Récits érotiques - Slygame
Bébé - Version imprimable

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Re : Bébé - gaetanbg - 03-08-2022

Personne ne voulut sortir et le lendemain on se réveilla de bonne heure.
On sortit nus de la chambre - on était entre mecs après tout et nous connaissions tous l’anatomie des trois autres - Rémi qui pointait le bout de son nez quelques minutes plus tard, fit demi-tour et revint sans son boxer, son binôme le suivant à l’identique. À la démarche de Joris, on comprit qu'ils avaient franchi un pas supplémentaire dans leur sexualité.
Les sous-entendus durant le petit déjeuner les faisaient rougir. Mais chaque fois qu'on en faisait un, ils se regardaient et souriaient.
Leur silence fit qu'au bout d'un moment on stoppa de les ennuyer avec ça.
On frappa à la porte qui s'ouvrit sur Tim, entrant en pleine forme et prêt pour aller faire un footing.

- Salut les mecs, je viens voir qui veux venir courir avec moi.

On se concerta et tous, sauf Joris, on accepta. Quand il expliqua en rosissant pourquoi il ne voulait pas venir, Tim redescendit et revint avec un tube de pommade.

- J'ai des fois des ennuis d’hémorroïdes, c'est une crème anesthésiante qui soulage très vite et très bien.

Tim lui expliqua comment faire pour utiliser la canule ce qui nous permit de nous moquer de Tim en lui disant qu'il ferait mieux d'essayer des objets "naturels" plutôt que de s'enfiler des sextoys riquiqui ! Il nous envoya promener en nous traitant de tout un tas de noms d'oiseaux, en rigolant.

Joris revint tout souriant.

- Elle est vraiment efficace ta pommade, du coup je viens courir avec vous. Marie ne vient pas ?

- Heu, non ! Elle est indisposée. Elle s'est pas trompée dans les dates, alors il va falloir que je me défoule !

On partit courir. Quand on rentra, après une bonne douche réparatrice, on prépara le repas et on partit visiter le château de Crussol, sur les hauteurs de la colline proche de la ville. Quand on revint on alla à la piscine un petit moment puis on soupa très rapidement et chacun regagna sa chambre pour dire au revoir à son partenaire. Tim et Marie descendirent regarder je ne sais quoi comme film à la télé.

Les propriétaires rentrèrent et ne dirent rien de nos changements, c’était notre tambouille interne. Et, nos nouvelles marques prises, l'année scolaire pouvait prendre son rythme et le reste de nos occupations suivre…





Voilà , c'est ici que se termine ce que j'avais publié sur Docti . la suite arrive bientôt .




Re : Re : Bébé - Louklouk - 03-08-2022

(03-08-2022, 12:21 PM)gaetanbg link a écrit : On se retrouva vite nus sous la douche
Si je peux me permettre... il y a des gens qui se douchent tout habillés ?


Re : Bébé - gaetanbg - 03-08-2022

moi en ce moment [member=87]Louklouk[/member] quand je rentre de mon jogging . je transpire tellement que je quitte juste mes baskets et je file direct sous la douche tout habillé . ça m'évite une lessive Wink


Re : Bébé - Louklouk - 03-08-2022

Ah ! Ah ! Bonne réplique !
Bon : la suite pour bientôt, donc ?



Re : Bébé - gaetanbg - 03-08-2022

Oui ça va arriver bientôt [member=87]Louklouk[/member] .
j'ai pas loin de 600 pages corrigées par [member=54]fablelionsilencieux[/member] que je remercie encore pour son aide . je suis juste en train de me demander à combien de pages correspondent à 10 000 caractères pour pouvoir faire des chapitres assez longs pour vous divertir .
Jusqu'à présent je n'ai fait que remettre en ligne les anciens paragraphes que j'avais écrit sur Docti . On sait tous ce qui s'est passé et ça m'avait déçu .
Du coup j'avais arrêté d'écrire un moment puis je m'y suis remis car ça m'aide à déstresser . j'écrivais pour moi . Donc je ne faisais pas de paragraphe parce que je n'avais pas l'intention de publier .
Et finalement j'ai craqué .

Bises à tous   


Re : Bébé - KLO7514 - 03-08-2022

Arrivée du "BG" Rémi: bonheur pour Jojo ! Pourquoi donc "le dernier barbecue" : il va pleuvoir tous les jours? Le barbecue va être hors service? Il va falloir quitter cette si agréable maison suite à un incendie? (d'actualité ces jours-ci où «ça crame» un peu partout chez nous et aussi chez les copains). Bon, patience : qui vivra verra !
Bien à vous tous, KLO.


Re : Bébé - gaetanbg - 05-08-2022

Bref, on partit en chasse pour l’extra-scolaire ; d'abord d'une auto-école près de chez nous. Hé oui, on avait 18 ans et donc pas de permis, même si ça faisait longtemps que Tim et moi on savait conduire !

Ensuite on rechercha un dojo où pratiquer le karaté et après s'y être inscrit, on alla faire de même, munis de nos cartes d’étudiants, à la salle de muscu.

Joris lui aussi s'y était inscrit et il avait trouvé un club de gym dans la ville voisine mais facile d’accès. Marie, elle, préférait aller dans un centre nautique et profiter des cours de gym dans la piscine, du sauna et du hammam.

Le couple Rémi et Joris se renforçait de plus en plus et, à partir du jeudi, Joris devenait intenable !

En cette arrière-saison, il faisait encore chaud dans la journée, très chaud même et, tant qu’on le pouvait, on profitait au maximum de la piscine.

Si bien qu'un dimanche, où nous étions entre garçons, Pierre et Jean nous surprirent nus en train de nous bronzer. Ils nous firent juste un – assez long – salut de la main et allèrent au jardin. À leur passage retour, nous étions dans la flotte à nous baigner et c’est nos fesses qu’ils purent lorgner en ralentissant le pas !

Un week-end où Marie était partie chez elle quand elle revint elle avait l'air en rogne. Elle nous avoua s'être pris la tête les deux jours avec sa mère afin qu'elle lui foute, enfin, la paix et coupe le cordon ombilical !

Son père s'en était mêlé et l'avait – plus ou moins – défendue. Si bien que sa mère faisait la gueule au deux depuis…


Bon, plus qu'une semaine et c'était les vacances de la Toussaint. On était en plein examens avec Joris. Mais, malgré notre emploi du temps extrascolaire assez ardu, le soir, on était sérieux, et dès que l'on rentrait, après avoir goûté bien sûr, on étudiait jusqu'à l'heure de manger et souvent on continuait après le repas jusqu'à vingt-deux heures.

Depuis le lundi, Joris avait les boules. Il allait rester seul toute une semaine. En effet, vendredi soir débutait les vacances, Rémi étant censé les passer en famille et Liam, lui, passait nous prendre pour nous ®accompagner chez nous. Nous, c'était moi, bien sûr, mais aussi Tim et Marie !

On avait proposé à Joris de venir avec nous mais il a refusé de s'incruster et il n'a pas voulu aller voir sa famille qui avait installé son manège à la frontière belge, pour une grosse foire.

Il allait en profiter pour aller à la salle de sport ainsi qu’à son club de gym pour se défouler et faire passer le temps, selon ses dires.

Un autre qui appréhendait un peu ces vacances c'était Liam qui allait rencontrer ma famille - toute ma famille - pour la première fois…
Et Tim, ce vilain farceur, s’était fait un malin plaisir en lui distillant comme informations que : ma mère était possessive, que mon père était horriblement bourru, que mes grands-parents étaient des paysans de base, âpres aux gains et qui ne parlaient quasi pas le français !

Bref un tas d’exagération dont Liam n’osait me parler et que je ne démentais pas du coup.

C'est vrai que mes grands-parents et mon arrière-grand-père se parlaient souvent en patois - mes parents et même moi, on l'utilisait quand on ne voulait pas que les autres comprennent ce qu'on se disait – mais ça n’empêchait pas que tous parlaient un français fort intelligible. (On n’est pas des sauvages, que diantre !)

Enfin, le vendredi était arrivé, Joris était dans sa chambre et broyait du noir. Nous, on terminait nos préparatifs et, peu avant dix-huit heures, Liam arriva. Il sonna, je lui ouvris le portail et il rentra avec sa voiture. Après avoir fait un bisou à mon amour, je découvrais qu’il n’était pas venu seul. Rémi sortait de l’autre côté du véhicule.

Ce n'était pas prévu, mais devoir être loin de son amoureux et subir sa famille de bourges catho qui lui met continuellement la pression… Tant pis pour les célébrations liturgiques et le tour des tombes à fleurir de chrysanthèmes ostentatoires - carte de visite bien visible, évidemment.
Il avait craqué et fait ses sacs en disant qu'il partait pour les vacances chez des amis, sans rien préciser de plus.
Enfin, il avait contacté Liam sur l’heure de midi, pour profiter du lift et d'arriver avec son barda pour passer les quinze jours avec Joris.
J'aidais Rémi à porter un de ses sacs en lui disant :


– Donc, Joris ne s'attend pas à ta venue ou tu lui as textoter que tu venais ?

– Non, c’est la surprise totale. D’ailleurs, il est où ?

– Dans sa chambre depuis qu’on est rentré. Il rumine toujours sur la quinzaine qu'il devait passer seul, puisqu’il ignore ta venue. Et toi, qu'est-ce que ta famille a dit quand elle a su que tu venais ici ?

– Rien! En fait, ils s'en foutent, pourvu que je ne fasse pas de vagues! Et ici à Valence, je suis loin de Lyon et des connaissances ou relations de ma famille. Donc tout le monde est content!

– Bon, et si on appelait Joris avant qu'il ne déprime en plein ?

– Oui, je veux remonter le moral de mon petit chéri.


Liam et moi on se plaça en écran devant Rémi et j'appelais Joris.


– Joris, on va y aller. Tu es visible ?


Il sortit de sa chambre la tête basse, on aurait dit qu'il avait pleuré.


– Joris, on va pas tarder à partir. Tu es sûr que tu ne veux pas venir avec nous ? Il reste encore une place dans la voiture pour toi.

– Non je vous remercie, mais bon, je veux pas venir squatter et encore moins tenir la chandelle.

– Tant mieux alors, parce qu'il y en a un qui se serait fait chier tout seul ici ! Et je suis sûr que Pierre et Jean en aurait profité pour l'inviter chez eux... ces vieux coquins!

– Hein! Mais de qui tu parles ?


Rémi passa la tête entre Liam et moi.


– Coucou mon chéri, j'ai vu de la lumière et je suis entré.

– Rémi! Mais, qu’est-ce que tu fais là ?

– Je viens passer mes vacances avec toi, enfin si tu m’invites, sinon comme il reste une place dans la voiture de Liam, j'irai avec eux.


Joris se rua sur Rémi et lui roula la méga pelle.


– Bien sûr que je t’invite ! Et si tu veux partir je t'attache au lit comme un saucisson !

– Ça promet leur congé, Liam ! Tu vois avec les petits jeunes c'est toujours des excès ! Ils en sont déjà aux pratiques sado-maso ! Humm! Ça te dirait qu'on essaye aussi ?


Joris et Rémi n'entendirent pas ma remarque tellement ils étaient dans leur monde. Il fallut qu'on les secoue pour qu'ils se séparent, sinon ils baisaient dans le couloir. Ils nous accompagnèrent jusqu'à la voiture, nous firent la bise et remontèrent les marches en courant.


Re : Bébé - KLO7514 - 05-08-2022

Je ne me souvenais plus que les parents de Joris étaient forains. Leur garçon a dû fréquenter un internat pour sa scolarité primaire et peut-être aussi secondaire. Il existe plusieurs établissements  en France pour accueillir ces jeunes dont les parents sont "en itinérance permanente". Par exemple les enfants de bateliers ou mariniers, les forains bien sûr, quelques autres jeunes dont papa et maman résident souvent à l'étranger (J'ai enseigné, en classe, le fils d'un médecin qui séjournait en divers pays durant des périodes plus ou moins longues... et un "Joris" dont les parents travaillaient à bord de leur automoteur "Freycinet". Souvenirs, souvenirs...). Nous sommes bien contents pour tous les couples d'amoureux "en vadrouille". J'espère que Liam ne sera pas trop déçu :-\ .Ça me rappelle un certain film dont l'action se situe dans le Noooord et où le héros est un employé de La Poste : il fait croire à sa femme restée dans le sud qu'il vit des conditions épouvantables afin qu'elle ne songe pas à venir s'installer près de lui et monte un scénario de grande misère digne du roman "Germinal"...


Re : Bébé - gaetanbg - 08-08-2022

  Il nous fallut deux bonnes heures pour remonter aux Fourches et Tim en profita pour titiller Liam au sujet de ‘notre cambrousse’ et ses habitants. Intérieurement je me marrais. Car ce n'était pas mieux du côté de Marie. Elle aussi venait pour la première fois passer la semaine chez Tim. Puis en y réfléchissant, ce que je trouvais le plus amusant, c'est que Tim irait passer TOUTE la deuxième semaine chez Marie. Bon c'est vrai que depuis que Marie avait remis les choses au point avec sa mère ça semblait aller beaucoup mieux… pour le moment!

  Revenons aux miens de parents, en fait il sont relativement cool. Leurs travers annoncés par le comique étant à diviser par mille.
La seule chose qu'ils imposaient chez moi c'est l’horaire des repas, c'était midi et vingt heures ! (sauf rares exceptions)

Pour le reste on était libre de faire ce que l'on voulait tant que les travaux que l'on avait à faire étaient finis.

Je dis à Liam où stopper et on déchargea les affaires de Tim et de Marie.

– On se voit plus tard ma couille. On s'envoie un message.

Tim prit la main de Marie et rentra chez lui. On partit chez mes parents qui habitaient quelques centaines de mètres plus loin, dans une ferme à l'écart du village.

Je fis garer Liam devant la maison et on entra. Il faut savoir que, comme la plupart des bâtisses du cru, la porte donne directement dans la cuisine. J'entrais et ça sentait bon la bouffe. Mes parents y discutaient. Liam avait déjà vu mes parents en photo ou quand je le leur avais présenté rapidement lors d'un Skype avec Tim, durant mon escapade américaine, mais, là, d'être en face d’eux, il était dans ses petits souliers.
J'allais embrasser mes parents et je leur dis :


– Maman, papa, je vous présente Liam.

– Entre mon garçon, on ne va pas te manger.


Il s'approcha de ma mère et lui tendit la main. Elle fit celle qui ne la voyait pas et elle lui fit la bise.  Puis il s'approcha de mon père qui lui serra la main.


– Sois le bienvenu chez nous, Liam. Nous sommes enchantés de te connaître enfin. Allez poser vos sacs dans ta chambre et on pourra manger.

– Oui, on vous attendait pour souper. J'ai fait léger pour ce soir. Demain matin, ton frère et ta sœur arrivent et passent le long week-end férié ici.

– On se dépêche.


C'est vrai qu'il n'était pas loin de vingt heures vingt-cinq et le dérangement des habitudes, faisaient gronder l’estomac paternel.
On finissait de manger quand mon téléphone vibra. J'allais le prendre quand le regard de mon père m'en dissuada.
On aida ma mère à débarrasser la table, mon père nous souhaita bonne nuit et partit se coucher.

J'en profitais pour sortir mon téléphone, c'était un SMS de Tim qui me disait que Marie avait survécu au choc et qu'on se verrait demain.
Autant mon père était un homme de peu de mots que ma mère était une véritable pipelette. Elle voulait tout savoir de Liam et de sa famille, de ses études, de ce qu'il comptait faire plus tard …



– Maman, on est là toute les vacances, alors garde en un peu pour les autres jours.


– Tu vois comment il me traite Liam ! Il est jaloux que je m'intéresse à toi !


– Mais non, c'est pas ça Maman, c'est que Liam est fatigué et qu'on voudrait aller se coucher.


– Ah ! Mais il fallait le dire, sauvez-vous. Bonne nuit les jeunes, à demain.


On monta dans ma chambre et après avoir sorti nos affaires de toilette on alla prendre notre douche ensemble et on se mît au lit.


– Je sais de qui tu tires ton côté taciturne maintenant que j'ai rencontré ton père. Il n'est pas très bavard. Par contre ta mère, elle, c'est tout le contraire.

– Non, mais dis donc, toi ! Je ne te permets pas de critiquer ma famille !


On se fit quelques câlins et on s'endormit, nus et enlacés. Juste avant de m'endormir je pensais que j'allais l'avoir deux semaines pour moi tout seul !



À mon habitude, je me levais à l’aurore, j'enfilais un boxer et un tee-shirt et je descendis à la cuisine. Mes parents étaient réveillés et ma mère avait déjà commencé la préparation du repas, à même pas sept heures du matin.

Je dis bonjour et je me servis un grand bol de café. Et ce n'est qu'après le deuxième qu'on commença à discuter.



– Alors Bé, comment ça se passe à Valence ?


– Bien, les cours sont faciles et avec Joris on forme un bon binôme. On est plutôt doués. Avec Tim on va aussi au karaté et on s'est inscrit dans une auto-école. On devrait passer le code avant les vacances de Noël et le permis avant les grandes vacances.


– Tu comptes faire quoi cet été ?


– Je ne sais pas, on n'a pas encore décidé avec Liam. Il voudrait rentrer aux Etats-Unis pour voir sa famille et ses amis. Il aimerait que je l’accompagne.


– Tu sais Bé, l'an dernier on a fait un gros sacrifice pour te payer le voyage, cette année nous ne pourrons pas le faire.


– Oui, je sais mais il me reste encore de l'argent que vous m'aviez donné et de celui que j'ai gagné là-bas. En plus je sais que Jeanne, la mère de Liam, nous a ouvert un compte où on a de l'argent mais je ne sais pas combien exactement.


– Tu veux dire que la mère de Liam vous verse une pension ?


– Non, pas du tout. Tu te souviens qu'elle nous a offert une voiture à chacun parce qu'on l'avait aidé.


– Oui, tu nous en avais parlé. Mais quel rapport ?


– Bin, on loue les voitures et ça nous rapporte de l'argent qui tombe régulièrement et c'est cet argent qu'elle verse sur ce compte.


– Ah d’accord!
Et ton prince charmant, il n'arrive pas à se lever ?


– Papa ! On est en vacances et c'est le week-end ! Laisse le se reposer ! Et je ne sais même pas s'il va oser descendre tout seul.


– Me dis pas qu’il a peur du noir ?


– Mais non, c'est de la faute de Tim.


– Il a quoi à voir dans cette histoire le Titou ?


– Disons qu'il t'a présenté comme quelqu'un de bourru, de colérique, d'autoritaire puissance dix… c'est pour ça que hier soir Liam était dans ses petits souliers.


– Et toi, bien sûr, tu n'as rien dit ?


– Bin non, c’était trop comique !


– D'ailleurs il est où l’artiste ? C'est sept heures passées et il n'est toujours pas là ?


– Il est venu avec sa copine pour la présenter à ses parents. Alors je pense qu'il doit être calé contre elle, bien au chaud dans le lit.


– Au fait Bé, je vais avoir besoin de toi une journée ou deux pour m’aider. Je profiterai que ton frère et ton beau-frère soient là aussi.


– Oui, pas de souci, c'est pour faire quoi ?


– Tu vois la maison à l'entrée du village ? Celle qui est fermée depuis des années. Elle appartenait à un homme dont le fils s'était engagé avec les allemands et qui n'est jamais revenu de Russie.


– Ah oui, je me souviens. Et alors, faudra faire quoi avec cette baraque ?


– Il va falloir la vider de la cave au grenier, remise comprise. Elle est vendue mais les acheteurs la veulent ‘à nu’, avant d’en prendre possession.


– Et on fait quoi de ce qu'il y a dedans ?


– On brûlera tout ce qui brûle et le reste on ira le jeter à la déchetterie mardi. Il faut qu'elle soit vide d'ici la fin de la semaine. Il y a des travaux de prévus, c’est un deal avec l’entrepreneur qui est l’un de nos clients .


(Depuis des années, mon père et mon oncle – son frère – avaient une entreprise de travaux privés, publiques et vente de matériaux de constructions. Et ça marchait plutôt bien pour eux.)


– Ok, pas de souci ; on commence quand ?


– Quand les bras seront là. Je ne pense pas qu'ils vont tarder. J'ai demandé à ton frère et à ta sœur d'arriver de bonne heure. Et si Liam nous aide, ça sera encore mieux.


– Oui, il le fera. Je monte le réveiller.



Je remontais dans ma chambre et j'ouvris la porte doucement. Liam dormait encore. Je me mis nu et me glissais dans le lit. Je m'enfonçais sous les couvertures et je trouvais ce que je cherchais c'est à dire son sexe turgescent.

Il me fallut quelques coups de langue bien placés et quelques allers retours sur son sexe pour réveiller Liam. Il s'étira et se laissa faire un petit moment. Puis en se contorsionnant pour pas que son sexe sorte de ma bouche, il vint me rendre la politesse.

On essaya de faire durer mais l'envie de jouir était trop forte et chacun reçut sa ration de protéines humaine qu'il avala.



– Bonjour Bé. Quelle heure est-il ?


– Bientôt huit heures et on a du boulot qui nous attend.



Je lui résumais rapidement la conversation que j'avais eu avec mon père et je le vis partir vers la salle de bain.
Je l'entendis pisser puis se laver les dents.


– Tu devrais venir te laver les dents Bé. Ton haleine pourrait trahir ton dernier repas !


– Pfff! T'es con toi !


Re : Bébé - Louklouk - 08-08-2022

Toujours aussi mignon.
Et savamment agencé aussi... Mais chut !
Vite, la suite !



Re : Bébé - KLO7514 - 09-08-2022

Alors comme ça, on met tout de suite les jeunes "au taf"? Mais ils ne vont pas tenir le choc, ces chérubins! Heureusement que l'air vif de la campagne en automne va leur remettre les idées en place et les forces là où il faut.


Re : Bébé - gaetanbg - 09-08-2022

Bonjour ,
comme pour le texte initial je vais essayer de mettre un paragraphe 3 fois par semaine [member=87]Louklouk[/member] même si à partir de samedi je m'accorde 2 semaines de vacances et ensuite ça sera la rentrée ....Et il faut bien travailler un peu [member=156]KLO7514[/member] c'est la base .


Re : Bébé - gaetanbg - 10-08-2022

Mais à mon tour, je me brossais les dents. On descendit. mon frère, sa femme et mon jeune neveu étaient arrivés. On se fit la bise et Liam prit son petit déjeuner avec eux. Mon père tournait comme un lion en cage et regardait la pendule toutes les cinq minutes. Ma mère, le voyant faire, le gronda.

– Mais tu as fini de tourner comme ça ! Tu n'es pas à cinq minutes près !

– Non, mais ce qui est fait est fait !



Devant son impatience, mon frère et Liam engloutirent leur petit déjeuner et on alla jusqu'à la maison. Mon père sortit une grosse clef de sa poche et la serrure grinça. On ouvrit la porte… qui grinça, elle aussi.

Comme partout ici, on était directement dans la cuisine et le formica, des années 60/70, avait la prépondérance dans la pièce. Mon père alla au compteur et mit le courant.


– On fait un tour, voir la tâche à faire et on en profite pour tout ouvrir. Les jeunes vous grimpez et moi je vais voir dans la remise.


Au premier il y avait quatre chambres contenant d’anciens lits en bois, des armoires de même styles… Seule celle de l’ex propriétaire avait un ameublement plus luxueux.

On grimpa d'un étage et là il y avait six pièces qui avaient dû servir de chambres pour les valets et commis, qui ne contenaient que de simples lits de fer une place, une table, une chaise et une petite armoire en bois blanc.

On grimpa au grenier qui, lui, était plein comme un œuf !

Partout il y avait des meubles recouverts de vieux draps ou vieilles couvertures, des malles d'un autre temps, des caisses jugées pleines de bric à broc.



– Oh! Mais c'est la caverne d'Ali Baba ce grenier !


c'est Liam qui venait de s’exclamer.


– Ah bon tu trouves ?


Là, c'était mon frère qui s’étonnait.


– Il faut voir, mais oui, je pense parce que regarde cette table, ou cette armoire. Elles ont était faites à la main au 18ème siècle. Aux Etats-Unis ça vaut une fortune.


– Alors on va faire un feu de joie qui va valoir une fortune !

– Mais, Antho, ça va pas non !

– On redescend et on va voir ce que le père a trouvé de son côté.


On passa par une petite porte qui donnait de la cuisine dans la remise et on vit mon père penché sur le moteur d'une voiture. Il y avait deux véhicules dans la remise. Une quatre chevaux et une deux CV fourgonnette. Avec au fond encore un tas de meubles recouverts de draps.


– On en a pour un moment à tout vider. Et en haut ça donne quoi ?

– Les chambres ça va, mais le grenier est encore plus plein que la remise.

– Bon, alors on va faire au plus simple, on commence par le bas. Il n'y a qu'à tout entasser ce qui brûle dans la remorque du tracteur. On va commencer par le salon et la salle à manger.


On y alla et Liam cria :


– Stop, vous ne pouvez pas brûler ça ! C'est des antiquités !

– Si tu les veux, on les met de côté mais il ne doit plus rien rester d'ici la fin de la semaine.

– Je vais faire des photos que je vais envoyer à ma mère. J'espère qu'elle ne dort pas.


Il lui envoya tout un tas de photos et, non, elle ne dormait pas. Sa réponse arriva rapidement par SMS. « loue un conteneur. Je me charge de le faire venir une fois plein. Ne jette que le minimum. Je prends tout!»
Liam revint vers nous:


– Vous ne connaissez pas quelqu'un qui loue ou vend des conteneurs ?

– Je crois que Milou en a deux dont il voudrait se séparer et en négociant bien, tu devrais pouvoir les avoir pour pas cher. Ça fait un moment qu'ils traînent chez lui. Ça t’intéresse ?

– Oui, vous croyez qu'il pourrait en livrer un ici, au plus vite ?

– Ça dépendra de son humeur. Bouge pas je lui téléphone de suite.


Mon père l'appela et Milou devait être de bonne humeur. Il cédait le plus grand pour mille euros -en liquide, bien sûr - et il était prêt à l'apporter de suite si on lui donnait l’argent.


– J'ai pas autant sur moi ! Il y a une banque où je puisse aller en retirer ?

– C'est tout fermé aujourd’hui. Ne t'en fait pas pour l’argent. Je vais m'arranger avec lui pour ça, je me porte garant.


Il le rappela et une heure après il déposait le conteneur devant la maison. Liam fit son choix et on entassait au maximum les meubles en prenant soin de ne pas les abîmer. Mais les meubles étaient pleins de vaisselles, de nappes, de serviettes, de services de verres en cristal et de services de table en porcelaine. La mère de Liam prenait ça aussi.
Il ne restait plus que la cuisine à vider quand ma sœur et son mec arrivèrent.


– Heureusement que vous deviez arriver de bonne heure !

– Bonjour à toi aussi, Papa. C'est à peine plus de dix heures, ça va !


Ma sœur avait toujours été sa préférée. Il ne releva pas. Ils arrivaient de la maison où ma mère lui avait dit ce que l'on faisait.


– Papa, tu vas en faire quoi du mobilier de la cuisine ?

– Liam vient de dire qu’il n’en veut pas, on va la charger dans la remorque et on va la brûler avec le reste.

– Je confirme, comme les chambres, elle ne m'intéresse pas du tout. Je garde la primeur sur le grenier par contre!

– Tu en penses quoi, Pierrick ? Tu ne trouves pas qu'elle irait bien dans la nouvelle maison ? En plus son état est impeccable et les meubles doivent avoir la bonne taille, il y a de quoi faire la cuisine intégrée avec.

– Oui, Audrey, je la trouve bien et cet orange vif c'est tendance en ce moment, elle irait très bien.

– Je peux la prendre Papa ?

– Attends! Vous allez avoir une maison ? Et c'est maintenant que tu le dis ?

– Je te rappelle que tu ne m'as pas laissé le temps de parler quand je suis arrivée. Tu nous as reproché d'être en retard. On a les clefs depuis la semaine dernière, seulement… Et puisqu'on en est aux révélations, je te signale que dans six mois tu seras une fois de plus grand-père. Comme ça tu ne nous reprocheras pas de ne pas être le premier au courant !


Mon père se tourna vers elle l'air incrédule.


– C'est vrai ? Tu attends un bébé ? Alors, c'est un garçon ou une fille ?

– On n'en sait rien encore et de toute façon on ne veut pas le savoir. On aura la surprise.

– Bé, va chercher des outils et le trafic. On va la charger au fur et à mesure qu'on la démonte.

– P’tit frère, tu dis rien à Maman pour la maison et le bébé, avec Pierrick, on lui fera la surprise à midi.


En revenant, je klaxonnais Tim qui sortait de chez lui.


– Hé Tim, tu vas où, là ?

– J'allais chez toi voir si avec Liam vous ne vouliez pas venir courir avec moi.

– Grimpe, on a autre chose à faire.

– Vous faites quoi ?


Le temps de lui expliquer on était arrivé. Il descendit, entra et fit la bise à tout le monde.


– Berck, mais ça va pas, Audrey ! Tu vas pas mettre ça chez toi ! Ça ressemble à rien ces vieux machins ! Ça serait plus joli tout en inox !

– Mon pauvre Tim, tu n'y connais rien ! Le formica, c'est trop tendance en ce moment.


On vida les placards et là encore ma sœur en récupéra une grosse partie. Tim refit la grimace et moi je haussais les épaules!


– Mais vous êtes vraiment ignares tous autant que vous êtes ! Des services comme ça en Arcopal c'est le top ! Et en plus il y a les saladiers assortis. Je garde tout.


C'était midi. On rentra manger et Tim promit de nous retrouver pour quatorze heures afin de nous aider.
À l’heure tapante, on reprenait le travail. On avait vidé le rez-de-chaussée. On monta à l'étage. Ma sœur récupéra tout ou presque des lits et des armoires en passant par les chevets.


– Tu comptes faire quoi de tout ça Audrey ?

– La maison qu'on a acheté à quatre chambres. Alors pour commencer on va faire avec ça. Un coup de peinture dessus et quelques transformations, ça ira bien pour les meubler à peu de frais.


On vida les chambres au fur et à mesure. Balançant par les fenêtres sommiers et matelas qui tombaient dans la rue. On entra dans une chambre qui avait dû être celle de la fille de la maison. Quand on vida l’armoire, on trouva une boite qui contenait des bijoux. Mon père la mit de côté.

Contrairement à son père qui était pétainiste et son frère qui était pro-allemand, elle était gaulliste. Et avait été une résistante de la première heure, chef de secteur. Ça avait sauvé son père de la prison, à la libération. Mais elle n'avait plus jamais remis les pieds au village et avait quitté la région.

Liam garda quelques habits vintages et la coiffeuse que ma sœur ne voulait pas. Puis on passa à la chambre du frère. Rien n'avait bougé, là non plus, depuis une soixantaine d’années. Même que, en ouvrant la penderie de l'armoire, la première chose qu'on y trouva fut son uniforme de la SS ! On ne comprenait pas comment il pouvait se trouver là.

Puis ce fut la chambre du père qui renfermait tous les souvenirs de sa famille. Des photos encadrées de ses parents et de ses beaux-parents. Enfin c'est ce qu'on supposait. Puis une photo de lui et de sa femme le jour de leur mariage, une autre encore où ils étaient avec leurs enfants. Puis une de son fils en uniforme allemand … on les mit de côté.

En vidant l’armoire, on trouva caché entre les draps un petit tas de billets qui n'avaient plus court. Dans le fond d’un tiroir il y avait aussi une boite contenant des bijoux et quelques pièces en or.

Puis, dans une malle, il y avait tous les documents de la famille. On mit tout ça de côté, ça ira chez les héritiers.

Pour le second étage ça alla beaucoup plus vite. Avec Tim on passait tout par la fenêtre.
En bas les autres triaient la ferraille d'un côté et ce qui était à brûler de l’autre.

Le second étage vide, on grimpa au grenier. Liam commença par découvrir tous les meubles et en fit des photos qu'il envoya à sa mère. Ça a été long de tout descendre et de tout ranger dans le conteneur qui, une fois le dernier meuble mis, était plein comme un œuf.

Il ne nous restait plus que la remise à débarrasser mais ça, on verrait demain. En plus de nos estomacs qui tiraillaient, on était tous couvert de poussière et de toile d’araignée.

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Re : Bébé - KLO7514 - 10-08-2022

Et dans les murs, derrière une ou deux pierres qui se descellent facilement, rien trouvé d'intéressant, style pièces d'or de 20 ducats, de quarts de livres à l'effigie de Louis  XIV voire des 20 francs-or de Louis XVIII ou encore des ""napoléons" de 40 francs? (si, si, ça existe !)
Dans ces  maisons anciennes, ça peut se découvrir. Quant à l'uniforme de la SS, faut en faire don à un musée consacré à la Seconde Guerre mondiale voire à un costumier de films télé ou cinéma.  Je sens que les finances de Liam voire celles de Bé vont se remplumer. Quant à la "4 puces et la 2 pattes", avec un bon mécano, ça devrait "le faire".


Re : Bébé - gaetanbg - 15-08-2022

C'est Tim, pour gagner du temps et ne pas faire la queue à la salle de bain, qui proposa qu'on aille se laver aux vestiaires du club de tennis.
Hé oui, n’ouvrez pas de grands yeux, il y avait un terrain de tennis et des vestiaires au village.

Le don d'un original anglais à la commune !

Son père étant notre maire , Tim passa chez lui prendre les clefs ainsi que ses affaires de toilette et nous on passa à la maison récupérer les nôtres et on s’y retrouva à cinq - Tim, Pierrick, Antho, Liam et moi.

Pierrick était un peu mal à l'aise de se mettre nu mais ça passa vite. Et c'est Tim qui en prit plein la tête pour sa toison, sa bite et son cul – hyper – poilus.

– Mais même pas dans vos rêves les plus hard vous y touchez à mes poils ! Je les aime ! Alors non ! Pas question de les couper !

– Même si Marie te le demande ?

– Hey! Marie les aime aussi et elle non plus n'est pas rasée ! Je ne veux pas qu'elle y touche à ses poils de minou.

– Si tu aimes les poils, regarde comme les jambes de Pierrick sont poilues ! Tu devrais kiffer ça !

– Mais n'importe quoi ! Les jambes, oui, elle se les rase et Pierrick n’est pas mon genre, désolé !


J'en avais profité pour jeter un – solide – coup d’œil sur la queue de Pierrick… et sur ses fesses, bien sûr. Liam m'avait vu faire et il me fit les gros yeux.

Mais il n'y avait rien à redire dessus, c’était juste… pour comparer. Bon c'est vrai que c'était mon frangin et moi qui avions la plus grosse au repos.

Ça faisait un an qu'on ne s'était plus vu nu mais je pense que maintenant la mienne était légèrement plus longue et plus large.

On se rhabillait quand la porte s'entrouvrit et on entendit crier :


– On peut entrer ? Vous êtes visibles ?


C'est mon frangin qui répondit pour nous.


– Si vous n'avais pas peur de mecs à moitié nus vous pouvez entrer.


Les filles entrèrent. Et Audrey prit la parole :


– Les gars, il y a un changement de programme. Comme vous le savez les meubles et la cuisine qu’on a récupéré sont prévus pour la nouvelle maison.
Le père a décrété que demain on irait chez nous monter la cuisine ainsi que déposer tous les meubles pour les chambres, ça videra la remorque et sa voiture.


– Et pour le reste de la maison, enfin, le contenu de la remise, il y'a encore un sacré boulot!

– Le père a dit qu'on le ferait lundi et que si ça n'était pas fini, Bé, Tim et Liam finiraient dans la semaine vu qu'ils sont en vacances. La mère nous préparera tout ce qu'il faut pour manger à midi.

Mon père avait décidé, on n'avait plus qu'à obéir ! On rentra tous ensemble et on invita Tim et Marie à manger avec nous. Lors du repas, on mit au point le plan de bataille pour le lendemain.


Le matin, les hommes partiraient à six heures et les femmes nous rejoindraient dans la matinée. Ma sœur nous dit comment elle voulait qu'on la monte et après le repas on discuta un peu et on monta se coucher.

On était allongés nus dans le lit et je caressais Liam qui me repoussait gentiment.


– Bé ! Il y a ton frère et ta sœur dans les chambres à côté ! Tiens-toi tranquille !

– Mais Liam ! J'ai envie, moi, et toi aussi si j'en crois ta queue raide.

– Oui mais ils vont nous entendre !

– Et alors, qu'est-ce que ça peut faire !

– Ça me gêne !


Venant de la chambre de ma sœur, on entendit un gémissement étouffé.


– Tu vois ! Enfin, tu as entendu ? Eux ils ne se privent pas !

– Oui, mais quand même !


Et, en écho, venant de la chambre de mon frangin, il y avait un grincement régulier qui nous fit rire.


– Son lit a toujours grincé et c'est comme ça que je savais quand il se branlait !


Liam se tourna vers moi et commença à m'embrasser langoureusement.  Je répondis à son baiser et de fil en aiguille on se retrouva en 69.
Liam retira sa queue de ma bouche et me présenta ses fesses. Je lui bouffais le cul un grand moment avant de le prendre.

Ça gémissait dans toutes les chambres et dans celle de mon frère le lit grinçait en continu !
Je prenais Liam en missionnaire le regardant droit dans les yeux.

Ses yeux verts devenaient plus foncés et je savais que sa jouissance était proche. La mienne n'allait pas tarder non plus.



– Vas y, un peu plus fort et un peu plus vite. Je sens que ça vient… Oui comme ça, oui continue, oui Bé… je jouis!


Sa jouissance entraîna la mienne. On se remettait en douceur de la petite mort quand on entendit que mon frère et ma sœur remettaient ça ! Et autant Liam que moi, de les entendre faire, ça nous excita… et on recommença.

Heureusement qu'on avait mis nos téléphones parce que quand on descendit mon père et ma mère étaient déjà en bas et le café était prêt. On dit bonjour, ma mère nous répondit et mon père marmonna simplement :


– Ah quand même, vous vous levez !

– Pa, là tu pousses, c'est cinq heures dix. Tu as dit qu'on partait à six, on a le temps.


On se servit le café et on mangea. À cinq heures trente mon père se leva de sa chaise et monta frapper aux portes des chambres de mon frère et de ma sœur. La porte d'entrée s'ouvrit et c'est un Tim endormi qui se pointa.


– Salut tout le monde. Heureusement que Marie m'a secoué, j'ai failli m’oublier ! Je peux avoir un café ?

– Mais oui Tim, je te sers. Toujours sans sucre ?

– Toujours oui, merci Agnès. T'es une vraie mère pour moi. Alain n'est pas là ?

– Il est monté réveiller les retardataires !

– Putain, ça va chier pour eux !


De fait, mon père redescendait suivi d'Antho et de Pierrick. Et il leur passait une brasse.


– … c'est bien beau de faire des galipettes le soir, mais il faut aussi savoir se lever le matin !

– Mais Pa, on allait arriver ! On se levait quand tu as frappé à la porte.


Il ne répondit pas. Nous, on fit comme si on n'avait rien entendu. Le petit déjeuner se passa dans le silence. Mon père se leva et partit chercher des outils au garage qu'il allait charger dans le fourgon.

C'est Tim qui rompit le silence avant qu’il sorte.


– Alain, mon père m'a donné tout un tas de chevilles pour le placo, je les ai posé devant la porte. Il m'a aussi donné des pinces pour les serrer.

– J'en ai pris aussi mais on ne sait jamais.
La pince ! Merde j'allais l’oublier ! Bon les garçons, je commence à filer. Ne roulez pas comme des fous.

On ne le rattrapa que trois quarts d'heure plus tard. On le doubla et il nous suivit. Vingt minutes après, on se garait devant une coquette maison dans un lotissement… coquet.

Pierrick ouvrit et nous fit visiter leur maison. Il y avait quatre chambres, dont: une chambre parentale avec sa propre salle de bain et un petit dressing, deux autres chambres assez grandes séparées par la salle de bain et la dernière plus petite pouvait servir de chambre d'amis ou de bureau. Jusqu'à présent mon père n'avait rien dit.


– Vous serez bien là ! Le quartier à l'air tranquille et calme.

– Oui et il y a une école et pas mal de commerces à dix minutes à pied.

– Ouvre le garage, on va y mettre tout ce dont on n'a pas besoin tout de suite.


Il était un peu plus de huit heures quand on finit de vider le fourgon et on avait déjà placé les meubles là où on allait les fixer. On eut la surprise de voir Audrey et Marie arriver.


– Vous êtes déjà là ? Comment ça se fait ?

– Bin, j'ai changé d’avis. Je voudrais aussi mettre la machine à laver dans la cuisine. Ça sera plus simple. Et j’étais impatiente de vous voir à l’œuvre!

– Elle mesure combien ta machine à laver ?

– Je sais pas moi la taille normale je crois.

– Bé, tu prends le fourgon et avec Tim, Liam et Pierrick vous allez jusque chez lui et vous ramenez la machine à laver et le lave-vaisselle, comme ça on sera fixé.

– Heu! Pa, j'ai pas le permis tu te souviens ?

– Ha merde c'est vrai. Pierrick, tu n'auras qu'à conduire.


Le temps de faire l'aller-retour – une grosse demie heure – on présentait les meubles et ma sœur cautionna. On commença à fixer les meubles du bas, on dut démonter le dessus de la machine à laver et du lave-vaisselle pour que tout soit de niveau et on posait les meubles du haut quand ma mère, Léa et mon neveu arrivèrent.

Les femmes firent le tour de la maison et allèrent dans le jardin. Ça sonnait à la porte.
Ma sœur alla ouvrir, un homme et son fils se présentèrent comme étant les voisins et venaient voir si on avait besoin d'un coup de main. Ma sœur se tourna vers mon père qui les remercia en disant qu'on avait bientôt fini.

Ça sonna une nouvelle fois et c'est l'autre voisin et une jeune fille qui se présentèrent. Celui-ci surprit agréablement les nouveaux proprios.


– Je suis menuisier et j'ai vu que vous aviez une cuisine en formica. Si ça vous intéresse j'ai un plan de travail et les crédences, assortis à votre cuisine. C'est un de mes clients qui me l'avait commandé et il s'est désisté, alors si ça vous intéresse je vous les fait prix coûtant, factures à l’appui.


Ma sœur et son homme acceptèrent, l'homme partit avec Pierrick et Tim récupérer le tout à son entrepôt - qui devait être proche puisqu'une demie heure plus tard ils étaient de retour.
Il avait même apporté un évier et tout ce qu'il fallait pour l’installer et raccorder.

Midi quarante, la cuisine était montée. Il ne restait plus qu'à installer la plaque de cuisson et le four que ma sœur irait acheter.

On proposa aux voisins de partager le repas avec nous mais ils refusèrent. On mangea rapidement et on aida les femmes à tout nettoyer.
Puis, suivant les ordres de ma sœur, on monta les lits et les armoires là où elle nous le disait.


– Dommage qu'on n'ait pas le four et la plaque de cuisson, sinon ta cuisine était finie. Mais c’est dimanche et tout est fermé.

– Mais non Pa, je crois que But est ouvert. Si on allait y faire un tour, voir si quelque chose me plaît. Vous venez les filles ?


Une heure plus tard Pierrick recevait un SMS lui demandant de venir au magasin afin de récupérer le four et la plaque de cuisson.

(en parlant SMS: dans la journée Marie en avait reçu un de ses parents et elle et Tim iraient déjà passer la fin de la semaine chez eux… Le loustic était beaucoup moins joyeux, tout d’un coup!)

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