156]KLO7514[/member] - histoire ou simple commentaire – et bienvenue sur ACSH ! Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 01-11-2020 C'est un peu nostalgique d'une période 'pré-relation', plus innocente, où l'amour (et le sexe) est encore une notion abstraite, qui se traduit par les réactions incompréhensibles des adultes, ou des 'plus grands', sans qu'on réalise forcément... Une période de candeur, que l'on regrette tous, parfois... : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 03-11-2020 Coucou les gens, Je livre l'ordre des auteurs par récit. Ce qui donne comme "nominationnés" : 1 - [member=87]Louklouk[/member] 2 - [member=54]fablelionsilencieux[/member] 3 - [member=28]Lange128[/member] (qui m’y fit conducteur des wagons-lits) 4 - [member=206]gaetanbg[/member] 5 - [member=156]KLO7514[/member] (en direct) Louklouk, c'est ton tour, nous attendons ta photo ! |