Les vacances de Thomas (Gay, ados) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Les vacances de Thomas (Gay, ados) (/showthread.php?tid=361) Pages :
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Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 06-01-2025 Plusieurs personnes m'ont signalé leur intérêt pour les récits de valdomar : un auteur qui a publié 3 récits sur docti entre 2007 et 2011. Auteur discret, il n'avait pas créé d'avatar et ne participait pas aux discussions sur les autres récits. En arrivant sur doctissimo en 2013 et en ne découvrant les récits que plus tard, ses écrits étaient passé pour moi inaperçus. Mais comme fablelionsilencieux les avait répertoriés, je les ai récupérés lorsque docti a décidé de supprimer sa rubrique récits érotiques. Puisque certains voulaient les relire, j'ai décidé de republier les 3 premiers récits de valdomar. À noter qu'un quatrième récit a été écrit et publié dans l'atelier des auteurs (ex scribay) : https://www.atelierdesauteurs.com/text/190712727/une-histoire-de-famille Néanmoins valdomar qui n'a pas de compte sur slygame est redevenu inactif sur cet autre site. RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 06-01-2025 Chapitre 1 J'ai 15 ans et je vais rentrer en 1ère. Oui sans être une tête d'ampoule j'ai un an d'avance et je suis assez facile. Physiquement par contre je me sens un peu largué vis-à-vis de mes copains de classe. Je ne suis pas très grand, 1,54 m, pas très musclé et pas super canon. Je suis pas moche, mais moyen, rien de remarquable et mes lunettes cachent mes yeux verts irisés de marron (je suis bicolore c'est quand même plus classe que d'être monochrome !). Aujourd'hui, nous sommes le 6 juillet et je pars en Allemagne en séjour linguistique. — Thomas ! Thomas lève toi il est 8h, tu vas rater ton train ! — Oui M'man, c'est bon. Il est à 10h mon train alors y a pas le feu au lac pense-je en me retournant dans mon lit en rêvassant à de jeunes teutons blonds et délurés. Ah oui j'avais oublié de le préciser, je suis gay ou du moins je le pense car depuis quelques temps je ne pense qu'à des garçons. Comme tous les matins j'ai la gaule et mon caleçon me serre. Je glisse ma main sous l'élastique et je viens faire un petit coucou à mon sexe déployé. Je me caresse lentement en pensant que ce matin ce n'est pas la peine, c'est trop risqué avec ma mère qui risque de débouler n'importe quand. Aller un peu de courage ! Je saute du lit et file dans la salle de bain pour prendre une douche. Ca fait du bien c'est sûr, je règle sur très chaud et je m'abandonne à la chaleur en ne pensant à rien. De toute façon il est beaucoup trop tôt pour que je puisse penser à quelque chose ! Après 10 minutes de bonheur, il est temps de sortir. J'attrape la serviette la plus proche et je m'essuie énergiquement, j'essuie la buée du miroir et après avoir mis mes lunettes je me détaille des yeux : mes cheveux châtains sont courts, le front est dégagé, les pommettes assez hautes, la bouche charnue et un duvet au dessus de la lèvre supérieure qu'il va falloir que je me décide à raser un de ces quatre. Je me souris ça peut aller mais faudrait que je fasse un peu de physique : mes abdos sont corrects mais j'ai pas de pecs. Mon sexe pend maintenant au dessous de mes poils pubiens et mes testicules ressemblent aux poids d'une horloge (l'un en haut et l'autre en bas !). Je trouve pas ça beau mais bon c'est comme ça. Déjà que je suis circoncis et que j'ai mis du temps à y comprendre quelque chose... Ca y est, après le quart d'heure narcissique je suis prêt et je file dans la cuisine où c'est l'agitation des grands jours. — Bonjour P'pa, bonjour M'man, salut Charlotte (c'est ma petite sœur de 13 ans) Aujourd'hui je suis le roi. Tout le monde est aux petits soins, ma sœur me sert mon café au lait et ma mère m'apporte ma confiture préférée. Il faudrait partir plus souvent ! Allez je fonce car je suis quand même un peu à la bourre et que je veux vérifier ma valise avant de partir. Je repasse ma check-list dans ma tête (livres, mp3, carnet d'adresse... ). 9H Je suis prêt, j'attends Robin et son père qui viennent me chercher. Robin c'est un copain de classe. On est ensemble en allemand renforcé et on part ensemble à Hannover pour 3 semaines. Je ne le connais pas très bien mais ce sera l'occasion et je le trouve assez mignon... RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - emmanolife - 07-01-2025 Voilà qui nous replonge directement dans les belles années de Docti. La gaule matinale, je connaissais comme, je pense, à peu près tous les garçons, mais je ne l'avais jamais lu dans un livre auparavant : cela devait faire partie des questions dont, par convention tacite, on ne parle pas... Une vraie découverte ! Même si, dans mon souvenir, Diablotin avait bien défriché le sujet auparavant. En tout cas, merci, Bech, pour cette rediffusion. RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - lelivredejeremie - 07-01-2025 Oooh ! Je me souviens du pseudo de Valdomar, pas directement de ses textes, mais c’est l’occasion d’un petit trip nostalgique au pays perdu de Doctissimo, amusant Et je réalise que, sans parler de zone de non-droit, c’était quand même furieusement libre, maintenant, les sites comme l’Atelier des Auteurs, revebebe ou même xstory-fr n’admettent plus qu’on joue du flou légal sur l’âge de la majorité sexuelle, les personnages de 15 ans sont interdits… Tiens, encore un qui faisait une fixette sur sa circoncision, c’était déjà assez abstrait pour moi à l’époque, je n’avais pas relevé, mais le détail est-il si important ? Also, nach Hannover, für Abenteuer und Entdeckungen! :-) RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 09-01-2025 Chapitre 2 Les voilà ! crie ma sœur m'arrachant par la même à mes pensées. Je regarde par la fenêtre et aperçois la Scénic du père de Robin qui se gare devant la maison. Je saute de mon lit, attrape ma valise, dévale les escaliers et sors les accueillir vite rejoint par toute la famille. Monsieur Rellet, le père de Robin sort de la voiture. C'est un grand bonhomme brun assez sec et souriant. Robin quant à lui est plutôt de ma taille, les cheveux bruns bouclés, le visage rond avec un petit nez et des taches de rousseur qui lui donnent un air encore enfantin. C'est le moment que je déteste, les grandes embrassades avec force recommandations de dernières minutes et conseils ridicules mais bon ce sont mes parents et c'est la première fois que je pars sans eux alors il faut faire avec ! J'essaie de faire au plus court et après avoir rappelé que le train ne nous attendrait pas je m'engouffre dans la voiture et nous filons vers la gare dans silence un peu embarrassé mais salutaire. Assis à l'arrière, j'en profite pour détailler mon compagnon de voyage : ses cheveux bouclés tombent sur sa nuque fine et cachent ses oreilles dont seul le lobe apparaît. J'ai envie de l'embrasser ce petit bout de chair rose perdu dans un océan de cheveux noirs et je sens comme une tension dans mon pantalon. « Faut que je me soigne ça va pas mon petit gars ! » Nous arrivons et c'est au tour de Robin d'être gêné par les au revoir mais avec le train c'est sûr quand c'est l'heure il faut y aller et monsieur Rellet s'y résigne et nous abandonne enfin. Environ 2 heures jusqu'à Paris et après métro pour rejoindre le reste du groupe Gare de l'Est ça va nous donner un peu de temps pour faire connaissance. On discute de tout et de rien comme deux garçons de 15 ans qui sympathisent sans trop savoir où ça va nous mener, pour passer le temps et pour se rassurer avant d'affronter le vrai départ. Et puis il s'endort et je le regarde à nouveau. Son jean taille basse me laisse entrevoir le haut de son caleçon et ça me fait un effet dingue. Je mets mes mains sur mes cuisses pour cacher mon trouble et prends mon bouquin pour penser à autre chose. — Thomas on arrive ! J'ouvre les yeux et regarde Robin déjà debout et prêt à partir. — Désolé de te tirer d'un sommeil si agréable me dit-il en pointant d'un air amusé ma braguette déformée par une vigoureuse érection. — Merde ! Ça m'arrive à chaque fois que je dors ! alors que je me sens rougir jusqu'aux oreilles. — T'inquiète ça m'a fait ça moi aussi. Allez ramasse ton bouquin et on file. On ne prend même pas le temps de manger et on s'engouffre dans les couloirs du métro jouant les gars sûr d'eux-mêmes mais un peu inquiets quand même de se tromper de sens où de ne pas descendre à la bonne station. 13H30 Gare de l'Est Nous sommes les premiers, y a pas photo ! Plus de 2 heures d'avance sur l'heure de rendez-vous ! On se regarde et on éclate de rire. « Qu'est- ce qu'il est beau quand il rigole ! Je suis content on s'entend bien ça va être cool. » C'est le début de l'aventure... RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - lelivredejeremie - 12-01-2025 Il ne faut décidément pas grand chose, à 15 ans, un simple lobe d'oreille qui invite à être mordillé des lèvres... :-) RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 13-01-2025 Chapitre 3 Ce qui est marrant dans notre situation c'est qu'en l'absence des responsables du séjour, nous devenons par une étrange légitimité, celle d'être arrivés les premiers, les représentants de l'organisation auprès desquels tout le monde vient se pointer. Ça permet de faire connaissance, de connaître les prénoms, de découvrir les aventuriers (qui sont venus tout seul), les tracqueurs(euses) qui s'agitent nerveusement et les timides (dont je fais d'habitude partie) qui regardent par terre et ne parlent à personne. Je n'en reviens pas de me retrouver dans cette situation, il faut dire que Robin avec son bagout et son assurance n'y est pas pour rien. Je ne sais pas si c'est pour être à sa hauteur mais je me suis tiré les doigts du cul sur ce coup là. Avec 1h de retard, Patrick et Jutta (ça se prononce Youta) les deux responsables, nous rejoignent, s'excusent, ils reviennent d'Allemagne et leur train avait du retard. Nous leur donnons la liste des arrivés (une initiative de Robin) et ils peuvent vérifier sur leurs documents officiels que tout le monde est là : nous sommes 26, 14 filles et 12 garçons dont quelques uns que j'ai trouvé canons. Je ne sais pas ce qui m'arrive, je n'ai jamais été excité comme ça. On monte dans le train, c'est parti pour 6h30 de voyage, arrivée prévue à 21h30 Hauptbahnhof Hanover, ça risque d'être long. Nous avons chopé les bonnes places au milieu du wagon et nous sommes installés avec Alexis et Marjorie en vis-à-vis. Plusieurs fois nous nous touchons avec Robin et ça me fait un coup de chaleur dans tout le corps. Je suis un peu perdu, qu'est-ce qu'il m'arrive ? — Marjorie : vous avez un bon niveau vous, en allemand ? Moi je suis nulle et je suis un peu paniquée à l'idée de me retrouver toute seule. — Alexis : moi je fais allemand 2ème langue, alors ça fait que trois ans donc je maîtrise pas tout c'est sûr ! — Robin : vous inquiétez pas, moi je fais de l'allemand depuis la 6ème mais je suis vraiment pas une star. Surtout, si vous avez besoin d'un interprète vous appelez Thomas. Lui c'est une bête in Deutsch, il se ballade en cours, c'est pas vrai Liebling ? Je souris un peu bêtement en rougissant sous les compliments et j'ai le cœur qui s'affole. « il vient de m'appeler CHERI... » Heureusement visiblement Marjorie et Alexis n'ont pas compris. Je regarde Robin à la dérobée qui poursuit sans rien laisser paraître. « C'est volontaire ou quoi ? » Je ne sais pas quoi penser et je dois faire un effort pour me remettre dans la conversation. — Robin : sinon, vous êtes d'où ? — Alexis : on est de Dijon, on est au même lycée et on se connaît surtout depuis quelques mois... — Robin : ah bon vous êtes ensemble ? — Marjorie : pas du tout mais je l'aime bien mon petit Alex' dit-elle en se tournant vers lui et en lui déposant un petit bisou sur la joue. Pourquoi vous l'êtes vous ? » dit-elle en nous regardant d'un air amusé. Je ne sais plus où me mettre, j'ai l'impression de ne plus avoir d'air dans les poumons comme si on m'avait envoyé un coup de poing dans le plexus. Je regarde Robin et nos regards se croisent. Je ne sais pas ce qu'il lit dans le mien mais moi j'y vois une lueur fiévreuse ?, inquiète ? — Robin : euh non ! pas encore du moins... mais j'ai l'impression que vous serez les premiers, tu crois pas répond-il en rigolant. Un petit silence suit cette tirade. Nous nous regardons tous les quatre. Alexis a l'air aussi mal que moi, Marjorie et Robin ont les yeux qui pétillent... et nous éclatons de rire comme pour soulager une tension qui devenait trop lourde. On fait un tel barrouf que Jutta vient nous voir pour nous dire de nous calmer un peu. Je propose de jouer aux cartes ça permettra de faire passer le temps tout en s'éloignant d'un terrain que je trouve un peu glissant. Patrick nous signale que l'on arrive à la frontière et qu'il faut préparer sa pièce d'identité et son autorisation de sortie du territoire pour les éventuels contrôles, qui n'eurent pas lieu conséquence de l'intégration européenne et de l'espace Schengen nous rappelle-t-il transformant l'occasion en un mini cours de géopolitique. « Pfou... il est un peu lourd ! » Nous sommes à deux heures de Hanovre quand il réclame le silence pour nous expliquer ce qui va se passer ce soir et chez qui nous logerons pour le séjour. — Patrick : le programme est le suivant : arrivée vers 21h30, vous partez avec votre famille d'accueil chez qui vous mangerez ce soir. Demain c'est dimanche : repos et lundi vous irez en classe avec le jeune de votre famille qui n'aura pas forcément votre âge d'ailleurs. On se revoit tous ensembles mardi pour des activités. De toute façon ne vous inquiétez pas vos familles ont toutes les informations et je vous donne mon numéro et celui de Jutta pour les cas d'urgence ! C'est l'effervescence dans le compartiment et tout le monde commente avec un enthousiasme teinté d'inquiétude les infos que l'on vient de nous donner. Pendant que Jutta commence à donner à ceux du fond les infos concernant chaque famille, Patrick s'approche de nous et nous interpelle : — Patrick : Thomas et Robin, il faut que vous parle. — Moi : y a un problème ? — Patrick : on a une famille qui vient de se désister et on va devoir mettre deux français dans une même famille. Les Kirchman se sont proposés mais comme ils habitent assez loin de la ville on voudrait pas y mettre deux jeunes au hasard. Avec Jutta on a pensé que comme vous aviez bien géré le départ à Paris et que vous venez d'Angers tous les deux ce serait plus facile d'être à deux qui se connaissent et qui ont l'air de se débrouiller... — Moi : moi ça me va si Robin est d'accord en me retournant vers Robin? — Robin : moi aussi d'autant plus que Thomas assure en allemand dit-il en me souriant. — Patrick : ok alors on fait comme ça. À toute à l'heure. — Moi : bis bald. — Patrick : genau bis bald ! (c'est ça, à tout à l'heure !) On se regarde avec Robin tout excités, je ne sais pas si c'est pour les mêmes raisons... mais je commence à croire qu'il est magique ce voyage... RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - lelivredejeremie - 16-01-2025 Un hébergement isolé, plus éloigné de la surveillance de Patrick et Jutta, sans être magique, c'est déjà prometteur pour un rapprochement ^^ Je suis aussi curieux qu'eux de découvrir la maison des Kirchmann, avec un peu de chance, elle sera minuscule, ce qui obligerait Thomas et Robin à partager une chambre, et peut-être un lit, pour finir sous la même couette (les Allemands adorent les duvets de lit) RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 16-01-2025 On va avoir la réponse à ces questions aujourd'hui. RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 16-01-2025 Chapitre 4 21H27 Tout le monde est debout dans le wagon, les valises à la main, l'atmosphère est joyeuse plutôt à la déconnade, le voyage a été long et l'impatience se fait sentir. Ca y est, on arrive. Ca plombe un peu l'enthousiasme et tout d'un coup un quasi-silence règne dans le wagon. Chacun se plonge dans son univers intérieur et commence à affronter ses peurs : j'espère que je vais me plaire, pourvu qu'ils ne parlent pas trop vite, j'aurai pas du venir, je suis trop nul en allemand... et autres angoisses existentielles fort légitimes à l'orée de cette nouvelle expérience assez déstabilisante pour de jeunes ados. Patrick et Jutta font l'appel des familles allemandes massées sur le quai. Nous sommes à une dizaine de mètres, regroupés en paquet assez compact (la peur développe les instincts grégaires) observant, jaugeant en faisant de petits commentaires à voix basse. Puis ils nous appellent un par un et nous voyons nos compagnons partir avec le membre de la famille venu les chercher. Je ne sais pas ce que ressent un mouton ou une vache avant qu'on ne l'égorge mais j'avais à ce moment l'impression d'être cet animal emmené à l'abattoir. « Putain ça fout les boules. Robin n'a pas l'air mieux, il est tout blanc » J'ai envie de lui prendre la main mais je n'ose pas. — Thomas et Robin ! — Ja wir kommen (oui on arrive) C'est parti ! Rapide présentation dans la voiture, une Audi pas toute neuve mais grande et confortable. Il s'appelle Dieter, sa femme Birgit et ils ont trois enfants : Andreas 15 ans, Florian 13 ans et le petit Michael 5 ans. Ils habitent un petit village à une trentaine de kilomètres de Hanover dans une grande maison qu'ils partagent avec la mère de Dieter. Je fais l'essentiel de la conversation et je suis content car je comprends presque tout directement par contre Robin a l'air un peu largué et je le sens stressé. Arrivés sur place, on rencontre brièvement toute la famille sauf la grand-mère, partie quelques jours je ne sais où. Les trois garçons sont des archétypes aryens avec leurs cheveux blonds très clairs et leurs yeux bleus. Ils ont l'air aussi coincé que nous, tout le contraire de Birgit, la maman, très sympa qui parle un peu français, ce qui redonne le sourire à Robin. Le repas est vite expédié et nous montons dans la chambre. Birgit nous a expliqué qu'au 1er étage il y a 3 chambres et que pendant notre séjour nous dormirons tous les deux dans la chambre d'Andreas, l'aîné des trois garçons. — Tu prends quel lit ? me demande Robin. — Comme tu veux. Je regarde la pièce. C'est une chambre de sportif avec des posters de foot et de champions de tennis. Il y a des coupes sur une étagère, je m'approche et détaille les inscriptions. J'ai l'impression que c'est du tir ! A part ça, deux lits d'une place, une grande armoire, un grand bureau avec un PC dessus et une chaîne dans un coin. Bref la chambre classique d'un jeune de mon âge. Pendant ce temps Robin a commencé à s'installer et vide sa valise, je fais de même et pendant un instant nous nous affairons dans un silence un peu embarrassé. — Bon et maintenant qu'est-ce qu'on fait ? — Toi j'sais pas mais moi je me couche, je suis mort me répond-il. — Oui t'as raison, j'suis claqué moi aussi. Je suis un peu tendu et gêné aussi car je n'ai jamais partagé ma chambre avec quelqu'un et je n'ai pas l'habitude de me déshabiller devant une autre personne. En même temps je suis excité, je vais peut-être le voir nu ! Je sens mon sexe se réveiller dans mon slip et ça me fait un peu flipper. Robin enlève son t-shirt. Il est de dos et je fixe ses épaules larges et les muscles dorsaux. Il est bien taillé et je me sens tout gamin à côté de lui. Il déboucle maintenant sa ceinture, défait le bouton de son jean et baisse la fermeture éclair. Le temps s'est arrêté. Je vois son jean tomber sur ses chevilles. Son caleçon bleu descend à mi-cuisse sur des jambes fines et musclées parsemées de quelques poils noirs. JE BANDE ! — Alors tu ne déshabilles pas ? Je me rends compte qu'il s'est retourné et me regarde intrigué. Je suis planté à deux mètres de lui à le dévorer des yeux comme un idiot ! — Si si, je rêvais. — Oui je vois ça ! J'enlève lentement mon t-shirt et m'assieds sur le lit. Je défais lentement mes lacets, enlève mes tennis puis mes chaussettes. Je jette un œil. Il s'est saisi d'une espèce de caleçon noir brillant dans l'armoire et revient s'asseoir en face de moi. — Tu dors à poil toi me demande-t-il ? — Euh non je mets juste un caleçon l'été. — Comme moi, enfin des fois je dors à poil mais bon on n'est pas encore assez intimes je crois ajoute-t-il en rigolant. Je sens qu'il me regarde et que je ne peux plus y couper. Je me concentre pour essayer de calmer mon excitation et descends doucement mon pantalon. Mon slip ne doit pas dissimuler grand-chose de mon érection mais je cache ce que je peux et fais vite en me retournant. Je baisse mon Dim Sport et enfile mon caleçon de nuit en quatrième vitesse. Ouf le plus dur est passé ! Je le regarde à nouveau alors qu'en souriant il se lève, se détourne et très nonchalamment baisse son caleçon bleu et enfile le noir. « il a un beau cul !!! Des fesses rondes, musclées, blanches, lisses. J'ai super envie de les toucher ! » Je sens que mon sexe se raidit à nouveau et pour éviter tout problème je me réfugie dans mon lit. — Bonne nuit Thomas, fait de beaux rêves ! — Oui merci, bonne nuit Robin. « Ça je sens que je vais en faire des rêves mais je ne sais pas si tu apprécierais que je te les raconte ! ». RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - lelivredejeremie - 18-01-2025 Un sexe masculin est décidément la chose la plus légère au monde, une simple pensée le soulève :-))))) En tout cas pour Thomas, car Robin n'a pas l'air d'être affligé par une perte de gravité, mais bon, il y a un autre garçon de leur âge dans le tableau, et les blonds aux yeux glacés perturbent moins les lois de la (et du) physique, mais quand on est à Rome, on se comporte en Romain, idem à Hanovre... RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - emmanolife - 19-01-2025 Ah, les érections intempestives ! La fougue de la jeunesse ! Thomas apprendra probablement plus tard qu'on peut pratiquer des exercices mentaux pour s'en prémunir, mais il a encore des tas de trucs à apprendre, on dirait. RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 20-01-2025 Chapitre 5 Robin se lève pour éteindre la lumière et je ne peux m'empêcher de le regarder à nouveau. Il est super musclé avec des pectoraux marqués et des abdos bien dessinés. Il n'a pas un poil de graisse. Il est tout simplement super canon. Pourquoi je ne l'avais pas remarqué au lycée ? — Dis Robin, tu fais quoi comme sport pour être aussi bien gaulé ? — Ben j'ai fait 6 ans de gym mais j'ai arrêté il y a deux ans. — Ah bon, pourquoi ? — J'avais un problème de croissance et le médecin nous a dit que ça venait en partie de la gym à cause de la muscu et de l'entraînement et depuis je fais un peu de tout mais pas en club. Et toi tu fais du sport ? — Moi j'ai fait du foot comme tout le monde et depuis trois ans je fais du bad. C'est sympa ça développe vachement l'habileté, la coordination et l'endurance mais ça muscle pas trop et j'sais pas si ça empêche de grandir mais en ce qui me concerne ça booste pas le processus ! — Te plaint pas, t'es pas un nain rachitique loin de là et t'as des jambes bien musclées. Ça se voit que tu fais un sport qui demande de la vitesse. Bon, on se lève à quelle heure demain parce que là je suis vraiment mort ! — Birgit a dit qu'on pouvait traîner jusqu'à 10 heures. Tu ronfles pas au moins ? — Non t'inquiète pas. ... — Au fait ça te dérange pas qu'on soit deux dans la même famille, rapport à la langue et aux progrès qu'on est sensé faire ? — Tu rigoles je me sens plus secure avec toi et on s'entend bien donc je pense qu'on va bien s'éclater. Aller bonne nuit mon petit Thomas ! — Ouai, bonne nuit mon Robin tout musclé ! ... Le silence s'installe mais mon envie de dormir s'est envolée. Je suis super énervé : le voyage, l'Allemagne et ROBIN !!! J'ai chaud. Déjà que c'est difficile de dormir la première nuit dans un lieu qui ne m'est pas familier alors ce soir ce n'est vraiment pas gagné ! ... « Bon essayons de faire un point objectif de ma situation : - 1èrement : cette fois-ci si je suis pas PD je ne sais plus comment je m'appelle ! Jusque là je me posais encore des questions mais là c'est sûr j'ai jamais été dans un état comme ça à cause d'une fille ! - 2èmement : je sais pas si c'est ça être amoureux mais je vois pas ce qu'il peut y avoir d'autre : je rougis quand il me regarde, j'ai chaud partout quand il me touche et j'ai le cœur qui fait des solos de grosse caisse à tout instant ! » J'interromps brusquement le fil de mes pensées et me tourne vers le lit de Robin. Sa respiration régulière me confirme qu'il s'est déjà endormi. Je l'écoute un moment sans rien faire et me surprends à sourire « et je suis fou de bonheur rien qu'à l'entendre respirer à côté de moi ! ... 3èmement : c'est la question cruciale : Robin est quoi ? Gay ou hétéro ? » ... ??? Je décide alors de dresser dans ma tête un tableau des indices pouvant sinon attester du moins induire ses préférences sexuelles. Oui je sais, autant essayer de chercher à prouver l'existence des extra-terrestres de Roswell à une bande de fanatiques barbus, mais bon, c'est mon esprit logique et rationnel qui se raccroche à ce qu'il peut ! ... « je ne l'ai jamais vu sortir avec une fille au bahut... mais je le connaissais à peine et puis il peut avoir une copine en dehors du lycée... il m'a appelé Liebling dans le train mais c'était sûrement une petite plaisanterie amicale, faut pas que je m'emballe... il... » C'est sûr je vais faire de beaux rêves... RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - emmanolife - 21-01-2025 Thomas a des réflexions qui semblent parfaitement sensées. Il ne faudrait pas qu'il saute trop vite à une conclusion quand à l'orientation de Robin : dans la vraie vie, il y a beaucoup moins de gays que dans les histoires. Mais, ici, on est dans une histoire ! Tout est donc possible. RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 21-01-2025 Pour Robin, on ne saura pas tout de suite, même s'il y a des indices et qu'il y en aura d'autres. |