Récits érotiques - Slygame
Récit de Tom Frack, Gilgamesh - Version imprimable

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Récit de Tom Frack, Gilgamesh - fablelionsilencieux - 09-08-2024

 Bientôt !

  Gilgamesh 



Par Tom Frack 

[Image: NGulOoPWMwa_Capture-d-%C3%A9cran-2024-07-20-133655.png]
                                                                            

L’épopée de Gilgamesh est probablement le plus ancien texte épique de l’histoire de l’humanité. Daté d’entre le XVIIIème et le XVIIème siècle av J.-C., il prend appui sur des écrits sumériens datant de la fin du IIIème millénaire avant J.-C. et ayant pour origine des récits mythiques racontant l’histoire du roi Gilgamesh, cinquième roi de la première dynastie d’Ourouk (environ 2650 av J.-C.).
Gilgamesh, roi de la ville d’Ourouk, épuise son peuple et ses sujets. Pour le remettre dans le droit chemin, les dieux créent son double, Enkidou, un homme sauvage dont le destin est d’être son opposé mais également son compagnon, son complémentaire. Ensemble ils accomplissent de multiples exploits. Puis Enkidou meurt et Gilgamesh quitte Ourouk, à la recherche du secret de l’immortalité.
L’histoire présentée ici, n’a bien sûr plus rien à voir avec l’épopée d’origine de Gilgamesh. Elle s’en inspire – et surtout de sa version romancée par R. Silverberg – parcourant la vie de ce roi légendaire, de son enfance dans la cité d’Ourouk, jusqu’à sa quête de l’immortalité, à la manière d’un Gilgamesh racontant ses mémoires.


En espérant que vous preniez autant de plaisir à me lire que j’en ai eu à écrire.

Tom


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - bech - 09-08-2024

C'est rajouté dans la liste. À défaut de beaucoup de récits dans À chacun son histoire, ça fera donc 4 textes en cours dans cette rubrique.

Et ça fait un bout de temps que je pense publier un récit gay de quelques chapitres qui reprend un de mes textes de À chacun son histoire avec un début et une suite mais je préfèrerai avancer plus dans son écriture avant de publier de crainte d'être durablement bloqué en cours de récit.


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - fablelionsilencieux - 14-08-2024

 Gilgamesh 

Par Tom Frack 

[Image: NGulOoPWMwa_Capture-d-%C3%A9cran-2024-07-20-133655.png]
                                                                            
L’épopée de Gilgamesh est probablement le plus ancien texte épique de l’histoire de l’humanité. Daté d’entre le XVIIIème et le XVIIème siècle av J.-C., il prend appui sur des écrits sumériens datant de la fin du IIIème millénaire avant J.-C. et ayant pour origine des récits mythiques racontant l’histoire du roi Gilgamesh, cinquième roi de la première dynastie d’Ourouk (environ 2650 av J.-C.).
Gilgamesh, roi de la ville d’Ourouk, épuise son peuple et ses sujets. Pour le remettre dans le droit chemin, les dieux créent son double, Enkidou, un homme sauvage dont le destin est d’être son opposé mais également son compagnon, son complémentaire. Ensemble ils accomplissent de multiples exploits. Puis Enkidou meurt et Gilgamesh quitte Ourouk, à la recherche du secret de l’immortalité.
L’histoire présentée ici, n’a bien sûr plus rien à voir avec l’épopée d’origine de Gilgamesh. Elle s’en inspire – et surtout de sa version romancée par R. Silverberg – parcourant la vie de ce roi légendaire, de son enfance dans la cité d’Ourouk, jusqu’à sa quête de l’immortalité, à la manière d’un Gilgamesh racontant ses mémoires.


Gilgamesh (01) : Ceci est mon histoire     
                                                      
Je suis né dans l’antique Ourouk, cité de la déesse Inanna, sur laquelle mon père, le divin Lugalbanda régnait depuis le décès du sien, le héros Emmerkar.
Je suis celui que vous connaissez sous le nom de Gilgamesh, même si j’en portais un autre à cette époque. J’ai tué nombre de démons, recherché le secret de la vie éternelle et parlé aux dieux eux-mêmes ; je suis moi-même dieu aux deux tiers et un tiers humain seulement. Je suis Gilgamesh, roi d’Ourouk, et ceci est mon histoire.

L’année de mes douze ans, mon père retourna dans le giron des dieux et fut enterré en compagnie de nombre de gens de sa maison. C’est en ce jour funeste que je passai dans l’âge adulte et que je dû quitter le palais de mon père où le nouveau roi s’installa. Je reçus l’éducation des enfants de haute naissance ; mais être le fils d’un roi ne m’attira guère la bienveillance de mes semblables. Deux me vouaient une rancœur tenace pour une raison que j’ignorais et je dû subir les brimades.
Au cours des années qui suivirent je gagnai en force et en adresse. Je connus les plaisirs de la chair dans les bras de filles de la ville et de putains que je consommais sans jamais en être rassasié.

A seize ans, je possédais une stature et une force hors du commun, et l’on me respectait et me craignait. Nul n’osait plus me défier, même parmi les hommes faits. Le roi d’Ourouk, successeur de mon père et de mon grand-père, en pris ombrage et tenta de me faire disparaître. Je dus prendre la fuite et me réfugier dans la cité de Kish, loin au nord d’Ourouk, auprès d’Agga, souverain dont mon père m’avait parlé avec respect. L’homme m’accueillit comme un prince en sa maison et me considéra comme son fils. Kish, à cette époque, était considérée comme la plus grande et la plus puissante cité Sumer, la première à avoir vu le jour après le Déluge. Aucune autre ville n’égalait sa magnificence et sa grandeur.

C’est à Kish, cité d’Enlil, le Seigneur du Souffle, que je poursuivis mon apprentissage des arts de la guerre. Agga me fournit une suite en son palais et des concubines à foison. Il s’assura également ma loyauté en me liant par deux fois à lui.

Je vivais depuis quatre mois dans le palais d’Agga, lorsqu’il me fit mander. Je me rendis auprès de lui sans délais, il n’était pas imaginable de faire attendre le monarque de la plus puissante cité de Mésopotamie. Lorsque je pénétrai dans la salle du trône, le roi se tenait sur son trône, seul, uniquement vêtu d’une jupe de toile claire. L’homme était robuste, de forte musculature et clair de peau. Il avait le crâne absolument chauve et aucun poil n’ornait son torse sculpté. Il se faisait entièrement raser chaque matin et être autorisé à en faire de même était considéré comme la plus grande des récompenses. A cette époque, j’approchais de mes dix-sept ans et je portais une toison dense aussi brune que mes cheveux que je taillais courts.

— Approche, me dit Agga.

Je m’exécutai et posai un genou à terre devant le trône de mon roi.

— Mon garçon, voici maintenant plusieurs semaines que tu es sous ma protection et je souhaiterais t’honorer en te mariant à l’une de mes filles.
Il n’est pas permis de discuter les honneurs dispensés par son souverain et je m’inclinai donc devant sa divine volonté.
— C’est un honneur que vous me faîtes.
— C’est toi, fils de Lugalbanda qui m’honore en devenant mien, me répondit Agga.

Le mariage fut célébré deux jours plus tard au cours d’une fête qui restera probablement dans les mémoires. Le vin et la bière coulèrent à flot et une nourriture riche et abondante joncha les innombrables tables. Puis vint le moment où je me retirai avec ma nouvelle épouse dont je mourrais d’envie de prendre la virginité. Elle n’était pas d’une grande beauté, mais sa douceur et la rondeur de sa poitrine la rendaient en tout point désirable. Me prenant par la main, elle me guida au travers du dédale de couloir qui parcouraient le palais, vers des lieux que je n’avais encore pas eu le temps d’explorer. Au bout de plusieurs minutes de marche, nous nous retrouvâmes devant une porte de bois épaisse, sculptée d’innombrables motifs représentant des hommes au combat, puis un homme à genou devant un autre couronné qui devait être son roi. Au bas de l’ouvrage, deux hommes se tenaient dans les bras l’un de l’autre, puis sur le motif suivant, leurs corps s’emmêlaient et se contorsionnaient comme lors de l’accouplement d’un homme et d’une femme. Je connaissais l’existence de telles pratiques. Elles étaient courantes lorsque les hommes partaient en campagne pour combattre les tribus sauvages ou des vassaux rebelles pris de rêves de grandeur ; l’absence de femmes rendait de tels actes nécessaires et bien que je ne puisse les encourager, je les comprenais. Ma jeune épouse poussa la porte et m’entraîna à l’intérieur de la pièce. Elle était vaste, dépourvue de lumière extérieure mais éclairée par quatre brasiers qui brulaient à chacun de ses coins. Son sol était couvert d’une épaisse couche d’un sable si blanc et si fin qu’il donnait l’impression de marcher sur une mousse douce et soyeuse. La salle était totalement vide, à l’exception d’un gigantesque bac qui en occupait le centre. Haut de plus d’un mètre, l’ouvrage était formé de murs de briques et rempli du même sable, aussi doux et soyeux que celui qui tapissait le sol. La porte se ferma derrière nous tandis qu’une autre s’ouvrait sur le mur opposé, laissant pénétrer le prêtre d’Enlil, le Seigneur du Souffle, qui avait procédé à notre mariage plus tôt dans la soirée accompagné d’Agga et de son premier fils de deux ans mon ainé et également chef de ses armées depuis peu. Le prêtre portait toujours sa robe de cérémonie alors que les deux hommes étaient totalement nus. Le corps d’Agga, imberbe et puissant dominait celui de son fils dont les poils courts tondus laissaient deviner une toison dense et brune. Le jeune noble présentait une musculature impressionnante bien qu’elle soit en deçà de celle de son père et de la mienne. Ses cheveux courts témoignaient de la confiance que lui vouait son père bien qu’il attendit encore qu’il fasse ses preuves au combat avant de lui permettre se raser totalement. Le prêtre se plaça à l’extrémité opposé du bac de sable à celle où je me trouvais et les deux hommes vinrent se placer à ses côtés, le père à sa droite et le fils à sa gauche.

— Approche, fils de Lugalbanda, me dit le prêtre d’un air solennel.

Je marquai un temps d’hésitation. Que signifiait cette mise en scène ? Je me retournai vers ma femme en quête d’une explication, mais elle se contenta de me sourire et de me conduire au serviteur d’Enlil.

— Aujourd’hui, par ton mariage fils de Lugalbanda, tu es devenu serviteur de Kish et d’Enlil. En ta descendance doit résider la semence du Seigneur du Souffle.
Le prêtre se tourna vers Agga.
— En toi Agga, fils d’Enmebaragesi, réside par la naissance la semence d’Enlil. Es-tu prêt à la transmettre ?
— Moi Aga, fils d’Enmebaragesi, j’accepte la volonté d’Enlil.

Il se tourna vers le fils d’Agga que je connaissais sous le nom d’Aqqi.

— En toi, Aqqi, fils d’Agga, réside par la naissance la semence d’Enlil. Es-tu prêt à la transmettre ?
— Moi, Aqqi, fils d’Agga, j’accepte la volonté d’Enlil.

Le prêtre se tourna vers ma jeune épouse qui s’approcha de moi et défit le nœud maintenant ma tunique de mariage qui tomba à mes pieds, révélant ma nudité et l’excitation qui me dominait en vue de ma nuit de noce. Elle me guida vers le bac de sable et m’y fit monter puis mettre à genou. Docile, je me laissai guider malgré l’inquiétude qui s’était emparée de moi devant cette étrange cérémonie dont j’ignorai les tenants et les aboutissants. Mais lorsqu’Enlil, le Seigneur du Souffle, exprimait ici sa volonté, nul ne pouvait s’en absoudre.

Agga monta à son tour dans le bac de sable et vint se placer à genou derrière moi. Il posa une main sur mon bas-ventre et une autre dans le haut de mon dos et me fit mettre à quatre pattes. Son fils grimpa à son tour et se mit à genou face à moi, sa virilité juste sous mes yeux. Elle était longue et épaisse, mais moins que celle de son père que j’avais pu voir quelques minutes auparavant.

Le prêtre commença alors à psalmodier. Il était question d’Enlil et de fertilité, de descendance et de semence. Je sentis Agga s’agiter derrière moi et poser ses mains sur mes hanches ; puis quelque chose de chaud chercha à s’introduire entre mes fesses relevées. C’est alors que je compris ce qu’Agga essayait de faire et je tentai de me relever. Mais le souverain de Kish ne comptait pas me laisser m’échapper. Il se laissa tomber en arrière, m’entraînant dans sa chute. Je me sentis partir alors qu’il me tenait fermement par les hanches, emporté par son poids. Je battis des mains, essayant de m’agripper à quelque chose, mais elles ne rencontrèrent que le vide. Mon regard croisa celui du fils d’Agga dans lequel je lus obéissance et perversion, lubricité et plaisir de me voir ainsi dominé. Je continuai de tomber et à mesure que je partais en arrière je sentais le sexe dur, épais et long d’Agga se frayer un passage en moi. Jamais rien ne s’était aventuré en ce lieu étroit et la chair d’Agga me transperça comme mes javelots pourfendaient mes ennemis.

Après ce qui me sembla une éternité, mes fesses heurtèrent le corps d’Agga alors que mes mains se posaient sur le sable du baquet. Des larmes jaillirent de mes yeux et ma bouche s’ouvrit et laissa s’échapper tout l’air de mes poumons. J’inspirai violemment et essayai de me relever lorsque Aqqi me saisit la tête entre ses mains calleuses et enfonça son sexe dans ma bouche jusqu’au fond de ma gorge, m’empêchant du même coup de crier. Je sentis, sans pouvoir le voir, que l’on me saisissait les mains et qu’on me les liait solidement dans le dos, puis ce fut le tour de mes pieds qui furent attachés l’un avec l’autre. Alors Agga me souleva par les hanches et me fit coulisser sur son membre tendu. Je crus un moment qu’il allait se retirer de moi, mais lorsqu’il se fut presque extrait de mon fondement, il se contenta de me relâcher et je m’empalai de nouveau. Il renouvela l’expérience encore et encore et de plus en plus vite tandis que son fils allait et venait dans ma bouche, butant au fond de ma gorge qui se contractait à chaque nouveau coup. Je ne pouvais lutter dans la position où je me trouvais. Jamais je ne m’étais senti aussi démuni, à la merci de quelqu’un. Les vagues de douleurs allaient et venaient en moi, je m’étais fait dominer, humilier. Les larmes inondaient mon visage et ma salive coulait abondamment sur mon menton puis mon torse.

L’épreuve dura ce que je cru être une éternité, puis je sentis Agga se raidir et m’attirer fermement à lui alors que son fils m’attrapait par les cheveux et s’enfonçait loin dans ma gorge, plus loin qu’il ne l’avait jamais fait et me maintenait puissamment. Alors des liquides chauds jaillirent simultanément au cœur de mon ventre et dans ma gorge. Ils coulaient en moi comme un fleuve nourricier, entraient dans mes intestins, emplissaient mon estomac. Leurs flux semblaient ne jamais vouloir se tarir. En même temps, je me sentais fendu en deux par le barreau d’Agga qui envahissait toujours mon intimité et étouffé par celui de son fils qui m’empêchait de respirer. Je sentis mes yeux s’exorbiter, mes muscles se contracter et je me mis à me débattre comme jamais je ne l’avais fait. Mais rien ne semblait pouvoir me libérer de la volonté d’Enlil et, c’est lorsque mené au bord de l’inconscience je cessais de me battre, que je sentis les deux hommes se retirer et l’air entrer dans mes poumons. J’eus alors la sensation de tomber sur le côté puis de m’effondrer sur le flanc dans le sable doux et chaud.

— Maintenant en toi, fils de Lugalbanda, et en ta descendance, réside et résidera la semence d’Enlil, le Seigneur du Souffle, a déclaré le prêtre.

Je pivotai sur le dos et ouvris les yeux. Autour de moi je vis le visage sérieux du prêtre, celui satisfait d’Agga, l’air lubrique de son fils et le sourire radieux de ma nouvelle épouse. Je la vis grimper à son tour sur le bac de sable et se dévêtir complètement. Puis elle prit mon sexe et le fit se dresser avant de s’enfoncer dessus. Je perçus une brève résistance alors que je lui prenais sa virginité et son visage se crispa légèrement. Puis son sourire revint et elle commença à s’agiter au-dessus de moi. Trop épuisé, je la laissai faire, incapable du moindre geste. Elle me chevaucha comme on chevauche un étalon, vigoureusement, puissamment et je me sentis venir plus rapidement que je ne l’aurai souhaité. Mon ventre se contracta, ma semence se concentra et je me libérai en elle dans un râle de plaisir avant de perdre conscience, épuisé par les assauts répétés que je venais de subir.

C’est ainsi qu’Agga s’acheta pour la première fois ma loyauté. En me donnant sa fille pour épouse. Mais je calculais qu’un mariage contracté dans la ville de Kish ne m’engagerais pas dans ma ville natale d’Ourouk. Ce fut, je pense, également l’avis d’Agga qui, quelque temps plus tard me convoqua à nouveau auprès de lui.


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - lelivredejeremie - 15-08-2024

J’aime bien les récits historiques, surtout ceux d’une époque pas encore encombrée de l’austère morale judéo-chrétienne ^^
Ceci dit, sans avoir jamais trop creusé la notion de conception sexuée, je peux imaginer celle de demi-dieu, éventuellement de quart de nature divine à la génération suivante, mais celle de 'dieu aux deux tiers' m’échappe un peu. A moins d’une double insémination simultanée, comme dans le rituel de mariage pratiqué à Kish, bien sûr ^^
Ce serait presque tentant, à part l’obligation incontournable de féconder une épouse ensuite, mais si on adapte le principe de 'Paris vaut bien une messe', quelques détails peuvent être très secondaires…


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - bech - 15-08-2024

Effectivement, mois aussi j'ai été surpris qu'on puis être 2/3 de dieu. Moi aussi, pour des accouplements, je raisonne en moitié, quart, huitième etc...

Ceci dit, un dieu qui s'accouple avec un quart de dieu donnera naissance à un 0,625 de dieu.
Si ce dernier s'accouple à un humain, ça donne un 0,3125 de dieu.
Ensuite, son descendant s'accouple à un dieu, ce qui donne un 0,65625 de dieu.

En continuant ainsi selon l'algorithme :

SI on a un dieu (à 100 %) parmi ses parents ALORS
    s'accoupler avec un(e) humain(e)
SINON
    s'accoupler avec un dieu
FIN SI

De cette manière, les générations impaires s'approcheront de plus en plus des 2/3 de dieu tandis que les générations paires s'approcheront de plus en plus du tiers de dieu.

2/3 = 1/2 + 1/8 + 1/32 + 1/128 + 1/512 + 1/2028 + 1/8182 + 1/32768 + 1/131072 + 1/524288  + 1/2097152 + .... (en continuant jusqu'à l'infini).

et 1/3 c'est moitié moins soit :
1/4 + 1/16 + 1/64 + 1/256 + 1/1024 + 1/4096 + 1/16384 + 1/65536 + 1/262144 + 1/1048576 + 1/4194304 + ...

Originale aussi l'idée de transmettre la semence du Seigneur du Souffle par les deux orifices pour le cas où en ne la transmettant que d'un coté ça ressortirait de l'autre. Big Grin


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - bech - 15-08-2024

Je note aussi que parmi des personnages de l'image de présentation, il y a un Langalbanda et Lugulbanda qui sont tous deux pères de Gilgamesh alors que dans le texte, son père est Lugalbanda.

Serait-ce une trinité ? (ce qui peut être une autre façon d'arriver à des tiers).


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - bech - 17-09-2024

La suite !


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - fablelionsilencieux - 17-09-2024

(17-09-2024, 03:16 PM)bech a écrit : La suite !


Bientôt  Tongue


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - fablelionsilencieux - 25-09-2024

Gilgamesh (02) : Loyauté   

                                                                                                    
Dans les jours qui suivirent mon mariage, je fus partagé entre fierté et honte. Fierté d’avoir réalisé la volonté d’Enlil et honte de m’être retrouvé soumis à la perversion de mes semblables. Mes entrailles et ma gorge me faisaient mal et lorsque je croisais Aqqi, il ne se gênait pas pour me rappeler discrètement ce qu’il m’avait fait subir à grand renfort de gestes obscènes. Je le voyais discuter avec ses amis les plus proches en me montrant du doigt et tous éclataient de rire sur mon passage.

Je supportais l’affront en me disant qu’un jour je saurais lui rendre la pareille. Dans l’attente, je me défoulais chaque soir dans le lit de ma femme, la prenant nuit après nuit de toutes les façons qui me venaient à l’esprit. Jamais rassasié je l’honorais du soir au matin et quand, épuisée, elle me suppliait de la laisser se reposer, je retrouvais les concubines qu’Agga m’avait fourni.

A mon arrivé à Kish, je disposais déjà d’un appétit sexuel des plus développé, mais depuis la cérémonie, ma vigueur s’était trouvée décuplée. Ne pas dormir ne me gênait en rien ; bien au contraire, assouvir mes besoins charnels semblait me revigorer toujours plus.

Deux mois passèrent sans que l’on n’exige rien de moi à l’exception de mes devoirs habituels et le respect de mes études. Puis, Agga me fit de nouveau mander et je fus conduit dans la salle du trône. Comme la fois précédente, il trônait, simplement vêtu d’une jupe de toile claire, mais cette fois, il n’était pas seul. A ses côtés, son fils ainé se tenait debout, vêtu de la même jupe que son père. Son torse glabre était la preuve de la satisfaction de son père, toutefois ses cheveux courts mais non rasé témoignaient du chemin qui lui restait à parcourir pour faire la fierté de son aïeul.

— Bienvenue à toi mon fils, j’espère que tu te portes bien, commença Agga.
— Oui, mon père, répondis-je.
— Es-tu satisfait de ta vie au palais, de ta femme, de la protection que t’offre Kish, continua-t-il.
— Oui, mon père, je le suis, répondis-je de nouveau.
— Je t’ai juré protection lorsque les hommes du roi d’Ourouk sont venus te chercher. Te souviens-tu de cela ?
— Oui, je m’en souviens.
— A ton tour, il faut me jurer loyauté ; jurer loyauté à Kish, la ville qui te protège et te nourrit alors qu’Ourouk t’a bannie.

Je me demandais si, en prêtant ce serment à Agga, je ne bradais pas mon allégeance à Ourouk. Si, en acceptant de me reconnaître comme son vassal, j’engageais également le futur roi d’Ourouk que je serais un jour. Car il s’agissait d’un fait établi. La prêtresse d’Inanna me l’avait appris avant mon départ d’Ourouk. Cela et le nom que je porterai alors, Gilgamesh. Je suppliai Lugalbanda mon père, et maintenant dieu parmi les dieux, de me prêter sa sagesse, mais rien ne m’indiqua qu’il s’opposa à cette décision. Puis j’intégrai dans mon raisonnement le fait suivant ; Kish était la Cité Sumer la plus importante, la première d’après le Déluge, celle sur laquelle les dieux sont descendus. Toutes les autres découlaient d’elle et lui devaient donc préséance. Enfin, jurer loyauté à Agga et à Kish ne signifiait pas grand-chose en soi. Être loyal ne signifiait pas obéir aveuglément, mais respecter l’homme que je considérais un peu comme mon père. Ainsi, après réflexion, j’acceptai de prêter allégeance à Agga, allégeance à Kish et il fut convenu qu’une cérémonie publique serait organisée trois jours plus tard.

Le matin de la célébration, trois femmes vinrent me chercher pour me préparer. Comme toutes les nuits j’avais épuisé nombre de concubines après que ma femme m’eut demandé grâce et ma peau luisait de transpiration. Elles me baignèrent et m’habillèrent d’une tunique faite d’un tissu blanc d’une finesse que je n’avais jamais vue. Le vêtement était d’une légèreté sans pareil, à tel point que j’avais l’impression d’être nu. Je fus ensuite conduit au temple d’Enlil où tout ce que Kish compte d’hommes s’était donné rendez-vous. Ce genre de cérémonie ne s’était pas vu depuis très longtemps, depuis le temps où le père du père d’Agga régnait encore sur la cité. Les pierres blanches de la terrasse du temple brillaient sous le soleil et au centre de cette terrasse un hôtel de brique avait été dressé. Le grand prêtre d’Enlil, celui qui avait procédé à mon mariage pris place en face de l’hôtel et sa présence me rappela le désagréable souvenir des évènements de ma nuit de noce. A sa droite vint se placer Agga vêtu de sa traditionnelle jupe de lin clair et à sa gauche trois hommes prirent place. Je connaissais les deux premiers, il s’agissait d’Aqqi, le fils ainé d’Agga et d’un représentant de l’assemblée de la cité. J’ignorais l’identité du dernier personnage mais je ne pensais pas l’avoir déjà vu au palais. Dans la force de l’âge, il était grand, très grand même, et d’une carrure telle que l’on en voyait rarement. Presque aussi large d’épaule que moi, il ne portait qu’un pagne de lames de cuir. Sa poitrine était puissante et sa toison aussi drue que sa barbe. Je fus conduit à mon tour près de l’hôtel, en face du grand prêtre qui allait procéder à la cérémonie. Je croisai son regard et n’y vis nulle fourberie, nulle duplicité, seule brillait la bonté du Seigneur du Souffle.

— Toi, fils de Lugalbanda, protégé de Kish et de ses dieux, commença le prêtre, acceptes-tu de prêter serment d’allégeance à la cité qui te nourrit et prend soin de toi et à son roi ? Acceptes-tu de prêter allégeance à son peuple et à son assemblée.
— Moi, fils de Lugalbanda, serviteur d’Inanna et d’Enlil, je prête ici serment d’allégeance à Kish la bénie, à son roi, à son peuple et à son assemblée.
— Toi, fils de Lugalbanda, protégé de Kish et de ses dieux, acceptes-tu de recevoir en toi l’essence de Kish pour prouver ton allégeance ?

Mon épouse avait voulu m’expliquer le déroulement de la cérémonie. Mais ce genre de manifestation m’ennuyait et je ne l’avais pas écouté. Je me souvenais simplement de l’avoir entendu dire que je recevrais l’essence de Kish par son souverain, son assemblée et son peuple. Aussi, ne fus-je pas surpris par le langage du prêtre et répondit :

— Moi, fils de Lugalbanda, protégé de Kish et de ses dieux, j’accepte de recevoir en moi l’essence de Kish pour prouver mon allégeance.
— Approche, fils de Lugalbanda, me dit alors le prêtre.

Je m’approchai de l’hôtel et deux femmes vinrent m’ôter ma tunique, chose qui ne me surpris pas, nombre de cérémonies exigeaient la nudité de ses participants, prouvant ainsi notre dévotion aux dieux. Elles me guidèrent jusqu’à l’hôtel et je remarquai alors que sa surface n’était pas lisse mais savamment creusée. Elles me firent me pencher en avant et mon torse s’y emboita à la perfection, comme s’il avait spécialement été sculpté pour me recevoir. Deux sangles de cuir furent tendues en travers de mon dos pour me maintenir fermement à l’hôtel, plié en deux, tel qu’elles m’avaient positionné. Elles prirent ensuite de solides cordelettes de lin tressé et s’en servirent pour m’attachèrent solidement les mains dans le dos. Je n’osais protester. Dans le temple d’Enlil, sa volonté fait force de loi.

— Toi, fils de Lugalbanda, conformément à tes souhaits et par la grâce d’Enlil, tu recevras l’essence de Kish pendant sept jours, du levé au couché du soleil. Toi qui es né de la semence d’Ourouk, tu recevras celle des hommes Kish afin qu’avec eux tu ne fasses plus qu’un.

Un grand vide m’envahit et une boule se forma au creux de mon estomac. Que voulait dire le prêtre lorsqu’il parlait de recevoir la semence des hommes de Kish ?
Avant que je ne puisse mener mes interrogations plus avant, le prêtre se tourna vers Agga.

— Agga, fils d’Enmebaragesi, seigneur de Kish, as-tu choisi combien de tes représentants donneront leur essence.
— Oui, répondit le souverain, dix représentants de la royauté de Kish donneront leur essence, moi-même et neuf de mes fils parmi les plus vigoureux.
— Qu’il en soit ainsi répondit le prêtre avant de se retourner vers Aqqi, chef de ses armées. Toi, fils d’Agga, cœur des défenseurs de Kish, as-tu choisi combien de tes représentants donneront l’essence de Kish.

Il me regarda droit dans les yeux et répondit :

— Oui, vingt défenseurs de Kish donneront leur essence, moi-même et dix-neuf de nos combattants les plus braves.

Je sentais le piège se refermer sur moi. Je ne savais pas avec exactitude ce qui allait se passer, mais le sourire pervers de cet homme n’augurait rien de bon.

— Qu’il en soit ainsi, répondit à nouveau le prêtre.

Il se tourna ensuite vers le représentant de l’assemblé de Kish.

— La noble assemblée de la cité a-t-elle choisi combien de ses représentants donneront l’essence de Kish.
— Oui, dix de nos représentants donneront leur essence, dix hommes parmi les plus sages.
— Qu’il en soit ainsi, reprit le prêtre avant de se tourner vers le dernier homme, celui dont j’ignorais l’identité.
— Le peuple de Kish a-t-il choisi combien de ses représentants donneront l’essence de leur cité.

D’une voix grave l’homme répondit :

— Oui, cents de nos représentants donneront leur essence, tous choisis parmi des corps de métier différent.
— Qu’il en soit ainsi, la cérémonie peut commencer, annonça le prêtre. (Il se tourna vers moi.) Au cours des sept prochains jours tu recevras la semence de Kish et la semence de Kish sera ta seule nourriture.

Le nœud au creux de mon estomac se resserra. Je vis Agga s’approcher et disparaître derrière moi. J’entendis un bruit léger de tissu puis ses mains vinrent se poser sur mes hanches, me rappelant douloureusement la dernière fois qu’il avait fait ce geste. Je me raidis, certain maintenant de ce qui allait m’arriver. Son membre chaud se posa contre l’entrée de mon fondement et chercha à s’y introduire mais l’angoisse qui s’était emparée de moi lui bloquait l’entrée. Je l’entendis cracher dans sa main et rependre sa salive visqueuse sur moi puis il essaya de nouveau. Cette fois, son gland parvint à franchir le barrage de mes muscles. Je le sentis entrer en moi comme le serpent se fraierait un chemin dans une boue épaisse et collante. Maintenant que mes défenses avaient été abattues, il progressait sans faiblir, pénétrant toujours plus loin jusqu’à ce que je sente son corps butter sur moi. Alors il se déchaîna, sortant et entrant toujours plus loin. Je sentais son scrotum frapper le mien à chaque nouvel assaut. Je serrai les dents, ne voulant pas lui donner la satisfaction d’un cri ou d’une supplique, mais je ne pus empêcher mes yeux de pleurer ou de s’écarquiller lorsqu’une douleur plus forte que les autres se faisait sentir. Les assauts se poursuivirent un moment avant qu’il ne s’immobilise au fond de moi et s’y libère dans un râle rauque.

— Que la semence de Kish fasse de toi un homme de la cité, a alors entonné le prêtre.

Et la foule qui se massait pour voir la cérémonie exulta.

Agga se retira et je vis un de ses fils approcher. Il était jeune, ses muscles fins et sa toison encore peu développée. Il retira sa jupe devant moi et je vis un membre fin mais d’une longueur peu commune pendre entre ses jambes. Il prit la place de son père et s’introduisit en moi d’un seul coup. Le faible diamètre de son sexe fit que je sentis à peine son entrée, mais je n’étais pas préparé à une telle longueur et je ne pus m’empêcher de pousser un grognement lorsqu’il s’enfonça complètement. Il bougea peu de temps en moi ; il n’avait probablement que peu d’expérience dans ce type de rapport et se libéra très vite.

S’en suivirent les autres fils d’Agga qui me gratifièrent à leur tour de leur semence puis le prêtre décida d’une pause.

Des jeunes gens, principalement des nobles du palais, s’approchèrent alors de moi. Ils étaient nus et leurs sexes tendus témoignaient de leur excitation.

— Il est temps de te nourrir, futur fils de Kish, me dit le prêtre. La semence des enfants de Kish sera ta seule nourriture.

L’un des jeunes, plus hardi que les autres, s’approcha de moi et me présenta son membre bandé. Je serrai les dents, préférant jeuner plutôt que de me nourrir ainsi. Je sentis alors des doigts s’emparer de mon scrotum et le serrer fermement. Une vive douleur s’empara alors de moi et j’ouvris la bouche pour crier, laissant la place au jeune homme d’y installer son sexe. Excité comme il l’était, il se libéra immédiatement dans ma gorge et j’avalais malgré moi sa semence. Un autre pris le relais puis un autre et encore un autre avant que le prêtre ne décide de la reprise de la cérémonie. Cette fois se fut le tour du fils ainé d’Agga. En tant que chef de l’armée de Kish, il allait précéder ses hommes. Il me fit tâter de sa vigueur, une main glissée sous mon ventre et l’autre me tirant la tête en arrière par les cheveux. Il se démena en moi comme s’il cherchait à me faire crier et je pense que c’est ce qu’il cherchait à faire, mais je ne lui donnai pas ce plaisir. Ses hommes se succédèrent ensuite. Il était clair qu’il les avait choisis pour leur vigueur, leur endurance et la longueur de leur virilité. Ils me prirent pendant des heures et au coucher du soleil, seuls quatre sur les dix avaient accompli leur besogne. Le prêtre décida alors que la cérémonie se poursuivrait le lendemain. On revint me nourrir, et des femmes me nettoyèrent et enduisirent mon orifice endolori d’une huile épaisse. Puis on posa une couverture sur mes épaules et je restai seul pour la nuit, attaché dans la position la plus inconfortable qui soit. Fourbu, je m’endormis malgré tout rapidement et lorsque je me réveillai, les premiers rayons du soleil pointaient déjà.

J’eu droit au même repas que la veille puis le balai des hommes reprit. Le premier faillit me faire crier. Mon fondement s’était resserré dans la nuit et il me prit sans la moindre précaution, enfonçant son membre comme un enfant son doigt dans un pot de confiture. Mais je tins bon. Puis ce fut le tour des représentants de l’assemblée dont je ne garde qu’un vague souvenir. Jeunes ou vieux, je ne m’en souviens guère et au soir du deuxième jour, tous avaient rempli leur office.

Le matin du troisième jour, une foule encore plus importante que les jours précédents se massait sur la terrasse du temple. C’était maintenant au tour des Champions du peuple de me transmettre l’essence de Kish. Aqqi passa près de moi alors qu’il allait prendre sa place, comme tous les jours, au côté de son père ; mais cette fois-ci il s’arrêta un moment près de moi.

— Aujourd’hui je vais t’entendre hurler, me dit-il avec un regard mauvais. Puis il gagna sa place.

Le soleil commençait à monter dans le ciel et la chaleur me gagnait doucement quand le premier représentant du peuple se présenta. Il s’agissait de l’homme qui s’était tenu à côté du fils d’Agga au début de la cérémonie. Aussi massif que dans mon souvenir, il portait toujours son pagne fait de lame de cuir. Il s’avança vers moi en dénouant la cordelette qui le maintenait. Un grand froid m’envahit soudain lorsque je vis le vêtement tomber au sol. Je n’avais jamais vu de membre aussi gros que celui qui pendant mollement entre ses jambes. J’avais pu observer bon nombre d’hommes nus au cours de mes dix-sept années d’existence, certains mieux dotés que d’autres par la nature, mais jamais à ce point. Enfant, j’avais vu des étalons saillir des juments, mais là encore, il n’y avait pas de comparaison possible. Je compris mieux la remarque du fils d’Agga, mais je m’inquiétais surtout de connaître sa taille sous l’effet de l’excitation et la manière dont il allait pouvoir entrer.

Je levais la tête et mes yeux rencontrèrent les siens. Aucune cruauté ne s’y reflétait, juste l’assurance des hommes surs de leur gestes. Il prit sa virilité encore molle en main et commença à la masser. Le membre commença à gonfler alors que le sang l’envahissait. Je me sentis fasciné malgré moi par le spectacle qu’il offrait. La foule se taisait, seuls quelques murmures se faisaient entendre. Une femme lui apporta un bloc de beurre de chèvre dont il s’enduisit abondamment. Lorsqu’il atteignit la taille de l’avant-bras d’un homme fait, il disparut de mon champ de vision et se plaça derrière moi. Je regardais autour de moi et tombait sur Aqqi qui m’observait. Je me fis alors le serment que quoi qu’il se passe, je ne crierai pas, je résisterai. Mais les serments n’engagent que ceux qui les font.

Je sentis des mains chaudes et calleuses écarter les lobes musclés de mes fesses et des doigts s’introduire en moi. Je m’étais de nouveau resserré pendant la nuit et les traitements des jours précédents m’avaient rendu sensible. Je respirai profondément et le laissai coulisser ses doigts en moi. Il œuvra un long moment, cherchant progressivement à introduire un puis deux, puis trois de ses doigts épais. Lorsque le quatrième entra, je fermai les yeux et serrai les dents puis je le sentis fermer le poing et le pousser en moi. C’était gros, très gros. Il possédait des mains larges et calleuses, celles du forgeron que j’appris qu’il était par la suite. Mon corps voulu se cabrer mais les lanières de cuir qui m’entravaient le dos l’en empêchèrent. Il poursuivit sans faillir et son poing enduit de graisse entra en tournant dans mon intimité. A présent je haletais, ma tête tournait. Je le sentis sortir puis revenir encore et encore jusqu’à ce qu’il m’estime prêt. Alors il présenta sa virilité. Je perçus sa chaleur avant qu’elle ne me touche, puis elle se colla contre moi, bouillante et curieusement douce, et chercha à entrer. Je crus un instant qu’il m’avait suffisamment préparé, que mon corps subirait sans dommage l’outrage qu’il s’apprêtait à recevoir, mais j’oubliais bien vite mes illusions lorsqu’il commença à me pénétrer. J’eus l’impression que l’on m’écartelait, qu’un pieu de la taille de ceux dont on se sert pour construire les enclos des bêtes cherchait à s’enfoncer en moi. Il me tenait fermement par les hanches et par je ne sais quel miracle, parvenait à entrer toujours plus loin. Je respirais fort et de mes yeux fermés s’écoulait abondance de larmes. A un moment il s’arrêta. Je crus qu’il était enfin entré tout entier, surtout lorsque je le sentis se retirer de plusieurs centimètres. Puis je l’entendis murmurer : « Désolé ! ». Là, je compris. Et s’accrochant à mes hanches, il se projeta violemment en avant sur moi, gagnant plusieurs centimètres d’un seul coup. Mes yeux s’écarquillèrent et ma bouche s’ouvrit toute grande alors qu’un hurlement s’en échappait. Je croisais de nouveau le regard du fils d’Agga et malgré les larmes qui troublaient ma vision, je pus lire le triomphe dans ses yeux. Je sentis mon tortionnaire se retirer de nouveau puis s’abattre encore sur moi. Puis il renouvela l’opération encore et encore jusqu’à ce qu’il m’eût totalement pénétré. A chaque nouvel assaut je hurlais de plus belle, incapable de me retenir. Mon corps était recouvert de sueur et je me trouvais à présent totalement empalé sur l’énorme virilité d’un homme. Il me maintenait fermement, une main sous mon ventre et l’autre sur mon épaule. Il se mit alors à bouger, d’abord doucement, reculant quelques centimètres puis revenant avant d’adopter des mouvements plus amples et secs. Au bout de quelques minutes, ses coups de boutoir faisaient trembler l’hôtel de briques et je crains un moment qu’il ne le détruisit. Je me mordais les lèvres, mais bien que la douleur soit toujours là, une sensation nouvelle se faisait sentir, enflant comme le fleuve lors la crue. Il me besogna longuement avant que je ne le sente se raidir et se libérer dans mes entrailles. Là encore, il se révéla hors du commun. Il dut rester longtemps en moi afin que sa semence ne s’échappe pas de mon fondement et lorsqu’enfin il se retira, une impression de vide et d’abandon m’envahit. J’entendis alors la foule exulter et je me rendis compte que les derniers rayons du soleil disparaissaient derrière l’horizon.

Les jours suivants restent flous dans mon esprit... Les hommes se succédaient les uns après les autres, me remplissant de leur semence. D’autres me nourrissaient, alors que des femmes s’occupaient de ma toilette. Mais aucun de présenta une si grosse difformité que l’homme du troisième jour.

Lorsque les derniers rayons du soleil disparurent derrière l’horizon, au crépuscule du septième jour, le prêtre d’Enlil me déclara maintenant fils de Kish et l’on me conduisit, à demi-conscient jusque dans mes quartiers.

Ainsi Agga s’acheta pour la deuxième fois ma loyauté.


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - lelivredejeremie - 25-09-2024

Si je compte bien, ça fait 140 hommes entre ses fesses et dans sa bouche, soit vingt par jour ! C'est un coup à mourir exsangue avant la fin de la semaine, ou si on y survit, à être incontinent à vie... :'/


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - fablelionsilencieux - 01-10-2024

Gilgamesh (03) : Combats

 
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Il ne me fallut qu’une nuit de repos pour me remettre de la cérémonie et dans les jours qui suivirent, je fus pris d’une boulimie de femmes, comme si le fait d’en prendre toujours plus me rendrait ma virilité.
 
La vie reprit peu à peu son cours normal et je terminai mon apprentissage des arts de la guerre, mais malgré mon âge et ma taille d’homme, je n’avais encore jamais participé au combat. Agga m’y fit goûter en m’emmenant mater les pillards Elamites qui s’en prenaient aux frontières des cités de Sumer. Kish et Elam commerçaient et échangeaient nombre de produits de valeurs. Mais ces relations, aussi fructueuses soient-elles, n’empêchaient pas les Elasmistes d’essayer d’envahir nos basses terres. Le père d’Agga était parvenu à les pacifier et à les assujettir à Kish. Mais, sous le règne d’Agga, les pillages avaient repris et, au cours de ma deuxième année d’exil, nous marchâmes sur Elam et sa capitale.
 
Agga m’offrit un char de combat magnifique et un attelage d’ânes robustes pour les tirer. Le premier engagement auquel je participai eu lieu dans une vaste plaine. Coiffé de mon casque et armé d’une douzaine de javelots de très bonne facture et d’une épée courte, je lançai mon char à l’assaut de l’ennemi. On m’avait octroyé une place de choix, juste derrière le général et les quatre premiers fils d’Agga. Je me jetai donc à la suite des autres sur les rangs serrés des Elamites, car, à nos chars et nos armes, ils ne pouvaient qu’opposer leur multitude. Nous enfonçâmes rapidement leurs premières lignes et progressâmes à l’intérieur de leurs rangs. Je repérai, comme Lugalbanda, mon père me l’avais appris, les combattants adverses capables de galvaniser les hommes. Ceux qui, officiers, héros ou simples soldats, étaient capables d’entraîner leurs semblables et de faire basculer le cours des batailles. J’en repérai un, probablement un chef de clan, barbu et équipé d’un bouclier jaune et rouge. J’ajustai mon tir et lui transperçai la gorge du premier coup. Aussitôt, ceux qui l’entouraient lui portèrent secours, ouvrant une brèche par laquelle j’enfonçai mon char. Nous avons alors pénétré très loin dans les lignes Elamites. Mes javelots pleuvaient avec une précision surhumaine, atteignant leur cible à chaque fois. Lorsqu’ils vinrent à me manquer, je pris mon épée et continuai les ravages qui j’avais commencé. A la fin du jour, la victoire nous fut acquise et nous festoyâmes autour d’un grand banquet où le vin et la bière coulèrent à flot.
 
Le lendemain Agga me convoqua sous sa tante. Lorsque j’entrai, je le trouvai sur sa couche, occupé à besogner un homme nu et bâillonné, les mains attachés dans le dos. Je les observai un moment, fasciné malgré moi. Le sexe d’Agga, allait et venait entre les fesses musclées et imberbes de l’homme fait. Ce dernier ressemblait à un Elamite, brun et mat de peau, mais il était complètement dépourvu de poil, comme s’il avait été rasé des pieds à la tête, à l’exception de ses cheveux mi-longs, liés en une queue de cheval par une fine lanière de cuir. Il grognait dans son bâillon et des larmes coulaient de ses yeux grands ouverts. Agga tourna la tête et me vit.
 
— Ah, te voilà, approche mon fils. Nous avons hier fait nombre de prises de choix. Comment trouves-tu ce chef de tribu ? Il a tué plus de vingt de mes hommes avant qu’ils ne parviennent à le mater. C’est un cadeau de mon fils, le général de mes armées. Il sait à quel point je souffre de ne pouvoir prendre femme lors de nos interminables campagnes. Regarde comme il me l’a apprêté.
 
Il caressa les fesses imberbes de l’homme puis ses mains remontèrent sur les flancs de l’homme qui frissonna d’horreur.
 
— As-tu déjà gouté au fondement d’un homme, mon fils. C’est encore meilleur que l’intimité d’une femme, plus serré, plus doux, plus chaud.
 
Je restai interdit, sans voix. Je regardai le puissant Agga, symbole de virilité, asservir nos ennemis d’une façon que je n’aurai jamais imaginée. Bien malgré moi, je sentis ma virilité réagir. Je n’avais pas pris femme depuis des jours et je manquais gravement de leur chaleur. Agga le vit aussi et continua de besogner son prisonnier tout en fixant la bosse qui saillait de ma jupe de lin. Ses mouvements violents et saccadés le faisaient percuter les fesses de l’homme à chaque nouvel assaut, faisant immanquablement résonner un claquement sec accompagné d’un grognement de souffrance. Puis je le vis se retirer brusquement et caresser vigoureusement sa virilité. Un spasme le prit et son dos s’arqua alors qu’un liquide épais et abondant jaillissait de son membre, s’abattant sur les fesses, le dos, les cheveux et même le visage du chef rebelle. Agga râlait alors que ses abdominaux se contractaient au rythme des jets qui jaillissaient puissamment. Il se leva et vint se placer face à moi, nu, son membre à demi bandé encore dégoulinant et sans un mot, rivant son regard au mien, posa la main sur mon entre-jambe dur. Il me sourit, d’un sourire vicieux et lubrique que je ne le lui avais encore jamais vu.
 
— J’en étais sûr, dit-il. Viens avec moi.
 
Puis il sortit de sa tente et je le suivis.
 
Dehors le soleil brillait. On approchait de la mi-journée et l’astre du jour était déjà haut dans le ciel. Toujours nu, Agga m’entraîna d’un bon pas à l’autre bout du campement. Là, deux enclos avaient été dressés, faits d’épais pieux de bois solidement plantés. Dans le premier, une multitude d’hommes s’entassaient, des soldats Elamites à n’en pas douter. Ils avaient été dépouillés de leurs vêtements et ne cherchaient nullement à cacher leur nudité. Dans le deuxième enclos, une dizaine d’homme seulement avaient été enfermés. Bien qu’ils ne possédassent également plus leurs vêtements habituels, on leur avait fourni des pagnes de lanières de cuir.
 
— Voici, mon fils, notre butin d’hier, commença Agga en me montrant de sa main tendu les enclos. Dans celui-ci, reprit-il en me montrant l’enclos le plus plein, sont enfermés les soldats du commun, des hommes solides pour la plupart, nous nous sommes débarrassés des blessés graves, des mourants et de ceux qui ne nous étaient d’aucune utilité.
Dans l’autre, poursuivit-il en me montrant l’enclos où ne se tenaient qu’une dizaine d’hommes, j’ai fait mettre les chefs des tribus d’Elam que nous avons capturés. Beaucoup sont morts et la capture de ceux-ci nous a coûté nombre d’hommes. 
 
Je m’approchai de la cage et observai les prisonniers. Ils étaient grands, leurs muscles saillaient sur leurs poitrines recouvertes d’une épaisse toison brune. Leurs chevelures, habituellement longue avait été taillée courte. Mais un homme attira mon attention. Plus grand encore que les autres, à peu près de ma taille, il avait les cheveux et la barbe clairs comme les brins d’épeautre jaunis par le soleil d’avant la récolte. Ses épaules étaient larges et une toison drue et tout aussi claire que ses cheveux, recouvrait sa poitrine musclée et ses cuisses puissantes. Dans son regard d’un bleu azur, une lueur farouche brillait et lorsqu’il me regarda, je lu dans ses yeux une haine sans nom.
 
— Il te plait celui-là, n’est-ce pas, me dit Agga à l’oreille. C’est un prince des montagnes à ce que mes hommes ont pu en savoir. Son nom est Naram.
 
Je ne sus que répondre. Je n’étais pas attiré par les hommes, mais dans le même temps, l’acte de la chair me manquait douloureusement et je ne parvenais plus à me soulager seul.
 
— Et bien qu’il en soit ainsi. Il sera mon cadeau pour te récompenser de ta bravoure et de ton courage. Sans toi cette bataille aurait été beaucoup plus difficile à gagner. Et pour te prouver ma gratitude, je t’offre en sus son fils, Kutik.
 
Je n’y avais pas prêté attention mais, aux côtés de l’homme, s’en tenait un plus jeune. Les cheveux aussi blonds que ceux de son père, il devait avoir deux ans de moins que moi. Ses muscles étaient bien dessinés mais aucun poil ne garnissait son corps à l’exception de ceux de sa tête. Ses yeux, également bleus, exprimait sa détermination, mais je le devinais apeuré, effrayé.
 
Agga fit signe à ses guerriers.
 
— Emmener ces deux-là afin qu’ils soient apprêtés pour mon fils.
 
Je vis deux soldats entrer et essayer de se saisir de Naram, mais vif comme l’éclair, il en saisit un et l’envoya sur l’autre puis se mit en position de combat devant son fils. Devant cette résistance, trois autres guerriers vinrent prêter main forte aux deux déjà entrés et tous se jetèrent en même temps sur le renégat. Il essaya de les repousser, en frappant l’un du pied, l’autre de la main, mais il fut rapidement débordé, plaqué et sol puis ses mains liées dans le dos à l’aide de lanières de cuir. Deux soldats le saisirent par les épaules et le traînèrent jusqu’à une tente de toile alors que deux autres emmenaient Kutik, plus docile. Agga les suivit et j’entrai à sa suite. Naram fut conduit jusqu’à un portique de bois haut d’au moins deux mètres et demi, fait de deux larges pieux solidement plantés dans le sol au sommet desquels reposait une poutre horizontale. Les soldats lui levèrent les bras et les lui attachèrent à la poutre horizontale à l’aide de chaînes solides, puis ils lui écartèrent les jambes et relièrent chacune de ses chevilles à un des pieux servant de montant au portique. Ainsi disposé, il ne représentait plus aucun danger pour qui que ce soit.
 
Un serviteur s’approcha de lui. Il portait un savon et un rasoir que je savais très affuté. Je reconnaissais l’homme comme barbier personnel d’Agga et sa réputation en matière de rasage n’était plus à faire, il suffisait de regarder la peau totalement glabre du roi de Kish pour s’en rendre compte.
 
— Procède barbier, dit Agga.
 
L’homme commença par couper courte la barbe de Naram, puis il lui enduit la poitrine d’une mousse épaisse et blanche et commença à le raser. Il maniait le rasoir comme un musicien son instrument. Tel un virtuose, il faisait virevolter sa lame sur le torse viril et musclé sans verser la moindre goutte de sang. Puis il s’occupa des cuisses et des mollets de son client qu’il mit à nu avec une rapidité stupéfiante. Enfin, il enduisit l’entre-jambe et les fesses du prisonnier et de nouveau, son rasoir se mit à danser. Naram ne bougeait pas. Je voyais des gouttes de sueur couler sur son visage. Le barbier finit par demander à un soldat d’écarter les globes musclés des fesses de l’Elamite afin d’éliminer les quelques poils qu’y s’y trouvaient. On fit alors venir des seaux d’eau froide qui furent lancés sur le prince prisonnier afin de le rincer. Attaché et trempé comme il l’était, personne n’aurait pu s’imaginer qu’il présente le moindre danger. On le détacha puis son fils fut mis à sa place. Le barbier l’examina et se contenta d’utiliser une pince pour éliminer les quelques poils qui parsemaient son corps. A chaque arrachage, Kutik serrait les dents pour ne pas crier et bientôt le barbier le déclara prêt. Des seaux d’eau froide lui furent alors lancés comme à son père avant lui et le jeune homme tremblait de froid une fois le traitement fini.
 
Ils furent ensuite conduits dans une autre tente d’où s’échappait une épaisse vapeur. Là des bains chauds les attendaient. Ils y furent baignés et lavés dans les moindres recoins par des serviteurs dont la tâche se trouvait compliquée par les liens qui entravaient leurs bras. On les allongea ensuite sur des tables de bois et leur peau, maintenant glabre, fut ointe d’huiles parfumés semblables à celles qu’utilisaient les femmes pour se rendre désirables. Je compris alors l’intérêt d’un tel apprêtage. Les rapports entre hommes n’étaient pas prohibés, simplement peu d’entre-nous en éprouvaient l’envie. La vue du corps velu d’un homme fait ne m’émouvait pas comme le doux épiderme d’une femme apprêtée pour l’amour ; et je supposais qu’il en était de même pour la plupart des hommes du camp. Aussi, la peau d’un homme rasée, huilée et parfumée pouvait servir de pis-aller en l’absence de la douceur d’une femme. Je doutais de pouvoir ressentir un quelconque désir pour ces hommes qui m’étaient offerts, mais je ne pouvais décemment pas refuser ce cadeau d’Agga.
 
— Viens, me dit soudain Agga, laissons-les finir de les préparer, marchons un peu.
 
Je suivis Agga hors de la tente, puis nous avançâmes de concert.
 
— Demain, une nouvelle bataille nous attend, c’est pour cela qu’aujourd’hui les hommes doivent profiter de la vie. C’est ainsi que vont les choses. Pour se garantir l’obéissance de ces hommes, il faut savoir manier le fouet, mais également de la plume et les récompenser au besoin.
 
Tout en parlant, nous nous étions rapprochés d’un autre enclos où je découvris cette fois-ci une trentaine d'hommes nus à la peau glabre.
 
— Ceux-ci sont des soldats spécialement apprêtés pour nos meilleurs guerriers, me dit Agga, 
 
Je vis deux jeunes soldats de Kish d’à peine vingt ans entrer dans l’enclos et se saisir d’un homme fait d’une trentaine d’année. Il les dépassait en taille et en muscle et probablement en force, mais nu et les mains attachées dans le dos, il ne présentait plus de danger. Ils le sortirent de force de l’enclos puis le trainèrent jusqu’à une robuste table de bois. Ils le firent se plier en deux, la poitrine reposant sur la table et lui écartèrent les jambes dans cette position humiliante dans laquelle je m’étais trouvé lorsque j’avais prêté allégeance à Kish. Il essaya de se révolter, mais il reçut un coup à la tempe qui le stoppa net. Les deux soldats prirent position de part et d’autre de la table, l’un en face de sa tête et l’autre derrière ses fesses glabres. Ce dernier posa ses mains sur les globes rendus doux et soyeux par les huiles et ferma les yeux. Ses doigts glissèrent sur les reins de l’Elamite puis redescendirent vers ses fesses entre lesquels ils s’introduisirent. Puis le soldat de Kish leva son vêtement de toile et sortit sa virilité dure et tendue qu’il appliqua sur le fondement serré. Les yeux toujours fermés, je le vis s’allonger sur le malheureux et saisir le côté opposé du plateau de la table et d’un coup de rein sec, s’agrippant fermement à la table il pourfendit l’homme qui en âge aurait presque pu être son père. L’homme ouvrit la bouche pour hurler et reçut le sexe de l’autre soldat qui se tenait prêt, attendant son heure. Le soldat de Kish, pris la tête de sa victime entre ses mains et maintint son membre dur profondément enfoncé dans la gorge de l’Elamite. Ils s’acharnèrent sur le pauvre bougre qui se retrouva pris entre deux feux, deux sexes allant et venant dans ses orifices. Je regardais ce balais, fasciné malgré moi, et y vit le témoignage de la virilité triomphante de nos dieux.
 
— Il est temps pour toi de retourner dans ta tente, maintenant, laissons nos hommes se soulager en paix.
 
Je regagnai ma tente, la tête pleine des images que je venais de voir. Lorsque je serai roi, je devrai tenir compte de cela. Tenir compte des besoins de mes hommes sur les champs de bataille. Mes réflexions m’amenèrent sans que je m’en rende compte à l’entrée de ma tente. Je repoussai la toile qui en obstruait l’entrée et pénétrai dans mon antre. Ils étaient là, ils m’attendaient. Naram avait été attaché sur une chaise de bois, spécialement apportée dans ma tente pour l’occasion. Des lanières de cuir lui attachaient les jambes aux pieds de la chaise et les mains derrière le dos alors qu’une corde ceignait ensemble sa poitrine et le dossier. Il était nu et m’adressa un regard assassin lorsque j’entrai. Il m’insulta, enfin je le crois, car je ne comprenais pas un mot de ce qu’il me disait. A ses pieds gisait Kutik. Allongé sur le flanc à même le sol, ses mains et ses pieds avaient été attachés avec des cordelettes de lin. Je les observai un moment puis m’approchai d’eux. Je posai un genou au sol devant Kutik et fis glisser ma main sur sa cuisse. Il frissonna et se raidit. Sa peau était chaude, douce, soyeuse comme celle d’une femme, plus encore, même. Ma main glissa sur ses fesses, son flanc et je rivai mon regard au sien. Je défis la cordelette qui lui liait les pieds et le pris dans mes bras pour le déposer sur le tapis de sol qui me servait de lit. Je me dévêtis rapidement et me couchais sur son ventre, pesant de tout mon poids sur son corps ferme, plaquant ma virilité qui grossissait contre la sienne. Je n’avais pas envie d’un homme, mais sa peau douce, les senteurs qu’il dégageait me rendait fou. Je pris sa tête entre mes mains et plaquai ma bouche contre la sienne. Ma langue rencontra ses dents, mais nul ne résiste longtemps à un être au deux tiers divins et bientôt j’enfonçai ma langue épaisse dans sa bouche et la fit danser en rencontrant la sienne. Tout en l’embrassant je frottai mon corps contre le sien, faisant monter mon excitation. J’entendais au loin son père crier. Il nous regardait, impuissant et cela ne m’excitait que d’avantage. Je poursuivis quelque temps, j’aimais le goût de sa bouche, aller chercher sa langue fuyante et l’obliger à me répondre. Je salivais abondamment et le liquide ruisselait sur son menton et dans son cou. Quand je fus rassasié de sa bouche, je me redressai à genou et d’un geste sec, le fis pivoter sur le ventre. Je plaçai mes vêtements dont j’avais fait une boule sous son bas-ventre afin de relever ses fesses que j’écartai. J’observais un instant l’entrée de son fondement puis je posais mon index dessus et en forçais doucement l’entrée. Mon doigt entra comme dans du beurre mou. C’était tendre, chaux et doux. Je l’entendais haleter comme j’envahissais son intimité. Oui, je comprenais maintenant qu’ils puissent servir à soulager nos soldats et nous-même. Je pris ma virilité a pleine main et fit coulisser la peau qui la recouvrait pour dégager son extrémité vermillon. Elle était épaisse et longue, pas au point de celle que j’avais reçue au troisième jour de ma cérémonie d’allégeance, mais bien plus que celle de la majorité des hommes. Je posai mes pouces de part et d’autre de l’anneau serré de Kutik et l’écartai autant que je le pu, puis j’y fis couler un filet de salive. Enfin, j’appliquai mon membre sur l’orifice et, saisissant ses hanches, poussait un coup sec et bref. Mon gland entra et Kutik cria. Je restai ainsi un moment, attendant qu’il se calme, que sa respiration s’apaise puis, le saisissant par les flancs, je le fis lentement remonter vers moi, entrant en lui par la même. Il gémissait, se détendait puis se raidissait parfois. Il me fallut un certain temps pour l’assoir sur mes genoux et que son dos se colle contre ma poitrine. Je ne souhaitai pas lui faire mal, juste me soulager. Je posai une main sur le bas de son ventre et l’autre sur sa bouche dans laquelle je fis entrer deux doigts qu’il se mit à sucer. Puis, me redressant légèrement, je lui fis comprendre que je souhaitai qu’il bouge sur mon sexe. Je le guidai, l’encourageai. Sa tête renversée reposait maintenant sur mon épaule et, je l’observai alors qu’il me faisait bouger en lui. Ses pommettes était rouge, ses yeux grands ouverts. Il suçait avidement mes doigts en salivant abondamment. Je tournai mon regard vers son père qui nous regardait, horrifié, les larmes aux yeux, faire de son fils ma concubine. Je lui souris, du même sourire pervers que j’avais vu chez Agga et son fils puis retirai mes doigts de la bouche de Kutik et lui inclinait la tête vers moi pour l’embrasser à pleine bouche tout en fixant son père dans les yeux. J’éprouvai à cet instant un sentiment de puissance comme je n’en avais jamais rencontré. La langue de Kutik me rendait mes baisés et bientôt s’en fut trop. Je basculai en avant et me couchait sur lui. J’arrachai d’un coup sec les liens de ses mains et les lui maintint au-dessus de la tête avec les miennes, puis je m’arc-boutai et me déchainait en lui. Je sentais le plaisir monter en moi, enfler par vague. Kutik gémissait, haletait, râlait. Et quand le plaisir atteignit son paroxysme, je rivais mon regard à celui de Naram et me callant au fond de Kutik que je fécondai dans un râle rauque avant de m’effondrer sur lui.
 
Je restai un moment immobile, toujours enfoncé en place, incapable de réaliser le plaisir que je venais de prendre. Puis je me redressai à genou et retournai mon jeune amant. Il était trempé de sueur et son sexe luisait de sa semence. Je le regardai dans les yeux et il détourna le regard, honteux d’avoir pris du plaisir à se faire soumettre. Je me retournai vers Naram. Il écumait de rage et cela m’excita encore plus. Je me sentais fort, plein d’énergie et j’avais envie d’en découdre. Aussi défis-je les liens qui l’entravaient et il se jeta sur moi. Nous tombâmes au sol et lutâmes. Il était fort, mais comparé à un être divin comme je le suis sa force était dérisoire. Cependant, je le laissai prendre l’avantage, croire qu’il avait une chance de me vaincre et nous combattîmes plus d’une heure. Nus, nous transpirions et sa peau lisse glissait sous mes mains. Quand je me lassai de combattre, je le saisis par les hanches et le retournai sur le ventre. Il essaya bien de se relever mais je plaquai mes mains sur ses omoplates et le repoussai brutalement au sol. Il essaya bien de ruer, mais je glissai un genou entre ses jambes et je m’y installai. Mon membre tendu trouva alors de lui-même l’entrée des entrailles du prince prisonnier. J’étais entré en douceur en Kutik mais c’est en force que je possédai Naram. Je le saillis comme l’étalon prend la jument, sans tenir compte de ses hurlements. Un plaisir bestial monta en moi comme je me déchainais sur le fondement serré. J’étais le soldat qui pourfend son ennemi de son épée, le javelot qui transperce la chair et rien ne pouvait se mettre en travers de ma route. Je me répandis en lui, mais cela ne me calma pas, je continuai ma besogne sans faillir et l’ensemençai encore et encore. Il aurait été femme, j’aurais été sûr qu’il porta descendance. Je finis par m’arrêter, non que je sois à bout de souffle ou que mon excitation se fut tarie, mais plutôt par lassitude. Je me retirai de lui et me relevai, le laissant s’affaler au sol, à demi-conscient, ma semence s’écoulant entre ses jambes.
 
Puis je sortis de ma tente, sans prendre la précaution de m’habiller ni d’attacher mes prisonniers ; je doutai qu’il puisse s’échapper. Il faisait nuit maintenant et mon excitation n’était toujours pas retombée. Bien au contraire, je me sentais excité comme jamais. Affamé, je me rendis aux enclos et pénétrai dans celui des soldats du commun. Je saisis le premier que je rencontrai et le sailli contre l’un des poteaux de la cage. Il n’était pas rasé, ni oint d’huiles et de parfums, mais je n’en avais cure. Quand j’en eu fini avec lui j’en pris un autre puis un autre. Ils essayèrent de se regrouper pour m’opposer résistance, mais je balayai leurs attaques et continuai ma besogne. Jusqu’à l’aube, ils subirent mes assauts et je ne pense pas que l’un d’entre eux ait pu m’échapper. Les plus endurants me reçurent plusieurs fois en eux. Je me souviens notamment d’un qui devait avoir le double de mon âge. Il avait conservé une musculature puissante et une toison drue. Ses nombreuses cicatrices témoignaient des innombrables batailles qu’il avait livrées. C’était un vétéran, un homme parmi les hommes. Il me résista un moment et je vis les autres reprendre espoir. Ils voulaient se trouver un héros, un être en qui croire, qui leur permettrait de m’échapper et je les laissai croire un instant. Mais quand il se jeta sur moi, je balayai ses jambes d’un coup de pied et l’envoyai s’étaler au sol. Puis je le saisis par les hanches et le soulevai comme s’il ne pesait guère plus qu’une plume et lui enfonçait ma virilité sur le champ. Je vis l’espoir quitter les visages de ses compagnons et j’y pris plaisir, je sentis la peur couler en eux, et j’y pris plaisir, je perçu leur effroi, et j’y pris plaisir. Je crois que c’est à ce moment-là que j’ai changé, que je suis devenu plus dur, plus fort que je ne l’avais jamais été. Et c’est à cet homme que je le dois et pour l’en remercier, je l’ai possédé à de nombreuses reprises. Dès que je le voyais bouger je retournais en lui et nul autre, cette nuit-là, n’osa plus s’opposer à moi.
 
 


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - bech - 02-10-2024

Après avoir reçu l’essence de Kish pendant 7 jours de la part de 139 hommes (je n'ai pas fait le même décompte que Jeremie), c'est au tour de Gilgamesh de la répandre auprès de ses ennemis. À la guerre comme à la guerre dit-on. faute de femmes, on rase les prisonniers pour leur donner une peau de bébé et on les parfume. Ensuite, les vaillants soldats peuvent se donner du plaisir avec eux.

Gilgamesh a bien combattu et dispose de prisonniers de premier choix. Il commence par le jeune, ce qui ne peut qu'humilier son père, avant qu'il s'occupe de ce dernier. Mais ça ne lui suffit pas et il passer le reste de la nuit avec d'autres.


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - lelivredejeremie - 02-10-2024

L'humiliation de Naram est totale! Son fils possédé par un homme, offrir peu de résistance, avant de librement participer à l'acte et - sans vraiment parler de plaisir et d'orgasme - chercher lui-même le contact, et la jouissance de Gilgamesh...


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - fablelionsilencieux - 18-10-2024

Gilgamesh (04) : Retour à Kish

[Image: NJsogH8dp7a_b33ab15c984d8e633e2a82d91bb2850e.jpg]

Dans les jours et les semaines qui suivirent, je participai à plusieurs batailles et deux ou trois escarmouches. Nous les gagnâmes toutes. J’acquis rapidement une place plus avancée lors des charges dont nous gratifions nos adversaires et les hommes me vouaient admiration et respect. Nous fîmes nombre de prisonniers et j’en consommai une bonne partie. Mes ébats dans leur cage étaient devenus légendaires.

Je gardai Naram et Kutik près de moi et les logeai dans ma tente. Depuis la première nuit, je n’avais plus eu recours aux services de Naram, mais j’aimais prendre Kutik comme une femme face à son père que j’attachais à sa chaise. Le jeune homme, j’appris, venait tout juste de prendre ses dix-sept ans alors que son père approchait des trente-quatre. Kutik se montrait docile et parfois, au cœur de l’action, lorsque j’occupais son fondement de ma virilité et sa bouche de ma langue, je le sentais se tendre de plaisir. Je prenais alors doucement son membre rasé dans ma main et le caressait en fixant son père jusqu’à ce que le jeune homme, au cœur de l’extase fasse jaillir sa semence jusque sur le corps de son père.

Une fois Elam pacifiée, nous regagnâmes Kish, chargés de nos nombreux tributs et, ne souhaitant pas me séparer de mes deux prisonniers personnels je décidai de leur faire construire une luxueuse cage dans mes quartiers. Je réquisitionnai donc une large pièce que je fis sommairement aménager puis je décidai d’équiper la fenêtre de barreaux et d’ajouter une grille en sus de la porte. Je convoquai un forgeron par l’intermédiaire d’un majordome du palais qui m’affirma connaître le meilleur de la ville.

Le lendemain, alors que je venais de terminer mes ablutions, on cogna à ma porte et le majordome chargé de me trouver un forgeron entra.

— Mon prince dit-il, le forgeron que vous avez demandé est là. Souhaitez-vous le recevoir maintenant ?
— Fait-le entrer et laisse-nous, lui répondis-je.

Il sortit et je terminai de me vêtir d’une simple jupe de lin lorsque j’entendis le forgeron entrer derrière moi. Je me retournai et sentis mes entrailles se tordre et une sueur glacée s’écouler dans mon dos...
L’être qui me faisait face, la tête baissée, était grand, très grand et solidement charpenté. Mais ce qui me glaça les os fut que je reconnu en lui l’homme qui m’avait pourfendu de sa virilité démesurée sur l’hôtel de brique de la terrasse du temple de Enlil, au troisième jour de la cérémonie d’allégeance. Je restai sans voix, terrifié par cet être vêtu d’un simple pagne. Puis je me repris ; qui était ce simple mortel pour oser terrifier un être plus qu’à demi dieu. Et je sentis la rage du dieu qui m’habitait couler en moi ; il m’avait soumis, possédé comme aucun autre alors que je me trouvais soumis à lui. Mais aujourd’hui les choses étaient différentes, j’étais prince de Kish et lui homme du commun. Il leva les yeux et rencontra mon regard. Je sus immédiatement qu’il m’avait reconnu lorsqu’il rougit et baissa les yeux, honteux. Je décidai d’utiliser cet avantage sans attendre.

— Comment t’appelles-tu, forgeron ?
— On me nomme Enkihegal, me répondit-il.
— Et bien, Enkihegal, repris-je, on m’a recommandé tes services.

Il ne répondit pas et garda les yeux baissés.

— Je souhaite te confier une tâche importante à mes yeux. Suis-moi.

Je le guidai vers la pièce que je souhaitais qu’il aménage et lui expliquai mon projet. Le majordome n’avait pas menti, l’homme connaissait son travail et me proposa rapidement un projet que j’acceptai.

— Travailles-tu seul, forgeron, lui demandai-je une fois le marché passé.
— Non mon prince, me répondit-il, mon fils m’aide dans ma tâche.

Une idée germa en moi.

— Tu n’as qu’un seul fils, lui demandai-je.
— Oui, me répondit-il, sa mère est décédée en couche et il est… difficile pour moi de… trouver femme qui m’accepte en elle.
— Ah, repris-je faussement étonné. Et pourquoi cela ? Tu t’es bien remarié, pourtant.

Il baissa les yeux, gêné et je me délectai de le mettre ainsi mal à l’aise.

— Oui, mais elle… refuse souvent de me recevoir en elle… mon membre est trop… gros.
— Oh. Et quel âge a ton fils ? Rencontre-t-il les mêmes problèmes que son père ?
— Il vient de prendre dix-sept ans mon prince et il est déjà aussi… fort que moi, mon prince.
— Travaillera-t-il avec toi ?
— Oui, mon prince.
— Alors viens avec lui cet après-midi, lui dis-je, je préfère connaître ceux qui travaillent pour moi.

Je le congédiai et retournai dans ma chambre. Un plan se dessinait dans ma tête. Oui, il fallait que je soumette cet homme.

* * *

L’après-midi arriva vite, et je m’occupai à besogner Kutik devant Naram, bâillonné et toujours attaché à une chaise, lorsque Enkihegal et son fils furent invités à entrer dans ma chambre. Je poursuivis comme si de rien n'était et une fois soulagé, je me relevai et me mis face à eux, nu, mon membre à demi-dressé, laissant Kutik, presque inconscient de sa jouissance, étendu sur ma couche.

Enkihegal était rouge et une bosse déformait son pagne. Il gardait le regard braqué vers le sol. Les yeux de son fils étaient grands ouverts et me regardaient sans comprendre ce qu’il venait de voir. Il faisait une tête de moins que moi mais son métier lui avait permis de développer une musculature puissante. Ses cheveux étaient raides et fin et lui seraient probablement arrivés aux épaules s’ils n’avaient pas été liés en une queue de cheval. Son visage était glabre et sa toison composée d’un fin duvet à peine visible.

— Comment t’appelles-tu, commençai-je, sans tenir compte de sa gêne.
— Em… Emisum, mon prince, parvint-il à articuler.
— Ce que tu as vu te gène-t-il Emisum.
— Je… heu… non mon prince.
— L’as-tu déjà fait Emisum.
— Av…avec un homme ?
— Oui…

Il prit un air dégoûté.

— C’est… c’est… On ne nous a pas créés pour ça !
— Et que penses-tu des hommes qui le font.

Il garda le silence. Je surveillais son père du coin de l’œil. Il ne bougea pas mais sa gêne n’avait fait qu’augmenter.

— Parle sans crainte, Emisum, tu ne me vexeras pas.
— Mon père dit que c’est contre-nature, que ma virilité ne doit me servir qu’à donner vie.

Je m’approchai d’Enkihegal.

— Et le plaisir, Enkihegal, le plaisir… tu n’en as jamais parlé à ton fils ?

Je posais une main sur son entre-jambe et sentit la bosse qui s’y développait. Il glapit mais ne me repoussa pas. J’étais seigneur en ma demeure et dieu également, il ne pouvait me repousser sans craindre mes foudres et je le savais.

— Pourtant, tu ne te prives pas de ces plaisirs, toi, continuai-je à l’attention d’Enkihegal.

Je détachai son pagne qui tomba au sol et sa virilité jaillie, aussi gigantesque que dans mon souvenir.

— Père, que…, commença Emisum.
— Tais-toi, le coupa son père, honteux de la réaction de son corps.

Je me plaçai ensuite derrière Emisum.

— Dis-moi Emisum, que dirais-tu si je t’apprenais que ton père se livrait à de telles pratiques.

Je ne savais si cela était vrai mais j’étais sûr qu’il l’avait au moins fait une fois.

— Je vous dirai que c’est impossible ! s’exclama-t-il.
— Pourtant, nombreux sont ceux qui l’on vu agir ainsi, souhaites-tu entendre leur témoignage ?

Il se tourna vers son père, le regard toujours baissé, sa virilité restant dressée devant lui.

— Ne vois-tu pas, Emisum, l’effet que cela produit sur lui.
— Père ?! s’exclama le jeune homme.
— Oserais-tu prétendre que je mens, dis-je à Enkihegal. Répond !
— Non, avoua-t-il dans un souffle.

Un silence de mort tomba dans la pièce et je profitai de l’immobilité d’Emisum pour défaire son pagne. Il ne réagit pas, fixant toujours son père comme s’il s’était agi d’un étranger.

— Kutik, appelai-je.

Le jeune Elamite se leva et, tête basse me rejoignis. Sa peau était toujours aussi glabre - je le faisais entretenir, tout comme son père, par les barbiers du château.

— Je te présente Enkihégal, dis-je en lui montrant le forgeron. Je veux que tu le prennes en toi.

Il regarda la virilité de l’homme et me retourna un regard affolé.

— No… pas possible, dit-il. Il maîtrisait quelques rudiments de notre langue.

Je lui indiquai son père et mimai un geste lui indiquant ce qu’il subirait en cas de refus. Il s’approcha du forgeron et posa sa main sur le bras viril et velu de l’homme qu’il attira vers ma couche.

— Non, je refuse ! résista Enkihegal.

Je passai un bras au travers du cou d’Emisum et le plaquai contre moi. Le jeune homme chercha à m’échapper mais aucun homme ne pouvait lutter contre la force d’un être presque divin comme moi.

— Père, articula-t-il.
— Que vas-tu faire Enkihegal, tu es dans le château de mon père, penses-tu pouvoir t’échapper.

Il me regarda, puis son fils et de nouveau moi. Puis résigné, il se laissa mener par Kutik jusqu’à ma couche. Là le jeune Elamite se mit à genou devant lui et, prenant son membre à deux mains, entrepris d’en téter l’extrémité, incapable de le faire entrer dans la bouche. La respiration du forgeron s’accéléra et un liquide abondant commença à s’échapper de sa virilité, s’écoulant entre les lèvres de Kutik pour se répandre sur son menton et son torse. L’homme renversa sa tête en arrière et ferma les yeux, tout à son plaisir, puis il prit la tête de l’Elamite dans ses mains et l’appuya fermement contre son membre. Les yeux de Kutik s’écarquillèrent alors que le barreau de chair se frayait un passage entre ses lèvres, lui écartelant la bouche. Enkihégal ne parvint à faire entrer que quelques centimètres, mais l’orifice buccal du jeune n’aurait pu en accepter davantage.

Kutik supporta vaillamment l’épreuve puis le liquide qui s’échappait du forgeron commença à l’étouffer et ce dernier le relâcha afin qu’il reprenne sa respiration. L’Elamite allongea alors Enkihegal sur ma couche et s’assit sur le bas de son ventre. Il se laissa faire. Son membre se plaqua contre le dos du jeune homme, suintant toujours abondamment. Kutik se pencha en avant et lécha le torse velu qu’il chevauchait, remontant plus haut, dans le cou de l’homme, ses joues, puis il posa sa bouche sur ses lèvres et y introduisit timidement sa langue fraîche. Le forgeron posa alors une de ses larges mains derrière la tête de son amant et, ouvrant la bouche, laissa sa langue épaisse et râpeuse aller à la rencontre de celle du jeune homme. Leur baiser fut sauvage, l’homme envahissant pleinement la bouche de son partenaire, puis Enkihegal bascula sur le côté et se retrouva au-dessus de Kutik, entre ses jambes, pesant de tout son poids sur le corps imberbe et finement musclé. Le baiser se poursuivit longtemps. Emisum ne bougeait pas. Je l’avais lâché depuis longtemps, je ne lui aurais d’ailleurs jamais fait le moindre mal. Il regardait le spectacle qui se déroulait devant lui, apparemment fasciné. Il reposait toujours contre moi et je posai ma main entre ses jambes pour voir son excitation. Je buttai contre un obstacle dur et ferme et il me fallut quelques secondes pour comprendre qu’il s’agissait de sa virilité tendue à l’extrême. Je regardai par-dessus son épaule et découvrit un membre presque aussi long et épais que celui de son père. Je le touchai doucement et il frémit.

De son côté, Enkihegal embrassait toujours Kutik et faisait maintenant coulisser son membre tendu sur le bas-ventre du jeune homme. Il toucha l’entrée du fondement de l’Elamite d’un doigt qu’il fit pénétrer aisément du fait que je m’y installais fréquemment. Ma virilité n’était pas aussi développée que celle du forgeron, mais, déjà d’une taille conséquente, elle avait ouvert une large voie aux suivants. Pendant un moment, il fit coulisser ses doigts dans l’anneau musculeux, un, puis deux, puis trois, comme il l’avait fait avec moi. Puis il entra sa mains et serra le poing qu’il fit également entrer. Kutik se tortillait sous l’homme qui étouffait ses gémissements de sa bouche. En quelques semaines, le jeune Elamite avait appris à apprécier que l’on s’occupe ainsi de lui. Enkihegal fit progresser son avant-bras en tournant son poing, puis le ressortit et recommença. Enfin, il libéra la bouche de son amant et, rivant son regard à celui du jeune homme, positionna ses mollets sur ses robustes épaules et remplaça son poing par le bout rose et chaud de sa virilité. Il entra aisément et le corps souple de l’Elamite se cambra à la rencontre de celui de son amant. Le forgeron poursuivit sa lente progression. On eut dit qu’il pénétrait une motte de beurre frais tellement cela s’avéra naturelle. Quand il ne lui resta plus qu’une dizaine de centimètres à introduire, il fit une pose. Kutik haletait, les yeux voilés de plaisir et de larme. Au fond de moi j’étais fier de lui, car c’est moi qui l’avais ainsi modelé. Le forgeron se retira de quelques centimètres puis, d’un brusque coup de rein, il le posséda complètement. Kutik émit un cri bref et se cambra pendant un cours instant de douleur, puis il se laissa aller. Enkihegal lui écarta les jambes et se coucha sur lui, restant toujours bien ancré entre ses fesses fermes puis, posant sa bouche sur celle de son amant, l’embrassa virilement en commençant à bouger lentement en lui. Leur danse se poursuivit encore et encore. Le corps mince, imberbe et musclé de Kutik, subissant les assauts incessants du massif forgeron.

Devant moi Emisum haletait. Ma main droite coulissait sur sa virilité alors que de la gauche je caressais sa poitrine et son ventre. Toujours derrière lui, je le guidais vers Naram et nous plaçais entre le prisonnier et le couple d’amant qui s’ébattaient sur ma couche. L’homme totalement rasé était assis sur une simple chaise de bois brute, sans accoudoirs. Ses cheveux blonds et fin coupés courts. Il y était maintenu par une sangle qui lui entourait la poitrine et deux lanières de cuir qui maintenaient les jambes légèrement écartées. Les mains liées dans le dos il se tenait droit et fier. Sa peau était pâle, ses épaules larges et son torse puissant, à l’image de ses cuisses d’où saillent des muscles développés. Entre ses jambes, sa virilité gisait mollement, longue et épaisse mais dépourvue de toute excitation. Le regardant droit dans les yeux, je me penchai à l’oreille d’Emisum.

— Veux-tu essayer, toi aussi ? lui murmurai-je.

Je vis les yeux de Naram s’écarquiller comme il comprenait ce que j’allais exiger de lui. Emisum ne répondit pas, mais sa virilité tendue parlait pour lui. Je lui fis écarter les jambes et avancer de manière à le rapprocher de l’Elamite. Je tendis une main et retirai la lanière de cuir qui le bâillonnait puis je pris le bâton de chair d’Emisum et en posait l’extrémité rouge et suintante sur les lèvres fermées de Naram. L’homme serrait les dents, nous bloquant tout accès. Alors Emisum me surpris. Il caressa doucement le visage qui se tenait devant lui puis lui asséna une paire de gifles retentissantes. Sonné, Naram desserra les dents. L’apprenti forgeron lui saisit alors la tête à deux mains et s’engouffra entre ses lèvres. Il le pénétra plus loin que j’aurai cru possible. Naram étouffait, des larmes sortaient de ses yeux écarquillés, sa gorge se contractait rythmiquement sous l’effet de l’invasion. La tête d’Emisum bascula en arrière, se logeant sur mon épaule et je vis ses yeux se révulser de plaisir et un sourire extatique se dessiner sur ses lèvres. 

Lorsque Naram atteignit son point de rupture, j’obligeai le jeune forgeron à le lâcher de crainte qu’il ne l’étouffe, puis je le laissai à nouveau user de cette bouche offerte dans laquelle il se mit à aller et venir vigoureusement. Tous les muscles de Naram étaient tendus à l’extrême. Je voyais ses biceps gonfler et les muscles de ses épaules rouler comme il essayait de défaire ses liens. Je pris dans mes mains les pointes de ses seins que je pinçai puis grattai. Malgré lui elles réagirent et se durcirent et je les pinçais plus fort encore. Il ne pouvait pas crier, bâillonné comme il l’était par la chair d’Emisum, mais son regard parlait pour lui. Je maintenais Emisum dont le désir ne cessait de monter. Sa tête reposait toujours sur mon épaule et je mordillais la chair tendre de son cou. Mon sexe dur coulissait contre son dos, mais il ne s’en formalisait pas.
Je tournai la tête pour observer les ébats d’Enkihegal et le vit saillir Kutik qu’il avait mis à quatre pattes, le prenant comme il m’avait assailli à Kish.

— Emisum, chuchotai-je à l’oreille du jeune forgeron, regarde ton père.

Il tourna la tête, sans cesser de besogner Naram, et observa son aïeul coulisser son membre massif dans la chair lisse de Kutik.

— Aimerais-tu faire la même chose ? poursuivis-je.
— Ou… oui, haleta-t-il.

Je quittai Emisum un instant et détachait Naram de son siège, ne lui laissant que les mains attachées dans le dos. L’homme se releva brusquement crachant le membre qui lui déformait la bouche mais je le fis se mettre à genoux d’un coup de pied derrière les rotules. Puis, le prenant sous les épaules, je le trainai jusqu’à une table sur laquelle je le couchais sur le dos, le plaçant de telle manière que ses fesses et sa tête dépassent de chaque côté du meuble. Ses mains liées l’empêchaient de se relever et je finis de l’immobiliser en récupérant la sangle qui l’attachait à la chaise et m’en servait pour lier sa poitrine à la table. Emisum s’approcha timidement et posa une main sur le torse de l’Elamite qui lui cracha dessus. Sans en tenir compte, le jeune forgeron la fit glisser sur le ventre ferme aux muscles saillants puis saisit à pleine main la virilité de Naram. Bien que toujours molle, elle avait pris en volume et les caresses d’Emisum la firent gonfler plus encore. Naram l’insultait dans sa langue incompréhensible, mais quand je voulus le faire taire en le bâillonnant, le jeune homme m’en empêcha, sans doute excité par la voix rauque et masculine qui l’injuriait. Emisum parvint à le faire totalement durcir. Il n’était pas aussi volumineux que les forgerons, ni même que moi, mais son membre était de belle taille et insolante, totalement dépourvu de toison. Emisum libéra l’extrémité de la virilité tendue de son fourreau de peau puis se pencha en avant et y posa une langue timide, gouttant à la chair qui s’offrait à lui. Enhardit par ce premier essai, il ouvrit la bouche et avala goulument le membre bandé. 

Je le vis téter le bout rouge et chaud puis ses lèvres descendirent le long du mandrin dressé. Il buta contre le fond de sa gorge mais je le vis déglutir et faire pénétrer l’objet plus loin encore. Puis il chemina en sens inverse et recommença. Sa main glissa entre les cuisses de l’Elamite qui s’était tu, puis, brusquement, sans que rien ne puisse l’en empêcher, il glissa un doigt dans l’intimité offerte. Naram se cambra, serra les jambes autour du bras du forgeron mais il était trop tard, le doigt était maintenant ancré en lui et fut bientôt rejoint par un autre, puis un troisième. En cela, il copiait la méthode de son père et je ne pouvais le lui reprocher. Je l’observais. Il était doué et les contorsions de Naram ne faisaient que lui faciliter la tâche, se servant des mouvements saccadés de l’homme pour le faire aller et venir dans sa bouche. Je compris alors qu’il ne voulait pas uniquement prendre cet homme ; inconsciemment il voulait le dominer, devenir un homme en en dominant totalement un autre. L’Elamite cria lorsqu’Emisum essaya de faire entrer sa main entière à travers l’anneau musculeux. Contrairement à Kutik, je n’avais pas eu recours à lui depuis la première nuit dans la tente et son anus n’était pas prêt à de tels traitements. Le jeune forgeron n’en avait cure et continua sa besogne, arrachant un nouveau cri de douleur à sa victime lorsqu’il ferma son poing et commença à l’entrer en tournant. Naram n’avait jamais subi de tel traitement et les larmes lui inondaient le visage. Je vis le bras d’Emisum, musclé par le travail à la forge, entrer puis disparaître progressivement en Naram alors que l’Elamite hurlait, puis ressortir et entrer à nouveau sans jamais cesser ses caresses buccales sur le membre qui ne débandait pas ; bien au contraire, il semblait stimuler par les massages qu’exerçait le bras du forgeron. Je vis le ventre de Naram se contracter et Emisum coinça alors le gland dur bien au fond de sa gorge. Puis tout son corps fut pris de spasmes et Emisum déglutit bruyamment pour absorber la semence qui l’envahissait. La scène ne dura que quelques secondes puis Naram s’effondra, sur la table. Emisum libéra progressivement sa chair encore tendu puis suça longuement son extrémité comme s’il cherchait à en extraire jusqu’à la dernière goutte de liquide. Je connaissais bien le gout de la semence d’homme pour en avoir été nourri pendant tout une semaine, et je ne l’appréciais que peu. Emisum, au contraire, semblait avoir adoré cette première dégustation. Il sortit son bras du fondement maintenant élargi et écarta les jambes de l’Elamite pour se placer entre. Ce dernier ne réagit pas, trop épuisé par les assauts qu’il venait de subir. Puis il mit son membre dur en position et poussa d’un coup sec, en faisant pénétrer une bonne moitié. La bouche de Naram s’ouvrit grande et tout l’air s’échappa de ses poumons. Ses cuisses se serrèrent autour des hanches d’Emisum, faisant encore entrer d’avantage le membre dressé. Naram n’injuriait plus maintenant, il suppliait Emisum de se retirer, car bien que je ne comprenne pas ses paroles, leur contenu ne faisait aucun doute. Le forgeron n’en avait cure et continua de progresser, poussant toujours plus loin son énorme virilité. Il lui fallut un bon moment pour la faire entrer totalement et je crus un instant que le plaisir trop intense que cela lui procurait le ferai venir avant qu’il n’ait pu totalement le pénétrer. Mais Emisum parvint à se contrôler. Une fois que son ventre tapa sur les fesses de Naram, il ressortit complètement et replongea d’un violent coup de rein avant de recommencer encore et encore, de plus en plus vite. De l’autre côté de la table, Naram subissait douloureusement l’outrage du jeune homme. Les muscles tendus, les dents serrées, il poussait des cris gutturaux à chaque nouvel assaut. J’imaginais ce qu’il devait ressentir ; lui, un prince d’Elam, un soldat valeureux réduit à un rôle de prostitué, d’objet de plaisir soumis à la volonté d’un gamin qui pourrait être son fils. Et son fils justement, son fils ainé et adoré, son héritier, satisfaisant les désirs lubriques d’hommes insatiables. Il aurait probablement préféré mille fois mourir au combat, comme un guerrier.
La pièce résonnait de cris et de gémissements. Kituk chevauchait maintenant Enkihegal, allant et venant sur la chair du forgeron couché sur le dos. Emisum, accroché aux hanches de Naram, poursuivait son impitoyable besogne. Je regardais les énormes épieux du père et du fils aller et venir. Emisum vint le premier. Il se retira de Naram et de longs jets de semence vinrent s’écraser sur le ventre, la poitrine et même le visage de l’Elamite. Puis Enkihegal se redressa brusquement, empalant complètement Kutik et saisissant à deux mains son visage, il l’embrassa à pleine bouche en se répandant abondamment en lui.

Enkihegal finit par se retirer et se relever, n’osant regarder son fils. Je supposai qu’il détestait se comporter ainsi, mais il semblait aisé de lui faire perdre tout contrôle. Emisum, quant à lui, regardait Naram, hébété par ce qu’il venait d’accomplir. Le père et le fils semblait beaucoup se ressembler. Leurs sexes pendaient mollement entre leurs cuisses, gluants de semence.

— Je pense que le travail vous attend messieurs, dis-je comme si rien ne s’était passé.

Ils me regardèrent, les yeux hagards, s'habillèrent et sortirent, tête basse. Je les laissai aller et retournai vers Kituk, toujours allongé sur ma couche. C’était maintenant à mon tour de me soulager et de lui donner du plaisir, après tout, il m'avait bien fait honneur, face à Enkihegal.


RE: Récit de Tom Frack, Gilgamesh - fablelionsilencieux - 23-10-2024

Gilgamesh (05) : Humiliation
 
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Ma vie à Kish se poursuivit quelques temps encore. Je m’acquittai de mes devoirs envers mon peuple d’adoption le jour et étanchait mon insatiable désirs la nuit. Naram et son fils étaient maintenant installés dans la pièce sécurisée par Enkihegal et Emisum. Je revoyais de temps en temps le jeune forgeron dont j’avais entrepris l’éducation. En quelques mois il avait encore grandi et sa virilité dépassait maintenant celle de son père.
 
Je n’avais pas oublié le plaisir que j’avais ressenti à soumettre le forgeron, ni mon désir de vengeance pour ce qu’il m’avait fait subir quelques années auparavant. Je le convoquai donc un jour sous prétexte de lui confier une nouvelle tâche. Il arriva alors que le soleil commençait à monter dans le ciel et me trouva seul, dans la pièce qui servait de cellule à mes prisonniers Elamites.
 
— Mon prince, me dit-il, vous m’avez fait appeler.
— Oui, Enkihegal, j’aurai besoin de tes services pour un nouveau projet. Approche.
 
Il se rapprocha de moi et je lui montrai l’objet sur lequel je souhaitai qu’il travaillât. Il s’agissait d’une solide table de bois brute. Le plateau épais et lisse avait été largement entaillé sur une de ses largeurs et des calles avaient été solidement fixées des deux côtés de l’encoche.
 
— Cette table, vois-tu, doit servir à aider les femmes dans les douleurs de l’enfantement.
 
Sa femme étant morte en couche lors de la naissance d’Emisum, je le savais sensible à ce propos.
 
— Vois-tu, lorsque la douleur dépasse leur tolérance, certaines mères doivent être attachées et je souhaiterai que tu œuvres sur cette table d’enfantement afin d’y ajouter un mécanisme, simple et résistant, qui permettrait de maintenir fermement les poignets et les cheville de la future mère.
 
Je lui indiquai la position que devrait avoir la femme, couchée sur le dos, les jambes posées sur les cale-pieds de chaque côté de l’encoche qui permettait à la sage-femme de s’approcher de son intimité pour l’aider dans sa tâche. Il réfléchit un moment.
 
— Je pense pouvoir le faire, mon prince. Je reviendrai demain avec mes outils et du métal.
 
— Ce sera parfait. Tu amèneras Emisum avec toi, j’aurai une tâche à lui confier.
 
Il opina puis je le congédiai et poursuivis la mise en place de mon plan.
 
Le lendemain les deux hommes arrivèrent de bonne heure, portant de lourds outils de forgeron. Je regardais Emisum un moment ; il avait grandi en taille et en muscles, et sa pilosité s’était développée sur sa poitrine. Je laissai Enkihegal œuvrer sur la table,  comme prévu et emmenai son fils pour lui confier une autre tâche. Nous allâmes dans ma chambre non loin de là et lorsque nous entrâmes, il découvrit Naram à genou au centre de la pièce, nu, bâillonné, pieds et poings liés. Il eut un mouvement de recul mais je me tins fermement derrière lui et lui bloquai toute retraite. Paralysé, il regarda l’homme à genou devant lui, son dos plaqué contre ma poitrine et Naram le fixa avec horreur.
 
— Te souviens-tu de lui, Emisum ? Te souviens-tu de cet homme. De ce que tu lui as fait.
 
Il déglutit péniblement et je passai une main devant lui que je posais sur son ventre et descendit vers son entre-jambe. Là, je tombais sur une bosse volumineuse, symbole de son excitation.
 
— Oui, tu t’en souviens, lui susurrai-je à l’oreille ; bien sûr que tu t’en souviens.
 
— N… non, haleta-t-il.
 
Je défis son pagne qui tomba au sol et commençai à caresser son membre d’une main et son torse de l’autre. Sa virilité était énorme, encore plus grande que celle de son père maintenant. Naram écarquilla les yeux, horrifié d’avance.
 
— Approche le , va, repris-je d’une voix douce. Il t’attend, il n’a pas gouté à la chair d’un homme ou d’une femme depuis qu’il t’a reçu.
 
Et c’était vrai, je n’avais pas eu recours à ses services contrairement à ceux de son fils.
 
— Non, c’est… pas bien…
 
— Allez, va, l’encourageai-je en le poussant doucement.
 
Je le savais comme son père, incapable de résister à l’attrait que son membre exerçait sur lui. Comme un être dénué de raison, il approcha. Je me glissai derrière Naram et lui retirai son bâillon puis lui maintins la tête, bouche ouverte, afin qu’Emisum s’y installe. Le jeune homme pris la tête de l’Elamite à deux mains mais peina à entrer dans la cavité offerte tant il était gros. Naram salivait abondamment et le liquide s’écoulait de son menton. Ses joues étaient déformées par l’énorme mandrin qui essayait de se frayer un passage jusqu’à sa gorge et il déglutissait avec peine.
 
Emisum luttait, pestait de ne pouvoir s’introduire complètement ; alors il saisit Naram et le hissa sur mon lit, faisant dépasser sa tête du matelas et la pencha en arrière de manière à placer sa gorge dans l’axe de sa bouche, puis il présenta à nouveau sa chair à Naram. L’Elamite serrait de nouveau les dents et Emisum ne parvenait à forcer l’entrée bien qu’il poussa puissamment son épieu sur l’ivoire. Maintenant excité, le jeune forgeron ne pouvait plus attendre et gifla l’homme qui lui tenait tête jusqu’à ce que sonné, il relâche ses mâchoires et le laisse s’introduire en lui. Emisum posa alors les mains sur ses joues et continua d’introduire son mandrin qui força la gorge de Naram puis poursuivit son chemin.
 
J’observais la scène, médusé devant l’inventivité du jeune homme puis le laissais besogner l’Elamite pendant que je retournai voir son père.
 
— Et bien Enkihegal, les choses se passent-elles comme tu le souhaites, dis-je en entrant dans la pièce.
 
— Oui, mon prince me répondit-il, j’ai terminé. Mais où est Emisum ?
 
— Ne t’inquiète pas, il s’acquitte magnifiquement de la tâche que je lui ai confiée. Montre-moi ton travail forgeron.
 
Il m’expliqua le fonctionnement de l’ingénieux mécanisme qu’il avait créé afin de maintenir prisonniers, les pieds et les mains, de la personne sur la table mais je fis comme si son fonctionnement m’échappait.
 
— Montre-moi, veux-tu, je ne comprends pas bien les termes que tu emploies, lui dis-je.
 
Tout à son explication et fier de son travail, il s’approcha et s’allongea sur le dos sur le plateau de la table. Il tendit ses bras en arrière, posant ses poignets de chaque côté de sa tête puis positionna ses pieds sur les cales, jambes bien écartées. Des chaînes reliées à des anneaux de métal avaient été fixées à chaque coin de la table. Enkihegal m’expliqua leur fonctionnement. Les cercles étaient composés de deux parties, l’une coulissant sur l’autre et un mécanisme astucieux de loquet permettait de les lier solidement ensemble. Innocemment, et jouant les élèves attentifs, je fis coulisser les demi-cercles autour de son poignet droit puis actionnait le loquet jusqu’à entendre un cliquetis métallique qui m’indiqua que le dispositif s’était verrouillé. Très inventif et facile, en effet. Il me sourit, fier de son travail d’artisan et, lui rendant son sourire, je verrouillais le dispositif autour de son deuxième poignet. Son sourire s’évanouit tout à fait.
 
— Que… que faîtes-vous ? me dit-il, soudain inquiet.
 
Je me levai en silence et fit le tour de la table et lui attachait les chevilles aux deux autres anneaux.
 
— Non, mais arrêtez !, commença-t-il à crier.
Je me plaçais dans l’encoche entre ses jambes, plaçai mes mains sur ses cuisses et les fit glisser vers son intimité. Je posai un doigt à l’entrée de son fondement et le poussait à l’intérieur. Il cria.
 
— Te souviens-tu, Enkihegal, de ce que tu m’as fait subir sur l’hôtel du temple d’Enlil ?
 
Il serra les dents et ne répondit pas.
 
— Eh bien, ça n’était rien comparé à ce que je vais te faire subir.
 
J’agitai mon doigt en lui. Il était très serré, jamais rien n’avait dû le pénétré.
 
— Je… je … je n’avais pas le choix, haleta-t-il. (Il serra les dents un moment puis repris). Je devais le faire, par Enlil, je devais le faire même si je ne le voulais pas.
 
Un deuxième doigt rejoignit le premier, puis un troisième. Son corps se tendait sous l’effet de la douleur et je m’en délectais. De mon autre main, je défis son pagne et le lui retirai. Sa virilité pendait mollement entre ses jambes, mais elle commençait à gonfler malgré lui. Puis je finis de le préparer pour ce qui allait suivre. Je pris un bon morceau de graisse et m’en enduisis la main et son orifice serré. Je posais mon poing serré sur lui et poussait pour le faire entrer. Il hurla alors que mon bras s’enfonçait impitoyablement jusqu’au coude. Il tirait sur ses liens de toutes ses forces, ses muscles se tendaient et saillaient sous sa peau velue. Je me mis à tourner mon poing en lui, tout en entrant et sortant mon bras. Il transpirait abondamment, son corps luisait sous l’effort. Je lui fis subir ce traitement un moment puis, le jugeant prêt, je le bâillonnai et retournai voir Emisum.
 
Le jeune homme besognait toujours la bouche de Naram, l’obligeant à la prendre profondément dans sa gorge. L’Elamite salivait abondamment et des larmes lui coulaient des yeux. Je passais derrière Emisum et lui caressait le torse. Il ne réagit pas, tout à son plaisir. Je pris un morceau de tissu de lin et le lui nouai sur les yeux.
 
— Viens avec moi Emisum, lui dis-je.
 
Il eut du mal à abandonner la bouche accueillante de Naram, mais, à force de cajoleries, je parvins à l’attirer à ma suite. Je le tins par la main et il me suivit docilement jusqu’à la pièce où attendait son père, attaché et bâillonné. J’attirai le jeune forgeron vers la table et le fit mettre entre les jambes d’Enkihegal. L’homme écarquilla les yeux en voyant son fils et essaya de crier, mais le bâillon étouffa ses plaintes. Je me déshabillai puis me plaçais derrière Emisum, rendu docile par le plaisir, ma poitrine contre son dos, et saisis son énorme sexe dont je posais l’extrémité sur l’anneau graisseux et légèrement dilaté de son père. L’homme frissonna de terreur comme il sentit l’énorme masse toucher son intimité. Je posais les mains d’Emisum sur les hanches de l’homme que je lui offrais.
 
— Allez, pousse, Emisum, entre d’un coup sec.
 
Et c’est ce qu’il fit. Il s’accrocha aux hanches de son père et planta en lui un bon tiers de son chibre gonflé. Enkihegal était beau, la tête relevée, tous les muscles de son corps tendus, les yeux exorbités et pleins de larmes. Derrière Emisum, je posais le bout de ma virilité entre ses fesses charnues, pile sur son oeuillet, sans chercher à la faire entrer plus avant, puis je lui retirai son bandeau. Il découvrit son père, ivre de douleur, tendu à l’extrême, et recula d’horreur en voyant ce qu’il faisait, s’empalant directement sur mon épieu dressé. Il hurla de douleur comme je m’enfonçais profondément en lui et par pure réflexe se jeta en avant, pénétrant son père jusqu’à taper son bas ventre contre ses fesses. D’un brusque coup de rein je reconquérait l’intimité d’Emisum qui cria de plus belle et se cambra violemment. Il s’agrippait aux hanches de son père comme si sa vie en dépendait. Nous restâmes ainsi un moment, le fils regardant piteusement le père, le père horrifié par ce que lui faisait subir son fils. Je venais, en quelques minutes, de prendre la virginité de cette famille. Puis je commençai à bouger en Emisum et, le tenant par les hanches, je le faisais bouger au même rythme dans les d’entrailles d’Enkihegal. La pièce résonnait de leurs cris et de leurs larmes. Je pris le membre gonflé du forgeron et, appuyant fermement sur la tête de son fils, la fit entrer dans sa bouche. Il me résista un peu, mais quelques mouvements vigoureux de ma virilité lui firent ouvrir la bouche et il se mit à téter le bout rouge et chaud de son père.
 
Honte et plaisir se disputaient maintenant la place sur le visage du forgeron. Il haletait, ses yeux se révulsaient. Je lui retirai son bâillon pour mieux entendre ses cris rauques et ses gémissements plus aigus lorsque je brusquai Emisum en lui. Puis, brusquement, je le vis haleter plus fort et les muscles se contactèrent. Emisum le vit aussi et voulu recracher son membre qui commençait à palpiter. Mais je l’obligeai à le conserver en lui et il reçut toute la semence paternelle dans sa bouche. Je posai ma main sur sa gorge pour le sentir déglutir encore et encore, fournissant peine à tout avaler. L’épieux dressé d’Enkihegal finit de palpiter et se retira de lui-même, laissant je jeune homme hébété, la bouche ouverte, des filets gluants s’échappant des lèvres. Je posai alors mes mains sur les omoplates d’Emisum et le poussai violemment en avant, le couchant contre la poitrine dure de ton père, puis saisissant les hanches d’Enkihegal je me déchainai. Je les entendais grogner, crier, geindre parfois sous la violence de mes assauts répétés. Emisum avait placé sa tête au creux de l’épaule de son père et subissait bravement l’outrage. A un moment, je le sentis se raidir et ses entrailles se contractèrent autour de ma virilité alors qu’à son tour, il fécondait son père. Je croisai en fin le regard honteux d’Enkihegal, humilier de s’être fait posséder par un homme, de s’être fait pénétrer et féconder par son propre fils ; et s’en fut trop. Le plaisir monta d’un coup en moi, vertigineux, tel que je ne l’avais jamais connu. Je serrai les dents et dans un dernier mouvement, je me callai bien au fond d’Emisum où je me libérai. L’extase fut grandiose, plus que je ne l’aurai cru, m’inondant, me possédant totalement avant que je ne m’effondre sur mes deux amants.
 
Je ne tardai pas à reprendre mes esprits et je recommençai encore. Je les assaillis tout le jour et toute la nuit suivante et lorsqu’enfin, je les délivrai, je vis le fondement d’Enkihegal béer quand l’énorme virilité d’Emisum quitta son fourreau car les deux bougres, malgré leur honte, avaient également repris du plaisir. Je détachai le père épuisé qui parvint, je ne sais comment, à se relever et enfiler son pagne. Puis boitant, les jambes écartées et puant la semence, les deux hommes s’en allèrent sans un mot, la tête basse, les yeux pleins de larme, le père s’appuyant sur son fils. J’avais obtenu ma vengeance, je le savais… et beaucoup plus encore.