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Au théâtre ce soir - Lange128 - 23-02-2023
Note d’intention
À la suite d’une discussion avec des lecteurs (que je remercie au passage et qui se reconnaitront), j’ai décidé de commencer un nouveau récit qui sera moins basé sur le sexe et plus sur la sensualité, afin de rééquilibrer ma production littéraire en parallèle avec l’univers des deux cousins que je n’abandonne pas pour autant.
C’est plus facile pour moi d’utiliser des lieux réels, sans que je les connaisse tous, mais ce qui s’y passera sera totalement imaginaire. L’action se déroulera sur plusieurs mois, il y aura beaucoup de sauts dans le temps et je ne décrirai que les moments les plus forts. La difficulté sera de ne pas aller trop vite ni trop lentement.
Tout cela semble très prometteur, mais, en réalité, ce ne sera pas très différent de ce que j’ai déjà écrit ces dernières années et beaucoup d’anciennes idées vont resurgir. Vous devinerez déjà la fin en lisant le début.
Contrairement à ce que j’avais d’abord pensé, je publierai comme d’habitude chaque épisode après l’avoir écrit, avec la possibilité de faire des modifications après coup si nécessaire. Je mentionnerai ces modifications si elles sont importantes. Je répondrai à tous vos commentaires, qu’ils soient positifs ou négatifs, et, dans la mesure du possible, je tiendrai compte de vos remarques. Il y aura certainement quelques helvétismes puisque l’action se déroulera en Helvétie, je mentionne le gymnase qui désigne un lycée et pas une salle de sport.
***********************
1
Je venais de divorcer, un divorce à l’amiable : ma femme et moi avions constaté après quelques années de vie commune que nous n’étions pas faits l’un pour l’autre. Même ma mère n’avait pas été étonnée, elle regrettait seulement les petits-enfants qu’elle n’aurait pas, elle avait ajouté :
— Tu es encore jeune, tu trouveras bien quelqu’un d’autre.
Pourquoi avait-elle dit « quelqu’un d’autre » et pas « une autre femme » ? Sur le moment, cette expression m’avait frappé, puis je l’avais oubliée. J’avais aussi quitté ma région d’origine, les Montagnes neuchâteloises, officiellement car j’avais trouvé un nouvel emploi dans le siège d’une mutuelle d’assurances à Lausanne, en réalité pour mettre une distance physique entre mon ancienne vie et la nouvelle. À ce moment-là, je n'avais aucun projet pour ma nouvelle vie.
Afin de me faire des amis et de m’intégrer, j’avais cherché une des multiples sociétés qui pourrait m’accueillir : chorale, fanfare, pêcheurs à la ligne, ferrovipathes, samaritains, j’avais finalement pensé au théâtre amateur. La troupe « Au théâtre ce soir » de Froideville, village situé à une douzaine de kilomètres au nord de Lausanne, cherchait du renfort pour sa prochaine production. La présidente, Mme Vittoz, avait répondu favorablement à mon courriel et m’avait invité à venir à la première répétition de septembre, un jeudi soir.
J’avais revendu ma voiture pour sauver la planète, ou du moins pour faire semblant, ce qui aurait déplu à mon ex-femme qui ne mettait jamais les pieds dans les transports publics. J’étais donc assis dans le bus 60 et j’observais distraitement les autres passagers. Le jeune homme debout attira mon attention. Il n'était pas très grand, maigre, un beau visage, des cheveux bruns mi-longs, des sourcils noirs, une barbe de deux jours, un regard intense. Il était vêtu d’un jean et d’un tee-shirt noir, il avait de gros écouteurs sur les oreilles et regardait défiler le paysage, contrairement aux autres étudiants qui rentraient chez eux, absorbés par leurs échanges de smileys avec l’être aimé.
Le jeune homme descendit au même arrêt que moi, rangea ses écouteurs dans son sac à dos et me demanda :
— Bonjour, habitez-vous ici ? Savez-vous où est la grande salle ?
— Non, répondis-je, mais j’y vais aussi.
Je consultai le chemin à suivre sur mon téléphone. Je supposai que le jeune homme était, comme moi, un nouveau membre de la troupe et que j’aurai l’occasion de faire sa connaissance.
Nous trouvâmes la salle facilement. La présidente nous attendait à l’entrée, elle nous accueillit chaleureusement puis nous conduisit sur la scène où étaient placées quelques chaises. Après avoir salué rapidement les autres personnes, nous nous assîmes. Mme Vittoz prit la parole :
— Bienvenue pour cette nouvelle saison. Beaucoup de changements en perspective comme vous le savez, ou comme vous ne le savez pas encore. Tout d’abord, deux personnes ont répondu à notre recherche de nouveaux comédiens et je vais vous les présenter, ou plutôt ils vont se présenter eux-mêmes.
Elle se tourna vers moi en me précisant que tout le monde se tutoyait et que son prénom était Lucie.
— Voilà, dis-je, je m’appelle Camille, j’ai 30 ans et je viens d’arriver à Lausanne après un divorce. J’ai fait partie d’une troupe à l’université, puis j’ai arrêté à la fin de mes études. L’envie m’est venue de recommencer pour donner un nouveau but à ma vie.
— Merci, dit la présidente, autant vous dire tout de suite que, à ma connaissance, toutes les personnes ici présentes sont casées, et plus âgées que vous.
— Ce n’est pas pour cela que je désire faire du théâtre, dis-je en riant.
Elle passa ensuite la parole au jeune homme.
— Je m’appelle Florian, dit-il, j’ai 19 ans, je suis au gymnase de la Cité. Je faisais aussi partie d’une troupe d’étudiants qui a été dissoute après les déboires de la covid. J’ai envie de devenir comédien professionnel après mes études de lettres.
— Parfait, continua Lucie, vous avez tous les deux un peu d’expérience. Nous ne faisons jamais passer d’audition, les premiers mois seront une période d’essai. Nous sommes très ouverts, n’hésitez pas à nous dire si quelque chose ne va pas. Je ferai de même.
Les autres membres de la troupe se présentèrent brièvement, puis la présidente reprit la parole :
— Nous n’avons pas été épargnés par l’épidémie, nous avons constaté une grosse baisse de fréquentation la saison passée, ce qui nous a amenés à nous remettre en question. Nous allons changer de genre, fini le vaudeville, les amants dans le placard et les portes qui claquent. Cela ne plaira pas à tout le monde, mais nous pensons que c’est le seul moyen de sauver notre troupe. Nous avons de la chance d’avoir cette année un nouveau metteur en scène qui va nous aider, je l’espère, à conquérir un nouveau public. Olivier, je te cède la parole.
— Merci, nous allons surtout faire fuir l’ancien public, je ne sais pas si nous en retrouverons un nouveau.
Le metteur en scène, Olivier, avait une cinquantaine d’années, il avait été actif dans le monde du théâtre avant de se recycler pendant la pandémie, il était devenu assistant social.
— Cette année, fit-il, en accord avec le comité, nous passons à la tragédie, ce sera Hamlet, de Shakespeare. Mise en scène sobre, décors minimalistes.
— Attends, l’interrompit Lucie, je t’ai parlé de ce nouveau mécène. Il pourra peut-être nous aider à construire des décors plus grands.
— Ce n’est pas une question de coûts, c’est plutôt l’idée que je me fais de la pièce.
— Je comprends.
— Mais nous pourrons toujours dialoguer, pour moi l’échange est primordial, vous devez avoir du plaisir à jouer et ne pas vous prendre trop au sérieux, même si la pièce est sérieuse.
Olivier nous parla ensuite longuement de la tragédie, nous rappelant les principales péripéties et nous distribuant des livres pour que nous puissions apprendre le texte. Il aborda ensuite la distribution des rôles :
— Comme vous le savez, il y a un duel entre Hamlet et Laërte, j’ai pensé que ce seront les plus jeunes qui le feront. Êtes-vous d’accord ?
— Je n’ai aucune expérience du combat, objectai-je.
— Je connais quelqu’un qui pourra vous apprendre et chorégraphier les mouvements, mais il faudrait le payer. Si le nouveau mécène…
— Pas de souci, fit Lucie.
— Parfait. Je propose à Camille de jouer Laërte et à Florian de jouer Hamlet.
J’acceptai, heureux de ne pas être Hamlet, rôle qui me paraissait trop lourd. Il y aurait déjà assez de travail à répéter le combat. Florian dit :
— Je suis honoré d’être choisi pour le rôle principal alors que je débute dans votre troupe. J’espère être à la hauteur de la tâche qui m’attend.
— Ne t’inquiète pas, fit Lucie. N’oublie pas que ce n’est qu’un loisir, que nous investissons ces heures de travail pour nous faire plaisir et que le nombre de spectateurs n’a pas grande importance.
RE: Au théâtre ce soir - lelivredejeremie - 24-02-2023
Le théâtre pour l'amour du théâtre, ok, mais ça doit être un minimum rentable :o Donc ce sera assez moderne, et une mise en scène - sinon une scène - minimaliste risque mieux d'attirer un public actuel ¯\_(ツ)_/¯
Je m'installe, pour voir la parade de séduction d'un employé de mutuelle d'assurance (avec tout le respect du monde pour cette profession) envers un lycéen... gymnasien... comment dit-on ?
Je vais peut-être enfin exorciser le souvenir d'une tentative d'inscription à un stage de théâtre dont j'avais vu à temps les photos de la production précédente, torse et pieds nus, et que j'ai refusée. Je me dis que ça peut se passer mieux...
RE: Au théâtre ce soir - Lange128 - 24-02-2023
(24-02-2023, 02:28 AM)lelivredejeremie a écrit : Le théâtre pour l'amour du théâtre, ok, mais ça doit être un minimum rentable :o Donc ce sera assez moderne, et une mise en scène - sinon une scène - minimaliste risque mieux d'attirer un public actuel ¯\_(ツ)_/¯
Je m'installe, pour voir la parade de séduction d'un employé de mutuelle d'assurance (avec tout le respect du monde pour cette profession) envers un lycéen... gymnasien... comment dit-on ?
Je vais peut-être enfin exorciser le souvenir d'une tentative d'inscription à un stage de théâtre dont j'avais vu à temps les photos de la production précédente, torse et pieds nus, et que j'ai refusée. Je me dis que ça peut se passer mieux...
Merci @lelivredejeremie pour ton commentaire.
J’ai transposé un problème réel dans cette troupe d’amateurs, essayer d’attirer le public jeune fait effectivement fuir les plus âgés. Les contrats des directeurs du Schauspielhaus de Zurich n’ont pas été renouvelés pour cette raison. Plus que la rentabilité, je pense que c’est la baisse du nombre de spectateurs qui est inquiétante. J’expliquerai plus tard pourquoi il y a ce mécène encore mystérieux qui va les aider.
On dit bien gymnasien (et pas gymnaste), cela vient du mot allemand « Gymnasium », probablement un vestige de l’occupation de l’actuel canton de Vaud par celui de Berne au 18ème siècle.
Dans les mises en scène modernes, la nudité est omniprésente, principalement celle des hommes, j’en ai déjà parlé à de nombreuses reprises.
RE: Au théâtre ce soir - stuka132 - 24-02-2023
(23-02-2023, 09:44 PM)Lange128 a écrit : Le jeune homme debout attira mon attention. Il était grand, maigre, son visage n’avait rien d’extraordinaire, il avait les cheveux bruns qui tombaient sur le front, une coiffure négligée. Ses yeux me parurent grands, un regard intense, inquiet. Il était vêtu d’un jean et d’un tee-shirt noir,
limite il serait roux il ferait penser a un "Renardeau"!!!
RE: Au théâtre ce soir - emmanolife - 24-02-2023
Merci pour cette nouvelle histoire !
Ouf ! Cette entrée en matière me donne à penser que la troupe ne doit pas être d'un très bon niveau. S'ils donnent le rôle principal à un débutant qu'il ne connaissent pas, c'est que les autres doivent être vraiment nuls... Ou alors il devrait y avoir du tirage dans les rangs, mais le metteur en scène se comporte d'une façon un peu autoritaire.
Je suis plutôt content que l'histoire se passe en Helvétie : même si nous partageons la langue, c'est toujours sympa d'observer les différences culturelles.
RE: Au théâtre ce soir - Lange128 - 24-02-2023
(24-02-2023, 08:25 AM)stuka132 a écrit :(23-02-2023, 09:44 PM)Lange128 a écrit : Le jeune homme debout attira mon attention. Il était grand, maigre, son visage n’avait rien d’extraordinaire, il avait les cheveux bruns qui tombaient sur le front, une coiffure négligée. Ses yeux me parurent grands, un regard intense, inquiet. Il était vêtu d’un jean et d’un tee-shirt noir,
limite il serait roux il ferait penser a un "Renardeau"!!!
Merci @stuka132 pour ton commentaire.
Libre à toi de penser que mon héros est un renardeau…
Autrefois, sur Docti, je reprenais les prénoms de mes lecteurs fidèles pour mes récits, ainsi que d’autres caractéristiques physiques, réelles ou imaginaires. J’ai cessé cette pratique qui pourrait provoquer des confusions. Des cheveux roux pourraient suggérer que c’est autobiographique, ce ne sera pas le cas, ce sera plutôt quelque chose que j’aurais aimé vivre dans ma jeunesse, avec le recul de l’âge.
RE: Au théâtre ce soir - Lange128 - 24-02-2023
(24-02-2023, 10:00 AM)emmanolife a écrit : Merci pour cette nouvelle histoire !
Ouf ! Cette entrée en matière me donne à penser que la troupe ne doit pas être d'un très bon niveau. S'ils donnent le rôle principal à un débutant qu'il ne connaissent pas, c'est que les autres doivent être vraiment nuls... Ou alors il devrait y avoir du tirage dans les rangs, mais le metteur en scène se comporte d'une façon un peu autoritaire.
Je suis plutôt content que l'histoire se passe en Helvétie : même si nous partageons la langue, c'est toujours sympa d'observer les différences culturelles.
Merci @emmanolife pour ton commentaire.
Je dois toujours arranger l’histoire pour qu’elle convienne à ce que je désire écrire, même si ce n’est pas toujours vraisemblable, comme le choix de la pièce et l’attribution du rôle principal à un débutant, ainsi que d’autres éléments qui viendront plus tard.
Je ne désirais pas écrire l’histoire dans un environnement professionnel que je ne connais pas, le jeune homme aurait eu quelques années de plus et il aurait manqué le frisson de la découverte. Je ne vais pas non plus parler de tous les détails des répétitions, je vais me concentrer sur les scènes clés de la pièce, celles où les personnages principaux seront en évidence.
Mes récits ne reflètent pas forcément la réalité, quelle soit helvétique ou d’un autre pays, ce n’est qu’une interprétation personnelle de cette réalité.
RE: Au théâtre ce soir - gaetanbg - 24-02-2023
Coucou ,
début plaisant et prometteur . je m'abonne et j'attends la suite .
RE: Au théâtre ce soir - fablelionsilencieux - 24-02-2023
Coucou Daniel,
J'ai squatter le trou du souffleur pour suivre cette nouvelle aventure théâtreuse...
Et pour paraphraser le titre d'une pièce :
J'y suis, j'y reste !
RE: Au théâtre ce soir - stuka132 - 24-02-2023
Pourvu que le teinturier de Limoges ne croise pas Folle Amanda à Kitsbuhel!!!
RE: Au théâtre ce soir - Lange128 - 25-02-2023
Merci pour tous ces commentaires, je me crois revenu à la grande époque de Docti lorsqu’un auteur connu (pas moi) annonçait la publication d’un nouveau récit et recevait immédiatement une vingtaine d’encouragements sans avoir publié une seule ligne. Heureux temps que les moins de vingt ans n’ont pas connu.
(24-02-2023, 04:00 PM)gaetanbg a écrit : Coucou ,
début plaisant et prometteur . je m'abonne et j'attends la suite .
@gaetanbg, le début d’un conte (Il était une fois…) et la fin (Ils se marièrent etc) sont toujours faciles à écrire, c’est plus difficile d’imaginer ce qui se passe entre les deux sans devenir soporifique, surtout dans ce récit où ils ne vont pas coucher ensemble le premier soir.
(24-02-2023, 04:16 PM)fablelionsilencieux a écrit : Coucou Daniel,
J'ai squatter le trou du souffleur pour suivre cette nouvelle aventure théâtreuse...
Et pour paraphraser le titre d'une pièce :
J'y suis, j'y reste !
@fablelionsilencieux, je vais donc avoir besoin de tes soufflages lorsque je serai à cours d’inspiration pour me donner de bonnes idées.
(24-02-2023, 05:25 PM)stuka132 a écrit : Pourvu que le teinturier de Limoges ne croise pas Folle Amanda à Kitsbuhel!!!
@stuka132, je n’ai pas compris tout de suite à quoi tu faisais allusion, je pense avoir trouvé mais je ne vais pas l’expliquer.
RE: Au théâtre ce soir - fablelionsilencieux - 25-02-2023
(25-02-2023, 07:28 AM)Lange128 a écrit : @fablelionsilencieux, je vais donc avoir besoin de tes soufflages lorsque je serai à cours d’inspiration pour me donner de bonnes idées.
(24-02-2023, 05:25 PM)stuka132 a écrit : Pourvu que le teinturier de Limoges ne croise pas Folle Amanda à Kitsbuhel!!!
@stuka132, je n’ai pas compris tout de suite à quoi tu faisais allusion, je pense avoir trouvé mais je ne vais pas l’expliquer.
Donc, moi, je souffle la réponse ;
Au Theatre Ce Soir Pauvre France Jean Lefebvre - YouTube
AuThéâtre ce soir -Folle Amanda / MICHELE BERNIER, ARIELLE DOMBASLE ET PATRICK BRAOUDE 2017 - YouTube
La version la plus célèbre étant celle de sa création avec Jacqueline Maillan
RE: Au théâtre ce soir - stuka132 - 25-02-2023
(25-02-2023, 11:23 AM)fablelionsilencieux a écrit : Donc, moi, je souffle la réponse ;
Au Theatre Ce Soir Pauvre France Jean Lefebvre - YouTube
AuThéâtre ce soir -Folle Amanda / MICHELE BERNIER, ARIELLE DOMBASLE ET PATRICK BRAOUDE 2017 - YouTube
La version la plus célèbre étant celle de sa création avec Jacqueline Maillan
et celle de Line Renaud...
RE: Au théâtre ce soir - Nostalgique - 25-02-2023
Le contexte de cette histoire dans le milieu théâtral est inhabituel mais intéressant. Je suis curieux de voir ce que notre auteur va nous sortir et donc je vais te suivre !
RE: Au théâtre ce soir - Lange128 - 25-02-2023
(25-02-2023, 05:36 PM)Nostalgique a écrit : Le contexte de cette histoire dans le milieu théâtral est inhabituel mais intéressant. Je suis curieux de voir ce que notre auteur va nous sortir et donc je vais te suivre !
Merci @Nostalgique pour ton commentaire.
Je suis aussi curieux de savoir ce que l’auteur va sortir, et un peu inquiet car l’auteur c’est moi. Ce n’est d’ailleurs pas ma première incursion littéraire dans ce milieu.
J’ai repensé à mon grand-père que je n’ai malheureusement pas connu car il est mort avant ma naissance. Il avait écrit deux ou trois pièces de théâtre et l’une d’entre elles a été exhumée dans les années 1980 par une troupe d’amateurs, pièce patriotique basée sur un évènement historique. Il doit m’avoir transmis quelques gènes, mais je ne sais pas s’il aurait apprécié mes histoires.