Récits érotiques - Slygame
Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - Version imprimable

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RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 31-07-2023

Mieux vaut un "cœur de père" qu'un "cœur de pierre" (Pauvre Petrus de se voir ainsi  chamboulé dans le dénigrement le plus compact!). On peut se rendre compte que la navette parfaitement inviolable aurait quelque peu migré depuis les abysses calottines ou...calotteuses vers de plus clémentes et accessibles profondeurs. Mais qu'est-ce qui permet donc à l'engin de se déplacer ainsi? Quelle énergie, en fait? Ah, j'y suis : les garçons ont vidé leurs paquets de sucre dans l'eau de la plage. N'était-il pas écrit, dans une pub affichée en «4 x 3 » sur nos murs vers 1955-56 : «Quelle énergie dans le sucre


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 02-08-2023

Chapitre 071 : « vacances d’été. »

« Continuation de la réunion informelle au palais royal Nordien. »

- Le cœur du père n’a rien à faire là-dedans, Marc il me semble n’étant pas l’un de ses deux garçons, c’est juste mon esprit scientifique que se refuse à croire une telle ineptie.
- Parce que tu n’as pas vraiment intégré leurs véritables natures, ensuite que ton esprit se base sur nos connaissances et nos avancées actuelles pour émettre un tel jugement, tu sembles oublier le génome de ces deux garçons qui n’ont que très peu en commun avec le nôtre.
- Avez-vous réussi à le déchiffrer pour faire de telles annonces ?
- Hélas non, il nous faudra encore au mieux plusieurs décennies pour cela, c’est juste qu’il ne reste guère de possibilités autres que celle que je viens de d'énoncer. N’oublions pas qu’il a été de plus prouvé que les deux garçons ne sont en aucunes façons liés par le sang, peut-être ne fallait-il pas les laisser se rencontrés et que c’est finalement cette rencontre qui a été l’amorce de ce qui maintenant pose un grave problème.

Marcel pâlit à vue d’œil, connaissant suffisamment son cousin pour connaitre à l’avance son cheminement de pensée qui ici n’est qu’à un doigt de l’élimination totale du problème pour sauvegarder les quatre royaumes.

André par hasard, ou pas, il aborde au même moment le sujet brulant de la suite à donner à cette affaire.

- Je ne pense pas qu’il y ait à trop s’inquiété pour le moment, mais ce qui est sûr c’est que nous devons prévoir la pire situation possible et nous y préparer, seulement…

Le fait qu’il hésite à poursuivre avive encore plus la curiosité de l’entendre et c’est François qui le premier y cède en posant la question.

- Seulement quoi ? termine ton chemin de pensée s’il te plait !

Les trois hommes voient bien l’hésitation d’André qui après une mimique torturée des lèvres se décide enfin à poursuivre.

- Seulement voilà… est-ce encore possible !

André change l’image de l’écran pour y ouvrir un dossier qui lui est tombé dessus par pure hasard lors de ses recherches, un dossier qui l’a torturé toute la nuit à chercher une réponse, c’est justement de cela qu’il faisait allusion à son arrivée comme nouvelle information essentielle.

Ses trois compagnons s’étant penché visiblement pour en prendre connaissance, il leurs laisse le temps nécessaire en posant son regard tout à tour sur chacun d’eux afin d’y lire leurs ressentis.

Cette fois c’est Marcel qui prend la parole.

- Quelqu’un aura voulu jouer un tour au majordome du palais en reculant toutes les horloges de quelques minutes, voilà tout, pas besoin d’y voir midi à quatorze heures.
- Hélas cela n’est pas si simple, il aura fallu également au plaisantin de faire de même sur toutes les montres et horloges de la moitié de la capitale.
- De quoi ?

André change une nouvelle fois l’affichage sur le mur pour y faire apparaitre un plan de la capitale, montrant avec sa baguette le cercle grisé ayant le palais comme point d’axe.

- Vous ne trouvez pas que pour une plaisanterie c’est poussé un peu loin le détail ?
- Qu’est-ce que cela signifie ?
- Que Patrick vat sans doute encore me traiter de cingler, mais je suis près à entendre sa version s’il en a une plus crédible que la mienne.
- Qu’elle est donc la tienne ?
- Vu la correspondance avec la date et l’heure, cela s’est passé durant le fameux repas où les garçons sont arrivés au palais avec leurs nouveaux « amis ».
- Est donc, tu en as déduis que ?
- L’un des deux au moins peut avoir une action sur le temps, vu le faible écart et la zone limitée, je dirais qu’il a sans doute dû s’épuiser plus que de raison.

Marcel se rappelle de se fameux repas et des frasques du petit blondinet, fouillant sa mémoire pour tenter d’en faire ressortir une information qui pourrait leur être utile.

- Je me rappelle bien de ce repas, nous avons bien ri des clowneries de Kai ! Hi ! Hi ! Je me rappelle que la petite princesse voulait que François lui mette une fessée en guise de punition aux troubles qu’il a causé dans la journée ! Hi ! Hi ! Ce ne devait pas être loin de ce moment indiquer sur le rapport.
- Ce serait-il passé quelque chose de suffisamment… je ne sais pas moi, peut-être irrespectueux et qui aurait amené ce reflexe de protection en libérant ce « don ».
- Je n’arrive toujours pas à y croire, nous entrons cette fois de pleins pieds dans la science-fiction. Je n’ai pas d’autre définition pour tout se que j’entends depuis que je suis entré dans cette pièce.
- Parce que tu penses trop en scientifique et que tu refuses ce qui pour toi ne peut-être.
- Ce serait Daniel alors ? le garçon aux cheveux rouge !

Tous cette fois se retournent vers François.

- Je me rappelle qu’il a semblé soudainement apathique pour le reste de la visite, le lendemain Louis m’a raconté la scène avec Kai et la furie de ses fans, il me disait aussi que Daniel semblait plus fatiguer qu’à son habitude et son regard c’est très vite allumé en disant un truc bizarre que je n’ai pas vraiment compris, comme quoi ils ne seraient pas trop de cinq et qu’ils n’allaient sans doute pas pouvoir attendre le mercredi suivant pour lui redonner la pêche.
- Vous êtes sures de vos souvenirs, où vous ne ressassez pas une ancienne légende qui vous est subitement pour une raison que j’ignore revenue en mémoire ?
- Allons… allons !! essayons de revenir sur du concret vous voulez bien ? admettons… je n’y crois toujours pas, mais je dis bien, admettons que Daniel soit à l’origine de ce bref retour en arrière du temps, quel est le rapport avec la possibilité ou non de les arrêtés dans ce qu’ils ont prévus de faire.
- Le rapport étant que je me demande ce qu’il serait capable de faire s’il sentait le moindre danger, que ce soit pour lui ou l’un de ses amis, car il ne fait aucun doute dans mon esprit que l’intervention sur le temps était destinée à protéger Kai, sans doute aura-t-il eu une réaction excessive à la demande de la princesse qu’il soit puni par une fessée ! Hi ! Hi ! J’imagine plusieurs scénarios en commençant à mieux connaitre le zouave.

Il reçoit un bref sourire de leurs parts en réponse à son rire et à sa tentative de dédramatisé quelque peu cette affaire, comprenant que malgré tout ses paroles les ont marqués pour des raisons sans doute propres à chacun d’eux.

Patrick rester celui entre tous les quatre gardant le plus un pied sur terre, il revient sur un point capital dont il ne se souvient pas avoir eu de réponse.

- L’engin se déplace disais-tu, se dirige-t-il vers eux ? je ne me rappelle pas te l’avoir entendu dire.
- Il suit en effet la faille abyssale menant jusqu’à leur lieu de villégiature, d’après les calculs il devrait arriver d’ici…

André fixe un bref instant l’horloge en faisant un rapide calcul mental.

- … le début de la soirée, mon avis est qu’ici la coïncidence ne soit pas de mise.
- Qu’elles sont nos possibilités pour agir ?
- Deux sous-marins de la Royale Navy Nordienne sont en alerte avec chacun dix ogives atomiques à bord.
Attend !!

Le cri de Patrick les surprend tous en les faisant sursautés, tournant leurs regards vers lui alors qu’il est devenu blêmes à l’écoute de cette annonce.

- Vous n’avez pas l’intention d’utiliser l’arme atomique à cet endroit ? vous nous détruiriez à tous les coups en fissurant l’écorce terrestre là où elle a la plus faible épaisseur jusqu’au noyau, imaginez un peu quel serait l’effet de milliards de tonnes d’eau de mer en contact direct avec la masse en fusion et cela sans compter la réaction atomique en chaine qui se poursuivrait avec tout ce qu’elle implique, ce serait de la folie purement suicidaire qui plus est sans savoir si cela impactera ou pas la structure de l’engin. Rappelez vous qu’il nous était à l’époque de sa découverte impossible de même lui causer une simple rayure avec le matériel de pointe amener pourtant sur place.
- Alors que nous conseils tu ? laisser les choses se faire au risque qu’il soit trop tard et de ne plus pouvoir intervenir par la suite ?
- Pourquoi donc cette propension somme toute je le reconnais volontiers bien humaine à toujours s’imaginer dans des scénarios catastrophes dès qu’une inconnue vient troubler notre quotidien ? avez-vous seulement penser que ces garçons n’avaient aucunes mauvaises intentions ? ils pourraient juste éprouver l’envie bien naturelle de retrouver leurs racines, voir même d’éprouver l’envie de repartir là d’où ils viennent ?

Patrick se fixe dans les yeux d’avec François.

- De quoi te référais tu donc en parlant d’anciennes légendes ?


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 03-08-2023

Marcel a tout à fait raison : les "Aliens", comme les nomment certains Terriens, sont presque toujours traités comme des ennemis à détruire dans les productions cinématographiques, à de trop rares exceptions comme "Rencontre du 3e type" ou certains récits de fiction comme "L'Odyssée de 2 ados" ou "Nous serons tous Pléiadiens" d'un auteur assez connu. Quel dommage!
Par ailleurs, provoquer la Fin du Monde terrestre risque de perturber un tantinet les trajectoires planétaires du système solaire voire, peut-être , celle de notre galaxie entière dans son déplacement spatial. Qui sait? De toute manière, c'est très risqué !


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 04-08-2023

Chapitre 072 : « vacances d’été. »

- A une discussion d’avec Louis, juste avant qu’il ne parte en voyage.
- Marc m’en a également touché deux mots récemment.
- Bah !! Sans doute une histoire venant de certaines sectes du passé pour gagner des fidèles, il y a bien longtemps que plus personne ne s’y essaie, je disais cela plus par ironie qu’autre chose en me rappelant ses paroles.
- Tandis que moi au contraire de toi, j’ai essayé de creuser en me plongeant dans de vieux recueils et j’y ai trouvé quelques informations qui étrangement collent à l’actualité.
- Cela conforte mes paroles.
- Pourtant ces écrits dates de plusieurs milliers d’années, du temps ou notre espèce a commencé à se sédentariser et comme je vous le disais, ils ont une étrange similitude avec les paroles de Marc.

Marcel soupire d’exaspération à les écouter s’embrouillés sur un sujet dont il ignore encore tout, aussi c’est avec un certain agacement qu’il s’interpose entre eux deux.

- Si vous nous expliquiez la raison de votre chamaillerie, peut-être pourrions-nous participer au débat ?

C’est Patrick, sur un geste de la main de François l’invitant à le faire et qui donc s’y colle, étant des deux celui qui en a appris très certainement le plus.

- Dans l’antiquité bien avant la création des quatre royaumes et la longue ère de paix que nous connaissons depuis, nous étions des milliers de petites tribus qui bataillaient pour gagner les quelques arpents de terres nécessaires pour nourrir plus de bétails et ainsi améliorer leur vie quotidienne. Dans une région lointaine, dans ce qui deviendra plus tard une partie du royaume Estrien, une croyance comme il y en a eu bien d’autres ailleurs à cette époque, était qu’un être immortel aux pouvoirs dépassant l’imagination pouvait accomplir des miracles, puisant son énergie dans des actes sexuels qu’il entretenait avec ses cinq disciples.
- Ils n’étaient pas civilisés à cette époque, mais ils ne manquaient déjà pas d’imagination ! Hi ! Hi !

Patrick se tourne vers André qui semble s’amuser comme un fou à l’écouter, il le foudroie alors du regard en lui ôtant son sourire.

- Je conçois que tu ne me croies pas, pourtant si tu réfléchis bien nous connaissons actuellement les mêmes similitudes.

Alors qu’il allait reprendre son récit, Patrick est cette fois interrompu par Marcel qui tout en l’écoutant prenait connaissance du rapport amener par André, un nouveau lien venant très certainement d’un de ses nombreux informateurs vient l’incrémenter en s’affichant brusquement à l’écran.

Il clique machinalement dessus pour en avoir rapidement les yeux qui lui sortent des orbites, tellement la surprise de ce qui apparait à l’écran est forte.

- Regardez ça !!

Il attend quelques secondes que tout le monde soit penché sur l’écran pour relancer la vidéo, vidéo sur laquelle apparait une magnifique paire de fesses d’une blancheur d’albâtre venant s’installer sur les genoux du roi.

- Voilà donc le pourquoi de cette remontée dans le temps ! Hi ! Hi !
- Cette scène ne s’est pourtant jamais produite !

Patrick plus terre à terre cherche à comprendre l’origine de la vidéo, il pose donc la question à André qui était déjà en liaison avec son informateur.

- Si tout le quartier a remonté le temps comment cette vidéo a-t-elle bien pu s’enregistrée ?
- L’ordinateur de François était relié en wifi avec la sécurité Nordienne gardant précieusement tous les fichiers royaux sur le cloud.
- En bon Nordien cela signifie ?
- Que la transmission passe par un satellite jusqu’à un serveur éloigné et qui n’a donc pas été impacté comme semble l’avoir été tout ce qui se trouvait dans le fameux cercle autour du palais.

Marcel s’adresse alors à son cousin, curieux d’avoir sa réponse à la question qui lui vient soudainement.

- Quel besoin avais-tu d’enregistrer en catimini notre repas ?
- Je voulais juste pouvoir revisionner en détail les attitudes des nouveaux invités, j’avoue que j’avais zappé cet enregistrement en pensant mordicus qu’il avait lui aussi disparu avec nos souvenirs.

François relance le fichier pour regarder avec encore plus de curiosité.

- J’avoue que c’était culotté de sa part ! Hi ! HI !
- Déculotter tu veux sans doute dire, dommage de n’avoir plus le souvenir d’un aussi joli spectacle, je suis sûr que la reine et les princesses auraient apprécié.

Le silence se fait alors qu’ils regardent la vidéo, chacun reconnaissant le physique sans défauts du jeune Kai qui même cul nu n’amène aucun sentiment d’outrance de leur part, mais plutôt celui d’apprécier la plastique hors du commun du blondinet.

André s’amuse à les regarder, surtout François qui penche bizarrement la tête jusqu’à ce qu’il en comprenne la raison et le lui fasse remarquer d’un ton moqueur.

- Pas besoin de te tordre le cou pour essayer de lui voir le service trois pièce ! Hi ! Hi !

Tous s’esclaffent alors, François le premier reconnaissant bien volontiers que s’était justement ce qu’il essayait de voir, Patrick après avoir retrouver son sérieux revient à ses explications, ou plutôt les abrègent maintenant qu’ils en ont eu une preuve incontestable sous les yeux.

- N’est-ce pas suffisamment similaire pour vous ? je veux dire cette légende et notre réalité ?
- Je n’arrive toujours pas à le croire, souvenez-vous que l’engin extra-terrestre se trouve dans le permafrost depuis au moins un million d’année, comment alors aurait-il pu être l’instigateur de cette légende ?
- Je ne parlais que d’une étrange similitude, il peut y avoir d’autres explications comme par exemple la venue en ces temps reculés d’un autre engin venant de la même origine que Daniel, peut-être allez savoir était-il à sa recherche.
- Là nous extrapolons, revenons plutôt aux décisions à prendre. Après mures reflétions je ne pense pas avoir à faire avec des terroristes, je vais donc pour le moment me contenter d’accentuer la surveillance de leurs moindre fait et gestes.
- Je pense également que c’est la bonne décision à prendre, je connais bien ces gamins pour les avoir longtemps espionnés et j’avoue que jamais ils ne m’ont laissé à penser qu’ils préparaient un mauvais coup, de plus apparemment les dons de Daniel sont on ne peut plus limités.
- Et cela à vous entendre, juste parce qu’il n’y a personnes qui croient en lui.
- Et connaissant les populations des quatre royaumes fondamentalement athées, cela n’est pas près d’arriver. Du coup je dirais que Daniel n’est des deux garçons loin d’être le plus dangereux.

La remarque comme il se doit fait bondir Marcel qui fustige son copain.

- Qu’est-ce que tu insinue, que mon fils pourrait être une sorte de terroriste ?
- Je n’ai pas prétendu une telle chose, juste que son intelligence et ses connaissances, semblent à des années lumières de nos plus éminents savants.
- Qu’est-ce qui te fait dire cela ?
- Déjà le fait d’avoir construit de lui-même cet appareil avec lequel il manipule l’engin, rajouter à cela tout ce que j’ai appris sur lui.
- Ah oui !! Tu as des exemples ?
- Tellement que je ne sais pas par où commencer !!

André réfléchi un instant, cherchant dans toutes les informations qu’il a collecté ce qui n’amènerait pas un nouveau courroux sur lui de la part de son ami, comprenant très bien l’attachement paternel que se dernier éprouve pour son fils adoptif.

- Pour ne citer que celles que vous connaissez sans doute tous, je dirais en premier lieu sa parfaite maitrise dans tout ce qu’il entreprend et la phénoménale richesse qu’il en tire, ce garçon à tout juste dix-huit ans a accumulé une fortune qui bientôt dépassera celle de son père.
- Tu n’amplifies pas un peu ton discourt ?
- Si j’en croie les taxes versées au trésors royale, nous n’attendrons pas encore des décennies ! de plus il a également plusieurs dizaines d’années d’avance sur tout ce qui est numérique, il entre dans les serveurs les mieux protéger comme si justement ils n’en avaient aucune et pire encore, il est capable de faire n’importe quelle interaction informatique en créant ses propres algorithmes.

C’est François cette fois qui monte sur ses grands chevaux en entendant le rapport de son inspecteur et ami.

- C’est maintenant que tu le dis ?
- J’attendais qu’il fasse quelque chose de repréhensible, t’avertir ou avertir les services spécifiques lui serait forcement remonter aux oreilles quasiment instantanément.
- Il maitrise donc cela à ce point ?
- S’il le voulait il pourrait suivre notre conversation actuelle en se servant des caméras de surveillance ou même depuis ton ordinateur alors même que tu le penses éteint !


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 07-08-2023

Chapitre 073 : « vacances d’été. »

« Ce soir là depuis le camp improviser des vacanciers. »

Le feu de bois crépite alors que la bande disposée tout autour s’amuse comme des enfants, heureux de se retrouver pour la première fois de leur vie avec une certaine indépendance.

Le soleil se couche à l’horizon, quand l’appareil toujours tenu par Charles émet un signal sonore indiquant la fin du voyage de la navette.

Il se lève brusquement, ce qui amène le silence autour de lui.

- Elle est arrivée les gars ! Allons-y !

Les huit copains se précipites alors, pieds nus sur le sable en direction de la plage, s’arrêtant seulement une fois les pieds dans l’eau, à scruter la mer devant eux.

- Je ne vois rien ?
- Attends cinq minutes que j’entre les directives, je n’étais pas certain qu’il n’y aurait que nous alors j’ai préféré prendre quelques précautions.

Charles active donc la commande, pour voir apparaitre quasi instantanément un chapelet d’énorme bulles à une centaine de mètres juste devant leurs yeux.

Une énorme masse brillante émerge alors en les laissant sans voix, ne s’attendant certainement pas à ce que la fameuse navette soit au point de très vite leurs cachés toute autre vue face à eux.

- Wouah ! Tu es sûr que ce n’est qu’une navette et pas un vaisseau spatial, ma parole ça a la taille de plusieurs porte-avions.
- C’est bien tombé que tu penses à un truc pareil en comparaison ?
- C’est la première chose qui m’est venu à l’esprit ! Hi ! Hi !

La navette progresse lentement vers la plage en se découvrant petit à petit, jusqu’à devenir l’unique champ de vision des garçons.

Une fois à la limite des vagues, elle se stabilise en semblant comme flotter à quelques centimètres du sol sablonneux, le tout dans un silence total impressionnant.

Charles s’active une nouvelle fois sur son boitier de commande, faisant s’ouvrir un sas immense là où aucune trace sur la coque ne le laissait deviner.

Un halo lumineux de faible intensité éclaire le sas qui à lui seul pourrait contenir une semi-remorque, Charles invitant alors ses amis à le suivre.

- Allons tous à l’intérieur, inutile de nous faire repérer d’une quelconque façon.

La confiance en lui venant de la part de ses amis est telle qu’aucun d’eux ne pense au danger qu’il pourrait y avoir à suivre sa demande, aussi se retrouvent-ils très vite à l’intérieur du vaisseau tandis que déjà le sas se referme.

- Eh !! Qu’est-ce qui se passe ?

Charles sans répondre ouvre le sas intérieur et d’un pas assurer s’avance à l’intérieur de la navette, suivit par ses amis qui à part Daniel, ont les yeux d’enfants émerveillés devant la beauté des lignes de l’appareil.

Ils entrent dans une salle immaculée après avoir suivi un long couloir, observant Charles qui se tient maintenant debout devant une sorte de pupitre à le remettre semble-t-il en fonction.

Un panneau s’ouvre juste devant lui, il pose alors de côté l’appareil de sa fabrication pour en prendre un autre qui semble beaucoup plus sophistiquer et cela avec un soupire de satisfaction.

- Ça va les gars, maintenant que j’ai la véritable commande je peux maitriser la navette comme il me plait.

Tous sont tellement éblouis par se qu’ils ont sous les yeux tout autour d’eux, que personne n’a la curiosité de lui poser la question de savoir ce qu’il compte faire pour la suite des évènements.

Daniel demande aux garçons s’ils voulaient visiter la navette et après avoir reçu une réponse évidemment positive et leurs avoir donner les instructions pour qu’ils ne touchent à rien en se contentent de regarder, attend ensite qu’ils aient quitté la salle de contrôle pour venir près de Charles.

A son visage Charles voit bien que quelque chose cloche et que ce que lui montrent les différents écrans ayant reprit vie, ne va pas dans se qu’il espérait y trouver.

- Il n’y a aucun armement offensif si c’est cela que tu cherches.
- Comment le sais-tu ?
- J’ai eu tout le temps de visiter figure toi avant de reprendre l’apparence humaine.

Charles se tourne vers lui avec une énorme surprise dans le regard.

- Ne me dis pas que tu es resté conscient durant le million d’années d’ensevelissement de la navette ?
- En fait si pour tout te dire.
- Tu as dû vivre un enfer ?
- Pas tant que ça en fait, j’ai eu tout le temps qu’il fallait pour observer l’éveil d’une planète dans le but de me préparer un avenir.

Charles voit bien la déception marquer les traits du visage de Daniel.

- Quelque chose n’a donc pas fonctionné comme tu l’espérais car à voir la tête que tu fais, figure toi que je me pose la question.
- On peut dire ça comme ça et j’avoue en avoir été le premier surpris, mais il m’a été impossible d’amener une croyance pérenne quelle qu’elle soit, à ces peuples profondément athées dans l’âme. Chaque essai a capoté dès la génération suivante et j’ai dû finalement baisser les bras en comprenant qu’il me serait impossible d’y arriver, je vais pourtant devoir réessayer si je ne veux pas finir enchainer à cette planète.
- Je comprends, dans ce cas pourquoi ne pas venir avec moi ?
- Où cela donc ? je pensais que tes intentions étaient de la protéger de ceux qui te cherchent ou te chercheront forcément un jour, à moins bien entendu que cela n’arrive qu’après ta mort et dans ce cas je crains le pire.
- Justement ! C’est pour éviter cela que je ne pouvais pas attendre, la seule façon de sauver cette planète est que je puisse m’en échapper en le faisant savoir aux miens, qu’ils découvrent ou non à ce moment là mon existence importe peu, le principal étant qu’ils oublient cet endroit et partent à ma poursuite.
- Tu as donc prévu de te sacrifier pour eux ?
- Me sacrifier ? peut-être le terme est-il exagéré, mais au moins essayer de faire quelque chose de ma vie, cette navette même si elle est désarmée n’en possède pas moins toutes les autres technologies de pointe des vaisseaux ruches.

Daniel reste songeur suite aux paroles et à la proposition de son ami, un plan commence à germer dans son esprit maintenant qu’il n’est plus tenu à rester lier à cette planète, mais également depuis que ses souvenirs lui sont revenus.

- Dans ce cas peut-être accepteras tu de m’aider à retrouver les miens ?
- Cela pourrait prendre du temps… beaucoup de temps, trop peut-être.
- Comment ça ?
- N’as-tu pas besoin de restaurer ta charge d’énergie régulièrement ?
- De belles paroles pour désigner mes galipettes d’avec mes amis, il est vrai que pour garder mon apparence telle qu’aujourd’hui, je dépends d’eux, mais en contrepartie ils ne sont pas perdants au change et garderont la jeunesse qu’ils ont tant qu’ils garantiront cette fonction première à préserver ma santé.
- Il n’y a donc que moi qui vieillira ?
- Si tous viennent, dans l’absolu bien sûr que non ! Tu pourras toujours toi avec Lee-Rim ne faisant également pas parti des cinq, utiliser la cellule de non temps qui a gardé ton embryon durant ce dernier million d’années.
- Le but final sera le même, je n’aurais pour ma part qu’une vie à vivre.
- Pas forcément.

Charles sent son cœur battre plus fort, l’espoir qu’il croit comprendre dans le « pas forcement » de Daniel lui ramène cette piétée envers celui qui pour son peuple a toujours été un dieu, aussi s’agenouille-t-il au plus grand dam de se dernier qui s’attendait plutôt à un regain de curiosité qu’à cette déification inattendue de la part de son ami.

- Allons… allons… relèves toi, je pensais juste que nous pourrions découvrir un endroit dans cette galaxie ou la vie a suivit un parcourt plus traditionnel et où du coup je pourrais retrouver mes pouvoirs et faire en sorte que vous deux ne soyez plus en mesure de vieillir. Je connais ta question suivante mais pour eux ce n’est pas la même chose, le fait de me donner l’énergie qui m’est nécessaire les préserves du vieillissement de façon disons pour faire cour « naturelle » et cela sans que cela vienne consciemment de moi.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 07-08-2023

Non, Charles, il n'y aura aucun vieillissement, ni pour toi ni pour les copains. Ne crains rien. «Il n'y a donc que moi qui "vieillirai" et pas "...vieillira» : Charles ne parle pas de lui ...à la 3ème personne! Il ne s'appelle pas Charles...DELON  mais pourrait être "Carlos Ben Marcel" ou "Ibn Marcel", au choix (Ben et Ibn désignant  "fils de").
Alors, vont-ils, tous ces loupiots, décider illico de s'en aller voir ailleurs tout de suite ou bien de différer leur éventuel voyage ? Cette seconde hypothèse serait risquée car la surveillance serait  beaucoup plus étroite de la part des services du petit père André. On peut supposer que Charles est parfaitement au courant des enjeux, de par ses capacités cognitives. S'est-il rendu compte qu'ils sont espionnés depuis au moins 18 ans, s'il a pu pénétrer les "ordis royaux"? Le prochain épisode (que je ne pourrai lire mercredi pour les raisons exposées) devrait nous en "toucher un mot".
Bien à toi, Laurent et à tous nos amis lecteurs,
KLO.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 09-08-2023

Chapitre 074 : « vacances d’été. »

« Sur la plage durant ce temps-là. »

L’officier attend que tous ses hommes soient revenus de leur mission de recherche avant de faire son rapport final à sa majesté, son visage pourtant montre bien le désarroi qu’il éprouve à ce que les informations qui l’ont amené lui et ses hommes ici, s’avèrent inexactes.

Pourtant un semblant matériel d’indices démontre qu’il y a bien quelques personnes faisant du camping sauvage à cet endroit, les tentes dressées et les divers ustensiles de cuisine, en sont la preuve irréfutable.

Le dernier groupe arrive, venant du camping le plus proche et confirme qu’il y a bien quelques huttes ressèment louées par une huitaine de jeunes adultes correspondant à la description qu’ils ont reçues.

- Effacés toutes nos traces de passage et maintenez vous hors de vue depuis cet endroit, ils finiront bien par réapparaitre.
- Bien mon capitaine !

Alors que le sous-officier part rejoindre le reste de la troupe, l’officier s’éloigne jusque derrière une petite colline de sable pour utiliser sa radio et faire son rapport.

***/***

« Palais royal Nordien. »

François reste quelques minutes en conversation téléphonique, alors que ses amis sont comme à leur habitude confortablement installée sur les fauteuils et canapés équipant toute une zone du bureau royal.

Ce n’est que quand François revient enfin s’assoir à sa place, que leurs regards curieux restent fixés sur lui en attendant confirmation de ce que les bribes de conversation entendues leurs avaient déjà fait comprendre.

- Ils sont bien là-bas, seulement pour le moment ils semblent avoir disparus, l’officier me confirme pourtant que tous leurs équipements sont restés sur place.
- Qu’est-ce que cela peut bien signifier ?

André se frotte le menton en faisant le point dans sa tête des motifs pouvant expliqués leur absence.

- Ce n’est je pense, ni un kidnapping, ni un suicide collectif, ni encore moins un accident, il ne reste plus que le plus évident après ce que nous avons déjà découverts.
- Qu’ils seraient montés dans l’engin extra-terrestre ! C’est bien de cela qu’il s’agit ?
- Exactement !
- Que devons-nous faire maintenant ??

Patrick reconnait bien là le ton de voix de son cousin quand une énorme inquiétude lui vient et cela juste avant de prendre une décision sans appelles, aussi n’attend-t-il pas pour tenter de le rassurer en dernier recours.

- Allons… allons… ne recommençant pas à voir tout en noir, il est évident pour moi qu’en faisant venir cet engin jusqu’à eux le motif serait de le visiter, jusque maintenant il n’y a pas à y voir là qu’une légitime curiosité.
- Légitime ?
- Oui, légitime… Charles et Daniel ne viennent ils pas justement de cet engin, comment leur reprocher de vouloir en savoir plus sur leurs origines.
- S’ils sont bien tels que nous les avons précédemment définis, il ne devrait y avoir aucun secret pour eux.
- Je te l’accorde, mais n’oublies pas la curiosité propre à la jeunesse, qu’ils connaissent l’engin n’empêche cependant pas qu’ils se posent des questions sur les équipements mobiles qu’il dispose, n’oublions pas qu’ils n’ont vu le jour qu’au moment où nous les avons découverts, comment veux tu que des nourrissons encore dans leur cellule de vie puissent connaitre tous les détails d’équipement de cet engin, la question qui n’a cependant jamais été, ni exposée, ni par principe résolue, devrait plutôt être celle à l’ordre du jour ne croyez-vous pas ?

François observe attentivement son ami André en cherchant de quoi il peut bien s’agir, ayant suffisamment lui semble-t-il discuter de la situation de ces enfants et de cet engin depuis sa découverte, pour n’en avoir rien oublier des questions à se poser.

Marcel pourtant en bon scientifique reprend rapidement tout ce qu’il a pour sa part découvert ou apprit, en cherchant quelle oublie il aurait pu faire, mettant d’un coup le doigt dessus.

- La raison de sa présence sur notre planète n’a jamais été réellement abordée avec sérieux, tout juste en sont sortis quelques spéculations sans preuves à l’appuies.
- C’est exactement là mon propos, pour ma part je pense qu’avec les dernières informations certaines de ces spéculations n’ont plus lieues d’être, pourtant il y a bien quelqu’un à un moment donner qui a pris cette décision.
- Ce ne serait pas une sorte de navette de sauvetage venant d’un conflit armé, ou encore tout simplement d’un accident spatial ?
- Dans ce cas pourquoi y mettre juste deux embryons ?
- Pourquoi parles-tu d’embryons ?
- Pour plusieurs raisons, la première étant le million d’années enfuit dans les glaces et la seconde le temps d’apparition à l’air libre de l’engin, neuf mois qui correspondent étonnement à une gestation humaine, vous ne trouvez pas ?
- Il est vrai que maintenir en vie sur une si longue période des cellules reste plus plausible qu’un être humain, du coup cela ne répond en rien à notre question.
- Essayant d’extrapoler sans filtres ce qui nous passe par la tête, peut être que d’une idée semblant idiote à prime abord pourrait révélée un semblant de vérité.

Les idées fusent, certaines si stupides qu’ils en éclatent de rire, rassurant Charles d’avoir tout du moins pour le moment réussi à détourner son cousin de ses pensées radicales.

Une liste exhaustive est alors créée, incluant tout ce qui leur vient à l’esprit pour ensuite revenir dessus cas par cas et raturer les idées les plus irréalistes, à la fin il ne reste plus que quelques annotations restées lisibles.

- Bannissement, invasion, préservation, défaillance. Voici de toutes les inepties entendues, celles qui restent après analyse, sans pour autant affirmer que ce soit bien l’une d’entre elles qui a occasionné l’enfouissement de l’engin à une époque où notre espèce n’était encore guère plus que des animaux.
- Du coup nous pouvons sans trop nous trompés rayer l’invasion, si c’était le but pourquoi attendre que nous ayons développer une civilisation aussi avancée ?
- Je comprends ton sentiment, pourtant je n’y adhère pas entièrement, penses-tu réellement que nous puissions amener une quelconque crainte à une civilisation à ce point en avance technologiquement ? de plus peut-être attendaient-ils justement que nous en soyons à ce point pour nous inclure dans leur civilisation, je ne sais pas moi mais leur but pourrait être de se servir de nous comme esclaves, comme nous l’avons fait à une époque heureusement aujourd’hui révolue.
- Pourquoi alors deux nourrissons ? avoue que pour une invasion cela fait un peu maigre ! Hi ! Hi !
- Ce ne sont pas n’importe quels nourrissons, l’un a une intelligence phénoménale et l’autre des capacités toutes aussi impressionnantes.
- Gardons donc cette possibilité en la mettant en queue de listes, pour ma part je pencherais plus pour l’idée de préservation et cela justement pour ces mêmes raisons que vous venez juste d’invoquées.
- Préservation de quoi ?
- Que sais je ! Cela pourrait tout aussi bien être de l’extinction d’une espèce, la cause peut être également multiple, soleil mourant, guerre, pollution et j’en passe.
Ils seraient ici pour pouvoir survivre et faire renaitre leur espèce ? cela peut sembler plus plausible, mais cela n’explique toujours pas pourquoi seulement deux embryons et deux mâles de surcroit, il me semble tout du moins à ma connaissance qu’il aurait été dans ce cas plus judicieux d’y mettre à minima un couple.

André reprend la liste en mains.

- Reste le bannissement et la défaillance, pour ma part je n’en ai aucune idée et rien jusque maintenant n’a laissé un indice pouvant faire pencher la balance, à condition toutefois que nous soyons dans le vrai et pour cela aussi rien ne le prouve.
- Nous en sommes parfaitement conscient, cela nous aide juste à nous préparer suivant différentes options, pour ma part la défaillance ne tient pas debout, une technologie telle que dispose cet engin doit être largement suffisante pour que depuis le temps des secours soient venus.
- Reste donc ce que j’avoue craindre le plus.
- Le bannissement ! Un peu comme des criminels pour les chassés de leur monde, cela aurait pu être plausible si seulement c’étaient des adultes que nous aurions retrouvés.
- Il y a différentes sortent de bannissements et pas seulement celle à laquelle tu viens de penser, j’imagine bien la possibilité que l’un venant d’une croyance obsolète et l’autre d’une lignée à faire disparaitre, le tout venant d’une civilisation ayant la solution finale en horreur et voilà nos deux loustics maintenant sous notre responsabilité ! Hi ! Hi !

Amusement encore une fois générale devant le trait d’humour de Patrick, loin d’imaginer lui-même combien ses paroles dites avec humour pour détendre l’atmosphère sont proches de la vérité pour au moins l’un des deux garçons.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 12-08-2023

Chapitre 075 : « vacances d’été. »

« Continuation de la discussion entre Charles et Daniel, restés seuls dans la salle de pilotage. »

- Est-ce toujours le cas avec ceux que tu recherches ?
- Comment ça le cas ? de quoi parles-tu donc ?
- De ta dernière phrase sur le fait que tes… « nourriciers » sont protégés du temps qui passe et cela sans que tu ais à agir en conséquence.

Daniel réfléchi à sa réponse, alors que sur le coup il était près à lui répondre par l’affirmatif.

- En fait pour tout te dire ce n’est pas aussi tranché que tu sembles le croire, parmi mon peuple il y a d’énormes différences et seuls ceux, les rares, destinés à faire parti du conseil ont cette relation avec des nourriciers, d’autres moins puissants n’en éprouvent pas le besoin, se contentant si j‘ose dire à un, voir plusieurs, amis/amants et quant au reste de notre peuple qui représente pour ton information la quasi-totalité, il vit de la même façon que n’importe qui dans l’univers, ne serait-ce cette longévité qui même si elle se terminera pour eux un jour, n’en est pas moins extraordinairement prolongée par apport à vous autres. Pour le premier cas, celui qui répond à ta question, nous étions deux de cette génération, destinés à devenir membre du conseil, nos trois autres amis faisant partis de ceux aux pouvoirs intermédiaires.
- Il y a donc dans notre univers une autre personne ayant les pouvoirs d’un dieu ?

Daniel sourit en ressortant de sa mémoire le souvenir de son meilleur ami « Flo », un sourire épanoui qui accélère le cœur de Charles.

- Il y en a bien un autre en effet, mais… Hi ! Hi ! Je me demande bien comment il se sort de tout ceci.
- Qu’y a-t-il de risible ?
- Si tu as la chance de le rencontrer un jour, tu auras ta propre réponse à ta question, « Flo » est le genre de garçon dont les frasques ont fortement marqué notre peuple jusqu’à son départ.
- Était-il sage dans ce cas de lui avoir laisser entreprendre cette aventure ?

Daniel observe Charles en cherchant le sens réel de sa dernière question.

- « Flo » est de notre peuple celui qui respect le plus la liberté de pensée et de vivre sa vie sans contraintes, il ne pourrait se créer un univers pour y exercer une quelconque tyrannie. Je pensais plutôt à son humour qui parfois…

Daniel éclate une nouvelle fois de rire avant de poursuivre.

- … Hi ! Hi ! Est comme qui dirait décapante ! Hi ! HI ! Pourtant malgré, ou sans doute quelque part pour être plus juste, grâce à ses frasques, tout le monde éprouve une forte empathie envers lui.
- Je comprends que tu souhaites aussi fort à le rejoindre, il devait être un ami qui compte beaucoup pour toi.
- Comme je te l’ai dit, il est mon meilleur ami et cela même si nos autres compagnons de voyage comptent également beaucoup pour moi.

Charles hoche la tête en comprenant le soudain pli soucieux que prennent les lèvres de son ami.

- Tu te demandes comment les retrouvés ?
- Les retrouvés n’est pas le plus difficile pour moi, ce sera une chose aisée quand j’aurais enfin recouvré mes pouvoirs.
- D’où mon offre que vous vous joignez à moi pour quitter ce système solaire, ce sera notre principal but que de retrouver tes amis ou tout du moins un lieu d’où tu puisses te ressourcer suffisamment pour le faire par toi-même.
- Tu oublies juste un facteur clé, celui que nous ne sommes pas seuls à prendre cette décision et sans eux, il me sera sans nul doute impossible d’entreprendre un tel périple.
- Ne serait-il pas plus simple déjà de leurs demandés leurs avis ? si un ou plusieurs refusent, il faudra juste alors te trouver un ou des remplaçants.
- Tu vois ça à ta fenêtre, comme si être nourricier ce faisait à la demande.
- N’est-ce pas le cas ? tes amis il me semble ne sont pas venus avec nous par la navette, il y en a donc eu d’autres avant eux ? pourquoi maintenant les choses seraient différentes ?
- Parce que je suis enfin entièrement moi-même.
- Je ne comprends pas de quoi tu parles, comment ça entièrement toi ?
- Avant aujourd’hui je n’avais qu’une mémoire tronquée, ceux que j’ai pu rencontrer et ils sont nombreux, n’ont jamais réellement profités d’une vie éternelle, tout au plus quelques décennies dues à mes pouvoirs de guérisons et de soins du corps. Devenir nourricier implique une acceptation du statu pour que ce déclenche le processus qui va avec.
- Toutes tes anciennes conquêtes sont donc mortes de vieillesses au final ?

Daniel se remémore durant un bref instant la liste exhaustive de ceux lui ayant apportés leur soutient et surtout suffisamment d’amour à son encontre, pour qu’agisse malgré tout le miracle consistant à lui apporter l’énergie lui permettant d’être lui-même ou tout du moins une partie non négligeable de lui-même, mais bien loin toutefois de ses véritables capacités.

- Sache que je n’avais pas conscience qu’il était possible de les garder à jamais avec moi, tout du moins pour les cinq premiers.
- Tu dois t’en vouloir maintenant.
- Énormément mais qui puis-je ? nous avons quittés notre peuple alors que nous avions encore beaucoup à apprendre, comme des enfants qui font les premiers pas soutenus par leurs parents et notre décision à partir c’est fait sur un coup de tête que personne de notre entourage n’aurait pu prévoir, d’où nos lacunes sur des pouvoirs que nous ne découvrons bien souvent que lorsqu’un besoin se fait sentir.

Daniel retrouve un regain de bonne humeur en tournant la tête vers le sas de la salle.

- Malgré tout, j’en suis heureux pour eux et je t’avouerais sans fausse honte que tous ceux qui les ont précédés étaient loin d’avoir cette empathie envers moi et réciproquement, j’ai choisi Kai et Ralphy depuis leurs plus jeunes âges, ne sachant pas encore que leurs destinées seraient différentes de ceux qui les ont précédés et j’éprouve un énorme soulagement d’avoir retrouvé la mémoire de ce que je suis alors qu’ils arrivent juste à l’âge adulte, tout du moins pour Ralphy ! Hi ! Hi !

Charles esquisse un sourire en comprenant bien la pointe d’humour adressée à Kai.

- Pourtant il me parait évident que c’est notre blondinet qui prend le plus de place dans ton cœur.
- Tu l’as remarqué toi aussi ? cela a toujours été le cas sans pour autant mettre Ralphy à l’écart, juste qu’avec Kai et ses humeurs explosives on ne s’ennuie jamais, même si quelques fois j’aurais préféré qu’il se tienne tranquille ! Hi ! Hi !
- Pour les trois autres comment cela se passe ?
- N’ai-je pas dit plus tôt que j’avais trouvé mes cinq nourriciers, tu as donc eu ta réponse.
- Qu’arrivera-t-il si tu tombais amoureux d’une autre personne ? après tout de vivre éternellement, la chose est plus que probable.
- Cela dépendra de si j’ai ou non retrouvé mes pouvoirs, si oui comme pour toi et Lee, je ferais en les utilisant en sorte que vous puissiez rester comme vous êtes quasi éternellement, sinon et bien ils vieilliront sans que je ne puisse plus rien y faire comme pour ceux ayant précédé nos cinq loustics. Il te faut comprendre une bonne fois pour toute que nos nourriciers le deviennent sans qu’il y ait la moindre interaction consciente de notre part, ils n’auraient pu n’être que quatre, trois ou voir juste Ralphy et Kai, les autres n’étant alors que des partenaires de sexe, voir seulement les amoureux de mes amis.
- Tu es donc certain qu’ils ont reçus le statu.
- Je ne suis certain que pour Louis parce que nous nous sommes choisis, n’ayant encore pas eu l’occasion de vérifier pour Marc et Anthony. Je vois ou tu veux en venir avec tes questions, mais il serait fort étonnant que cela ne soit pas le cas pour eux, tellement j’éprouve l’entière satisfaction physique de mon corps après nos… enfin tu vois de quoi je parle.
- De quoi parles-tu au juste ?

La voix venant de derrière eux les surprend en les faisant se retourner brusquement, reconnaissant le visage curieux du dernier entrer dans la bande qu’ils forment depuis la rentrée universitaire.

Anthony entre alors dans la salle de contrôle, suivit par le reste des vacanciers revenus tout comme lui de la visite du vaisseau, l’appellation navette ayant une tout autre définition pour eux maintenant qu’ils en ont fait le tour.

Le regard de Daniel se reporte sur Charles en lui laissant visiblement le soin de répondre.

- Nous parlions de notre départ à tous pour tenter de retrouver les amis disparus de Daniel.

Alors que Kai et Ralphy comprennent parfaitement de quoi il s’agit, ayant eu l’occasion d’en discuter à maintes reprises avec Daniel depuis que sa mémoire lui est soudainement revenue, pour Marc, Lee-Rim et encore plus Anthony, l’idée de départ et cela même s’ils le conçoivent parfaitement, n’est par contre pas envisagée sur le même terrain de recherche.

- Dans lequel des quatre royaumes devrons-nous nous rendre pour les retrouvés ?
- Celui tout là-haut je présume.

En disant cela Charles lève la tête vers le ciel.

- Sur l’une de nos deux lunes ?


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 14-08-2023

Chapitre 076 : « vacances d’été. »

Le sourire de Charles s’accentue encore plus devant la naïveté de la question.

- Vois beaucoup plus loin et tu y seras presque ! Hi ! Hi !

Lee-Rim reste un instant abasourdi en commençant à comprendre l’allusion, il n’est pas le seul, mais c’est néanmoins lui qui le premier ose exprimer tout haut se qui lui semble encore impensable.

- Tu parles de voyage spatial ?
- L’univers est vaste, mes amis se trouvent quelques parts dans l’immensité de l’espace et c’est le seul moyen que j’ai trouvé, vu que sur cette planète je n’acquerrais jamais suffisamment de pouvoir.
- Mais alors… qu’en est-il de nos parents ? de nos amis ?
- Je suis conscient que cela ne sera pas facile pour vous trois de nous suivre, Kai et Ralphy n’ont pas vraiment d’attachent ici si ce n’est vous autres, il n’y a donc pas de problèmes pour eux de partir avec nous deux Charles à l’aventure.

Lee-Rim devient subitement blême en comprenant ce qu’on lui demande, n’étant pas près psychologiquement à quitter cette vie de prince qui ne lui a apporté jusqu’à présent que du bonheur.

- Nous partirions combien de temps ?

Devant l’hésitation à lui répondre venant aussi bien de Daniel que de Charles, son teint devient encore plus blanc quand il donne lui-même la réponse.

- Pour toujours ? c’est bien de cela qu’il s’agit ?
- Nous ne sommes plus les bienvenus sur cette planète depuis que nous avons révélé connaitre ce que nous sommes avec Daniel, d’ici peu nous serons arrêtés et au mieux mis en confinement.
- Mon père ne ferait jamais cela !

Charles porte son attention sur Louis, qui à son tour commence à bien comprendre dans quoi il s’engage s’il accepte de les suivre.

- Ton père privilégiera toujours la protection des quatre royaumes devant toutes situations un tant soit peu dangereuses, qu’elles soient réelles, imaginaires ou seulement possibles et nous deux Daniel depuis que nous sommes arrivés jusqu’ici, de plus en faisant se déplacer la navette, nous sommes devenus des situations dangereuses bien réelles pour lui.
- Mais enfin… ce n’est pas comme si vous ou plutôt nous avions de mauvaises intentions, ton but n’est-il pas de protéger justement cette planète de ceux de ton peuple et pour toi de retrouver tes amis disparus ?
- Cela il l’ignore, que ferais tu à sa place ? Prendrais-tu le risque de voir asservir ton peuple ou plus vraisemblablement de le voir périr ? parce que ne te fait pas d’idées là-dessus, ce sont bien là les premières pensées qu’il se fera maintenant que nous nous sommes découverts.

Lee-Rim s’emporte alors en prenant par le col Daniel, qui des deux est le plus près de lui.

- Vous saviez tout cela et vous nous y avez mêlés sans nous concertés sur vos intentions ! Vous faites de beaux salauds !

Daniel se laisse malmener sans répondre, conscient que les paroles du prince Estrien reflètent avec exactitude la méthode qu’il a implicitement utilisé pour qu’ils se retrouvent tous au pied du mur, n’ayant plus qu’une des deux décisions à prendre, celle de les suivre ou celle de retourner à leur vie d’avant, comptant bien que cette dernière solution leurs semblent maintenant bien fade devant le début d’aventure qu’ils connaissent depuis qu’ils sont tous devenus amis.

***/***

« Palais royal. »

François tient conseil avec ses ministres sur la situation telle qu’elle lui est apparue depuis la veille, ces derniers montrant bien la consternation qu’ils éprouvent tous à apprendre l’existence bien réelle des deux bébés qui ont tant défrayés la chronique à une certaine époque, devenus depuis lors des jeunes adultes.

Il lui faut devenir autoritaire et un tant soit peu menaçant, pour qu’un semblant de calme puisse enfin se faire et qu’il puisse poursuivre ses révélations, révélations qui firent très rapidement l’effet d’une bombe quand le nom de Charles De-Laitre fut prononcer, celui de Daniel n’ayant visiblement pas le même impact sur eux.

La journée passe avant qu’une décision ne soit prise, décision qui ménage la chèvre et le chou, ou plutôt ceux pour ou contre une action irréversible concernant principalement les deux garçons incriminés, pour les autres une simple reprise en mains s’avérant pour eux tous nécessaires, tenant comme il se doit en considération le statu des deux princes.

Revenant aux principaux intéressés, l’idée de les séparés tous deux pour les placés ensuite sous une surveillance constante ne satisfait réellement personne parmi les hauts fonctionnaires, seulement les révélations sur leurs possibilités tant mentales que semble-t-il surnaturelles, ont calmés quelques peu ceux assez nombreux inquiets sur les conséquences de vouloir attenter à leurs vies comme réclamer au tout début.

***/***

« Bureau privé du roi, plus tard dans la soirée. »

François est assis sur son éternel fauteuil, faisant vis-à-vis avec ses trois amis restés au palais depuis l’annonce du déplacement de l’engin extra-terrestre vers le lieu de villégiature des garçons.

Il vient de leurs faire le résumer des décisions prisent le jour même, voyant bien comment ses paroles sont reçus comme contraire aux actions qui auraient dues être prises selon eux et sur lesquelles ils avaient disgressés une partie de la nuit précédente.

- Je pense que nous faisons une grave erreur en ne leurs demandant pas tout simplement qu’elles sont leurs véritables motivations, nous agissons comme s’ils étaient des ennemis sans prendre en considération qu’ils ont été élevés selon nos propres valeurs morales. De plus je ne vois aucune raison dans leur vie passée ici à vouloir se venger, Daniel quoique orphelin a reçu et de cela je m’en suis toujours assuré, toutes les attentions qu’un enfant devait recevoir pour s’épanouir et d’ailleurs le résultat a été plus que probant, puisqu’il a été un enfant et un élève modèle, allant avec ses deux inséparables jusqu’à trouver le succès que nous leurs connaissant en créant ce fameux groupe… « Kai/Toon ».

Marcel reprend sa respiration après ce long monologue, s’étant laisser emporter par le fort sentiment d’injustice lier à la décision ministérielle.

André sourit tristement en observant son ami reprendre son souffle, comprenant bien que d’eux quatre il est sans doute celui qui doit éprouver le plus de rancœur contre une décision que même lui avec du recul et surtout une connaissance du sujet, il trouve on ne peut plus injuste.

Il s’adresse alors à François, non pas comme à son roi, mais comme à son ami intime avec qui il peut donner son opinion sans craindre de représailles.

- Demander l’avis immédiat de personnes hors contexte découvrant de surcroit la vérité, n’est pas à mon humble avis des plus judicieuses, cela ressemble plus à un besoin de dédouanement de ta part qu’autre chose.
- Comment ça… mais non enfin !
- D’habitude tu as toujours avec eux le dernier mot et tu les emmènes là où tu as prévu de les emmenés, mais pas cette fois, pourquoi ? tout simplement parce que tu ne veux pas peiner Marcel en le séparant de celui qu’il considère comme son fils et que pour cette fois les avis de tes ministres te donnent l’excuse que tu n’y es pour rien, croyant qu’ainsi Marcel n’aurait aucune raison de t’en vouloir.

Patrick écoute le début de dispute d’une oreille, n’ayant pas envie d’en rajouter aux paroles de ses deux amis alors que pourtant il n’en pense pas moins qu’eux.

Il se concentre donc sur les informations envoyées par les différents satellites couvrant la zone incriminée, les images une fois avoir zoomer dessus montrent le campement provisoire ainsi que les militaires toujours occupés à la recherche des disparus.

A quelques encablures de là, non loin des hauts fonds marins, il peut alors discerner une forme sombre qui lui rappelle des souvenirs datant bientôt d’une vingtaine d’année et la remise en mémoire de cette même image qui lui était apparue alors, encore prise sous quelques mètres de permafrost.

- L’engin est bien là, il ne serait pas étonnant que les garçons soient déjà à l’intérieur et qu’ils y restent tant qu’il y aura cette agitation autour de leur campement, tu devrais faire rappeler tes troupes, de toute façon ce n’est pas comme si elles pouvaient être utiles.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 17-08-2023

Chapitre 077 : « vacances d’été. »

« À bord du « Kannn ». »

Florian veut se garder l’esprit monopolisé exclusivement au problème des vaisseaux ruches, pour cela il a exigé de tous ses compagnons qu’ils se mettent en stase.

Leurs présences auprès de lui le détournant sans cesse des priorités qu’il s’est donné, restant maintenant qu’il est seul comme un outil affuter à trouver une réponse à tous ses derniers questionnements.

Pourtant celui qui lui pose le plus question semble être de tous le plus futile, après avoir compter et recompter maintes et maintes fois, il lui faut bien admettre qu’ils sont en surnombre.

Samuel et Kim sont deux de ses quatre amis avec qui tout a commencé, tous deux n’ayant pas la particularité si rare chez son peuple d’avoir besoin de nourricier et donc de ce fait il y a incontestablement quelqu’un en surnombre parmi ses compagnons de voyage.

Ce n’est assurément pas Thomas, Lorgan et Antonin, ces derniers faisant parti de sa vie depuis bien trop longtemps, il ne reste plus que Willy, Ricoh et Andréas, qui est donc celui parmi eux trois qui joue volontairement ou non un drôle de jeu.

Florian se secoue en commençant à se traiter de tous les noms, après tout depuis qu’ils sont ensemble il ne s’est pas passé suffisamment de temps, hors de celui passer en stase, pour dire qu’il y a tromperie, tout juste s’est-il passé une année voir deux au pire de vie réelle depuis le départ de l’ile d’Alexandre.

Ce pourrait donc être tout simplement quelqu’un sans véritable but de lui nuire, mais juste qui l’aime réellement, lui ou encore l’un de ses deux compagnons d’origine pour les avoir suivis dans ce nouveau périple.

Florian se secoue en se morigénant une fois de plus, conscient qu’il y a plus important que d’avoir un amant en surnombre.

Il revient donc vers les écrans montrant la progression des deux vaisseaux ruche, se retenant de ne pas lancer l’attaque du « Kannn » qui le libérerait au moins du plus grave de ses soucis.

S’il se retient c’est juste à cause du vivier à prières qu’ils représentent, un coup d’œil sur la jauge lui indiquant qu’il serait bientôt temps de faire le deuxième lâcher vers le point de destination qui se rapproche lentement mais surement.

- Maitre !! je détecte plusieurs objets non identifiés venant des vaisseaux ruche, se dirigeant vers nous avec une vélocité supérieure à la nôtre de plus de cinquante pour cent.
- Montre-moi sur l’écran.

Le noir infini de l’espace à peine éclairer par le scintillement de quelques lointaines galaxies, y comprit celle qui est le but du voyage, disparait un bref instant pour réapparaitre sous un angle différent, angle ou Florian peu apercevoir une dizaine d’objets se dirigeant inéluctablement vers le « Kannn ».

- Bien… voyons voir quelle surprise cela nous réserve !
- Maitre ??

Florian se lève pour sortir de la salle de commande et se rendre vers le sas équiper pour recevoir une partie des prières contenues dans la cuve.

Il règle le potentiomètre pour activer ensuite le remplissage du sas, son esprit rentrant alors en communion avec celui des deux vaisseaux ruche, sachant que le temps lui est compté il va tout de suite à l’essentiel en se focalisant sur l’esprit d’un des deux capitaines.

- Nos ogives seront en contact d’ici trente à quarante jours standards, le choc de l’implosion devrait gravement endommager la structure même de cet hybride.
- N’est-ce pas dangereux pour nous capitaine, d’engager un combat alors que jusque là le statu quo montrait bien que ce vaisseau n’avait aucune réelle intention belliqueuse.
- Comment peux-tu dire cela alors qu’il a complétement détruit le « Cha-A un », heureusement qu’il était relié avec le « Cha-A cinq » avec qui devait se faire l’échange de consort, sinon nous n’aurions rien su ou presque de l’agression qui a causé sa perte.
- Pensez-vous vraiment qu’il ne s’apercevra pas de leurs présences ? ce serait à mon avis une faute à vouloir le prétendre.
- Nos ogives ont une capacité d’adaptions qui les mèneront droits sur l’objectif, il nous a fallu du temps pour ressortir les vieux schémas et remettre en route notre industrie d’armement, mais maintenant nous serons assurément en capacité d’attaquer quel que soit la puissance de cette chose devant nous.

Cette discussion permet à Florian de comprendre les forces, mais aussi les faiblesses de ce qui est destiné à détruire le « Kannn », reprenant conscience à l’intérieur du sas avec un sourire qui ne réserve rien de bon aux auteurs de cette déclaration de guerre.

Il revient alors dans la salle de contrôle où il y reste affairer durant plusieurs longues journées, jusqu’à ce qu’enfin satisfait, il relève les yeux des écrans pour lancer la production automatique de cette contre-mesure essentiellement destinée à leur protection à tous, contre quelques soient les nouvelles armes qui pourraient leurs être destinées.

Il s’adresse alors de nouveau à l’IA avant d’aller prendre un repas et ensuite un repos qu’il estime bien mériter.

- Préviens-moi dès que les premiers éléments seront opérationnels.
- Bien maitre… autre chose maitre ?
- Non, merci… ah, si !! fais-moi une analyse complète de l’état physique d’Andréas, de Willy et de Ricoh.
- Dois-je chercher quelque chose de spécifique maitre ?
- Si j’ai vu juste, l’un d’eux doit toujours connaitre le vieillissement de ses cellules, je veux juste savoir lequel pour pouvoir y remédier quand certaines de mes anciennes capacités seront revenues.
- Il sera fait comme vous le demandez maitre.

Florian quitte la salle de contrôle pour se rendre directement dans la cuisine, tellement affamé qu’il se contente de programmer l’auto-chef sur un repas basique hypercalorique, plutôt que de le concocter lui-même comme c’est bien souvent son habitude.

Une fois le ventre plein, il part directement vers sa couchette pour plonger quasi instantanément dans le sommeil et ce n’est que quelques heures plus tard, quand il entend le bourdonnement caractéristique d’un message d’appel venant de l’IA, qu’il en sort en se sentant ma fois suffisamment reposer.

- Oui ? qu’y a-t-il ?
- Les résultats sont disponibles maitre.
- Ce n’était pas une urgence au point de me tirer du lit !
- Je pense que si justement maitre.

Florian mettait ses deux pieds au sol en s’étirant, quand il entend la dernière phrase et reste un instant comme statufier, avant de rejoindre la salle de contrôle et de s’assoir devant l’écran principal.

- Montre-moi !

Les résultats d’examens médicaux s’affichent en silence, mettant très vite Florian dans un état de perplexité sans nom devant ce qui pourtant ne peut être remis en cause, le médic-rob étant de tout temps reconnu pour son extrême exactitude dans ces pronostiques médicaux.

Un étrange sourire mêler à la fois d’amusement, de surprise et de tendresse, lui vient quand il comprend intrinsèquement la raison ou sans doute pour être plus exacte la mission l’ayant poussé à vouloir intégrer la bande qu’ils forment.

- Qui de père ou du conseil a eu cette idée d’envoyer un membre de notre peuple pour nous espionner, ou alors y a-t-il une autre raison qui ne me vient pas encore à l’esprit ?

Comme chaque fois qu’il est seul devant quelque chose qui le dépasse, Florian parle à voix haute pour l’aider à trouver l’idée qui résoudra le problème rencontrer.

- J’aurais dû être plus suspicieux, après tout en y repensant un temps soit peu, il est arrivé dans nos pattes un peu comme un cheveu sur la soupe, de plus en devenant tout de suite le point de mire de tous, mais surtout de Samuel, d’Alexandre et de Kim, en plus de mézigue le bien nommé comme de bien entendu et qui est tombé de suite dans le panneau, ne sachant résister à un beau gars sympathique ! Hi ! Hi ! Maintenant seul quelqu’un de notre peuple étant de plus sujet à être désigner comme nourricier, peut avoir un tel pouvoir de séduction sur nous. Bah… qu’importe après tout, tant que ses intentions sont bonnes envers nous. Je ne sais pas qui de mon père ou du conseil t’a favorisé plus qu’un autre, juste que je peux dire qu’il nous connaissait bien et n’aurait pas pu mieux choisir.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 19-08-2023

Chapitre 078 : « vacances d’été. »

« À bord de la navette extra-terrestre. »

Plusieurs jours déjà qu’ils sont à l’intérieur et plongés au plus profond de la faille sous-marine, l’ambiance délétère à bord montrant bien les problèmes qu’il reste à résoudre avant de prendre la décision finale de quitter ou pas ce système stellaire.

Le plus important étant cette nourriture infecte qui sort de l’appareil étrange et manifestement destiné à des estomacs tout autres que ceux des garçons, Charles lui-même faisant la grimace à chaque bouchée ingurgitée.

- Il n’y a pas à dire, c’est vraiment dégueulasse !
- Il est hors de question d’envisager un voyage à bord de cet engin tant que nous ne résoudrons pas le problème de la nourriture.
- De toute façon j’ai pris ma décision et cela se fera sans moi, bouffe cinq étoiles ou non, il est hors de question pour moi de quitter parents, amis et statut social.

Personne ne répond plus à Lee-Rim tellement sa décision a été donné maintes et maintes fois, tous pourtant à part Charles le comprennent et donc ne lui en veulent pas de les laisser tomber.

Daniel voit bien cette fois encore la mine de Charles se renfrognée, par la simple idée de perdre celui qui maintenant qu’il se retrouve par son aveu libérer sexuellement compte plus que tout pour lui.

Il l’emmène donc discrètement dans une autre pièce pour lui parler seul à seul, préférant cette solution que d’utiliser la télépathie qui rend toujours Charles aussi mal à l’aise.

- Je pourrais le formater pour qu’il change d’avis si tu veux ?
- Merci, mais je ne le supporterais pas et je ne pourrai plus le regarder en face, à quoi bon obliger quelqu’un à faire le contraire de sa volonté.
- Il ne s’en rendrait pas compte et penserait juste que cela vient de lui.
- Encore une fois, non merci ! Je l’aime trop pour accepter ce genre de manipulation, j’aurais l’impression d’avoir un petit ami lobotomiser et je le vivrais encore plus mal que de le voir me quitter.

Daniel comprend qu’il est inutile d’insister et quelque part au fond de lui il s’enorgueilli d’avoir un ami aussi altruiste, sachant très bien que très peu auraient eus cette volonté de lui refuser le service qu’il lui proposait de lui rendre.

- Peut-être pourrons nous revenir un jour, quand j’aurai retrouvé quelques pouvoirs et faire en sorte que vous puissiez vivre à nouveaux ensemble.
- Tu pourrais réellement le faire ?
- N’étais-je pas une sorte de dieu aux yeux de ton peuple, ta mémoire ancestrale doit avoir le souvenir de ma puissance quant elle était au sommet de mes capacités, dommage qu’à ce moment là j’ignorais tout de moi et de mon passé, sinon nous n’aurions pas à vivre de tels déchirements de cœurs.
- Tu veux sans doute dire par là que je n’aurai pas connu Lee-Rim.
- Hum…
- Tu n’as pas à t’en vouloir, pour rien au monde je ne voudrais l’oublier, tout comme toutes ces merveilleuses journées que nous avons passées ensemble.
- Nous ne sommes pas encore partis, il reste à résoudre le problème de la nourriture et le temps de trouver la solution, tu auras sans doute encore quelques bons souvenirs à garder de lui.
- Pas s’il continue de m’éviter comme il le fait depuis que nous avons parlé de quitter cette planète. Depuis lors j’ai l’impression de n’être plus qu’un inconnu pour lui, il n’adresse plus la parole à personne si ce n’est avec Louis en cherchant à le persuader lui aussi de rester.
- Louis ne ferait jamais cela, il est l’un de mes cinq nourriciers.
- Il y en a eu avant lui et il y en aura d’autres après lui, pourquoi montres-tu une telle assurance ?
- Avant c’était avant ? j’étais sous le coup d’une sorte d’amnésie qui étrangement avait semble-t-il également le pouvoir de bloquer ce qui me lie à mes nourriciers et leurs donnent en échange cette éternelle jeunesse, tes souvenirs doivent également aller dans le sens de mes paroles.

Charles justement s’est plongé en plein dedans, alors qu’il ne suit plus que d’une oreille les paroles de son ami.

- Il est étrange que je n’aie pas plus de souvenirs que ceux qui remontent à ma mémoire, cela ferait si je ne me trompe pas, plusieurs centaines de millénaires que tu n’aurais plus eu personne à tes côtés.
Ce qui explique pourquoi je devais absolument vous quitter, votre espèce ne comporte que de rares individus de sexe masculin, ceux-ci se sont encore plus raréfiés quand vous avez détruits votre planète pour partir en migration. Le « Cha-A un » n’ayant plus que deux hommes d’équipage et un prince consort à ma disposition pour me recharger en énergie, alors que mon corps au contraire de maintenant était à son apogée au niveau de mes pouvoirs. Rends-toi compte que depuis tout ce temps j’ai toujours été sevré d’un des deux éléments nécessaires à ce que je me sente enfin entier.
- Je comprends bien les affres que tu ressens, maintenant que tu as retrouvé tes souvenirs et la capacité physique d’élire tes nourriciers, il te manque cette fois l’autre élément qu’est celui de la déification.
- Avoue que je dois être quelque part maudis ! Hi ! Hi !

Charles est visiblement surpris d’entendre ce rire d’amusement, alors qu’il plaignait sincèrement Daniel de son terrible destin à ne jamais se retrouver entier.

- N’est-ce pas l’un des buts de notre voyage de trouver un lieu de piéter sur ta personne ?
- Bien sûr, mais cela ne me réjouis pas plus que cela, tu imagines le temps qu’il va encore me falloir ? en premier lieu de trouver cet endroit et en second lieu de faire en sorte d’y être reconnu, ce n’est pas encore demain que je pourrais rentrer chez moi à ce rythme.
- Puisque le temps n’a pas de réelle valeur pour toi, tu n’as donc pas à t’en inquiéter, pas vrai ?
- C’est à la fois exacte et inexacte, c’était le cas quand j’ignorais ma véritable identité, mais cela n’est plus le cas maintenant sans pour autant que je m’explique pourquoi tout m’est revenu d’un coup. Il va me falloir maintenant ronger mon frein en comptant le temps qui me sépare de mes amis et de ceux de mon peuple, l’attente cette fois sera une véritable torture pour moi et cela même si tout pourrait me faire croire le contraire.
- Tu parles de tes parties de jambes en l’air d’avec tes beaux gosses ?
- Je t’avoue que oui ! Hi ! Hi !
- Tu n’as vraiment aucune empathie avec moi à me savoir seul, pas vrai ?

Daniel observe du coin de l’œil son ami en cherchant à savoir s’il est sérieux dans son propos, ou tout simplement ironique.

- Rien ne t’empêchera de participer avec nous tous ou seulement celui ou ceux avec qui tu noueras des liens, les nourriciers ne sont pas exclusifs, quoique en général ils vivent assez « d’émotions » pour rester à s’éclater au sein du groupe quand ils leur restent un semblant d’énergie ou un excès de libido.
- Tu connais ma réponse, je ne suis pas mentalement près à ce genre de partages.
- Dans ce cas peut-être devrions nous trouver un remplaçant à Lee quand nous le déposerons à terre.

Charles foudroie du regard son ami pour qu’il puisse avoir eu ce genre de pensées, comme s’il pouvait du jour au lendemain remplacer celui qui emplie toute la place dans son cœur.

Sa bouche s’ouvre pour l’admonester, mais se referme finalement en préférant le quitter avant que les mots n’aillent trop loin, laissant Daniel soudainement devenu conscient de ce que sa plaisanterie avait sans doute profondément blessé l’amour propre de Charles.

Il se retourne alors pour rejoindre le reste du groupe toujours devant l’appareil délivrant cette nourriture aussi horrible soit-elle, mais néanmoins nécessaire pour leurs organismes, quand il tombe quasi nez à nez devant Lee-Rim complétement dévaster, comprenant qu’il venait sans doute de surprendre tout ou partie de leur conversation.

Ne sachant ni ne trouvant les mots qu’il faut, Daniel préfère l’éviter et quitter la pièce sans une parole, il n’a pas fait trois pas qu’il se sent saisir pas la manche.

- Attends !!

Il se tourne alors pour faire face au visage dévaster du jeune prince, ce dernier le fixant dans les yeux d’un regard suppliant.

- Que puis-je faire pour toi ?
- Je…

Daniel comprend l’énorme pression que doit ressentir le jeune homme, qui d’un côté n’arrive pas à se séparer de tout ce qu’il a vécu et connu jusqu’à ce jour et de l’autre de devoir quitter celui qu’il aime également à n’en pas douter de tout son cœur et qui vient une fois de plus de lui prouver combien il est près à souffrir pour lui laisser son libre arbitre.

- Tu ne pourrais pas juste apaiser mon esprit, pas comme tu l’as dit me faire oublier ma vie d’avant, ni mes parents, mais juste faire en sorte de… que… ce soit… moins dur pour moi.
- Tu tiens beaucoup à Charles n’est-ce pas ?
- Encore plus après ce que je viens d’entendre, trop pour pouvoir continuer à vivre comme avant de le connaitre. Peux-tu… enfin… juste un peu…


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 21-08-2023

Chapitre 079 : « à bord du « Kannn ». »

Florian hésite dans la suite à donner sur ses récentes découvertes, ignorant si Andréas est conscient de ce qu’implique sa présence avec eux tous, ou bien s’il a juste été envoyé là dans l’éventualité qu’il n’aurait lui ou encore Xiao-lu, pas déjà trouvé son quota de nourricier, auquel cas il ne faisait aucun doute qu’il le devienne puisque issu d’une longue lignée reconnue pour l'attirance exceptionnelle de ses jeunes mâles et cela à chaque nouvelle génération au point d'avoir eu à rester aux côtés de plusieurs grands maitres.

Un soupire suivit rapidement d’un geste d’agacement, d’avoir une fois de plus servi le jeu d’autres personnes, avant de finalement passer à autre chose.

L’IA comme si elle attendait justement ce moment s’adresse alors à lui.

- Les premiers éléments de contremesures sortent à l’instant du tech-rob maitre, doit-on les mettre en batterie autour du « Kannn » dès aujourd’hui ?
- Hum… non ! attendons d’en avoir suffisamment, ce n’est pas comme si le temps nous pressait non plus.
- Bien maitre.
- Autre chose ?
- Oui maitre, nous allons rapidement être à porter visio du système planétaire de destination, dois-je préparer la salle d’holo-vision pour que vous puissiez enregistrer un message ?
- Je ne préfère pas, nous ne savons rien de la situation actuelle de Xiao-lu. Essayons déjà de le situer et je verrais ensuite pour tenter un live holographique, je pense avoir encore la puissance nécessaire pour tenir un peu.
- Ne serait-il pas préférable d’utiliser la technologie de l’imperium, plutôt qu’épuiser vos ressources divines ?

Florian réfléchi avant de répondre, l’idée de l’IA semble la plus raisonnable, alors que pourtant il ressent un étrange malaise à devoir attendre encore quelques semaines de plus afin que le « Kannn » soit à porter du système solaire concerner, pour ensuite pouvoir mettre en action ses puissants faisceaux holographiques intégrés.

Une sorte de sixième sens le pousse à l’urgence sans en connaitre la cause réelle, aussi décide-t-il de faire comme sa première intuition le lui demandait, quitte à se retrouver sans plus aucuns pouvoirs durant un long moment.

- Je lui ai envoyé "sa deuxième dose" et je n’ai encore eu aucun retour de sa part, je dois vérifier que nous ne faisons pas erreur de destination.

L’IA cesse soudainement à tenter de le raisonner, commençant à bien comprendre la façon de penser de son maitre, elle le laisse donc s’isoler et s’allonger dans sa chambre, attendant le moment ou son âme ne sera plus dans son corps pour demander de l’aide, en sortant de stase ses nourriciers et ses amis, expliquant alors la décision dangereuse que son maitre a prise pour entrer en contact avec celui qu’ils recherchent tous ardemment depuis leur départ de l’ile où réside toujours Alexandre.

***/***

« À bord du vaisseau extra-terrestre. »

La journée n’est plus régulée que par l’horloge qui indique le jour et la nuit, pour qu’ils puissent préserver un rythme de vie adapter absolument nécessaire à leur organisme.

C’est donc en plein milieu de la nuit, alors qu’il était sur sa couchette à chercher le sommeil, que Daniel ressent cette étrange impression de présence non loin de lui et qu’il se relève sur un coude en se tournant vers le sas d’entrer de la pièce lui servant de chambre, préférant s’y trouver seul plutôt que d’imposer son insomnie au reste du groupe.

Une aura lumineuse commence à se matérialiser devant lui, reconnaissant là l’une des particularités rares de son peuple et que seuls les plus puissants d’entre eux peuvent mettre en œuvre, lui amenant alors un regain d’intérêt à plisser les yeux pour reconnaitre au plus vite son visiteur.

Son cœur bat la chamade du plaisir d’avoir enfin retrouver un contact d’avec les siens, ignorant encore qui cela peut bien être, mais il ne doute pourtant pas un instant que cette arrivée a un lien direct avec le retour encore récent de sa mémoire.

Des larmes coulent sur ses joues quand l’image de celui qui lui manquait sans doute le plus se dessine enfin avec plus de netteté, recevant le sourire éblouissant de son ami Flo qui en guise de bienvenu reste égale à ses souvenirs.

- Tu en auras mis du temps pour acheter tes cigarettes !!

Daniel sans réfléchir se lève pour s’élancer vers lui et le prendre dans ses bras, le traversant comme il se doit pour se retrouver à quasiment embrasser le mur face à lui.

- Ecoutes moi, je ne vais pas pouvoir tenir la liaison bien longtemps, nous…

Florian se contraint alors à ne pas lui poser les milliers de questions qui lui viennent à l’esprit pour rester dans l’urgence, il lui fait alors un résumé succinct de leurs situations actuelles et de tout ce qu’il a à connaitre des dispositions qui sont déjà prises pour le retrouver.

Daniel l’écoute dans la confusion la plus totale, prit comme il l’est dans tout ce panel d’émotions et de sentiments qui l’assaillent depuis l’apparition de son meilleur ami.

Son visage ravager par les larmes de joies, donne une image de lui qui visiblement est le parfait reflet de celui lui faisant face.

Pourtant très vite une expression de douleur s’affiche sur les traits du petit rouquin, douleur qu’il lui voit s’efforcer d’y résister en voulant à tout prit terminer ses mises en garde, pour enfin finir par disparaitre d’un coup alors que sans doute l’épuisement a eu raison de lui.

***/***

« À bord du « Kannn ». »

Thomas soutient la tête de Florian dont le corps c’est affaissé soudainement comme un pantin désarticuler, regardant ceux se trouvant tout autour de lui avec désarroi, ces derniers cherchant tout comme lui à comprendre ce qui arrive.

Heureusement Thomas n’en est pas à sa première fois à trouver son petit rouquin dans cet état semi comateux, il cherche parmi ses amis ceux qui gardent encore un minimum d’énergie après qu'ils aient laissé Florian puisé en eux.

Apparemment et en toute logique, Raphael et Kim semblent égales à eux même, aussi s’adresse-t-il à eux deux d’une voix hachée par l’extrême fatigue qu’il ressent tout autant que le reste du groupe.

- Couchez-le entre vous deux pour qu’il ressente votre présence, nous autres prendrons la relève quand nous aurons quelque peu récupéré.
- Tu sais ce qui lui arrive ?
- Que trop bien hélas, mais rassurez-vous il n’y a aucun risque pour sa santé, juste qu’il a dépassé ses propres limites et qu’il lui faut maintenant le temps de s’en remettre.

Raphael se rappelle très bien avoir déjà été confronté à une époque à ce genre de malaise, il prend donc les choses en main avec Kim en faisant signe à Thomas pour qu’il aille se reposer en emmenant ceux qui ont encore la force de se tenir debout.

***/***

« À bord de la navette extra-terrestre. »

Daniel réveille ses amis en montrant une joie qui surprend tout le monde, Kai le premier qui ne l’avait plus vu montrer autant de plaisir depuis bien trop longtemps à son goût.

- Que t’arrive-t-il ? tu as fait un rêve érotique ou tu matais mes petites fesses en bavant d’envie ?
- Pourquoi les tiennes et pas les miennes ?

Kai fixe l’arrière train de Marc avec une grimace comique voulant tout dire.

- Tu les as déjà bien regardés pour dire ça avec autant de conviction dans la voix ?

Ralphy voit bien le mouvement de Marc à commencer de baisser son pantalon, tandis que Kai fidèle à lui-même se retrouve déjà les fesses à l’air à prendre ses autres amis pour témoins.

Il s’interpose alors et ce malgré l’énorme envie qui le prend d’y porter les mains dessus.

- Il y a sans doute plus urgent que de commencer une partie de jambes en l’air les gars.

Anthony ne semble pas de cet avis et a déjà ses deux mains possessives sur le fessier à la blancheur d’albâtre de son amant, avec la ferme intention d’aller justement dans le sens invoquer.

- Cela fait trop longtemps qu’on se fait la gueule, alors un bon plan sexe ne nous fera que du bien, il sera toujours temps ensuite de savoir ce qui amène le sourire banane à Daniel. De plus ne sommes-nous pas un mercredi soir ?


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 23-08-2023

Chapitre 080 : « à bord du vaisseau extra-terrestre. »

Daniel observe ses amis en comprenant qu’il a perdu d’avance s’il insiste à plus urgent que la fameuse partie de jambes en l’air invoquer, de plus il doit bien reconnaitre que l’idée en soit lui convient plutôt bien.

Pas qu’il ressente déjà le manque d’énergie, loin de là du simple fait déjà que depuis qu’ils ont tous mit cartes sur tables en décidant de ne plus rien se cacher, cela n’a pas été les opportunités qui lui ont manqué de faire nombre de galipettes autres que celles du mercredi avec Louis, qui maintenant qu’il y a pris goût réclame pitance à la moindre occasion.

Il voit donc parfaitement les mains d’Anthony faire leurs petits bonhommes de chemins sur le corps magnifique du blondinet, partant depuis la partie récemment découverte pour s’immiscer de l’autre côté de la force et attraper tout en douceur la colonne de chair qui ne demandait d’ailleurs rien d’autre qu’on s’en occupe de cette façon.

Du coup Ralphy en fait tout autant sur Marc, ayant lui aussi une vue direct sur cette partie de son corps déjà dénudée, appréciant à sa juste valeur le fessier tout aussi affriolant quoi qu’en dise Kai.

Du coup Daniel cherche des yeux son prince charmant qui se mordille les lèvres en n’osant pas imiter ses autres amis, après sans doute l’avoir entendu dire que ce n’était pas là la priorité du moment.

Son regard croise également celui de Lee-Rim qui depuis qu’il lui a rendu un certain service ne cherche plus qu’à se réconcilier d’avec Charles, sans pour autant lui montrer déjà qu’il a changé d’opinion sur le fait de les accompagnés ou non dans ce voyage interstellaire.

Un bref soupire de résignation qui précède de peu les quelques pas qui l’amènent devant son prince, qui en le voyant venir vers lui a soudainement les yeux qui brillent de plaisir anticiper.

Daniel va directement à l’essentiel en portant les mains sur la ceinture du pantalon de Louis qu'il déboucle avec une certaine dextérité et qui rapidement se retrouve au sol comme ceux de ses deux amis, qui maintenant ronronnent comme des chatons à se faire caresser la zone dénuder sans plus de retenue par leurs amants respectifs.

Jusque là rien ne montre qu’ils sont bien un mercredi soir, car tout semble se faire en couple uniquement et cela reste comme ça durant toute la première heure ou lentement, mais surement, chaque pièce de vêtements ont trouvé une place sur le sol, éparpillés çà et là au travers de la salle.

Les gémissements ayant un effet pervers sur ceux qui les entendent, en leurs déclenchant une excitation qui fini par amener venant de Daniel se son de gorge si particulier qui comme un aimant les rassemblent autour de lui dans une partie de jambes en l’air ou cette fois les orgasmes nombreux et répéter, résonnent sans sembler vouloir ne jamais cesser.

Charles qui confiné avec eux dans la navette n’a pas eu l’occasion de trouver d’échappatoire,n’est du coup pas le dernier à participer à la sauterie, prenant et se faisant prendre sans retenue, qu’importe le partenaire du moment.

***/***

« Beaucoup plus tard. »

Charles se réveille avec cette étrange sensation d’humidité au niveau du sexe, son regard s’y porte alors et c’est avec surprise qu’il voit Louis lui prodigué cette douce fellation, aussi c’est en le laissant continuer cette prestation de luxe, qu’il observe autour de lui l’amas de corps encore plus ou moins actifs et réactifs à recevoir ou donner en douceur les mêmes marques d’affection qu’il reçoit d’un de ses deux meilleurs amis, à tout du moins avant de rencontrer le reste de la bande.

Bien sur celui qu’il a la curiosité de chercher des yeux n’est personne d’autre que Lee-Rim, il aperçoit le prince Estrien recevant une gâterie identique à la sienne, venant cette fois du blondinet qui s’y adonne visiblement avec gourmandise.

Les voir tous les deux nus se prodigués du plaisir le fait sourire et ne lui amène aucune surprise, comme d’ailleurs d’avoir Louis engloutissant avidement son membre, ce dernier plus très loin d’envoyer le peu qui lui reste d'énergie liquide après toutes ces heures passées à jouir.

Lee-Rim et Kai tout comme lui avec Louis, mais pour des raisons différentes évitaient de se tourner autour, l’un à cause du manque d’exclusivité de l’autre et pour sa part n’ayant jamais voulu de liaison avec qui que ce soit en pensant au désastre que cela aurait été pour cette planète, alors que Louis était son fantasme bien avant qu’il ne rencontre Lee-Rim.

Un léger halètement venant de l’un, un petit cri de pamoison venant d’un autre et un râle viril de sa part quand Louis reçoit son cadeau tant espérer, annonce la fin de cet épisode libidineux en étant bientôt suivit d’un concert de ronflement.

***/***

« Encore plus tard à l’heure du petit déjeuné. »

Ils arrivent tous après un bref passage aux toilettes, la figure encore enfarinée d’avoir trop abusés de leurs corps et viennent s’assoir pour avaler d’un trait la boisson insipide servit par le distributeur.

- Il va vraiment falloir faire quelque chose à se sujet, c’est vraiment dégueulasse à avaler !
- Pour l’instant ce n’est plus d’actualité alors réjouissez-vous.
- Comment ça ? de quoi tu parles encore ?
- Si vous m’aviez écouté hier au lieu d’avoir voulu baiser à tout prix, vous le sauriez déjà.
- Hum… à t’entendre tu n’en faisais pas parti, pourtant il me semble t’avoir entendu battre le rappel pour ensuite être le plus actif dans l’histoire.

Daniel préfère ne pas répondre, connaissant trop bien la mauvaise foi de Kai, surtout quand il s’agit pour lui de se trouver des excuses, aussi reprend-t-il une gorgée de ce qui ne mérite pas vraiment l’appellation de boisson, mais qui pourtant contient tous les oligoéléments nécessaires au corps humain.

- Pour tout vous dire, hier j’ai eu de la visite.
- Comment ça ? tu es fou ou quoi ! On est au fond d'une fosse abyssale à plus de deux mille huit cent mètres de profondeur !
- Pas une visite comme vous l’entendez, mais…

Daniel explique alors comment son meilleur ami l’a retrouvé et quelle est la situation actuelle les concernant tous, Charles reste sans voix quand il l’entend dire que deux vaisseaux ruche se dirigent vers cette planète pour la détruire.

Il ne comprend pas vraiment comment les amis de Daniel pourraient sortir vainqueur d’un combat les impliquant et c’est donc la première question qui lui vient à l’esprit quand ce dernier termine son rapport.

- Nous sommes tous des morts en sursis, jamais rien n’a pu résister à un vaisseau ruche, alors encore moins quand ils sont deux, ton ami est fou de croire qu’il s’en sortira vainqueur.
- Tu oublies juste qu’il est comme moi ?
- Je n’oublie rien du tout et c’est justement en sachant qu’il est comme toi que je prédis le pire. Bien sur, que ce soit toi ou lui, voir ceux qui sont apparemment avec lui et qui viennent de ton monde, vous vous en tirerez sans doute sans trop de casse, mais penses à nous autres qui sommes mortels et qui allons prendre de plein fouet les armes de destructions massives qui ont fait de mon peuple les seuls êtres encore pensant de notre galaxie. Vous n’avez même pas idée du nombre de monde qui sont partis en fumées juste pour ne pas qu’un jour ils puissent avoir une chance de surpasser notre technologie.
- Quand tu dis ne rien oublier, tu penses certainement au manque de piété de ce monde et au fait que mon ami ait épuisé ses dernières réserves pour entrer en contact avec moi ?
- De quoi d’autre voulais-tu que je fasse allusion, certainement pas à un éventuel manque d’énergie après encore ce que nous venons de vivre cette nuit, pour ça je te fais confiance et tu dois être charger à bloc.
- Tu aurais écouté au lieu de voir déjà tout en noir, tu m’aurais entendu dire qu’il s’arrangeait pour m’envoyer de quoi recouvrer quelques bribes de puissances, à moi ensuite de les utilisés au mieux pour tenter de sauver tout le monde. De plus ils ont déjà détruit un vaisseau ruche et cela en quelques secondes, pourquoi devraient-ils en avoir plus peur ? parce qu’ils sont deux ?

Charles lève les yeux au plafond devant une telle confiance en soi.

Les vaisseaux ruche n’étaient plus armés depuis des millénaires, puisqu’il n’y avait plus rien ni personne à craindre, mais ils ont eu surement le temps depuis de le faire après avoir été pris par surprise.

Daniel va pour argumenter une fois de plus, quand il sent son corps se soulager subitement comme d’un poids qui depuis qu’il a retrouvé sa mémoire ne voulait pas le quitter, indiquant mieux que tout le vide que son esprit ressentait de ne plus avoir accès aux pouvoirs qui étaient les siens.

Il comprend alors qu’il vient sans doute de recevoir ce que Flo a appelé la deuxième dose, la première devant être trop insignifiante en soi pour que son corps réagisse ou tout du moins que sa conscience s’en rende compte, il est tenté de vérifier tout de suite la nature des pouvoirs qu’il a retrouvé, mais est arrêté par un vrai dilemme, celui venant des paroles de Flo lui demandant d’attendre le dernier moment que son corps fasse le plein avec la troisième, voir la quatrième dose qu’il pensait pouvoir encore lui envoyer.


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 25-08-2023

Chapitre 081 : « Palais Nordien. »

« Salle à manger royale. »

François est tout heureux depuis qu’il s’est levé du bon pied ce matin-là, il vient donc s’assoir face à son épouse et aux côtés de son fils ainé et des deux princesses.

Clothilde sourit à son tour de voir son époux de si bonne humeur, aussi lui envoie-t-elle un pic sur la raison qui l’a mis dans cet état.

- Qui disait que ses enfants pourraient faire leurs vies et qu’ils ne lui manqueraient pas ?
- Hum !! ce n’est pas pareil, Louis est encore jeune et je disais cela en pensant à une fois qu’ils seraient tous adultes.
- Pourtant il n’est parti que quelques semaines en vacances avec ses amis proches, que déjà tu lui as envoyé l’armée pour le surveiller.
- Pas le surveiller, juste le protéger.
- Il aurait fallu dans ce cas donner les instructions dans ce sens, déjà pour ne pas qu’ils se retrouvent menottes aux poignets avec une arme pointer sur eux.
- Je me suis déjà assez excusé il me semble, celui qui a reçu les ordres les a pris à la lettre sans chercher à les comprendre. Maintenant tout a été arrangé depuis et est revenu à la normale, cela leurs fera un souvenir un peu plus palpitant.
Tu parles… Pffttt !!

***/***

« À bord du bus les ramenant à la capitale. »

Ils sont tous assit deux par deux à regarder le paysage Nordien défilé sous leurs yeux, chacun plonger dans ses pensées à ressasser pour la plupart les évènements qu’ils ont vécus depuis leurs départs quelques semaines plus tôt.

Daniel ne regrette pas d’avoir utiliser parcimonieusement les pouvoirs qui lui sont revenus et cela afin de leurs dégager du temps, heureusement que le nombre de personnes impliquées restaient suffisamment peu nombreuses pour qu’il puisse le faire.

Il a donc fait oublier son existence extraterrestre et celle de Charles à ceux qui depuis leurs naissances étaient au courant de leurs origines, ensuite rien de plus simple que de protester sur la façon manu-militari dont ils ont été accueillis une fois revenus sur la plage.

Il remarque le regard de Charles porter sur lui et le petit geste lui demandant d’entrer en contact mental avec lui.

- « Qu’y a-t-il ? »
- « Je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’il nous faille rester patient et attendre l’arrivée de tes amis, d’après ce que j’ai compris, cela va prendre encore plusieurs mois. »
- « Et donc ? »
- « Comment ça et donc ? nous allons devoir vivre avec cette épée au-dessus de nos têtes, tu imagines le stresse !! »
- « Il n’arrivera rien de grave, donc relax, amusons-nous et profitons de ces quelques mois plutôt que de se faire de la bile pour rien. »

Daniel fait un petit signe de connivence à son ami avant de replonger dans ses propres pensées, se remémorant la conversation qu’il a eu la surprise d’avoir d’avec son meilleur ami.

- Il est néanmoins fort étonner d’au moins deux nouvelles qui lui ont été rapportés, la première d’avoir appris « qu’Ale » volontairement n’était pas avec eux et la seconde qu’il soit resté sur cette planète à l’autre bout de l’univers en compagnie du fils de « Flo » ainsi que d’un autre garçon fils d’un des nourriciers de ce dernier.

Etant de la même génération que « Flo » et de ses autres amis, il sait donc pertinemment qu’il n’est pas encore temps et loin s’en faut, pour qu’il ressente ce besoin de procréation qui les amènera durant l’équivalent d’une vie humaine à une relation de couple ordinaire avec « la » femme de leur peuple qui entendra l’appel et sera là pour lui donner un ou plusieurs fils, fils qui perpétueront l’avenir de l’espèce dans ce qu’elle a de plus puissante au monde.

Il est donc toujours et encore perdu dans ses pensées, quand le bus s’arrête une fois arriver à destination et qu’ils sont accueillis par des cris hystériques venant de l’extérieur.

Tout comme ses autres amis, il relève la tête pour très vite avoir un hoquet de stupeur devant la véritable nuée de Fans qui hurlent à gorges déployées en tendant à bout de bras des pancartes lumineuses et colorées à l’effigie pour la plupart du dessin animé représentant le groupe « Kai/toon ».

Charles parle alors au chauffeur du bus qui tout comme eux ne s’attendait visiblement pas à rencontrer cette tornade humaine en pleine hystérie.

- Refermez les portes et avancez lentement, nous ne pouvons pas laisser l'excitation de la foule telle qu’elle est nous atteindre.

Le chauffeur suit les ordres, redémarrant le moteur en avançant ensuite le plus lentement possible pour ne blesser personne.

- Bien !! Maintenant amenez nous jusqu’au palais où nous serons en sécurité.

Devant l’hésitation du chauffeur à les amener là où Charles le lui demande, Louis s’avance pour se faire reconnaitre.

- N’ayez crainte, mon père vous en sera reconnaissant.
- Votre père ?

Charles lui souffle alors à l’oreille.

- C’est le grand prince Nordien Louis.
- Ah… très bien, dans ce cas je ne vois rien à redire.

Charles fait alors le geste de mettre un téléphone à son oreille pour que Louis comprenne ce qu’il lui reste à faire et prévienne qui de droit de leur arrivée imprévue.

Charles qui a l’oreille particulièrement fine reconnait la voix à l’autre bout et sourit de la surprise que la demande du jeune prince a due lui faire.

Il voit se dernier ranger son téléphone en lui faisant signe que tout est ok et s’est donc en respirant beaucoup mieux qu’il retourne à sa place.

- Qui s’attendait à un tel accueil, je pense que cela va être compliquer de se montrer en public ces prochains jours.
- Dans ce cas pourquoi ne pas officialiser et ne plus chercher à cacher notre identité, de toute façon à voir ce qui vient d’arriver, il semblerait que ce ne soit déjà plus un secret pour grand monde.
- La faute à l’autre gugusse qui n’a pas su rester discret.

Comme il se doit et comme tout le monde s’y attendait, il n’en faut pas plus pour que le « gugusse » en question monte dans les tours.

- Je vais t’en foutre du gugusse moi !! j’ai juste fait cela avec ma propre identité sans faire allusion au groupe.
- Comme si ta voix ne serait pas reconnue, tu es… soit idiot, soit un très grand naïf !

En s’invectivant de la sorte les deux amis se sont levés et rapprochés, amenant un éclat de rire général devant la différence physique entre Charles et son mètre quatre-vingt-cinq pour soixante-dix-huit kilos de muscles et la crevette qu’est Kai avec son petit mètre soixante-six pour un petit soixante kilos tout mouiller.

Pourtant le plus petit n’en est pas moins celui qui impressionne le plus, par cette espèce de rage qui le prend comme à chaque fois que quelqu’un se moque de son physique ou met en doute son intelligence.

Daniel s’interpose comme à chaque fois qu’il le peut, pas par peur qu’il arrive quelque chose au blondinet, mais plutôt pour éviter que ce dernier ne montre comme il l’a fait à de rares occasions au détriment de la tranquillité de l’orphelinat, combien il ne faut pas le voir comme un petit gabarit sans défenses.

- Cela suffit vous deux, ça n’est plus drôle !! Trouvons plutôt un moyen d’éviter ce genre de situation, je pense également qu’il est temps de faire notre coming-out musical et de faire du groupe « Kai/toon » un peu plus qu’une musique sur des jeux ou des dessins animés populaires, tous aussi ludiques et financièrement rentables qu’ils soient. Je pense que nous devrions annoncés notre premier concert officiel de façon internationale, radio et télédiffusé aux seins des quatre royaumes.
- On ferait ça où ?
- Je pensais au grand stade.
- Ah… carrément !!
- Oui ! Hi ! Hi ! On va se faire un max de tunes je vous le dis !
- Est perdre l’ouïe avec les hurlements du stade ! Ha ! Ha !


RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 29-08-2023

Chapitre 082 : « à oublie oubli et demi. »

« Chez les Mercelin quelques jours plus tard. »

La sonnerie de l’entrée retentie alors que la journée touche déjà à sa fin, faisant sursauter Carole toujours à s’afférer dans sa cuisine pour le repas du soir.

- Qui peut bien sonner à une heure pareille ? tu peux aller voir chéri ?

Bruno se lève de son fauteuil en maugréant quelques paroles incompréhensibles, avant de se diriger vers le digicode vidéo.

Un coup d’œil lui rend le sourire tout en lui amenant la surprise.

- C’est Patrick qui nous rend visite chérie !
- Ah… bien, sans doute une nouvelle mission de recherche pour venir ainsi sans prévenir.

Bruno appuie sur l’ouverture du portail, avant d’ouvrir la porte pour accueillir comme il se doit son collègue et ami de toujours.

Une fois les conventionnelles embrassades terminées et les deux hommes installés dans la pièce servant de bureau à Bruno, ce dernier pose le verre d’alcool devant son ami en attaquant directement sur la raison de sa venue.

- Qui a-t-il d’urgent pour que tu fasses tout le chemin jusqu’ici ? je comprendrais si nous ne nous étions pas déjà vus plusieurs fois ce dernier mois.
- L’hexagone s’est déplacé.

Il faut quelques secondes à Bruno pour se remettre dans le contexte, alors qu’il y a eu de l’eau à couler sous les ponts depuis leur aventure sur la calotte glacière.

- Tu veux parler du machin extraterrestre ?
- Quoi d’autre à ton avis ?
- Bien… alors comme ça il s’est déplacé… et donc ?
- Comment ça « et donc » ? tu ne trouves pas cela plutôt inquiétant ?

Bruno s’assoit en sirotant son verre, cherchant à comprendre ce qui trouble autant son ami.

- Les couches de glaces bougent suivant les interactions avec l’écorce terrestre, je ne vois pas là de quoi s’inquiéter outre mesure.
- Qui te parle d’interactions ?
- De quoi s’agit-il donc dans ce cas, sois plus précis !
- Je ne parlais pas de quelques mètres, mais de plusieurs centaines de kilomètres en utilisant les failles abyssales les plus profondes.
- De quoi !! Sans doute les courants marins l’auront entrainé, va savoir !
- Où encore une action extérieure !

Bruno s’est levé d’un bond en laissant échapper une partie du contenu de son verre, tellement la surprise la pris de court.

Il écoute donc les explications de son ami sans l’interrompre, trouvant malgré tout qu’il aurait dû se poser déjà certaines questions qui n’ont pas l’air de l’avoir seulement effleurées.

Ce n’est qu’une fois que se tarissent les paroles de Patrick, qu’il demande quelques suppléments d’informations à ce sujet.

- A ta façon de relater l’évènement, j’ai l’impression que tu n’as pas fait le rapprochement qui m’est venu tout de suite dès que tu as mentionné que ton fils et ses amis étaient dans la même zone que là où s’est retrouvé l’hexagone.
- Une coïncidence sans plus, de quel rapprochement veux tu parler ?

Cette fois ci l’étonnement de Bruno est à son comble, quand il lui met les points sur les I.

- Mais enfin Patrick… comme si tu avais oublié d’où vient le fils de ton ami Marcel ?
- Bruno voit bien à quel point ses paroles semblent étonner fortement son ami, se demandant s’il n’aurait pas perdu le sens du réel tellement il aurait aimé que Charles soit le fils biologique de son ami.

- Rappelle-toi des deux nouveaux nés que nous avons sortis de l’hexagone, l’un des deux n’est-il pas Charles ?
- Mais de quoi me parles tu donc ? de quels nouveaux nés fais-tu allusion enfin ?

Bruno reste un long moment silencieux, avant de reprendre la parole en mesurant chaque mot qu’il va prononcer pour que son ami ne le prenne pas pour un affabulateur, commençant à avoir lui-même un doute sur les raisons qui auraient pu lui faire oublier un sujet aussi grave.

Il se lève pour rejoindre son épouse dans la cuisine, lui murmurant quelques paroles à l’oreille avant de retourner rejoindre son ami dans son bureau.

Il allume alors son ordinateur en demandant à Patrick d’approcher, cherchant dans ses nombreux dossiers le fichier qu’il a toujours conservé et qu’avait pris un journaliste curieux de l’époque, vidéo qui avait fait scandale durant l’année qui a suivit cette découverte de l’hexagone.

- Regarde et tu me diras ce que cela te rappelle, nous reprendrons notre discussion ensuite.
- Mais… que…
- Chut !! Plus tard, regarde déjà cette vidéo.

Bruno suit seconde par seconde les mimiques du visage de Patrick semblant découvrir pour la première fois le fichier concerner, ou pourtant il apparait nettement qu’il y soit présent en sa compagnie et celle de Marcel, tous deux tenant ce qui ressemble étrangement à un nourrisson dans les bras.

Patrick sent un soudain mal de tête le prendre, portant ses deux paumes de mains à son front en guise de soulagement.

- Qu’est-ce qui m’arrive donc ? comment j’ai pu oublier cela ?
- C’est étrange en effet, tu ne te rappelles réellement de rien ?
- Bien sur que si, mais pas cette partie-là, comment…

Il jette un regard paniquer à son ami.

- …Expliques-tu cela ?

La porte s’ouvre et laisse apparaitre Carole qui d’un geste du menton acquiesce à la demande muette de son mari, refermant la porte une fois chose faite pour les laisser seuls.

- Je ne me l’explique pas, tu te rappelles de mon ami Martin qui était avec nous là-bas ?
- Martin… attends un peu, ah oui !! Le sergent ?
- Il habite tout près d’ici et j’ai demandé à Carole de l’appeler pour qu’il nous rejoigne, il ne devrait pas tarder à arriver.
- Pourquoi donc l’as-tu fait venir ici ?
- Pour qu’il te confirme que tout cela est bien réel.

Bruno pense d’un coup à une idée qui lui est venue subitement et qui si elle s’avérait positive, pourrait aller dans le sens de son intuition sur cette étrange affaire.

- En attendant tu pourrais appeler ton ami Marcel pour lui demander s’il n’a pas trouvé étrange le déplacement de l’hexagone jusqu’à l’endroit de villégiature des garçons, mais reste discret pour l’instant le temps de comprendre ce qui se passe exactement.
- A t’entendre on dirait bien que tu connais déjà la réponse ?
- Disons plutôt que j’examine les différentes options, mais qu’il y en a une en particulier qui me fait l’effet d’un phare puissant.
- Peux-tu m’en dire plus ?
Attendons Martin et la réponse de Marcel.

Bruno compte sur ses doigts avant de reprendre la parole.

- Cela fait dix-huit ans maintenant, les deux garçons sont donc adultes et majeurs qui plus est, sans doute y a-t-il cause à effet avec cette étrange amnésie si mon idée se conforte. Au fait qu’en est-il du deuxième garçon ?
- Comment le saurais-je puisque j’ignorais jusque maintenant l’existence même du premier ?
Hum !! Appelle Marcel, pendant ce temps j’ai quelques autres contacts à vérifier, mais rappelles toi de rester évasif, tout du moins pour l’instant ! Il ne sert à rien d’allumer un feu avant de connaitre les raisons de toute cette affaire.